Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Transylvania (l'Antre des Élus)
Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.
Fan-fiction terminé le : commencé été 2002 (brouillon préparatoires), fini le dimanche 6 avril 2003.
Où le situer : C'est la suite directe de "Island of the Haunted", alias "L'Antre du Diable".
Notes : Le sous-titre (qui devait être le titre mais
j'ai hésité, ayant trouvé d'instinct "Transylvania"
immédiatement) ressemble au titre du téléfilm. Je ne l'ai pas
fait exprès puisque je l'ai trouvé bien avant de voir le film (et
bien sûr avant aucun titre VF ne m'avait été communiqué).
J'ai renoncé à en chercher un autre car j'aime bien mon idée
et que cela augmente un quelconque effet miroir qui apparaîtrait
(nous verrons à long terme) entre le 2eme téléfilm et cette
histoire. J'ai du me documenter un peu pour réaliser ceci et ce
fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les
textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la
propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr
expressément interdit de le copier, même
si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains
sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai
l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée,
ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le
plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour
cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange
de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre
adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").
2) Je n'ai pas choisi le pays par hasard. Je voulais qu'il
soit en Europe et qu'il y ait des montagnes et des grottes. Je désirais
un certain climat, mais j'aurais aussi bien pu prendre les Alpes
françaises ou l'Autriche (mais après tout on appelle les
montagnes là-bas les "Alpes Transylvaniennes"...). Si
mon choix s'est porté sur la Transylvanie, c'est d'abord à
cause des légendes sur Dracula etc..., que ce nom de pays est
beau, qu'il est empreint de mystère, qu'on le connaît généralement
mal, et ensuite et surtout car Michael T. Weiss a des origines
transylvaniennes... Ses ancêtres (grands-parents) sont
originaires de là-bas. C'est selon moi une jolie façon de leur
(lui) rendre hommage.
Note 3 : L'auteur, qui est une infatigable bavarde, s'est
retenue pour ne pas mettre entre parenthèses tous les
commentaires qui lui sont venus à l'esprit pendant l'écriture
de ce récit, afin de faciliter votre lecture (et de vous épargner,
c'est pénible, ces internautes bavards, non ?). Si jamais vous
vouliez néanmoins des précisions, que vous aviez des questions,
envoyez-moi un petit e-mail, je me ferai un plaisir d'y répondre
(j'en suis un un stade où je peux encore répondre à tous les e-mails
qu'on m'envoie... plus ou moins vite bien sûr, surtout si votre
question en amène d'autres qui m'entraînent à créer une
nouvelle page).
Introduction
Dans une forêt de hauts sapins quelque part à l'Est
de l'Europe, un homme marche. Il avance difficilement du fait du
vent fort accompagné par de la neige qui recouvre tout et lui gêne
la vue. La pente sur laquelle il progresse est verglacée sous
une couche de poudreuse trompeuse et le terrain est raide. Il
s'agit d'être prudent. L'homme ne sait pas bien où il s'est
engagé. On l'a pourtant prévenu, il a toutes les chances de ne
pas revenir vivant. D'autres sont morts, là et ailleurs.
Une véritable malédiction plane sur ces montagnes
et sur cette histoire. Mais l'aventure est trop tentante. Il y a
des dizaines d'années qu'il cherche, il ne peut s'arrêter alors
que le but est si près. En fouillant dans ces vieux livres à
Boston, dans cette librairie démodée tenue par un petit vieux sénile,
il espérait tout juste trouver quelque ouvrage historique. Il
est passionné d'histoire, surtout par la période du début du
vingtième siècle, LA période, et tout ce qui remonte aux
Croisades. Mais non, il avait déniché beaucoup mieux que ça.
Des cartes, des légendes lui avaient confirmé la présence de
cet antre... Et cette longue épopée fantastique méconnue et
pourtant peut-être vraie... Personne n'y croyait, sauf quelques
"anciens", qui passaient pour des fous ou des originaux.
Mais lui avait tout écouté. Surtout cette vieille femme, Yalda
, en Écosse. Elle venait de l'Est, justement. Elle savait
beaucoup de choses. Sans famille, sans amis, mais avec une foule
de souvenirs et de détails croustillants sur la Légende, le
mythe qui le hantait nuit et jour depuis qu'il en avait entendu
parler. Il s'était tant renseigné, il n'en dormait presque plus
ces derniers temps. De toute façon, il vivait seul. Qu'aurait-il
fait d'autre ? Cette histoire était plus passionnante que
n'importe quel élément de la vie quotidienne qu'il haïssait.
L'homme jette un coup d'il à une carte qui a
tendance à vouloir s'envoler. La majeure partie du papier est
occupée par une grande croix de gueule rouge sur fond blanc. En-dessous
ce sont des dessins bizarres sur un parchemin, reliés entre eux
par des flèches, mais l'homme semble comprendre. Il hoche la tête,
regarde autour de lui, puis sort une boussole et l'observe. Il
grimpe encore quelques dizaines de mètres, puis s'arrête net
devant une paroi recouverte elle aussi de neige. L'homme, qui
paraît pourtant coincé dans une impasse, est satisfait. Il
regarde à nouveau le papier, murmure entre ses dents d'une voix
grave "C'est parfait !". Puis il commence à enlever
la neige de la paroi. Une roche grise et dure apparaît petit à
petit. Alors qu'il continue de dégager la matière blanche et
froide, l'inconnu découvre une ouverture dans le rocher. Il paraît
étonné. L'homme s'attendait à devoir chercher un mécanisme
quelconque mais la tâche lui est facilitée. Après une dizaine
de minutes, un trou béant un peu en hauteur est révélé.
L'homme siffle : "Ce vieux bouquin disait donc vrai !". Il enlève
son sac à dos, l'ouvre avec difficulté, portant des moufles, et
sort une torche électrique. Il remet son sac, vérifie d'un coup
d'il que personne ne le suit, et s'apprête à entrer dans
la grotte, ayant allumé sa lampe.
Mais il ne va pas loin. Il tombe nez à nez avec un
autre homme vêtu étrangement : il porte un costume semblable à
celui des moines, une grande capuche plongeant son visage dans
l'ombre, et tient un bout de bois enflammé. Cet homme demande :
"Que
voulez-vous ?". Le ton est aussi glacial que l'air
qui souffle dehors. Mais l'autre ne se laisse pas impressionner :
"Je
me promène et je n'ai de compte à rendre à personne". L'homme au
costume de moine reprend : "Vous n'avez rien à faire ici. C'est
un terrain privé". "Rien ne l'indique. Bluffez-vous ?
Cela fait des années que je cherche ces grottes", reprend le
visiteur, "alors laissez-moi passer". Le "moine"
dit : "Si c'est un trésor que vous cherchez, vous
vous trompez d'endroit". "Je cherche... la vérité sur une
prophétie. Je suis historien". Au mot "prophétie",
le "moine" a sursauté. Il s'exclame : "Seul l'Elu lui-même
et le gardien de cette grotte ont le droit de fouler le sol sacré
de ces galeries. Partez". "Je suis historien", répète
l'autre. Il vient d'inventer cela et cette excuse lui paraît
convaincante. Il se dit que l'homme en face de lui est peut-être
autant le gardien de la grotte que sa grand-mère, et que s'il a
raison il veut sûrement même l'écarter. D'ailleurs l'autre
continue : "Alors comprenez le respect qu'on doit à ce
lieu".
Le pseudo-historien essaie de poursuivre son chemin. Le "gardien"
sort un pistolet et le pointe sur son adversaire. "Allez-vous en", répète-t-il.
Mais l'autre ne veut rien entendre et s'obstine à descendre dans
la grotte.
Un coup de feu part, mais l'on n'entend rien mis à
part le vent : un silencieux a été ajusté au cas où. Le
visiteur tombe en arrière. L'homme au costume de moine fait un
étrange sourire. "Personne ne pourra m'empêcher de trouver ce
secret. Personne". Il observe un moment le sang se répandre
sur la neige. Le liquide rouge contraste avec la blancheur du sol
et fait fondre un peu la poudreuse. L'homme tourne les talons, sa
torche toujours à la main, et retourne explorer la grotte.
Dans le hall principal du Centre, non loin de
l'ascenseur de la Tour, Miss Parker, mini-jupe de cuir et blouse
cintrée de soie bleue, prenait un café, l'air tourmenté. Ca n'était
pas vraiment l'ascenseur qui la troublait : elle le fixait sans
le voir. Si la scène s'était déroulée six ans auparavant c'eût
été différent. Elle n'avait que ça à penser : pour elle sa mère
était morte. Mais maintenant elle connaissait les circonstances
exactes de sa mort et l'ascenseur ne lui faisait plus peur. De
toute façon, même si quelque frisson la saisissait encore, elle
avait appris à se contrôler. Mais là, le "monstre"
était loin d'occuper ses pensées... Autour d'elle régnait une
agitation importante. Broots et Sydney arrivèrent et hésitèrent
un peu, usant de prudence face aux réactions imprévisibles de
leur collègue. "Bonjour, Mlle Parker", commença le
psychologue, "vos maux de tête se calment-ils ?". "Oh oui", répondit la
Dragon Lady, "je n'ai plus que cette impression d'avoir la
boîte crânienne martelée de coups de marteau-piqueur...". Pour que ses
maux de tête ne la fassent plus souffrir, pensait-t-elle, il
faudrait qu'elle puisse dormir. Et cette fonction semblait avoir
été rayée de ses capacités. Elle était victime de cauchemars
terribles, se réveillait tremblante et ses "voix intérieures"
ne la lâchaient plus. Elle se posait beaucoup de questions, mais
ne trouvait aucune réponse...
Broots demanda timidement : "Vous nous avez
demandés ?...". Miss Parker réagit : "Oui, je...". Elle fut
interrompue par l'arrivée de M. Raines et de M. Lyle, tous deux
habillés de noir et souriant. Miss Parker se dit que si elle ne
se calmait pas, malgré sa fatigue intense, elle n'allait que
trop bien trouver la force d'envoyer un direct dans la mâchoire
de ces deux énergumènes. Elle tenta de se calmer... Raines
l'interpela : "N'oubliez pas, Mlle Parker, il faut ramener
Jarod au Centre. Cela doit rester votre priorité". Il s'éloigna,
très pressé, mais Lyle resta. Il commenta : "Il a raison. Je ne
sais pas à quoi tu passes tes journées mais tes petits problèmes
de santé s'accumulent. Je m'en fiche, après tout, je ne peux
que mieux chasser notre gibier commun mais tout de même, tu en
oublies tes objectifs.". "Parlons donc des tiens", proposa Miss
Parker,"ne dois-tu pas comme moi retrouver Jarod ?
Alors, des résultats ?". Lyle resta imperturbable. Il sourit même
: "Des
résultats, pas encore. Mais je viens d'être doté de deux
Nettoyeurs prêts à m'aider. La capture de Jarod est imminente". "Que tu crois", répondit la
Miss en finissant son café, "cela fait des années que mon équipe
n'y parvient pas. Tu le sous-estimes, ma parole !". Lyle répliqua
: "Non.
Seulement tes méthodes sont à revoir". Miss Parker
rit : "Nous verrons les tiennes. Tu as déjà essayé,
à ce que je sache. La seule fois où Jarod a été capturé, il
s'est jeté tout seul dans la gueule du loup. Et il n'est pas
resté très longtemps. Il est très intelligent, vois-tu". "C'est pourquoi nous
le voulons", répondit Lyle en souriant encore,
"mais
j'ai de l'espoir". "Il t'en faudra un ou deux camions
supplémentaires après quelques défaites, méfie-toi", prévint
Miss Parker, "ne déclare pas trop vite que le monde change.
Il y a des choses qui demeurent, quoi qu'on y fasse". "Comme tes relations
particulières avec le Caméléon ? Tu sais que tu dois le
ramener au Centre, pas lui faire la cour".
La Miss était furieuse. Que Sydney ne soit pas
dupe, elle voulait bien le croire, mais si son propre jumeau
qu'elle haïssait se mettait à faire des réflexions dans ce
genre, les choses allaient tourner mal. Il fallait qu'elle étudie
où se trouvait la faille de sa carapace... En attendant, elle
feignit l'incompréhension : "Je ne vois pas de quoi tu parles !". Lyle sourit
: "Je
fais référence à ce qu'il s'est passé sur l'île. Tu aurais
pu le prendre". Miss Parker était vraiment hors
d'elle : "Et quand, s'il te plaît ? Tu sais aussi bien
que moi comment ça s'est passé ! Je n'avais pas le choix". Lyle
remarqua : "En tout cas, tu joues un double jeu au Centre.
Et, même s'Ils ne l'ont pas encore bien compris, nous sommes
plusieurs à nous en être rendu compte. Un jour, cela te
retombera dessus, et tu connaîtras le même sort que notre mère.
Sois franche et conduis-toi bien !". "Je tiens à ma vie", répliqua
Miss Parker, furieuse, "et même si je n'expose pas toute ma
vie privée, je ne veux que faire du bon travail. Et je ne
comprends pas ce que tu veux dire à propos de Jarod. Je le malmène
suffisamment". "Qui aime bien, châtie bien", répondit
Lyle. "Il est vrai qu'en matière de châtiment tu
en connais un rayon, hein ? Fais bien attention à toi. Non
seulement le monde ne change pas, mais en plus le danger rôde.
Il ne faut pas trop s'approcher du feu, sans quoi on se brûle". "Tu deviens
philosophe ?", ironisa Lyle. "Non, réaliste !", s'exclama la
Miss. "En tout cas, Raines... je veux dire Papa a
confiance en moi", conclut M. Lyle, "et je ferai tout pour
que cette situation persiste". Il s'éloigna. Miss Parker resta
muette, sa tasse toujours à la main. Comment quelqu'un, même un
pourri comme Lyle, pouvait-il bien appeler Raines "Papa"
? Cela la dépassait...
Sydney s'inquièta : "Tout va bien, Mlle
Parker ?".
Elle répliqua : "Oh, tout baigne... Vous savez, avec Lyle
comme jumeau qui aime tant jouer les bourreaux et Raines sosie de
l'oncle Fétide comme père, tout ne peut qu'aller bien. Je n'ai
plus qu'à enfiler une robe noire, et me faire deux tresses, pour
que la famille Adams soit au grand complet. Il ne manque plus que
la main baladeuse... mais on trouvera sûrement dans
l'appartement de Lyle quelque reste de cadavre qui fera l'affaire...". Broots
ouvrit de grands yeux et porta la main à sa bouche. Sydney
commenta : "Vous avez subi un grand choc, et même plus
exactement plusieurs bouleversements consécutifs. Vous devriez
prendre...". Miss Parker le coupa : "...des vacances ?
C'est ce qu'Ils voudraient. Je les gêne. Figurez-vous que j'ai
tout sauf envie d'obéir à Raines". Sans se rendre vraiment
compte de ce qu'il disait, Sydney répondit doucement : "Il s'agit de votre père...". "Sydney, vous êtes sûr
d'être complètement réveillé ? C'est mon géniteur,
rien de plus. Je préférerais être orpheline. D'ailleurs, c'est
ce que je suis. Doublement". "Vous en voulez toujours à votre p...
je veux dire à M. Parker ?", demanda Sydney. "Il m'a menti,
pendant des années et des années. Jarod avait raison, et
j'avoue que ça me fait mal d'avoir à l'admettre. Mais je crois
que je préfère tout de même l'idée d'un père menteur, plutôt
que celle de... d'un assassin. Raines a même... TUE ma mère !". Sydney lui
dit gentiment : "En tout cas, si vous vouliez parler...". Miss Parker
le coupa à nouveau : "C'est gentil à vous, mais je n'ai pas besoin
d'un psy pour le moment. Je préférerais causer à un tigre en
peluche, c'est moins risqué. Ca n'est pas pour cela que je vous
ai demandé de venir, à Broots et à vous. Allons dans mon
bureau".
Ils se dirigèrent vers une pièce. En croisant
Raines, Miss Parker esquissa un sourire figé, puis ouvrit la
porte de son bureau et, par un accès de bienveillance qui ne
durerait sûrement pas longtemps, attendit à côté. Sitôt
Broots et Sydney passés, elle claqua la porte en commentant :
"Je
HAIS cet homme".
"J'ai une mission particulière à vous
confier",
annonça-t-elle soudain. Broots déclara : "Cela peut
difficilement être plus inattendu que les tests génétiques de
l'autre fois". Miss Parker répliqua : "C'est différent.
Plus facile, peut-être pas, mais cela n'a plus rien à voir avec
mon p..., avec M. Parker. Oh, mon Dieu, comment puis-je me résoudre
à l'appeler comme cela ?". "Personne ne vous y oblige", répondit
Sydney qui y avait réfléchi, "Raines est peut-être votre véritable
père, mais c'est M. Parker qui vous a élevée et aimée comme
sa fille".
"C'est
vite dit !", s'exclama Miss Parker, "En tout cas, je ne
peux pas avoir le même comportement que Lyle. Mais bien sûr, il
n'est peut-être pas tout à fait sincère. Ou alors son cerveau
dérangé a trouvé là une situation plaisante... J'aimerais
bien le savoir...". Broots, mort de peur à l'avance,
demanda : "Notre mission consiste à espionner M. Lyle
toute la journée ?". Sydney esquissa un sourire. Miss
Parker analysa la phrase de Broots et éclata de rire. "Non, pas du tout. Je
ne demanderais pas ça même à mon pire ennemi. Vous avez une
petite idée de toutes ses actions en une journée ? Entre les
petites asiatiques et ses rapports louches avec les pires truands...
Non, je vous épargnerai cela ! A vrai dire...". Elle
redevint sérieuse. Sydney fut intrigué : "Il y a quelque chose
qui vous tourmente ? Jarod ?". Miss Parker regarda Sydney et explosa
: "Décidément,
qu'avez-vous tous à me parler de Jarod ? Qu'il reste là où il
est, celui-là !". Sydney sourit : "Pour une fois, Lyle
n'a pas tort...". Miss Parker lui adressa son plus noir
regard : "Et en quoi, s'il vous plaît ? Mêlez-vous de
votre vie privée... psy à la noix ! J'en ai plus qu'assez de
vos remarques et analyses, dr Freud ! Occupez-vous de vos bonzaïs
! Ce sont mes affaires. Et je n'ai absolument rien fait avec
Jarod sur cette île, quoi que vous pensiez !". Sydney ne
paraissait même pas blessé, même s'il venait de se faire
insulter... Miss Parker se dit qu'il ne se défendait pas assez,
il allait finir comme sa mère un jour, quand elle croisa soudain
son regard, empreint de lassitude et de tristesse. Il avait déjà
bien souffert dans sa vie... Elle se dit qu'elle était peut-être
allée trop loin... "Heu, excusez-moi...", murmura-t-elle.
Sydney la regarda, alors que se yeux se rallumaient, bien qu'un
peu trop brillants, et qu'un sourire amusé exprimant sa
reconnaissance apparaissait sur son visage : "Votre état est
grave, vous vous excusez maintenant !". Il rit, puis demanda :
"Eh
bien, quelle trépidante mission avez-vous à nous confier ?".
Miss Parker déclara : "Je ne comprends
toujours pas pourquoi ma mère et celle de Jarod sont ensemble
sur cette photo". Elle déplia le cliché envoyé par
fax. Sydney répondit : "Voyons, elles cherchaient toutes
deux les parchemins". Mlle Parker s'obstina : "Je sais, mais
pourquoi étaient-elles ensemble ? Se connaissaient-elles ?
Comment ?". "Vous voulez que nous cherchions la réponse
à ces questions ?", s'informa Broots, "A mon avis, ils ne
laissent pas traîner cela dans les documents officiels...". "Justement", répliqua
Miss Parker, "je vous demande de chercher ailleurs". Son portable
sonna, elle décrocha, écouta, demanda rapidement quelques précisions,
puis raccrocha. Elle poursuivit : "Trouvez tout ce que
vous pourrez sur ma mère ou Margareth. On ne sait jamais, des
documents peuvent s'être égarés...". Du haut de ses hauts talons,
elle se dirigea vers la porte. Sydney demanda : "Où allez-vous ?". Miss Parker
répondit : "Je dois prendre l'avion. Une piste... sur
Jarod, loin d'ici...". A l'évocation de ce nom, Sydney fit
un large sourire. Miss Parker aboya : "Ca n'est pas du tout
ce que vous croyez, Sydney !". La porte claqua, alors qu'on
entendait le bruit de ses talons aiguille résonner dans le
couloir et s'éloigner progressivement.
Jarod était allongé sur un lit, dégustant des PEZ
avec un distributeur en forme de chat. Il observait le plafond
avec intérêt et chantait : "Une souris verte...". Il entendit
soudain son nom. Il se leva. Éthan observait un écran
d'ordinateur. Jarod demanda : "Que se passe-t-il ? Tu m'as appelé,
n'est-ce pas ?". Ethan répondit : "Oui. Viens, c'est
urgent. Nous sommes le 3 janvier, non ?". "En effet", répondit le
Caméléon, "je n'oublierais cette date pour rien au monde". Sa remarque
passa inaperçue. Il s'approcha du bureau de bois sur lequel était
posé le portable noir. Ethan annonça : "J'ai effectué une
recherche sur Internet, comme tu m'avais demandé. Et les voix...
Elle m'ont guidé. J'ai tapé d'autres mots et suis arrivé sur
cette page". Il montra à Jarod le texte, écrit
en noir sur fond orange : "Message pour Gemini : si vous
recherchez Margareth, appelez 196-319-59 le 3 janvier à 10h00.
Major Charles". Jarod s'exclama : "Le Major Charles ?
Mais c'est notre père !!". Ethan demanda : "Crois-tu que ce soit
un piège ?". Jarod, très excité, répondit :
"Il
est bien codé. A part nous et le Centre, personne ne peut...
Non, je n'ai rien à perdre. Essayons. Quelle heure est-il ?". Il regarda
sa montre : "9h57 ! Il faut appeler maintenant". Jarod
composa la numéro. Il fut renvoyé sur une messagerie assez spéciale
qui lui donna une adresse Internet. Il tapa frénétiquement ce
qu'il entendit. Apparut une boîte de dialogue. Heureusement sa
Webcam était branchée et elle l'était également de l'autre côté
!
Le Major Charles apparut. Il s'exclama : "Jarod ! Si tu savais
comme je suis content de te voir ! Mais... avec qui es-tu ?". Jarod répondit
: "Avec
Ethan".
"Oh,
très bien. Tu vas bien ? Cela fait si longtemps ! Bon, je n'ai
pas beaucoup de temps... Mais il fallait que je te dise. J'ai
retrouvé ta mère". Jarod s'exclama : "Vraiment ? Elle est
avec toi, je peux lui parler ?". Le Major Charles
l'interrompit : "Non, j'ai malheureusement perdu sa trace,
juste après avoir diffusé ce message sur le site. Je l'ai
localisée en Europe de l'Est, en Autriche, puis je l'ai perdue.
Elle aurait continué à l'Est, mais j'ignore où...". "Oh...", fit Jarod,
visiblement déçu, "et Jarod, il va bien ?". Son père s'étonna
: "Jarod
? Ah, ton clone... Oui, il dormait encore il y a deux minutes
mais je l'entends remuer un peu. Je m'étonne chaque jour de sa
passion pour les glaces. Il paraît que c'est toi qui lui as fait
découvrir cela...". Jarod sourit puis interrogea : "Puis-je vous voir ?
Est-il possible de te rencontrer ?". Le Major Charles eut l'air
peiné : "Hélas non, je me demande si le Centre ne m'a
pas déjà localisé... Je vais encore partir, avec Emily et
l'autre petit Jarod. A propos, j'aurais quelque chose d'un peu délicat
à te dire...". Jarod demanda : "De quoi s'agit-il ?
Tu as des ennuis de santé ou...". Son père répondit : "Non. Mais des tests
ont été effectués sur le petit Jarod. Des tests génétiques". Jarod
s'inquièta : "Des expériences du Centre ?". L'aviateur
était gêné : "Pas vraiment. Nous avons vérifié s'il était
en bonne santé et ils ont vérifié... De toute façon, j'en étais
certain puisque... Au Nu Genesis... Ta mère... Mais je devais te
dire et je ne l'ai jamais fait...". Jarod commençait à
comprendre : "Papa...". Son père répondit : "Justement. Ce n'est
pas moi que tu devrais appeler comme cela". Jarod dit
doucement : "Je m'en doutais. Je l'ai compris il y a un
moment. Mais peu importe, pour moi c'est toi mon père". Il y avait
du bruit derrière le Major Charles, qui déclara, bien qu'ému :
"Je...
je vais devoir te laisser. Ton... Jarod est réveillé, nous
allons partir, l'endroit n'est pas sûr. A bientôt, j'espère !". Il dut
couper la connexion.
Ethan, resté silencieux pendant toute la
discussion, commenta : "Notre père n'est pas notre père...". Jarod le
regarda : "Si, mais pas notre père biologique. Nos
parents sont allés au Nu Genesis car ils avaient du mal à avoir
un enfant, et se sont décidés pour une solution moderne : un
Jarod en paillettes...". Ethan demanda : "Mais alors on ne
peut savoir l'identité de notre géniteur ?". Jarod répondit
: "En
effet, c'est un anonyme". Il regarda soudain sa montre : "Oh ! Il est temps
que je parte, je vais être en retard...".
Carson City, à l'ouest du Nevada. Dans un bureau
spacieux, un homme travaille. Sur la porte, nous voyons le
panneau : "Jarod Rock, géologue". En effet, le
Caméléon, en blouse blanche, étudiait un fragment de roche au
microscope. Il tourna des boutons, regarda à nouveau. Il détourna
l'il de l'objectif, jeta un regard à un livre illustré
posé sur la table à côté de lui. Il retourna au microscope.
Il sourit soudain et se redressa, satisfait. Jarod rassembla
quelques livres et papiers et les fourra dans sa sacoche de cuir
noir, laissant sur son bureau une enveloppe pour M. Wimson, le
directeur de cet établissement, concernant l'affaire qu'il
venait de résoudre. Il n'avait plus eu le temps de s'occuper de
ce genre de choses mais là l'énigme était arrivée toute seule
à lui : cela sentait la trahison et l'envie de profit à plein
nez. Il n'avait pas pu résister. Néanmoins sa préoccupation
principale avait été ce petit bout de rocher qu'il avait étudié
pendant une bonne semaine, sous le regard amusé de ses collègues.
Jarod enleva sa blouse, révélant un costume gris du plus bel
effet, retira ses lunettes rondes et quitta la pièce, sortit de
l'immeuble, arrêta un taxi. Il fit bien car trente secondes plus
tard une limousine d'un noir brillant s'arrêtait devant le bâtiment.
Broots entra dans le bureau de Sydney. Celui-ci était
en pleine contemplation admirative de la photo de son fils
Nicholas, posant avec sa mère. Entendant du bruit, il rangea
vite la photo et se leva. L'informaticien lui demanda : "Du nouveau ?". Sydney répondit
: "A
vrai dire, non. Dans les dossiers que j'ai pu ramener du SL-14,
aux archives, il n'y a rien, pas la moindre allusion à Catherine
Parker ou à Margareth. Et vous ?". Broots esquissa un petit
sourire. Sydney commenta : "Vos recherches ont donc été
fructueuses...". Broots déclara : "Plus ou moins. Il
n'existe a priori rien sur Catherine Parker. Les dossiers la
concernant ont du disparaître complètement. Je n'ai rien trouvé
non plus sur Margareth. Par contre il y a une allusion dans un
fichier banal à une certaine Dovia Jamison. Il n'y a pas grand
chose : sa photo et une lettre sans intérêt. A priori, cela
n'avait aucun rapport avec ce que nous cherchons mais il se
trouve que cette jolie jeune femme travaillait au Centre". Sydney
demanda : "Je ne la connais pas. En quoi est-elle liée
à Catherine ou Margareth ?". Broots répondit : "Je ne suis pas
certain, mais... Il est précisé qu'elle a eu une fille nommée
Catherine... C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on parle
d'elle : elle a pris quelques congés". Le psychologue leva les
sourcils, comprenant vite, et déclara : "Très bien. Essayez
de joindre Mlle Parker".
La porte d'ébène est ouverte violemment. Un homme
mince et élégant entre dans le bureau, suivi de deux
mastodontes en costume noir. M. Lyle observe : "Personne. Évidemment". Il ordonne
à ses gorilles : "Fouillez !". C'est ce moment que sa sur
choisit pour s'introduire dans la pièce. Elle tape sur l'épaule
de son frère et dit : "Chat !".
Lyle fit un bond. Il se retourna et ne parut pas
ravi de voir Mlle Parker. "Qu'est-ce que tu fais là ?" demanda-t-il.
Miss Parker fit quelques pas, observa treize distributeurs de PEZ
en forme de lapin blanc, qui faisaient la ronde autour d'une
tasse, et déclara : "Eh bien, comme toi, frérot, je suis la trace
de Jarod. Alors, tu l'a attrapé ?". Lyle était mal à l'aise :
"Ne
te moques pas de moi. Si je l'avais, je ne resterais pas ici à
chercher des indices". Miss Parker remarqua : "Oui. D'autant plus
qu'il a filé il y a un moment, le café est froid". Elle brandit
la tasse, la retourna. Le liquide noirâtre coula sur la moquette
du sol.
"Qu'est-ce que tu fais ?"interrogea
Lyle, "ton cerveau a déclaré forfait ? Il faudrait
peut-être songer à en commander un autre au père Noël...". Miss Parker
sourit : "J'ai déjà mon cadeau !". Lyle la
regarda sans comprendre. Miss Parker montra le fond de la tasse.
Il y était inscrit quelque chose : "MP. Regarde dans
l'armoire. J.". La Miss se dirigea vers le placard et
ouvrit vite la porte. Elle chercha un peu et trouva une grande
enveloppe brune sur laquelle était écrit son nom. L'écriture
était celle de Jarod, elle la reconnaîtrait entre mille. Elle
la saisit et resta ainsi figée, les yeux dans la vague, n'osant
ouvrir. Son frère s'énerva : "Tu attends la Saint Glinglin ?". "Pardon ?". Lyle
s'exclama : "Pour ouvrir cette enveloppe !". Miss Parker
le fixa puis lui adressa un curieux sourire : "C'est à moi qu'elle
est adressée. Je l'ouvre quand je veux, vu ? Par contre, toi, si
tu la fermais de temps en temps, ce ne serait pas un mal...".
Elle garda l'enveloppe fermée sous son bras gauche
et continua de détailler la pièce. Lyle déclara : "De toute façon,
elle contient sans doute une nouvelle farce du génie. Si tu
t'amuses à suivre ce genre de pistes...". Miss Parker
le regarda ironiquement : "Oui, mais moi, j'ai une piste, même
si elle est idiote ! Et toi, non, cher frère...". Elle crut
soudain voir Lyle glisser quelque chose de rouge dans son manteau.
Elle regarda mais ne vit rien. Qu'avait-t-il fait ? Aurait-il
trouvé un indice ? Justement, il déclara : "Pas si sûr...". Il sortit.
Miss Parker resta muette et observa l'encadrement de la porte.
Son téléphone se mit à sonner.
Elle hurla : "Quoi ?!". Broots fut soulagé de
constater qu'elle allait bien puisqu'elle répondait de sa manière
habituelle. Il sursauta même car, en ce moment, elle était
presque calme. Sydney, à côté de l'informaticien, sourit.
Broots bredouilla : "Heu... Voyez-vous nous avons trouvé des
renseignements intéressants. J'ai demandé à l'aveugle qui traîne
toujours au niveau souterrain 14 et qui m'a dit qu'en fait ça n'était
pas le genre de... Finalement, il ne savait pas, alors j'ai...". Sydney
sourit encore, alors que Miss Parker criait : "Broots ! A
l'essentiel ! Ca n'est pas le moment d'exposer vos amitiés. Je
suis à bout. Non seulement Jarod n'était pas là, mais en plus
Lyle me cache quelque chose...".
Broots annonça : "En fait, nous n'avons rien trouvé
mais..."
Miss Parker s'exclama : "Pourquoi avez-vous téléphoné,
alors ?!".
"Attendez,
Mlle Parker", dit Sydney de sa voix calme, "nous avons tout de même
une piste, du moins je crois. Nous n'avons pas trouvé trace de
Catherine Parker. A mon avis, les documents existants doivent être
bien cachés, voire détruits mais rien n'est moins sûr. Par
contre, nous avons découvert l'existence de...". Broots
poursuivit : "... une certaine Dovia Jamison, qui a eu une
fille... hum, nommée Catherine...". Miss Parker demanda : "Jamison ?! Vous êtes
certains de ce nom-là ?". Broots répondit : "Oui. J, A, M, I, S,
O, N".
La Dragon Lady s'exclama : "Mais... c'est le nom de famille de
ma mère ! Son nom de jeune fille est Jamison, et ma grand-mère
s'appelle effectivement Dovia...". Sydney dit doucement :
"Je
m'en doutais. Mais il valait mieux vérifier avant de poursuivre". Miss Parker
ordonna : "Bien. Continuez à chercher !". Après cet
ordre, Broots demanda : "Vous... vous rentrez au Centre ou ?...". Miss Parker
répondit sèchement : "Non. Une piste. Peut-être fausse.
Sinon, je traque mon frère et je le menace avec mon pistolet
jusqu'à ce qu'il parle...". Broots demanda : "Vous êtes sé... sérieuse
?".
Sydney rit. Broots n'eut pas sa réponse : la Dragon Lady avait déjà
raccroché.
Broots demanda à Sydney : "Que faire,
maintenant ? Je vous signale que j'ai utilisé toutes mes
ressources informatiques et humaines !". Le
psychologue répondit : "Nous avons encore Angelo". Broots
demanda : "Vous aussi, vous blaguez ?". L'autre répondit
: "Non.
Souvenez-vous, la dernière fois il a fait des miracles !"
Sydney demanda : "Angelo, tu sais ce que je vais te
demander, n'est-ce pas ?". Le psy montrait un document, imprimé
par Broots. Tous trois se trouvaient dans le bureau de Sydney,
sombre et rangé impeccablement comme d'habitude. Angelo, assis
par terre, prit la feuille et la regarda d'un air intrigué.
Sydney l'interrogea : "Pourrais-tu me dire où nous pouvons trouver
des renseignements ? Sur elles, Dovia et Catherine Jamison...". Angelo ne
bougea pas d'un pouce. Il regardait le papier sans dire un mot.
Broots remarqua : "La question est peut-être un peu difficile ?". Sydney répondit
: "Non,
mais il a besoin de réfléchir".
Angelo commença à s'agiter. Il se mit à crier :
"La
famille ! La vérité... sur tout !". Sydney s'écarta un peu,
puis demanda : "Où pouvons-nous trouver la vérité, Angelo
?".
La pseudo-éponge saisit une craie sur le bureau de Sydney et écrivit
par terre : "RF-7". Puis il saisit une pochette de
Crackers Jack cachée dans sa poche et sortit du bureau en
courant.
Ethan tourna la tête. Dans l'encadrement d'une
porte se trouvait Jarod. Celui-ci affichait un gigantesque
sourire. Ethan demanda : "Tu as trouvé ce que tu cherchais,
mon frère ?". "Oui, parfaitement. Et je n'ai même
pas eu à courir pour semer Miss Parker. Si c'est ça, c'est
qu'elle est tracassée. D'habitude, et surtout ces derniers
temps, elle se débrouille mieux".
Jarod déposa son sac de cuir noir, enleva son
pardessus assorti et se dirigea vers une bibliothèque improvisée.
Il saisit un ouvrage à couverture cartonnée rouge, puis alla
vers un lit et s'assit. Il ouvrit le livre et le feuilleta. C'était
un atlas. Ethan marcha vers son demi-frère et lui demanda :
"Peux-tu
m'expliquer tes recherches, maintenant ?". Jarod
acquiesça. Il amena son sac près de lui, l'ouvrit et en tira une
pierre. Ethan l'observa et interrogea : "D'où vient cela ?". Jay expliqua
: "Quand
j'étais dans l'avion avec toute la famille Parker, M. Parker
s'est retrouvé seul avec moi. Je l'ai persuadé de jeter un coup
d'il aux parchemins. C'est ce qu'il a fait. Il en a déroulé
un immédiatement et des petits morceaux de roche sont tombés,
sans qu'il ne s'en aperçoive. Malgré mes menottes, j'en ai
ramassé plusieurs et les ai étudiés. Elles sont typiques de
certaines grottes dont l'existence est plus ou moins tenue secrète
: personne ou presque ne les a retrouvées. Les rares voyageurs
ayant percé ce mystère n'ont jamais divulgué leur secret, mais
l'on sait approximativement où elles se situent". Ethan
demanda : "Où donc ?".
Jarod avait justement ouvert son atlas à la bonne
page. "Là", dit-il, "c'est là que je
vais".
Jay montra le dessin à Ethan. Il s'agissait d'une carte de
l'Europe. Le Caméléon pointa son doigt sur une certaine région
de la Roumanie : la Transylvanie.
(Sydnette, sadique a trouvé malin de laisser durer le suspense...)
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