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Rêveries (page 3)

Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.

Fan-fiction terminé le : (commencé le 10 octobre 2002)

Où le situer : C'est la suite directe de "Island of the Haunted", alias "L'Antre du Diable". On ne tiendra pas compte de ma véritable suite, "Transylvania" puisque le fan-fiction que vous allez lire est un délire !! A vrai dire donc, on s'en fiche un peu, mais pour les puristes...

Notes :

Ce fan-fiction est réservé aux grands... si si.

Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").

2) Ce fan-fiction, comme je disais plus haut, est un délire, comme quelques-uns font sur le Net. Quand on s'ennuie, qu'on est une shippeuse de choc et qu'on contemple la frimousse adorable de Jarod sur papier glacé à son mur, on frôle la folie si l'on ne s'active pas... Ce texte est dédié à tous les pôvres shippers comme mouah !!! et spécialement à mes copineeeeuuuuuuhhhhh du Pretender Forum.

Note 3 : L'auteur, qui est une infatigable bavarde, n'a pas pu se retenir de mettre entre parenthèses tous les commentaires qui lui sont venus à l'esprit pendant l'écriture de ce récit, malgré une lecture moins facile. Si jamais vous vouliez néanmoins des précisions, que vous aviez des questions, envoyez-moi un pitit e-mail, je me ferai un plaisir d'y répondre (j'en suis un un stade où je peux encore répondre à tous les e-mails qu'on m'envoie... plus ou moins vite bien sûr, surtout si votre question en amène d'autres qui m'entraînent à créer une nouvelle page).

 

 

 

 

Miss Parker se réveilla en ayant l'impression qu'elle avait loupé un épisode de sa vie. Elle était incapable de dire où elle était, ce qu'elle faisait et pourquoi. Où... Au Centre, visiblement. Elle reconnaissait le plafond et ces tableaux, là-bas, sur le mur. Elle était dans son bureau, non, dans celui de Sydney, mais sans Sydney. Ce qu'elle faisait, elle se réveillait, il n'y avait pas de doute. Pourquoi ? Mystère. Et qui caressait donc ses cheveux avec tant de douceur ? Elle pria silencieusement pour que ça ne fut pas Raines. Mais non, c'était une main féminine. Brigitte était morte et lui aurait mis des claques... Hum ? Non, à moins que Jarod n'ait opté pour la chirurgie esthétique et se soit fait refaire entièrement la main... Cette pensée la fit sourire. En fait, elle était morte d'inquiétude et se sentait comme une toute petite fille... Elle ouvrit la bouche, prononça : "Qui... Qui est là ?".

Une voix derrière elle s'éleva, une voix très douce et rassurante, qui dit : "Ne t'inquiète pas, ma puce, tout va bien". Miss Parker se demanda si elle rêvait. Elle connaissait cette voix et pourtant c'était impossible. La personne derrière elle ne pouvait pas être celle à laquelle elle pensait. Elle demanda : "Que fais-tu ici ?", n'espérant pas de réponse. Mais pourtant l'autre reprit : "Je suis là pour toi, parce que nous n'avons jamais pu aller en Europe ensemble. Je suis là parce que tu n'as jamais su la vérité. Je suis là parce que tu l'as voulu. Tu m'as appelée, l'autre soir. Tu te rappelles, quand nous prions ensemble ? J'ai ressenti la même chose ce jour-là, sauf que tu ne t'adressais pas à la même personne. Cela m'a touchée, alors je suis venue". Miss Parker interrogea : "Pourquoi cette fois-ci et pas les autres ?". La femme répondit : "Car cette fois je te dois la vérité. Tu ne sais pas qui est ton vrai père, et en fait celui-ci t'a menti sur toute la ligne. Et... moi aussi".

La femme se leva. La Dragon Lady la regarda aller à la fenêtre du bureau, pour une fois ouverte, chose extrêmement rare. Elle n'avait pas changé. Toujours le même visage, toujours les mêmes yeux tendres. C'était sa jumelle, plus vraie que nature, et elle se demanda soudain si c'était elle aussi quand elle avait croisé sa jumelle, ou si son imagination avait fourni un excès de délire... Elle avait le même âge qu'alors, le sien plus quelques années mais elle faisait si jeune, pour son âge réel. Elle serait vieille maintenant et pourtant elle était jeune pour toujours... Miss Parker demanda : "Qui est-ce ? Est-ce... tu sais qui, enfin, l'autre emphysémateux fumeur de moquette ?". Catherine sourit : "Non... Non non, ça n'est pas lui et pourtant je ne peux te le cacher : il y a eu quelque chose, enfin je veux dire... Ca n'a pas été simple, et je n'aurais jamais voulu...". Miss Parker affirma : "Tu n'as absolument pas à te justifier devant moi". Catherine : "Si, puisque je ne l'ai jamais aimé, il faut que tu le saches. S'il s'est passé quelque chose, c'est parce que... Enfin, je te le dirai peut-être un jour... Par contre, j'ai aimé ton père, ça oui. Plus que n'importe qui, et en fait cela m'a presque plu quand cette femme est partie". Miss Parker demanda : "Cette femme ? Quelle femme ? Dis-moi, papa est papa ou non ? Il a maintenant disparu et personne ne peut me dire...". Catherine la calma : "Doucement ! Ton père est vivant, lui. Celui qui est mort, c'est mon ancienne couverture, cet être ignoble qui a couvert les agissements de son frère et croyait que je n'en savais rien. Il... Non, ton père n'est pas celui que tu crois".

Miss Parker interrogea : "Alors... Heu, dis-moi le nom de cette femme...". Catherine chuchota presque : "Elle s'appelait Michelle. Et elle lui a donné un fils".

Miss Parker ouvrit des yeux ronds comme jamais : "Noooooooooooonnnnnnnnnnn ?????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!". Elle faillit chanceler et se rattrapa de justesse au dossier du divan sur lequel elle était allongée précédemment et se rassit dessus. Elle demanda : "Tu veux dire que lui et toi avez été amants et...". "Oui. Tu sais, ça n'a pas été facile. En réalité, c'est moi qui ai voulu qu'on cesse de se voir. A cause des frères qui gouvernaient tout, à cause de mes sentiments qui étaient incertains, à cause d'une petite fille que je voulais élever dans le calme. Je crois que tout le monde a toujours su la vérité. Et lui non plus, il n'a pas été dupe". Miss Parker se releva : "Mais alors il m'a menti ! Et Broots aussi !". Catherine répondit : "Je ne crois pas qu'il ait mis Broots dans la confidence. Par contre, je crois qu'il a préféré te mentir plutôt que d'affronter quelque chose qui le dépasse. Il n'a jamais compris pourquoi je l'avais quitté, persuadé que le Centre était le plus bel endroit dans le meilleur des mondes possible. Il va avoir du mal à te regarder en face. Il vient d'en avoir la certitude... Je crois que sinon il avait fini par croire à ses mensonges". Miss Parker demanda à Catherine : "Maman...". Celle-ci murmura : "Oui, ma chérie ?". Miss Parker poursuivit : "Je rêve, là ?". Catherine répliqua : "Bien sûr. Tes rêves sont les seuls endroits où je peux venir te voir. Je ne peux plus le faire autrement, pas pour l'instant en tout cas. Je n'ai pas encore la force de le faire. Mais je viendrai bientôt, c'est promis". Miss Parker : "Je rêve depuis le début, non ? La visite de Jarod, la folie au Centre et tout ?". "Oui, ma chérie. Mais dans trois minutes tu te réveilles. Au revoir, je t'aime, ma puce. Et... N'en veux pas à ton père. C'est moi la fautive".

 

Le réveil sonna dans un bruit plutôt désagréable. Miss Parker étendit le bras et constata que son réveil s'était finalement arrêté tout seul. Elle regarda vers la fenêtre et se dit qu'elle n'avait pas forcément tout inventé, un léger courant d'air venant faire frissonner sa peau veloutée. Jarod savait se servir de petits joujous destinés à ouvrir ce genre d'ouverture et visiblement c'est ce qu'il avait fait. Elle en était certaine, il était venu cette nuit. D'autant plus certaine que ce petit distributeur de PEZ à tête de koala n'était pas sur sa table de chevet la veille... Elle avait rêvé, il n'y avait pas à en douter, mais Jarod, lui, avait du halluciner de la voir si agitée... et en si petite tenue... Elle connaissait la manière dont elle réagissait la nuit. Il avait du beaucoup s'amuser...

Miss Parker se leva, et marcha tant bien que mal vers sa penderie, encore aveuglée par la lumière et tourmentée par ses rêves trop réels et trop proches dans son esprit pour qu'elle puisse les analyser. Comment avait-on pu lui faire ça ! Lui mentir et faire passer l'autre emphysémateux pour son père ! Quelles frayeurs cela lui avait causées ! Elle comprenait maintenant pourquoi Sydney avait un air étrange quand elle était revenue de l'île de Carthis. Il regrettait peut-être son mensonge. Mais ! Maintenant qu'elle y songeait, Raines aussi était dans le coup ! Avait-il tout manigancé ? Bien possible. Ce stupide vermisseau pustuleux devait même avoir menacé son p..., enfin Sydney... Il est vrai qu'en ce moment le psychologue paraissait singulièrement abattu et elle s'était demandée si cela n'avait pas un rapport avec sa famille. Cette situation étrange mettait mal à l'aise la Dragon Lady également.

En arrivant au Centre, elle n'eut pas de mauvaise surprise. Pas de double cette fois, pas d'agitation singulière. Elle se décida à aller jeter un oeil dans le bureau de Syd... Elle s'amena d'une façon discrète, comme d'habitude, ses talons claquant simplement sur le sol à chaque pas... Elle ouvrit la porte du bureau : personne ! Elle entra et regarda partout. Quelque chose avait-il changé ? Non... Si ! une photo de sa mère, camouflée à grand peine derrière deux piles de livres. Elle ne l'avait jamais remarquée. Y était-elle avant ? Elle n'aurait su le dire. Que sa maman était jolie là-dessus, avec son petit tailleur rose ! Elle tenait un bébé, dont l'identité était parfaitement connue. Mais rien ne pouvait prévoir l'identité de son père, si on le regardait. Tout le portrait de sa mère, déjà tout enfant. Une voix retentit : "Je peux vous aider, mlle Parker ?".

La Dragon Lady fit un bond, réveillée de ses pensées familiales. Elle se retourna : le psychologue se tenait dans l'encadrement de la porte, les bras croisés, un petit air distant qui en disait long sur le visage. Miss Parker déclara simplement : "Non, non. Je vous cherchais, mais j'ai... heu... changé d'avis. Je... Heu... suis tombée sur cette photo et... heu, me suis attardée...". Le psychologue eut un sourire qu'elle ne perçut pas : "Dites-moi, tout va bien, mlle Parker ?". Elle sursauta : "Petit problème lié à la paternité". Sydney eut un léger sursaut que remarqua la Miss. Il se reprit vite : "Vous ne supportez plus Raines, maintenant ?...". Miss Parker bondit : "Je n'ai jamais su le supporter ! De toute façon...". Sydney compléta : "Ca n'est pas cela qui vous tracasse". Miss Parker ouvrit de grands yeux : "Comment le savez-vous ?".

 

Suite de la fanfic

(Sydnette, sadique a trouvé malin de laisser durer le suspense...)

 

 

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