Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
La vérité éclate enfin (page 1)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Fanfic shipper qui concerne Baby Parker...
Parmi nous existent des êtres doués dune
intelligence supra-normale,
des génies qui possèdent entre autre
la faculté dassumer nimporte quelle identité
et de se fondre dans nimporte quel milieu.
En 1963, des chercheurs dune entreprise appelée « Le
Centre »
ont mis en isolement un de ces êtres,
un jeune garçon nommé Jarod, et exploitèrent son génie
pour des recherches secrètes.
Mais un jour le Caméléon leur échappa
Domicile de Mlle Parker, Blue Cove, 1h :
La chambre de Mlle Parker était plongée dans lobscurité,
elle observait la lune dont les rayons lui parvenaient à travers
les plis du rideau. Elle était allongée sur son lit, seul un
fin drap de soie la recouvrait. Son regard était vide, elle était
perdue dans ses pensées et tentait vainement de répondre au
millier de nouvelles questions qui la torturaient depuis son
retour de Carthis. Cela faisait trois semaines quelle était
rentrée et quelle errait dans les couloirs du Centre,
essayant déchapper à ses fantômes. Son esprit était régulièrement
en proie aux doutes tandis que ses sentiments prédominants étaient
la solitude et le regret. Celui de ne pas avoir parlé
franchement à Jarod, celui de ne pas avoir ouvert son cur
et pris ce tournant quil lui avait maintes fois proposé.
Elle se sentait bien plus seule, certes, sa situation navait
pas changé mais elle savait quelle pourrait être à côté
de lui ou plutôt loin du Centre au lieu de se morfondre au
milieu de cet enfer. Elle pensait à lhomme quelle
avait encore écarté, par crainte quil ne la voit sous son
vrai visage, quil voit quelle était en réalité une
femme bien plus fragile quelle ne le montrait et bien plus
sensible. Car, pour elle, ce trait de caractère était une
faiblesse, du moins cétait ce quon lui avait
toujours enseigné. Toujours se montrer fort en toute
circonstances, sinon on est vite dévoré par les autres, ou plutôt
par les employés du Centre si on veut être plus précis. Mais
Mlle Parker en avait marre de se cacher sous de faux sentiments,
derrière son éternel masque de dureté qui létouffait et
lui interdisait le bonheur. Profiter de la vie était maintenant
devenu lun de ses objectifs premiers ainsi quaccéder
à la liberté. Le téléphone sonna, dun doigt elle essuya
une larme qui coulait sur sa joue avant de saisir le combiné sur
sa table de nuit.
Jarod : Je te réveille ?
Parker : Et non, tu as raté ton coup, quest-ce que tu
veux ? Elle avait dit cela en souriant, et dune voix
assez douce.
Jarod : Et toi que veux-tu ?
Parker : (long soupir chargé de doutes) Des réponses.
Jarod : Oui, mais des réponses à quelles questions ?
Parker : Quel est le lien qui unissait nos mères ? Que
révèlent les parchemins ? Mr Parker est-il toujours
vivant ? Si non, où est-il ? Et où sont ces
parchemins ? Jen ai des milliers comme ça, tu en as
assez ou tu en veux dautres ?
Jarod : Moi jen ai une autre, où est ton frère ?
Mlle Parker neut pas le temps de répondre quelle
entendait déjà le loin murmure de la tonalité au creux de son
oreille. A cette dernière phrase, elle ne sut trop quoi penser.
Mais où donc Jarod voulait-il encore en venir ? Surtout, de
quel frère parlait-il ? De Lyle ? DEthan ?
mais bien sûr, pourquoi ny avait-elle pas pensé
avant ? Jarod avait fait allusion au bébé, qui devait être
âgé de un an et demi maintenant. Elle ne sétait même
pas interrogée sur lendroit où il pouvait se trouver
depuis plus dun an, elle se dégoûtait elle-même. Parker
savait quelle avait un frère quelque part mais sa quête
de vérité avait pris de telles proportions quelle len
avait tout simplement oublié. Elle avait honte, comment avait-elle
pu descendre aussi bas ? Mr Parker et Brigitte étant morts
tous les deux, cétaient donc Lyle et elle qui devaient en
être les tuteurs. Il fallait absolument quelle retrouve
cet enfant, et une fois de plus cétait Jarod qui lavait
remise dans le droit chemin. Elle devait fouiller dans tout ce quelle
trouverait : les annexes du Centre, les dossiers, les
archives et toutes les bases de données des ordinateurs. Cétait
devenu clair, elle devait absolument appeler Broots pour quil
laide dans ses recherches car il était le seul à pouvoir
le faire.
Broots : (dune voix profondément endormie, celle dun
homme des cavernes quoi, vous voyez le genre à 1h du
matin !) Alloeuh
Parker : Broots, jai besoin de vous pour une recherche
alors venez au Centre immédiatement.
Broots : Maintenant ?
Parker : Oui, Broots, maintenant, pas quand vous trouverez
enfin un cheveu sur votre crâne !
Elle raccrocha sur cette attendrissante note de douceur et alla shabiller.
Jarod : Jai été enlevé à ma famille.
Sydney : En 36 heures, il a prouvé quil avait plus de
talent que tous les autres réunis.
Jarod : Sydney, combien de gens sont déjà morts à cause
de moi ?
Je suis à la recherche de mon passé.
Mlle Parker : Cest un caméléon, un génie qui peut
prendre nimporte quelle apparence.
Sydney : Le Centre veut le récupérer vivant.
Mlle Parker : De préférence.
Jarod : La vie est un cadeau.
Femme : Vous êtes vraiment docteur ?
Jarod : Oui, pour la journée !
Le Centre, Blue Cove, 2h30:
Parker entra dans le laboratoire, elle était parfaitement réveillée
et semblait préoccupée tandis que Broots était parfaitement
dans le brouillard. La jeune femme portait un pantalon de cuir
assorti à une veste fermée par un ceinturon. Quant à Broots,
il était vêtu dun simple jean et dune chemise colorée
dont les boutons avaient été fermés avec hâte car il sétait
trompé plusieurs fois de trou. Parker sapprocha de lui et
après lui avoir fait remarquer non sans gêne sa confusion, lui
tendit un verre de café bien chaud.
Parker : Jai besoin que vous fouillez chaque recoin du
Centre.
Broots : Et quest-ce quon cherche ?
Parker : Mon petit fr
Le fils de Brigitte et de Mr
Parker.
Elle navait pas pensé à un détail, petit, mais qui avait
son importance : le bébé était bien celui de Mr Parker
mais ce dernier nétait plus son père. Cet enfant, qui
aurait été son petit frère, nétait donc plus que son
cousin. Mais elle voulait tout de même le retrouver pour lui
offrir une vie meilleure que celle qui lattendait sil
grandissait au Centre. Elle voulait lui offrir une vie loin du
Centre et de tous ses mensonges, une vie libre, une vraie vie
tout simplement.
Parker : Jai une bonne nouvelle, le railla-t-elle, cest
moi qui vais me charger du bureau de Raines et de son ordinateur.
Je présume que je vais avoir besoin dun mot de
passe ?
Broots : Exactement, il sagit du mot « Vérité ».
Parker : Je naurai jamais soupçonné Raines de connaître
ce mot, répliqua-t-elle dune voix sarcastique.
Elle tourna le dos à son informaticien et se dirigea vers le
bureau de son monstre de père biologique. Rasant les murs pour
ne pas se faire surprendre par une caméra que Broots aurait
oublié de détourner. Elle crocheta la serrure de la porte et
entra en quelques secondes dans le sombre bureau. Elle alla
directement vers lordinateur qui était en veille, entra le
mot de passe et accéda déjà à une bonne partie des dossiers
de Raines. Parker les passa presque tous en revue pendant dix
minutes et sattaqua ensuite aux tiroirs, mais son « père »
ny avait évidement rien laissé. Elle voulut voir dans le
coffre fort mais elle ne connaissait pas le code et elle navait
plus de temps avant que la sécurité du Centre ne se rende
compte de sa présence. La jeune femme abandonna alors et
rejoignit son collègue dans le laboratoire. Durant cette « intrusion »,
elle communiquait par portable avec Broots afin quil lui
explique comment lui transmettre les données par internet sans
laisser quelconque trace de son passage.
Quand Mlle Parker arriva en face de linformaticien, elle
eut du mal à retenir sa colère en apprenant quil navait
rien trouvé. En effet, Jarod été déjà passé faire un tour
dans les dossiers et avait déjà retiré toutes les informations
importantes. La tigresse fulminait, elle ne comprenait pas
pourquoi le petit génie lempêchait de trouver des
solutions alors quil lavait mise sur lenquête.
Ils passèrent tout de même la fin de la nuit à essayer de
trouver un moyen de récupérer les dossiers, mais ils ny
parvinrent pas.
Parker était assise à coté de Broots, accoudée à la table et
le menton posé sur la main. Elle était lassée de rester là
sans rien faire alors elle décida de retourner dans son bureau
quand son portable sonna.
Parker : Quoi ?
Jarod pouvait distinguer le claquement sec de ses talons sur le
sol alors quelle se dirigeait vers son bureau, à ce bruit
il comprit immédiatement dans quel état elle se trouvait.
Jarod : Tu as lair énervée.
Parker : Parce que je devrais être dans quel état après
le sale coup que tu viens de me faire ?
Jarod : Javais besoin que tu accèdes à certains
dossiers de lordinateur et que tu sois connectée pour
pouvoir accéder à toutes les informations quil nous
fallait.
Parker : Quil nous fallait ?
Jarod : Tu sais très bien pourquoi je fais ça Parker. Je
préfère te faire part de ce que jai trouvé de vive voix.
Parker : Pourquoi ? Quest-ce que tu as trouvé ?
Tu sais où il est ?
La Dragon Lady se retourna brusquement car elle avait sentie la
présence de quelquun dans son dos. Elle avait raison car
Lyle était entré et était planté devant elle, lair plus
quexcédé. Parker tenait son téléphone de la main
gauche, de la droite elle se servit un verre de vodka puis jeta
un regard noir à son frère, comme pour lui demander ce quil
faisait ici. Comme il ne bronchait pas, elle se décida à parler
la première.
Parker : Quest-ce que tu fiches ici Lyle ?
Lyle : Quelquun a volé des informations à Papa cette
nuit, il voudrait te parler.
Parker : Pourquoi ça ? Il croit que cest
moi ?
Lyle : Non, pas que je sache, mais il veut savoir si tu sais
quelque chose.
Parker : Jarrive.
Lyle resta en face delle, se tenant droit alors que sa sur
sasseyait derrière son bureau. Elle leva les yeux sur lui,
ne lâchant pas le téléphone.
Parker : Jai dit que jarrivais.
Il esquissa un sourire avant de sortir mais Parker ne se rendit
pas compte quil était resté derrière la porte.
Parker (au téléphone) : Tu es encore là ?
Jarod : Je vois que tu réponds toujours à tes obligations
personnelles.
Parker : Dis-moi ce que tu sais à propos du bébé.
Jarod : Viens au port de Blue Cove, ce soir à 18 heures au
quai C.
Parker attrapa une feuille et tout en écrivant les instructions
de Jarod, elle eut la très mauvaise idée de les répéter à
haute voix. Toujours caché, Lyle sourit une fois encore, « ce
soir le caméléon revient à la maison ».
Bureau de Mr Raines, Le Centre, 9h:
Après avoir frappé à la porte, Lyle entra et sassit dans
un fauteuil en face de son père en croisant les bras sur sa
poitrine.
Lyle : Je crois que jai quelque chose qui va vous
plaire.
Raines : Ah oui ? Vous mintéressez pour une fois.
Lyle : Nous avions raison de nous méfier de Parker, elle était
au téléphone avec Jarod il y a une minute.
Raines : Vous lavez mise sur écoute ?
Lyle : Non, jai simplement laissé traîner mes
oreilles. Et je sais très bien que cétait Jarod, ils ont
rendez-vous au port ce soir à 18h.
Raines : Très bien, prenez deux équipes et encerclez le
quai. Quil ne vous échappe pas.
Lyle : Ne vous en faites pas père, je vais très vite vous
le ramener.
Raines : Tuez-le, ainsi que Parker. Mais je veux les corps,
ils pourraient fort bien nous servir.
Lyle : Je vous demande pardon ? Après six ans de
traque ? Vous êtes sûr de votre décision ?
Raines : Certain, Il en sait beaucoup trop, maintenant il
nous servira plus mort que vivant. De toute façon, nous narriverions
pas à le dominer mentalement, alors faites ce que je vous dis.
Lyle : À vos ordres père, je vais les liquider tous les
deux.
Parking du Centre, Blue Cove, 17h15:
Parker était au volant de sa sublime Porche noire, elle sétait
de nouveau coupé les cheveux ceux-ci étaient portés en arrière
à cause du vent. Elle portait une veste bordeaux, assortie à sa
longue jupe fendue, à ses ongles et à ses lèvres. Elle sortit
du parking et appuya sur laccélérateur, se demandant où
tout cela allait encore la mener. Elle nétait aucunement
en retard mais elle ne pouvait sempêcher de rouler à vite
allure, espérant peut-être abandonner derrière elle tout cette
haine qui lemplissait. La Dragon Lady pensa à Jarod durant
le trajet, au fait quelle lui avait parlé comme avant,
comme si rien navait changé alors quelle avait décidé
de retirer son armure. Mais sur le moment, ça avait été un réflexe,
cétait plus fort quelle après avoir passé six ans
à le chasser en lui parlant sur ce ton.
La jeune femme arriva au port alors que la nuit commençait à
tomber, toujours dans son véhicule, elle avança au pas et en
scrutant les moindres recoins de lendroit à la recherche dun
type avec une veste en cuir. Elle laperçut enfin, à une
centaine de mètres devant elle, assit sur un rebord de pierre à
lextrémité du quai. Elle se gara et sapprocha du
jeune homme, les bras le long du corps pour lui montrer quelle
ne ferait rien contre lui.
Jarod : Je suis content de te voir. Dis-moi tu as arrêté
de manger ou quoi ?
Parker : Pourquoi dis-tu ça ?
Jarod : Tu as beaucoup maigri, cest tout.
Parker : Je ne suis pas venu pour que lon discute de
ma santé mais de mon frère, enfin
de mon cousin.
Jarod : Depuis notre retour de Carthis, je lai
recherché sans cesse. Je sais enfin où il est mais je dois te
dire quelque chose avant.
Il sapprocha de la jeune femme, tendant la main pour lui
caresser le bras mais elle recula. Elle ne savait pas pourquoi
elle avait fait ça, par crainte sans doute mais pourtant elle
savait très bien que Jarod était bien la dernière personne à
vouloir lui faire du mal.
Parker : Quas-tu dautre à me dire ?
A ce moment, deux voitures noires débarquèrent et une dizaine
de nettoyeurs les encerclèrent.
Lyle : Je savais que je ne métais pas trompé. Tu étais
avec lui depuis le début, cest pour cette raison quil
« téchappait » à chaque fois.
Parker : Quest-ce que tu racontes ? Tu mas
suivie ?
Lyle : Lhistoire
votre histoire sarrête
ici.
Il leva le bras, dans sa main il tenait un neuf millimètres, il
allait tirer sur Jarod mais Parker se plaça entre eux. Elle reçut
la balle dans le dos et Jarod la rattrapa mais ils furent entraînés
vers larrière et tombèrent à leau. Le Caméléon
tenait la jeune femme de toutes ses forces contre lui et il
nageait vers le bord pour se cacher sous le ponton.
A travers les lattes de bois, il pouvait voir les nettoyeurs se
pencher pour les chercher. Il se tenait à un morceau de métal
qui ressortait de la paroi, il avait du mal à retenir Parker car
il navait pas pied et leau était glacée. Il
entendait les voix des hommes, Lyle ordonnant à ses hommes de
regarder partout et pestant contre leur incapacité.
Le génie réussit à longer le mur sur plusieurs mètres,
essayant de garder le visage de Parker hors de leau. Il
atteignit une échelle mais il devait monter environ deux mètres
alors il porta Parker sur son épaule et la hissa sur le bord. Il
devait rester baissé derrière le muret pour ne pas se faire
remarquer par les nettoyeurs et ramper sur le sol en traînant
Parker. Par chance il arriva rapidement à sa voiture car il lavait
garée assez près derrière un entrepôt.
Quand il arriva à sa voiture, il posa Parker à lavant et
se dépêcha à sa dernière planque pour soigner son amie.
Repaire de Jarod, Blue Cove, 23h00:
Il mit très peu de temps à extraire la balle et à refermer la
plaie car la blessure nétait pas aussi grave quil ne
le croyait. Parker avait reçut la balle dans le bas du dos, dans
le creux de la taille. Elle avait eu beaucoup de chance par
rapport au jour où elle avait protégé son père car cette fois-ci,
la balle navait touché aucun organe et aucun os.
Maintenant elle était là, sur son lit, légèrement vêtue et
avec une couverture qui lui montait jusquau menton. Et pour
une fois il pouvait être près delle sans quelle ne
le menace de son satané Smith&Wesson. Il sassit à ses
cotés, il caressa son visage du bout de doigts, cétait
surréaliste pour lui. Il nimaginait pas quune peau
pouvait être aussi douce et aussi parfumée bien. Il voulait
tout faire pour se rapprocher delle et quils puissent
se connaître davantage encore. Jarod ne voulait pas dormir, il
se sentait comme surexcité ou impatient et il avait besoin de
bouger. Il fallait quil fasse quelque chose, quil
prenne lair alors il décida de passer chez Parker pour
prendre quelques unes de ses affaires afin quelle se sente
à laise chez lui quand elle se réveillera.
Quand il fut de retour, Parker était assise devant le feu quil
avait allumé deux heures plus tôt, sa couverture sur les épaules.
Les flammes illuminaient son visage, le jeu dombres et de
lumières la faisait ressembler à un ange. Cette situation ne
manqua pas de lui rappeler un certain passage sur Carthis, mais là,
personne ne savait quils étaient là !
Jarod : Est-ce que ça va mieux ?
Parker : Jai eu un peu de mal à me déplacer mais javais
froid. Je suis mieux ici.
Jarod sapprocha et posa le sac quil tenait sur
le sol, devant la jeune femme.
Jarod : Je me suis permis daller chez toi pour aller
chercher quelques unes de tes affaires.
Parker fronça les sourcils mais regarda tout de même dans le
sac, elle se demandait ce quil avait bien pu rapporter.
Elle en sortit une photo delle et de sa mère, ses lettres,
et des vêtements. Jarod sinquiéta un peu, il ne savait
pas comment elle allait réagir, si elle allait aboyer ou mordre.
Parker sentit quelque chose de dur au fond du sac, elle le saisit
et le sortit puis ne pu sempêcher de sourire : une
bouteilles de whisky pur malt.
Parker : Je vois que tu penses à tout.
Elle observa un instant le cadre argenté, elle aimait tellement
voir le sourire de sa mère.
Parker : Comment fais-tu pour toujours être près de moi
durant les moment difficiles ?
Jarod : Cest mon instinct qui dicte mes actes, et mon
cur aussi. Je serai toujours là pour toi Parker.
Parker : Je sais, tu es mon ami et Lyle est mon ennemi.
Elle avait dit cette phrase dune façon tout à fait
amicale, sans aucune intention de vexer Jarod.
Parker : Cest quoi ce quelque chose dont tu devais me
parler tout à lheure avant que Lyle ne débarque ?
Le sourire que Jarod arborait jusque là seffaça pour
laisser place à lappréhension. Parker sinquiéta en
voyant le visage de Jarod alors celui-ci attrapa sa main entre
les siennes et la jeune femme nosa pas la retirer.
Jarod : Et bien
Parker : Que se passe-t-il ? Cest grave ?
Jarod : Non, ça va, cest juste que cest dur à
dire. Tu te souviens quand tu tétais prise une balle dans
le dos en voulant protéger ton père ?
Parker : Comment veux-tu que joublie le trou que jai
au milieu du dos ? En plus, maintenant, jen ai deux.
Jarod : Cest Lyle qui tavait fait admettre en
service de psychologie. Et Raines en a profité pour quon
te prélève des ovules.
Parker : Quoi ?!
Elle voulut se lever mais la douleur la rappela à lordre
en se manifestant dans tout le corps, lobligeant à se
calmer.
Parker : Comment ce salaud a-t-il pu se permettre une chose
pareille ?
Jarod : Il avait un but précis, tu te souviens aussi quil
existe au Centre un endroit où ils gardent les liquides de tous
les cadres et les gens importants du bâtiment ?
Parker : Oui, mas je ne vois pas où tu veux en venir.
Jarod : ils ont prélevé mon sperme quand jétais
leur prisonnier. Et il y a deux ans, ton père a profité de
Brigitte comme mère porteuse en lui inséminant tes ovules et
mon sperme.
Parker : Tu
Tu es en train de me dire que
Que
cet enfant serait notre enfant ?
Jarod : Tu as parfaitement compris Parker. Nous avons, une
fois de plus, été abusés par ces monstres.
Parker était face au feu, les mains sur la bouche, regardant les
longues flammes danser quand un frisson dhorreur parcourut
son échine. Elle pensait à son enfant, leur enfant, il avait déjà
un an et demi et il était loin de ses parents. Jarod lobservait,
il savait bien quelle était bouleversée par cette révélation,
une larme coulait le long de la joue de Parker. Ce qui létonna
le plus, cest que la jeune femme se laissa doucement
glisser dans ses bras et pleura en silence, au creux de sa
poitrine pendant quelques minutes. Jarod la serrait le plus fort
possible contre lui, caressant ses cheveux et la berçant
tendrement. Soudain, elle sécarta vivement de lui et le
fixa de son regard de tigresse à la recherche de sa proie.
For members of The Centre use only