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Le Destin des vies (page 1)

Auteur : Ange Cavalière

Où le situer : C'est la suite directe de "Island of the Haunted", alias "L'Antre du Diable".

Notes : Merci à Ange Cavalière d'avoir bien voulu que je mette cette fic ici !

 

 

CHAPITRE 1

C'était un matin de novembre. Il faisait frais et le soleil était radieux. Pourtant, il ne la réchauffait pas. Sa berline noire se gara dans le parking, juste à côté de la ferrari grise que son frère venait de s'offrir. Elle coupa le moteur et rangea ses clefs dans la poche de son manteau noir. Elle resta cependant quelques secondes au volant, le regard dans le vide. Depuis qu'elle avait apprit que l'homme qui s'était dit être son père avait peu de chances de l'être mais qu'il l'avait aimée comme sa fille, elle ne savait plus où elle en était.
Elle se décida à sortir de sa voiture. Elle claqua la porte, la vérouilla puis se dirigea vers les escaliers, ses talons résonnant sur le sol et dont le bruit se répercutait dans tout le parking.
Lorsqu'elle arriva dans le hall d'entrée, un homme inquiet, peureux et tout tremblant s'approcha d'elle.
<<Mlle Parker ? demanda-t-il d'une petite voix.
- Quoi ? répondit-elle.
- Mr. Raines aimerait vous voir, dans son bureau...tout de suite. Il...il parait entre la fureur et l'inquiétude...
- Qu'est-ce que vous craignez au juste, Broots?
- Rien...rien.>>
Mlle Parker le fixa deux secondes avec son regard de glace puis disparut dans les escaliers des étages supérieurs. Elle frappa à l'imposante porte en verre puis entra dans l'antre de l'emphysémateux.
La pièce était sombre, glaciale,emplie de doutes. A chaque recoins, elle sentait la cupidité et la soif de pouvoir de l'occupant des lieux. Elle s'avança prudement et s'arrêta devant le bureau noir.
<<Vous vouliez me voir ? demanda-t-elle.
- Le Triumvirat ne veut plus attendre pour la capture de Jarod. Cela fait trop longtemps qu'il nous tient en échec. Il nous faut ce caméléon.
- Jarod n'est pas simple à capturer. Vous le savez. C'est un génie et...
- Vous devez nous le ramener.
- Mais je vous dit qu'il...
- Votre frère a été envoyé en Afrique pour se faire "rééduquer". Si nous n'obtenons pas plus de résultats de votre part,vous aurez droit à un aller pour visiter les locaux du Triumvirat.>>
La discussion était close. Mlle Parker tourna les talons puis se dirigea vers la porte. Avant qu'elle ne l'ouvre, Mr. Raines l'interpella :
<<Vous ne pouvez plus avoir accès au SL 25 ni à la salle des archives.
- Pourquoi? demanda-t-elle, surprise.
Le souterrain est en train de subir quelques traveaux et vous ne devez plus vous écarter de votre objectif principal.
Elle sortit et se rendit dans un des laboratoires que Sydney utilisait fréquemment pour ses études sur les jumeaux. D'ailleurs, elle avait quelques questions à lui poser sur le sujet. Il venait de finir une expérience et parut heureux de voir la jeune femme.
< -J'ai des questions sans réponses, notamment à propos de Lyle et du reste de ma famille... Pourquoi, quand je vois Lyle, je ne ressens rien ? Normalement, les jumeaux doivent sentir quelque chose en présence ou en l'absence de l'autre.
- Mais vous et Lyle avez grandi séparément, sans savoir ce qui vous unissait. Mais même si aujourd'hui vous le savez, cela n'a rien changé. Vous êtes génétiquement de la même famille mais vous ne le serez jamais vraiment tant que votre esprit ne l'aura pas admis.
- Comme avec Raines, soupira-t-elle.
- Oui...
- Quel est ce "oui" pas du tout convaincant?>>
Le psychiatre hésita.Il ne savait pas ce qu'il craignait ; lui donner un faux espoir ou une crise de colère ? Il céda. Elle avait déjà eu des déceptions sur sa famille et il n'en était plus à une fureur près de la jeune femme.
<<Nous n'avons pas...comparé votre sang à celui de Raines ; nous avons juste découvert les papiers et comparé avec Mr. Parker.
- Vous avez failli me faire prendre une crise cardiaque dans un aéroport pour une information dont vous n'êtes même pas sûr ?!>>
Au moment où elle se dit que sauter à la gorge du psychiatre n'était pas une si mauvaise idée, Broots arriva.
<<Sydney, dit-il sans voir Mlle Parker, je l'ai cherché et il n'est plus ici !>>
Mlle Parker regarda l'informaticien, puis le réducteur de tête en songeant si elle devait d'abord sortir son 9 mm pour les tuer et après leur demander ce qu'ils avaient fait dans son dos ou d'abord demander et après les envoyer six pieds sous terre.
<<Qui n'est plus ici ?>>demanda-t-elle.
Les deux hommes se regardèrent. ce fut Sydney qui expliqua :
<<L'enfant de Mr. Parker et de Brigitte. Votre demi-frère si vous préférez.
- Où est-il ?
- Il n'y a aucune trace de lui dans les dossiers, dit Broots.
- Alors il faut le retrouver.
- Vous êtes sûre, Mlle Parker ?
- Broots, je suis sa grande soeur et il vaut mieux pour lui qu'il vive en dehors de cet endroit. Préparez des papiers d'adoption. Le Centre ne le détruira pas.>>
Elle les quitta, les laissant à peine comprendre ce qu'elle venait de dire.

 

CHAPITRE 2

Jarod ouvrit la boîte de gâteaux et en prit un. Il avait le regard perdu dans le vague. Des visages lui revenaient. Sa mère lui sourit, laissa place à son mari, sa fille, Ethan, Kyle, Sydney puis tous s'effacèrent quand le visage aux traits fins apparut. Les lèvres rouges se dessinèrent, les moindres détails, ses cheveux noirs, les yeux d'un bleu pur lui apparurent nettement. Il tenta de se reprendre, mais cela faisait plus d'une semaine qu'il se laissait complètement aller. Il en était devenu repoussant et ne sortait plus de sa chambre.
Une voix intérieure, celle qui lui disait de se bouger, hurla soudain en lui: <<Ce n'est pas comme ça que tu y arriveras ! Reprends-toi ! Elle ne te reconnaîtrait même pas si elle te voyait !>>
Il resta quelques instants immobile puis il se leva et regarda les cartons de pizzas et autres autour de lui.Une dernière pensée pour elle finit de le décider. Il devait se reprendre en main. Il ramassa les ordures qui traînaient dans l'appartement, nettoya les meubles et les sols avant de prendre une douche. Puis il descendit acheter le journal.
Il s'installa sur un banc, dans un parc. Il regarda les enfants s'ébattrent joyeusement sur la pelouse. Il aurait donné cher pour avoir une enfance pareille.
L'un d'entre eux, en dévalant la pente, s'entrava et tomba. Le premier réflexe de Jarod fut de se lever pour l'aider, mais il n'avait pas fait un pas que la mère de l'enfant l'avait relevé et prit dans ses bras en séchant ses larmes et le couvrant de baisers.
Jarod se souvint de la fois où, prit de panique par une simulation, il s'était enfuit. Des nettoyeurs l'avaient ramené à Sydney. Ce dernier l'avait prit dans ses bras et avait tout tenté pour le calmer, comme s'il était son propre fils.
Le caméléon observa la femme embrasser le front du petit garçon qui, une fois à terre, alla rejoindre ses camarades. Jarod se rassit sur le banc et prit son journal. Il tourna deux pages puis son regard s'accrocha à un petit article. Un court paragraphe expliquait qu'un enfant était arrivé dans une clinique et que personne ne savait comment. L'enfant avait seulement quelques mois et on recherchait ses parents.
Jarod ne comprenait pas. Il n'arrivait pas à admettre que des parents pouvaient abandonner leurs enfants alors que lui recherchait depuis si longtemps sa famille. Il regarda la photo en noir et blanc. Le bébé avait l'air adorable et le caméléon ne put, pendant un moment, que s'attendrir. Sans qu'il ne sache pourquoi, il avait l'impression d'être attaché à lui. Cet enfant n'avait plus de parents, comme lui, quand le Centre avait déclaré qu'ils étaient morts.

 

CHAPITRE 3

La secrétaire fixa l'homme qui se tenait devant elle. Elle aurait donné n'importe quoi pour que son mari soit pareil. Grand, brun, musclé, une quarantaine d'années, cela lui aurait parfaitement convenu.Seulement, Mr. Greenwer ne semblait nullement s'intéresser à elle.
<< Je viens voir l'enfant que l'on a trouvé, expliqua-t-il. Je suis envoyé par la police.
-Deuxième étage, chambre 26, répondit la secrétaire avec un grand sourire.
-Merci. >>
Arrivé dans la chambre, il observa l'infirmière qui tentait d'apaiser avec difficulté les pleurs d'un bébé.Elle se tourna vers le nouvel arrivant.
<<Je vous en prie, sortez. Il est difficile de le faire cesser de pleurer et ...
- Il a faim.
- Nous le savons mais il refuse de manger, répliqua l'infirmière.
- Laissez-moi essayer.
Avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, Jarod prit l'enfant dans ses bras et ce dernier se tut. L'infirmière resta bouche bée. A tout hasard, elle demanda :
<< Vous êtes son père?
- Non, répondit Jarod en souriant. Quelle âge a-t-il?
- Nos médecins pensent qu'il a environ dix-huit mois.
- Lui avez-vous fait une prise de sang pour chercher ses parents?
- Je ne crois pas.
- Comment s'appelle-t-il?
- Sean.>>
Il y eu quelques secondes de silence pendant lesquelles Jarod fit toutes sortes de grimaçes qui faisaient rire le bébé, sous le regard médusé de l'infirmière. Après l'avoir recouché, il se tourna vers elle.
<< Montrez-moi les affaires avec lesquelles il a été trouvé.
- Elles sont dans la buanderie, à droite de l'entrée.>>
Jarod vérifia que Sean dormait puis descendit au rez-de-chaussée.

 

CHAPITRE 4

Mlle Parker les avait quittés deux minutes avant qu'Angelo n'arrive. Comme à son habitude, il avait semblé surgir de nulle part. Il s'approcha d'eux, ayant entendu la conversation.
<< Mlle Parker chercher enfant...sauver enfant...
- Sauver... comme sa mère ? demanda Broots.
- Si c'est le cas, j'espère qu'elle ne finira pas comme elle.>>
Sydney s'approcha d'Angelo :
<< Comment faire Angelo, où est-il ?
- Un nettoyeur emmener... loin... >> puis il se mit à grogner : <<Raines vouloir enfant... vouloir enfant parce que...
- Parce que quoi, Angelo ?
- Pas enfant de Mr Parker et Brigitte! Pas enfant de Mr Parker et Brigitte !
- De quel enfant parle-t-il alors ? >>
Ils restèrent un moment en silence, sans savoir comment réagir, jusquà ce qu'Angelo ne reparte dans son monologue intérieur, sous le regard perplexe des deux hommes.

 

CHAPITRE 5

Les touches cliquaient rapidement sous ses doigts. Ce n'était pas la première fois qu'on lui interdisait l'accès d'un endroit de la maison des horreurs. En revanche, c'était la première fois qu'elle piratait elle-même les fichiers, sans demander à Broots.
On ne lui avait pas empêché d'aller au SL 25 sans raison. Elle allait même aller jusqu'à leur obéir ; observer la pièce depuis une caméra n'est pas la même chose que d'entrer dans cette pièce.
Il ne lui fallut pas cinq minutes pour y arriver. C'était Jarod qui avait conçu ce programme et, curieusement, elle avait toujours parfaitement compris les moyens qu'il employait dans ses simulations.Son attention se fixa sur ce que lui montrait le petit écran. Un frisson glaçé remonta le long de son échine, la faisant trembler un bref instant.
Des traveaux avaient effectivement eu lieu pour rendre la pièce utilisable pour un nouveau caméléon.
Mlle Parker regarda longuement la bague en diamant que sa mère portait puis regarda une photo de Catherine.

Mlle Parker demeura longtemps entre deux décisions, ne sachant laquelle prendre. Dans une vitre, elle surpris son reflet et elle sut ce qu’elle devait faire.

<< Je te sauverai, futur caméléon. >>

Elle retourna devant son ordinateur et lança une recherche dans les archives de Raines. Elles furent vaines, de même que celles qu’elle fit dans celles de Lyle, de M. Parker et même celles de Sydney. Elle était pourtant sûre de ce qu’elle avançait. Elle repoussa rageusement le clavier de son ordinateur. Elle regarda sa montre ; cela faisait trois heures qu’elle fouillait les mémoires informatiques sans rien trouver. Elle se servit un verre de Vodka qu’elle but à petites gorgées. Elle pensa à son petit frère ; si jeune et déjà orphelin. Elle espérait qu’il ne lui était rien arrivé. Soudain, un éclair de lucidité passa dans ses yeux. Elle chercha à nouveau dans les archives de Raines et trouva ce qu’elle voulait : le dossier concernant l’enfant de Brigitte. Il avait été gardé longtemps dans l’une des annexes du SL 25 avant d’être transféré ailleurs. Mais il semblait avoir disparut peu de temps après. En voyant défiler les informations, sa surprise s’agrandit ; Brigitte n’était mentionnée qu’en tant que " mère porteuse ", et M. Parker en tant que " père adoptif ". La jeune femme ne fut pas surprise de ne rien trouver sur les véritables parents de l’enfant. Elle remettrait cette tâche à plus tard ; elle devait d’abord le retrouver.

 

CHAPITRE 6

Jarod sortit de la pièce. Il avait étudié les habits de Sean et avait trouvé les initiales S.K. dans un angle de tissu. Il soupira et remonta au deuxième étage. Au passage, il s’arrêta à une salle où était entreposé une partie du matériel de l’étage. Il prit une seringue, une compresse et un produit désinfectant avant d’entrer dans la chambre 26. Il s’amusa quelques instants avec le bébé puis le recoucha et lui retroussa une manche.

" Attention mon bonhomme, avertit-il, ça va te faire mal mais c’est le seul moyen pour que tu grandisses avec tes parents. "

Quand l’aiguille pénétra dans le bras du petit, celui-ci se mit à hurler mais Jarod eut le temps de finir la prise de sang. Il rangea les outils avant de calmer l’enfant. Au bout de cinq minutes, il s’était apaisé et le caméléon songea avec tristesse qu’il aurait adoré s’occuper d’un bébé. Ce dernier s’endormit dans ses bras et une fois recouché, Jarod amena l’échantillon au laboratoire de l’hôpital.

" Il me faudrait l’analyse complète de cet échantillon, dit-il au gardien.

- Quel patient ? demanda ce dernier.

- Sean, chambre 26. "

L’homme le regarda, surpris qu’un agent de police lui demande une recherche. Il prit l’échantillon, nota quelques informations sur une feuille puis se leva.

" Revenez demain en début d’après-midi, "dit-il lorsque Jarod sortit de la pièce.

Jarod rentra chez lui et se mit en face de son ordinateur portable. Bien qu’il sache que c’était superflu, il fit une recherche sur les initiales qu’il avait trouvé. En attendant de visionner les centaines de noms qui pouvaient correspondre, il composa un numéro au téléphone.

" Bonjour, Sydney.

- Bonjour, Jarod.

-Pourquoi a-t-on un enfant si ce n’est que pour l’abandonner après ?

- Des fois, des incidents imprévus surviennent et il est alors impossible de le garder. Pourquoi cette question ?

- Je viens de trouver un enfant recueilli par un hôpital ; il avait été abandonné sur les marches.

- C’est étrange…Tu viens de trouver un enfant et Mlle Parker cherche son petit frère…

- Depuis combien de temps a-t-il disparu ?

- Environ trois semaines.

- Je vous rappellerai, Sydney. "

Avant que le psychiatre n’ait pu dire quoique ce soit, il avait raccroché, songeur. Il lança une nouvelle recherche sur les initiales mais cette fois-ci au Centre. Bien que neuf personnes correspondaient, il savait de qui il s’agissait.

 

CHAPITRE 7

Même si ces dernières heures de recherches n’avaient rien données, Mlle Parker ne perdait pas espoir. Elle ferait tout pour le retrouver, quitte à pirater les dossiers du Triumvirat. Elle rentra chez elle sous une pluie battante mais dès qu’elle franchit le seuil d’entrée, elle sut instinctivement que Jarod était venu. Elle ne prit même pas son arme, sachant qu’il n’était pas resté mais elle trouva une cassette vidéo sur le sofa. Elle prit d’abord une douche, puis, une fois changée, elle visionna la bande que Superboy venait de lui laisser.

C’était dans un endroit reculé du parking. Un homme en noir – un nettoyeur, vraisemblablement – arriva discrètement. Il semblait soucieux et marchait prudemment, regardant autour de lui, comme s’il faisait quelque chose d’interdit.

Mlle Parker ne comprit que lorsque l’homme ouvrit la portière arrière gauche de sa voiture noire.

Il y déposa un paquet de linges mais même avec l’obscurité, la tête du bébé n’échappa pas à la caméra.

Elle eut un geste et une expression d’horreur ; quelqu’un au Centre avait enlevé son demi-frère. Elle saisit son 9 mm. Qui que ce soit, elle allait le tuer. Elle regarda la bande jusqu’à la fin, ne voulant laisser aucun indice sur l’endroit où pouvait se trouver l’enfant et quelle ne fut pas sa surprise quand elle reconnut le ravisseur en question. Elle n’en croyait pas ses yeux et dût repasser plusieurs fois le passage avant d’avoir assimilé ce fait. Elle était loin de s’imaginer que Lui la trahirait ; il n’avait pourtant jamais montré une quelconque animosité envers elle ou sa famille, pourtant, il avait enlevé le bébé, la preuve était sur cette vidéo.

La sortant de ses pensées, on frappa à sa porte. Etonnée, elle vérifia que son 9 mm était chargé puis s’approcha de la porte. Elle enleva la chaîne et le verrou puis tourna lentement la poignée. Elle ouvrit brusquement la porte et pointa son arme sur le visiteur.

" Tiens, lança-t-elle, je voulais justement vous voir.

* Je crois que…je dois vous avouer…certaines choses ", bafouilla l’homme.

Surprise, Mlle Parker baissa son arme et regarda le nettoyeur dans les yeux.

" Pourquoi avoir fait ça, Sam ? demanda-t-elle, toujours méfiante.

* Je vais vous l’expliquer si…
* Vous savez de quoi je suis capable avec une arme ? "

Oh que oui, il le savait ! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on lui a confié la mission la plus importante du Centre. Personne n’ignorait que la redoutable Mlle Parker était la meilleure tireuse d’élite de tous les agents du Triumvirat. Et combien de fois ne l’avait-il pas observée pendant ses heures d’entraînement dans les stands de tir ? Il se demandait également pourquoi elle manquait toujours Jarod lors de leurs poursuites. Il fut soulagé quand elle rangea son 9 mm et lui fit signe d’entrer. Il s’avança prudemment dans la tanière de la panthère. Elle le convia à s’asseoir dans un des fauteuils du salon pendant qu’elle allait chercher deux verres d’alcool. Elle revint quelques instants plus tard, posa un verre de Whisky devant lui et s’installa en face de lui.

" Alors ? demanda-t-elle.

* Ca à commencé il y a un mois ; M. Raines avait décidé de rénover l’une des salles du SL 25 et c’est Willie qui me mit au courant du nouveau projet " caméléon ". C’est par hasard que j’ai découvert de quel enfant il s’agissait et où il était. Je travaille ici depuis longtemps et je sais ce qu’ils leur font et quand j’ai pu, j’ai voulu le mettre en sûreté.
* Où est-il ?
* Dans une clinique de Dover. "

Elle but une gorgée de son verre lorsque Sam se tut. Elle l’observa.

" Qu’est-ce qui vous inquiète ?

* Ils ne me le pardonneront pas…Dès qu’Ils le sauront…
* Ils ne le sauront pas, Sam. Et même dans ce cas, vous êtes sous Mes ordres et je me débrouillerai. Et…merci de l’avoir protégé.
* De … de rien…Je vais vous quitter, bonsoir, mademoiselle. "

Il la salua poliment et sortit de la maison.

 

 

Suite de la fanfic

 

 

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