Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Le Destin des vies (page 1)
Auteur : Ange Cavalière
Où le situer : C'est la suite directe de "Island of the Haunted", alias "L'Antre du Diable".
Notes : Merci à Ange Cavalière d'avoir bien voulu que je mette cette fic ici !
CHAPITRE 1
C'était un matin de novembre. Il faisait frais et le soleil était
radieux. Pourtant, il ne la réchauffait pas. Sa berline noire se
gara dans le parking, juste à côté de la ferrari grise que son
frère venait de s'offrir. Elle coupa le moteur et rangea ses
clefs dans la poche de son manteau noir. Elle resta cependant
quelques secondes au volant, le regard dans le vide. Depuis
qu'elle avait apprit que l'homme qui s'était dit être son père
avait peu de chances de l'être mais qu'il l'avait aimée comme
sa fille, elle ne savait plus où elle en était.
Elle se décida à sortir de sa voiture. Elle claqua la porte, la
vérouilla puis se dirigea vers les escaliers, ses talons résonnant
sur le sol et dont le bruit se répercutait dans tout le parking.
Lorsqu'elle arriva dans le hall d'entrée, un homme inquiet,
peureux et tout tremblant s'approcha d'elle.
<<Mlle Parker ? demanda-t-il d'une petite voix.
- Quoi ? répondit-elle.
- Mr. Raines aimerait vous voir, dans son bureau...tout de suite.
Il...il parait entre la fureur et l'inquiétude...
- Qu'est-ce que vous craignez au juste, Broots?
- Rien...rien.>>
Mlle Parker le fixa deux secondes avec son regard de glace puis
disparut dans les escaliers des étages supérieurs. Elle frappa
à l'imposante porte en verre puis entra dans l'antre de l'emphysémateux.
La pièce était sombre, glaciale,emplie de doutes. A chaque
recoins, elle sentait la cupidité et la soif de pouvoir de
l'occupant des lieux. Elle s'avança prudement et s'arrêta
devant le bureau noir.
<<Vous vouliez me voir ? demanda-t-elle.
- Le Triumvirat ne veut plus attendre pour la capture de Jarod.
Cela fait trop longtemps qu'il nous tient en échec. Il nous faut
ce caméléon.
- Jarod n'est pas simple à capturer. Vous le savez. C'est un génie
et...
- Vous devez nous le ramener.
- Mais je vous dit qu'il...
- Votre frère a été envoyé en Afrique pour se faire "rééduquer".
Si nous n'obtenons pas plus de résultats de votre part,vous
aurez droit à un aller pour visiter les locaux du Triumvirat.>>
La discussion était close. Mlle Parker tourna les talons puis se
dirigea vers la porte. Avant qu'elle ne l'ouvre, Mr. Raines
l'interpella :
<<Vous ne pouvez plus avoir accès au SL 25 ni à la salle
des archives.
- Pourquoi? demanda-t-elle, surprise.
Le souterrain est en train de subir quelques traveaux et vous ne
devez plus vous écarter de votre objectif principal.
Elle sortit et se rendit dans un des laboratoires que Sydney
utilisait fréquemment pour ses études sur les jumeaux.
D'ailleurs, elle avait quelques questions à lui poser sur le
sujet. Il venait de finir une expérience et parut heureux de
voir la jeune femme.
< -J'ai des questions sans réponses, notamment à propos de
Lyle et du reste de ma famille... Pourquoi, quand je vois Lyle,
je ne ressens rien ? Normalement, les jumeaux doivent sentir
quelque chose en présence ou en l'absence de l'autre.
- Mais vous et Lyle avez grandi séparément, sans savoir ce qui
vous unissait. Mais même si aujourd'hui vous le savez, cela n'a
rien changé. Vous êtes génétiquement de la même famille mais
vous ne le serez jamais vraiment tant que votre esprit ne l'aura
pas admis.
- Comme avec Raines, soupira-t-elle.
- Oui...
- Quel est ce "oui" pas du tout convaincant?>>
Le psychiatre hésita.Il ne savait pas ce qu'il craignait ; lui
donner un faux espoir ou une crise de colère ? Il céda. Elle
avait déjà eu des déceptions sur sa famille et il n'en était
plus à une fureur près de la jeune femme.
<<Nous n'avons pas...comparé votre sang à celui de Raines
; nous avons juste découvert les papiers et comparé avec Mr.
Parker.
- Vous avez failli me faire prendre une crise cardiaque dans un aéroport
pour une information dont vous n'êtes même pas sûr ?!>>
Au moment où elle se dit que sauter à la gorge du psychiatre n'était
pas une si mauvaise idée, Broots arriva.
<<Sydney, dit-il sans voir Mlle Parker, je l'ai cherché et
il n'est plus ici !>>
Mlle Parker regarda l'informaticien, puis le réducteur de tête
en songeant si elle devait d'abord sortir son 9 mm pour les tuer
et après leur demander ce qu'ils avaient fait dans son dos ou
d'abord demander et après les envoyer six pieds sous terre.
<<Qui n'est plus ici ?>>demanda-t-elle.
Les deux hommes se regardèrent. ce fut Sydney qui expliqua :
<<L'enfant de Mr. Parker et de Brigitte. Votre demi-frère
si vous préférez.
- Où est-il ?
- Il n'y a aucune trace de lui dans les dossiers, dit Broots.
- Alors il faut le retrouver.
- Vous êtes sûre, Mlle Parker ?
- Broots, je suis sa grande soeur et il vaut mieux pour lui qu'il
vive en dehors de cet endroit. Préparez des papiers d'adoption.
Le Centre ne le détruira pas.>>
Elle les quitta, les laissant à peine comprendre ce qu'elle
venait de dire.
CHAPITRE 2
Jarod ouvrit la boîte de gâteaux et en prit un. Il avait le
regard perdu dans le vague. Des visages lui revenaient. Sa mère
lui sourit, laissa place à son mari, sa fille, Ethan, Kyle,
Sydney puis tous s'effacèrent quand le visage aux traits fins
apparut. Les lèvres rouges se dessinèrent, les moindres détails,
ses cheveux noirs, les yeux d'un bleu pur lui apparurent
nettement. Il tenta de se reprendre, mais cela faisait plus d'une
semaine qu'il se laissait complètement aller. Il en était
devenu repoussant et ne sortait plus de sa chambre.
Une voix intérieure, celle qui lui disait de se bouger, hurla
soudain en lui: <<Ce n'est pas comme ça que tu y arriveras
! Reprends-toi ! Elle ne te reconnaîtrait même pas si elle te
voyait !>>
Il resta quelques instants immobile puis il se leva et regarda
les cartons de pizzas et autres autour de lui.Une dernière pensée
pour elle finit de le décider. Il devait se reprendre en main.
Il ramassa les ordures qui traînaient dans l'appartement,
nettoya les meubles et les sols avant de prendre une douche. Puis
il descendit acheter le journal.
Il s'installa sur un banc, dans un parc. Il regarda les enfants
s'ébattrent joyeusement sur la pelouse. Il aurait donné cher
pour avoir une enfance pareille.
L'un d'entre eux, en dévalant la pente, s'entrava et tomba. Le
premier réflexe de Jarod fut de se lever pour l'aider, mais il
n'avait pas fait un pas que la mère de l'enfant l'avait relevé
et prit dans ses bras en séchant ses larmes et le couvrant de
baisers.
Jarod se souvint de la fois où, prit de panique par une
simulation, il s'était enfuit. Des nettoyeurs l'avaient ramené
à Sydney. Ce dernier l'avait prit dans ses bras et avait tout
tenté pour le calmer, comme s'il était son propre fils.
Le caméléon observa la femme embrasser le front du petit garçon
qui, une fois à terre, alla rejoindre ses camarades. Jarod se
rassit sur le banc et prit son journal. Il tourna deux pages puis
son regard s'accrocha à un petit article. Un court paragraphe
expliquait qu'un enfant était arrivé dans une clinique et que
personne ne savait comment. L'enfant avait seulement quelques
mois et on recherchait ses parents.
Jarod ne comprenait pas. Il n'arrivait pas à admettre que des
parents pouvaient abandonner leurs enfants alors que lui
recherchait depuis si longtemps sa famille. Il regarda la photo
en noir et blanc. Le bébé avait l'air adorable et le caméléon
ne put, pendant un moment, que s'attendrir. Sans qu'il ne sache
pourquoi, il avait l'impression d'être attaché à lui. Cet
enfant n'avait plus de parents, comme lui, quand le Centre avait
déclaré qu'ils étaient morts.
CHAPITRE 3
La secrétaire fixa l'homme qui se tenait devant elle. Elle
aurait donné n'importe quoi pour que son mari soit pareil.
Grand, brun, musclé, une quarantaine d'années, cela lui aurait
parfaitement convenu.Seulement, Mr. Greenwer ne semblait
nullement s'intéresser à elle.
<< Je viens voir l'enfant que l'on a trouvé, expliqua-t-il.
Je suis envoyé par la police.
-Deuxième étage, chambre 26, répondit la secrétaire avec un
grand sourire.
-Merci. >>
Arrivé dans la chambre, il observa l'infirmière qui tentait
d'apaiser avec difficulté les pleurs d'un bébé.Elle se tourna
vers le nouvel arrivant.
<<Je vous en prie, sortez. Il est difficile de le faire
cesser de pleurer et ...
- Il a faim.
- Nous le savons mais il refuse de manger, répliqua l'infirmière.
- Laissez-moi essayer.
Avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, Jarod prit l'enfant
dans ses bras et ce dernier se tut. L'infirmière resta bouche bée.
A tout hasard, elle demanda :
<< Vous êtes son père?
- Non, répondit Jarod en souriant. Quelle âge a-t-il?
- Nos médecins pensent qu'il a environ dix-huit mois.
- Lui avez-vous fait une prise de sang pour chercher ses parents?
- Je ne crois pas.
- Comment s'appelle-t-il?
- Sean.>>
Il y eu quelques secondes de silence pendant lesquelles Jarod fit
toutes sortes de grimaçes qui faisaient rire le bébé, sous le
regard médusé de l'infirmière. Après l'avoir recouché, il se
tourna vers elle.
<< Montrez-moi les affaires avec lesquelles il a été
trouvé.
- Elles sont dans la buanderie, à droite de l'entrée.>>
Jarod vérifia que Sean dormait puis descendit au rez-de-chaussée.
CHAPITRE 4
Mlle Parker les avait quittés deux minutes avant qu'Angelo
n'arrive. Comme à son habitude, il avait semblé surgir de nulle
part. Il s'approcha d'eux, ayant entendu la conversation.
<< Mlle Parker chercher enfant...sauver enfant...
- Sauver... comme sa mère ? demanda Broots.
- Si c'est le cas, j'espère qu'elle ne finira pas comme elle.>>
Sydney s'approcha d'Angelo :
<< Comment faire Angelo, où est-il ?
- Un nettoyeur emmener... loin... >> puis il se mit à
grogner : <<Raines vouloir enfant... vouloir enfant parce
que...
- Parce que quoi, Angelo ?
- Pas enfant de Mr Parker et Brigitte! Pas enfant de Mr Parker et
Brigitte !
- De quel enfant parle-t-il alors ? >>
Ils restèrent un moment en silence, sans savoir comment réagir,
jusquà ce qu'Angelo ne reparte dans son monologue intérieur,
sous le regard perplexe des deux hommes.
CHAPITRE 5
Les touches cliquaient rapidement sous ses doigts. Ce n'était
pas la première fois qu'on lui interdisait l'accès d'un endroit
de la maison des horreurs. En revanche, c'était la première
fois qu'elle piratait elle-même les fichiers, sans demander à
Broots.
On ne lui avait pas empêché d'aller au SL 25 sans raison. Elle
allait même aller jusqu'à leur obéir ; observer la pièce
depuis une caméra n'est pas la même chose que d'entrer dans
cette pièce.
Il ne lui fallut pas cinq minutes pour y arriver. C'était Jarod
qui avait conçu ce programme et, curieusement, elle avait
toujours parfaitement compris les moyens qu'il employait dans ses
simulations.Son attention se fixa sur ce que lui montrait le
petit écran. Un frisson glaçé remonta le long de son échine,
la faisant trembler un bref instant.
Des traveaux avaient effectivement eu lieu pour rendre la pièce
utilisable pour un nouveau caméléon.
Mlle Parker regarda longuement la bague en diamant que sa mère
portait puis regarda une photo de Catherine.
Mlle Parker demeura longtemps entre deux décisions, ne sachant
laquelle prendre. Dans une vitre, elle surpris son reflet et elle
sut ce quelle devait faire.
<< Je te sauverai, futur caméléon. >>
Elle retourna devant son ordinateur et lança une recherche dans
les archives de Raines. Elles furent vaines, de même que celles
quelle fit dans celles de Lyle, de M. Parker et même
celles de Sydney. Elle était pourtant sûre de ce quelle
avançait. Elle repoussa rageusement le clavier de son ordinateur.
Elle regarda sa montre ; cela faisait trois heures quelle
fouillait les mémoires informatiques sans rien trouver. Elle se
servit un verre de Vodka quelle but à petites gorgées.
Elle pensa à son petit frère ; si jeune et déjà orphelin.
Elle espérait quil ne lui était rien arrivé. Soudain, un
éclair de lucidité passa dans ses yeux. Elle chercha à nouveau
dans les archives de Raines et trouva ce quelle voulait :
le dossier concernant lenfant de Brigitte. Il avait été
gardé longtemps dans lune des annexes du SL 25 avant dêtre
transféré ailleurs. Mais il semblait avoir disparut peu de
temps après. En voyant défiler les informations, sa surprise sagrandit
; Brigitte nétait mentionnée quen tant que " mère
porteuse ", et M. Parker en tant que " père adoptif
". La jeune femme ne fut pas surprise de ne rien trouver sur
les véritables parents de lenfant. Elle remettrait cette tâche
à plus tard ; elle devait dabord le retrouver.
CHAPITRE 6
Jarod sortit de la pièce. Il avait étudié les habits de Sean
et avait trouvé les initiales S.K. dans un angle de tissu. Il
soupira et remonta au deuxième étage. Au passage, il sarrêta
à une salle où était entreposé une partie du matériel de létage.
Il prit une seringue, une compresse et un produit désinfectant
avant dentrer dans la chambre 26. Il samusa quelques
instants avec le bébé puis le recoucha et lui retroussa une
manche.
" Attention mon bonhomme, avertit-il, ça va te faire mal
mais cest le seul moyen pour que tu grandisses avec tes
parents. "
Quand laiguille pénétra dans le bras du petit, celui-ci
se mit à hurler mais Jarod eut le temps de finir la prise de
sang. Il rangea les outils avant de calmer lenfant. Au bout
de cinq minutes, il sétait apaisé et le caméléon songea
avec tristesse quil aurait adoré soccuper dun
bébé. Ce dernier sendormit dans ses bras et une fois
recouché, Jarod amena léchantillon au laboratoire de lhôpital.
" Il me faudrait lanalyse complète de cet échantillon,
dit-il au gardien.
- Quel patient ? demanda ce dernier.
- Sean, chambre 26. "
Lhomme le regarda, surpris quun agent de police lui
demande une recherche. Il prit léchantillon, nota quelques
informations sur une feuille puis se leva.
" Revenez demain en début daprès-midi, "dit-il
lorsque Jarod sortit de la pièce.
Jarod rentra chez lui et se mit en face de son ordinateur
portable. Bien quil sache que cétait superflu, il
fit une recherche sur les initiales quil avait trouvé. En
attendant de visionner les centaines de noms qui pouvaient
correspondre, il composa un numéro au téléphone.
" Bonjour, Sydney.
- Bonjour, Jarod.
-Pourquoi a-t-on un enfant si ce nest que pour labandonner
après ?
- Des fois, des incidents imprévus surviennent et il est alors
impossible de le garder. Pourquoi cette question ?
- Je viens de trouver un enfant recueilli par un hôpital ; il
avait été abandonné sur les marches.
- Cest étrange
Tu viens de trouver un enfant et Mlle
Parker cherche son petit frère
- Depuis combien de temps a-t-il disparu ?
- Environ trois semaines.
- Je vous rappellerai, Sydney. "
Avant que le psychiatre nait pu dire quoique ce soit, il
avait raccroché, songeur. Il lança une nouvelle recherche sur
les initiales mais cette fois-ci au Centre. Bien que neuf
personnes correspondaient, il savait de qui il sagissait.
CHAPITRE 7
Même si ces dernières heures de recherches navaient rien
données, Mlle Parker ne perdait pas espoir. Elle ferait tout
pour le retrouver, quitte à pirater les dossiers du Triumvirat.
Elle rentra chez elle sous une pluie battante mais dès quelle
franchit le seuil dentrée, elle sut instinctivement que
Jarod était venu. Elle ne prit même pas son arme, sachant quil
nétait pas resté mais elle trouva une cassette vidéo sur
le sofa. Elle prit dabord une douche, puis, une fois changée,
elle visionna la bande que Superboy venait de lui laisser.
Cétait dans un endroit reculé du parking. Un homme en
noir un nettoyeur, vraisemblablement arriva discrètement.
Il semblait soucieux et marchait prudemment, regardant autour de
lui, comme sil faisait quelque chose dinterdit.
Mlle Parker ne comprit que lorsque lhomme ouvrit la portière
arrière gauche de sa voiture noire.
Il y déposa un paquet de linges mais même avec lobscurité,
la tête du bébé néchappa pas à la caméra.
Elle eut un geste et une expression dhorreur ; quelquun
au Centre avait enlevé son demi-frère. Elle saisit son 9 mm.
Qui que ce soit, elle allait le tuer. Elle regarda la bande jusquà
la fin, ne voulant laisser aucun indice sur lendroit où
pouvait se trouver lenfant et quelle ne fut pas sa surprise
quand elle reconnut le ravisseur en question. Elle nen
croyait pas ses yeux et dût repasser plusieurs fois le passage
avant davoir assimilé ce fait. Elle était loin de simaginer
que Lui la trahirait ; il navait pourtant jamais montré
une quelconque animosité envers elle ou sa famille, pourtant, il
avait enlevé le bébé, la preuve était sur cette vidéo.
La sortant de ses pensées, on frappa à sa porte. Etonnée, elle
vérifia que son 9 mm était chargé puis sapprocha de la
porte. Elle enleva la chaîne et le verrou puis tourna lentement
la poignée. Elle ouvrit brusquement la porte et pointa son arme
sur le visiteur.
" Tiens, lança-t-elle, je voulais justement vous voir.
* Je crois que
je dois vous avouer
certaines choses
", bafouilla lhomme.
Surprise, Mlle Parker baissa son arme et regarda le nettoyeur
dans les yeux.
" Pourquoi avoir fait ça, Sam ? demanda-t-elle, toujours méfiante.
* Je vais vous lexpliquer si
* Vous savez de quoi je suis capable avec une arme ? "
Oh que oui, il le savait ! Cest dailleurs pour cette
raison quon lui a confié la mission la plus importante du
Centre. Personne nignorait que la redoutable Mlle Parker était
la meilleure tireuse délite de tous les agents du
Triumvirat. Et combien de fois ne lavait-il pas observée
pendant ses heures dentraînement dans les stands de tir ?
Il se demandait également pourquoi elle manquait toujours Jarod
lors de leurs poursuites. Il fut soulagé quand elle rangea son 9
mm et lui fit signe dentrer. Il savança prudemment
dans la tanière de la panthère. Elle le convia à sasseoir
dans un des fauteuils du salon pendant quelle allait
chercher deux verres dalcool. Elle revint quelques instants
plus tard, posa un verre de Whisky devant lui et sinstalla
en face de lui.
" Alors ? demanda-t-elle.
* Ca à commencé il y a un mois ; M. Raines avait décidé de rénover
lune des salles du SL 25 et cest Willie qui me mit au
courant du nouveau projet " caméléon ". Cest
par hasard que jai découvert de quel enfant il sagissait
et où il était. Je travaille ici depuis longtemps et je sais ce
quils leur font et quand jai pu, jai voulu le
mettre en sûreté.
* Où est-il ?
* Dans une clinique de Dover. "
Elle but une gorgée de son verre lorsque Sam se tut. Elle lobserva.
" Quest-ce qui vous inquiète ?
* Ils ne me le pardonneront pas
Dès quIls le sauront
* Ils ne le sauront pas, Sam. Et même dans ce cas, vous êtes
sous Mes ordres et je me débrouillerai. Et
merci de lavoir
protégé.
* De
de rien
Je vais vous quitter, bonsoir,
mademoiselle. "
Il la salua poliment et sortit de la maison.
For members of The Centre use only