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La vérité éclate enfin (page 1)

Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )

Où le situer : Il se situe après IOTH.

Notes : Fanfic shipper qui concerne Baby Parker...

 

Parmi nous existent des êtres doués d’une
intelligence supra-normale,
des génies qui possèdent entre autre
la faculté d’assumer n’importe quelle identité
et de se fondre dans n’importe quel milieu.
En 1963, des chercheurs d’une entreprise appelée « Le Centre »
ont mis en isolement un de ces êtres,
un jeune garçon nommé Jarod, et exploitèrent son génie
pour des recherches secrètes.

Mais un jour le Caméléon leur échappa…


Domicile de Mlle Parker, Blue Cove, 1h :

La chambre de Mlle Parker était plongée dans l’obscurité, elle observait la lune dont les rayons lui parvenaient à travers les plis du rideau. Elle était allongée sur son lit, seul un fin drap de soie la recouvrait. Son regard était vide, elle était perdue dans ses pensées et tentait vainement de répondre au millier de nouvelles questions qui la torturaient depuis son retour de Carthis. Cela faisait trois semaines qu’elle était rentrée et qu’elle errait dans les couloirs du Centre, essayant d’échapper à ses fantômes. Son esprit était régulièrement en proie aux doutes tandis que ses sentiments prédominants étaient la solitude et le regret. Celui de ne pas avoir parlé franchement à Jarod, celui de ne pas avoir ouvert son cœur et pris ce tournant qu’il lui avait maintes fois proposé. Elle se sentait bien plus seule, certes, sa situation n’avait pas changé mais elle savait qu’elle pourrait être à côté de lui ou plutôt loin du Centre au lieu de se morfondre au milieu de cet enfer. Elle pensait à l’homme qu’elle avait encore écarté, par crainte qu’il ne la voit sous son vrai visage, qu’il voit qu’elle était en réalité une femme bien plus fragile qu’elle ne le montrait et bien plus sensible. Car, pour elle, ce trait de caractère était une faiblesse, du moins c’était ce qu’on lui avait toujours enseigné. Toujours se montrer fort en toute circonstances, sinon on est vite dévoré par les autres, ou plutôt par les employés du Centre si on veut être plus précis. Mais Mlle Parker en avait marre de se cacher sous de faux sentiments, derrière son éternel masque de dureté qui l’étouffait et lui interdisait le bonheur. Profiter de la vie était maintenant devenu l’un de ses objectifs premiers ainsi qu’accéder à la liberté. Le téléphone sonna, d’un doigt elle essuya une larme qui coulait sur sa joue avant de saisir le combiné sur sa table de nuit.

Jarod : Je te réveille ?
Parker : Et non, tu as raté ton coup, qu’est-ce que tu veux ? Elle avait dit cela en souriant, et d’une voix assez douce.
Jarod : Et toi que veux-tu ?
Parker : (long soupir chargé de doutes) Des réponses.
Jarod : Oui, mais des réponses à quelles questions ?
Parker : Quel est le lien qui unissait nos mères ? Que révèlent les parchemins ? Mr Parker est-il toujours vivant ? Si non, où est-il ? Et où sont ces parchemins ? J’en ai des milliers comme ça, tu en as assez ou tu en veux d’autres ?
Jarod : Moi j’en ai une autre, où est ton frère ?

Mlle Parker n’eut pas le temps de répondre qu’elle entendait déjà le loin murmure de la tonalité au creux de son oreille. A cette dernière phrase, elle ne sut trop quoi penser. Mais où donc Jarod voulait-il encore en venir ? Surtout, de quel frère parlait-il ? De Lyle ? D’Ethan ? mais bien sûr, pourquoi n’y avait-elle pas pensé avant ? Jarod avait fait allusion au bébé, qui devait être âgé de un an et demi maintenant. Elle ne s’était même pas interrogée sur l’endroit où il pouvait se trouver depuis plus d’un an, elle se dégoûtait elle-même. Parker savait qu’elle avait un frère quelque part mais sa quête de vérité avait pris de telles proportions qu’elle l’en avait tout simplement oublié. Elle avait honte, comment avait-elle pu descendre aussi bas ? Mr Parker et Brigitte étant morts tous les deux, c’étaient donc Lyle et elle qui devaient en être les tuteurs. Il fallait absolument qu’elle retrouve cet enfant, et une fois de plus c’était Jarod qui l’avait remise dans le droit chemin. Elle devait fouiller dans tout ce qu’elle trouverait : les annexes du Centre, les dossiers, les archives et toutes les bases de données des ordinateurs. C’était devenu clair, elle devait absolument appeler Broots pour qu’il l’aide dans ses recherches car il était le seul à pouvoir le faire.

Broots : (d’une voix profondément endormie, celle d’un homme des cavernes quoi, vous voyez le genre à 1h du matin !) Alloeuh…
Parker : Broots, j’ai besoin de vous pour une recherche alors venez au Centre immédiatement.
Broots : Maintenant ?
Parker : Oui, Broots, maintenant, pas quand vous trouverez enfin un cheveu sur votre crâne !

Elle raccrocha sur cette attendrissante note de douceur et alla s’habiller.


Jarod : J’ai été enlevé à ma famille.
Sydney : En 36 heures, il a prouvé qu’il avait plus de talent que tous les autres réunis.
Jarod : Sydney, combien de gens sont déjà morts à cause de moi ?
Je suis à la recherche de mon passé.
Mlle Parker : C’est un caméléon, un génie qui peut prendre n’importe quelle apparence.
Sydney : Le Centre veut le récupérer vivant.
Mlle Parker : De préférence.
Jarod : La vie est un cadeau.
Femme : Vous êtes vraiment docteur ?
Jarod : Oui, pour la journée !


Le Centre, Blue Cove, 2h30:

Parker entra dans le laboratoire, elle était parfaitement réveillée et semblait préoccupée tandis que Broots était parfaitement dans le brouillard. La jeune femme portait un pantalon de cuir assorti à une veste fermée par un ceinturon. Quant à Broots, il était vêtu d’un simple jean et d’une chemise colorée dont les boutons avaient été fermés avec hâte car il s’était trompé plusieurs fois de trou. Parker s’approcha de lui et après lui avoir fait remarquer non sans gêne sa confusion, lui tendit un verre de café bien chaud.

Parker : J’ai besoin que vous fouillez chaque recoin du Centre.
Broots : Et qu’est-ce qu’on cherche ?
Parker : Mon petit fr… Le fils de Brigitte et de Mr Parker.

Elle n’avait pas pensé à un détail, petit, mais qui avait son importance : le bébé était bien celui de Mr Parker mais ce dernier n’était plus son père. Cet enfant, qui aurait été son petit frère, n’était donc plus que son cousin. Mais elle voulait tout de même le retrouver pour lui offrir une vie meilleure que celle qui l’attendait s’il grandissait au Centre. Elle voulait lui offrir une vie loin du Centre et de tous ses mensonges, une vie libre, une vraie vie tout simplement.

Parker : J’ai une bonne nouvelle, le railla-t-elle, c’est moi qui vais me charger du bureau de Raines et de son ordinateur. Je présume que je vais avoir besoin d’un mot de passe ?
Broots : Exactement, il s’agit du mot « Vérité ».
Parker : Je n’aurai jamais soupçonné Raines de connaître ce mot, répliqua-t-elle d’une voix sarcastique.

Elle tourna le dos à son informaticien et se dirigea vers le bureau de son monstre de père biologique. Rasant les murs pour ne pas se faire surprendre par une caméra que Broots aurait oublié de détourner. Elle crocheta la serrure de la porte et entra en quelques secondes dans le sombre bureau. Elle alla directement vers l’ordinateur qui était en veille, entra le mot de passe et accéda déjà à une bonne partie des dossiers de Raines. Parker les passa presque tous en revue pendant dix minutes et s’attaqua ensuite aux tiroirs, mais son « père » n’y avait évidement rien laissé. Elle voulut voir dans le coffre fort mais elle ne connaissait pas le code et elle n’avait plus de temps avant que la sécurité du Centre ne se rende compte de sa présence. La jeune femme abandonna alors et rejoignit son collègue dans le laboratoire. Durant cette « intrusion », elle communiquait par portable avec Broots afin qu’il lui explique comment lui transmettre les données par internet sans laisser quelconque trace de son passage.
Quand Mlle Parker arriva en face de l’informaticien, elle eut du mal à retenir sa colère en apprenant qu’il n’avait rien trouvé. En effet, Jarod été déjà passé faire un tour dans les dossiers et avait déjà retiré toutes les informations importantes. La tigresse fulminait, elle ne comprenait pas pourquoi le petit génie l’empêchait de trouver des solutions alors qu’il l’avait mise sur l’enquête. Ils passèrent tout de même la fin de la nuit à essayer de trouver un moyen de récupérer les dossiers, mais ils n’y parvinrent pas.
Parker était assise à coté de Broots, accoudée à la table et le menton posé sur la main. Elle était lassée de rester là sans rien faire alors elle décida de retourner dans son bureau quand son portable sonna.

Parker : Quoi ?

Jarod pouvait distinguer le claquement sec de ses talons sur le sol alors qu’elle se dirigeait vers son bureau, à ce bruit il comprit immédiatement dans quel état elle se trouvait.

Jarod : Tu as l’air énervée.
Parker : Parce que je devrais être dans quel état après le sale coup que tu viens de me faire ?
Jarod : J’avais besoin que tu accèdes à certains dossiers de l’ordinateur et que tu sois connectée pour pouvoir accéder à toutes les informations qu’il nous fallait.
Parker : Qu’il nous fallait ?
Jarod : Tu sais très bien pourquoi je fais ça Parker. Je préfère te faire part de ce que j’ai trouvé de vive voix.
Parker : Pourquoi ? Qu’est-ce que tu as trouvé ? Tu sais où il est ?

La Dragon Lady se retourna brusquement car elle avait sentie la présence de quelqu’un dans son dos. Elle avait raison car Lyle était entré et était planté devant elle, l’air plus qu’excédé. Parker tenait son téléphone de la main gauche, de la droite elle se servit un verre de vodka puis jeta un regard noir à son frère, comme pour lui demander ce qu’il faisait ici. Comme il ne bronchait pas, elle se décida à parler la première.

Parker : Qu’est-ce que tu fiches ici Lyle ?
Lyle : Quelqu’un a volé des informations à Papa cette nuit, il voudrait te parler.
Parker : Pourquoi ça ? Il croit que c’est moi ?
Lyle : Non, pas que je sache, mais il veut savoir si tu sais quelque chose.
Parker : J’arrive.

Lyle resta en face d’elle, se tenant droit alors que sa sœur s’asseyait derrière son bureau. Elle leva les yeux sur lui, ne lâchant pas le téléphone.

Parker : J’ai dit que j’arrivais.

Il esquissa un sourire avant de sortir mais Parker ne se rendit pas compte qu’il était resté derrière la porte.

Parker (au téléphone) : Tu es encore là ?
Jarod : Je vois que tu réponds toujours à tes obligations personnelles.
Parker : Dis-moi ce que tu sais à propos du bébé.
Jarod : Viens au port de Blue Cove, ce soir à 18 heures au quai C.

Parker attrapa une feuille et tout en écrivant les instructions de Jarod, elle eut la très mauvaise idée de les répéter à haute voix. Toujours caché, Lyle sourit une fois encore, « ce soir le caméléon revient à la maison ».

Bureau de Mr Raines, Le Centre, 9h:

Après avoir frappé à la porte, Lyle entra et s’assit dans un fauteuil en face de son père en croisant les bras sur sa poitrine.

Lyle : Je crois que j’ai quelque chose qui va vous plaire.
Raines : Ah oui ? Vous m’intéressez pour une fois.
Lyle : Nous avions raison de nous méfier de Parker, elle était au téléphone avec Jarod il y a une minute.
Raines : Vous l’avez mise sur écoute ?
Lyle : Non, j’ai simplement laissé traîner mes oreilles. Et je sais très bien que c’était Jarod, ils ont rendez-vous au port ce soir à 18h.
Raines : Très bien, prenez deux équipes et encerclez le quai. Qu’il ne vous échappe pas.
Lyle : Ne vous en faites pas père, je vais très vite vous le ramener.
Raines : Tuez-le, ainsi que Parker. Mais je veux les corps, ils pourraient fort bien nous servir.
Lyle : Je vous demande pardon ? Après six ans de traque ? Vous êtes sûr de votre décision ?
Raines : Certain, Il en sait beaucoup trop, maintenant il nous servira plus mort que vivant. De toute façon, nous n’arriverions pas à le dominer mentalement, alors faites ce que je vous dis.
Lyle : À vos ordres père, je vais les liquider tous les deux.

Parking du Centre, Blue Cove, 17h15:

Parker était au volant de sa sublime Porche noire, elle s’était de nouveau coupé les cheveux ceux-ci étaient portés en arrière à cause du vent. Elle portait une veste bordeaux, assortie à sa longue jupe fendue, à ses ongles et à ses lèvres. Elle sortit du parking et appuya sur l’accélérateur, se demandant où tout cela allait encore la mener. Elle n’était aucunement en retard mais elle ne pouvait s’empêcher de rouler à vite allure, espérant peut-être abandonner derrière elle tout cette haine qui l’emplissait. La Dragon Lady pensa à Jarod durant le trajet, au fait qu’elle lui avait parlé comme avant, comme si rien n’avait changé alors qu’elle avait décidé de retirer son armure. Mais sur le moment, ça avait été un réflexe, c’était plus fort qu’elle après avoir passé six ans à le chasser en lui parlant sur ce ton.
La jeune femme arriva au port alors que la nuit commençait à tomber, toujours dans son véhicule, elle avança au pas et en scrutant les moindres recoins de l’endroit à la recherche d’un type avec une veste en cuir. Elle l’aperçut enfin, à une centaine de mètres devant elle, assit sur un rebord de pierre à l’extrémité du quai. Elle se gara et s’approcha du jeune homme, les bras le long du corps pour lui montrer qu’elle ne ferait rien contre lui.

Jarod : Je suis content de te voir. Dis-moi tu as arrêté de manger ou quoi ?
Parker : Pourquoi dis-tu ça ?
Jarod : Tu as beaucoup maigri, c’est tout.
Parker : Je ne suis pas venu pour que l’on discute de ma santé mais de mon frère, enfin… de mon cousin.
Jarod : Depuis notre retour de Carthis, je l’ai recherché sans cesse. Je sais enfin où il est mais je dois te dire quelque chose avant.

Il s’approcha de la jeune femme, tendant la main pour lui caresser le bras mais elle recula. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, par crainte sans doute mais pourtant elle savait très bien que Jarod était bien la dernière personne à vouloir lui faire du mal.

Parker : Qu’as-tu d’autre à me dire ?

A ce moment, deux voitures noires débarquèrent et une dizaine de nettoyeurs les encerclèrent.

Lyle : Je savais que je ne m’étais pas trompé. Tu étais avec lui depuis le début, c’est pour cette raison qu’il « t’échappait » à chaque fois.
Parker : Qu’est-ce que tu racontes ? Tu m’as suivie ?
Lyle : L’histoire… votre histoire s’arrête ici.

Il leva le bras, dans sa main il tenait un neuf millimètres, il allait tirer sur Jarod mais Parker se plaça entre eux. Elle reçut la balle dans le dos et Jarod la rattrapa mais ils furent entraînés vers l’arrière et tombèrent à l’eau. Le Caméléon tenait la jeune femme de toutes ses forces contre lui et il nageait vers le bord pour se cacher sous le ponton.
A travers les lattes de bois, il pouvait voir les nettoyeurs se pencher pour les chercher. Il se tenait à un morceau de métal qui ressortait de la paroi, il avait du mal à retenir Parker car il n’avait pas pied et l’eau était glacée. Il entendait les voix des hommes, Lyle ordonnant à ses hommes de regarder partout et pestant contre leur incapacité.
Le génie réussit à longer le mur sur plusieurs mètres, essayant de garder le visage de Parker hors de l’eau. Il atteignit une échelle mais il devait monter environ deux mètres alors il porta Parker sur son épaule et la hissa sur le bord. Il devait rester baissé derrière le muret pour ne pas se faire remarquer par les nettoyeurs et ramper sur le sol en traînant Parker. Par chance il arriva rapidement à sa voiture car il l’avait garée assez près derrière un entrepôt.
Quand il arriva à sa voiture, il posa Parker à l’avant et se dépêcha à sa dernière planque pour soigner son amie.

Repaire de Jarod, Blue Cove, 23h00:

Il mit très peu de temps à extraire la balle et à refermer la plaie car la blessure n’était pas aussi grave qu’il ne le croyait. Parker avait reçut la balle dans le bas du dos, dans le creux de la taille. Elle avait eu beaucoup de chance par rapport au jour où elle avait protégé son père car cette fois-ci, la balle n’avait touché aucun organe et aucun os.
Maintenant elle était là, sur son lit, légèrement vêtue et avec une couverture qui lui montait jusqu’au menton. Et pour une fois il pouvait être près d’elle sans qu’elle ne le menace de son satané Smith&Wesson. Il s’assit à ses cotés, il caressa son visage du bout de doigts, c’était surréaliste pour lui. Il n’imaginait pas qu’une peau pouvait être aussi douce et aussi parfumée bien. Il voulait tout faire pour se rapprocher d’elle et qu’ils puissent se connaître davantage encore. Jarod ne voulait pas dormir, il se sentait comme surexcité ou impatient et il avait besoin de bouger. Il fallait qu’il fasse quelque chose, qu’il prenne l’air alors il décida de passer chez Parker pour prendre quelques unes de ses affaires afin qu’elle se sente à l’aise chez lui quand elle se réveillera.
Quand il fut de retour, Parker était assise devant le feu qu’il avait allumé deux heures plus tôt, sa couverture sur les épaules. Les flammes illuminaient son visage, le jeu d’ombres et de lumières la faisait ressembler à un ange. Cette situation ne manqua pas de lui rappeler un certain passage sur Carthis, mais là, personne ne savait qu’ils étaient là !

Jarod : Est-ce que ça va mieux ?
Parker : J’ai eu un peu de mal à me déplacer mais j’avais froid. Je suis mieux ici.

Jarod s’approcha et posa le sac qu’il tenait sur le sol, devant la jeune femme.

Jarod : Je me suis permis d’aller chez toi pour aller chercher quelques unes de tes affaires.

Parker fronça les sourcils mais regarda tout de même dans le sac, elle se demandait ce qu’il avait bien pu rapporter. Elle en sortit une photo d’elle et de sa mère, ses lettres, et des vêtements. Jarod s’inquiéta un peu, il ne savait pas comment elle allait réagir, si elle allait aboyer ou mordre. Parker sentit quelque chose de dur au fond du sac, elle le saisit et le sortit puis ne pu s’empêcher de sourire : une bouteilles de whisky pur malt.

Parker : Je vois que tu penses à tout.

Elle observa un instant le cadre argenté, elle aimait tellement voir le sourire de sa mère.

Parker : Comment fais-tu pour toujours être près de moi durant les moment difficiles ?
Jarod : C’est mon instinct qui dicte mes actes, et mon cœur aussi. Je serai toujours là pour toi Parker.
Parker : Je sais, tu es mon ami et Lyle est mon ennemi.

Elle avait dit cette phrase d’une façon tout à fait amicale, sans aucune intention de vexer Jarod.

Parker : C’est quoi ce quelque chose dont tu devais me parler tout à l’heure avant que Lyle ne débarque ?

Le sourire que Jarod arborait jusque là s’effaça pour laisser place à l’appréhension. Parker s’inquiéta en voyant le visage de Jarod alors celui-ci attrapa sa main entre les siennes et la jeune femme n’osa pas la retirer.

Jarod : Et bien…
Parker : Que se passe-t-il ? C’est grave ?
Jarod : Non, ça va, c’est juste que c’est dur à dire. Tu te souviens quand tu t’étais prise une balle dans le dos en voulant protéger ton père ?
Parker : Comment veux-tu que j’oublie le trou que j’ai au milieu du dos ? En plus, maintenant, j’en ai deux.
Jarod : C’est Lyle qui t’avait fait admettre en service de psychologie. Et Raines en a profité pour qu’on te prélève des ovules.
Parker : Quoi ?!

Elle voulut se lever mais la douleur la rappela à l’ordre en se manifestant dans tout le corps, l’obligeant à se calmer.

Parker : Comment ce salaud a-t-il pu se permettre une chose pareille ?
Jarod : Il avait un but précis, tu te souviens aussi qu’il existe au Centre un endroit où ils gardent les liquides de tous les cadres et les gens importants du bâtiment ?
Parker : Oui, mas je ne vois pas où tu veux en venir.
Jarod : ils ont prélevé mon sperme quand j’étais leur prisonnier. Et il y a deux ans, ton père a profité de Brigitte comme mère porteuse en lui inséminant tes ovules et mon sperme.

Parker : Tu… Tu es en train de me dire que… Que cet enfant serait notre enfant ?
Jarod : Tu as parfaitement compris Parker. Nous avons, une fois de plus, été abusés par ces monstres.

Parker était face au feu, les mains sur la bouche, regardant les longues flammes danser quand un frisson d’horreur parcourut son échine. Elle pensait à son enfant, leur enfant, il avait déjà un an et demi et il était loin de ses parents. Jarod l’observait, il savait bien qu’elle était bouleversée par cette révélation, une larme coulait le long de la joue de Parker. Ce qui l’étonna le plus, c’est que la jeune femme se laissa doucement glisser dans ses bras et pleura en silence, au creux de sa poitrine pendant quelques minutes. Jarod la serrait le plus fort possible contre lui, caressant ses cheveux et la berçant tendrement. Soudain, elle s’écarta vivement de lui et le fixa de son regard de tigresse à la recherche de sa proie.


 

Suite de la fic

 

 

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