Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Fuir pour survivre (page 1)
Auteur : Dana (de The Pretender Forum)
Où le situer : Selon les propos de Dana, c'est une suite de IOTH et une fin.
Notes : C'est ce qu'on appelle un bonheur pour shippers... lol J'adore ce fanfic, il y a un suspense insoutenable (alors sur le forum, qd il faut en plus attendre pour avoir la suite, je ne vous dis pas... Heureusement que j'étais ne vacances, je devenais dingue sinon !!)
La maison était plongée dans l’obscurité.
Dans la chambre, mis à part son souffle régulier, le silence régnait
en maître.
Elle se réveilla en sursaut, la sonnerie du telephone venait de
la sortir de ses rêves, enfin si on pouvait appeler cela un
songe… plutôt un cauchemar…
Qui pouvait telephoner à cette heure ? En tout cas la personne
en question allait le lui payer !
Elle se leva un peu étourdie par ce réveil soudain et déccrocha
:
- Quoi ?
- Oh soeurette ! Quelle voix sensuelle tu as au saut du lit, lui
lança t-il ironiquement.
- J’ai la voix de quelqu’un, qui au beau milieu de la
nuit…
Elle jetta un rapide coup d’œil à son réveil
- Exactement à 3h20 a été réveillé par un pauvre crétin,
qui lui sert de frère. J’espère que tu as une bonne raison
de l’avoir fait sinon, tu vas regretter d’être venu au
monde !
- Nous l’avons !
- Tu as quoi ? dit elle plus méprisante que jamais.
- Le petit génie, nous avons Jarod !
Melle Parker sentit son souffle se couper, elle devait être
toujours en train de dormir, ce n’était pas possible.
Elle n’arrivait plus à prononcer un seul mot. Lyle brisa le
silence :
- Ouuuuuuouu ! Tu es là ?
- Mais…
- J’ai pensé que tu serais heureuse de le savoir, même au
milieu de la nuit.
- Oui, mais comment vous… ? Sa voix était à présent à
peine audible.
- Je préfère tout te raconter quand tu seras au Centre.
- J’arrive tout de suite.
Elle racrocha. Elle n’en croyait pas ses oreilles, Jarod
capturé, mais comment avaient ils fait ? Elle quitta rapidement
sa nuisette, pour enfiler un pantalon et un pull,puis prit sa clef
de voiture et sortit.
Le Centre, Blue Cove dans le Delaware
Elle entra dans le Hall et alla directement à la rencontre de
Lyle et Raines.
- Où est-il ?
- Soeurette, tu as fait vite ?
- Où est Jarod ? Je veux le voir !
Raines prit à son tour la parole toujours en grognant et
souflant comme à son habitude :
- Je crois que c’est *soufflement* une trés mauvaise idée
*raillement*
- Et pourquoi ça ? J’ai passé ces six dernières années
à lui courir après sans relâche ; je crois avoir le droit de
lui dire quelques mots !
- En ce qui concerne le caméléon *soufflement* vous n’avez
plus aucun droits.
Raines regarda Lyle et hocha la tête.
- OK, mais c’est toi qui l’auras voulu.
- Qu’est ce que cela veut dire ? questionna t-elle
- Comment dire, nous avons eu quelques petites difficultés à le
maîtriser.
- Oui *raillement* nous avons du employer la force.
- Enfin, tu jugeras par toi même
- Sydney est-il au courant ?
- Nous avons pensé que en ce qui le concerne *soufflement* rien
ne presse.
- Au contraire, vous prenez votre portable et vous le mettez au
courant !
- Nous pensons qu’il ne va pas apprecier…
- Tout de suite ! Hurla t-elle en défiant Raines du regard. Ce
dernier lutta un instant, mais devant le regard effroyable de MP
se retira en sortant son mobile.
MP commençait à comprendre ce que voulait dire Raines quand il
disait : Nous avons du employer la force.
A présent elle craignait de voir Jarod.
Lyle posa sa main sur son épaule
- Tu es toujours avec nous ?
Elle se recula, laissant tomber le bras de Lyle dans le vide.
- Allez on y va, commanda t-elle.
Ils entrèrent dans l’ascenseur, il appuya sur le bouton qui
permettait de descendre au niveau souterrain 27.
- Pourquoi l’avoir enfermé ici ?
- Nous voulions être sûrs que cette fois, il ne s’enfuira
pas.
Tout en continuant de parler , ils sortirent de l’ascenseur
et empruntèrent un long et sombre couloir.
- Comment l’avez vous capturé ?
- Des informateurs du Centre l’ont repéré alors qu’il
venait en aide à une famille séparée. Quelle humanitée ce
Jarod ! Mais cette fois ci, elle lui aura porté tort, comme la
dernière fois, souviens toi, il est resté pour te sauver la
vie, toi sa pire ennemie, quelle ironie du sort.
- Oui mais permets moi de te rappeller qu’ensuite il s’est
enfui.
- Cette fois, ça n’arrivera pas.
- Et le triumvirat ?
- Les zoulous, nous ont demandé de garder Jarod pendant 1
semaine et après ils viendront le chercher pour l’amener en
Afrique.
Lyle s’arrêta devant une porte surveillée par 2 nettoyeurs
et l’ouvrit.
- C’est ici honneur aux dames...
Il la laissa passer devant, restant en retrait pour mieux
comtempler sa reaction.
Quand elle vit Jarod, une sensation étrange la submergea, elle
ressentit une immense tristesse et une envie folle de casser les
barreaux pour voler à son secours. Il n’était pas
seulement enfermé dans une cage, ses poignets étaient enchaînés
au mur. Son visage était recouvert de bleus et de plaies, dont
une saignait encore. Ses yeux, avant si plein de vie, paraissait
à présent complètement vide.
Quand elle se rapprocha, son regard se tourna vers elle mais
toujours sans la moindre expression. A cet instant, Parker eut du
mal à contenir le flot de larmes qui lui montaient aux yeux.
- Je t’avais prevenue.
- Qu’est ce que vous lui avez fait ?
- Je te l’ai dit, il n’a pas voulu coopérer, seuls les
sédatifs ont reussi à le calmer.
- Vous n’aviez pas le droit de le traiter ainsi !
- Nous avons tous les droits.
Elle se raprocha de lui, seulement quelques centimètres les séparaient,
le regard bleu océan de MP devînt d’un bleu glacial.
- Vous le traitez comme une vulgaire bête de foire.
Lyle lâcha un sourire rempli de fierté.
- Mais, relaxe petite sœur, que t’arrive t-il, je
croyais que tu tenais autant que moi à le capturer.
- Oui, mais pas comme ça.
- Ce sont ces minuscules égratinures qui t’effraient ? Je
te promets qu’il les a bien cherchées.
Elle ne trouva rien à lui répondre, trop occupée à essayer de
dissimuler les nombreuses larmes qui coulaient le long de ses
joues.
- Et de quelle manière croyais tu qu’il serait accueilli ?
Nous ne pouvons pas nous permettrer de laisser filer entre nos
pattes.
La porte s’ouvrit dans un leger grincement, laissant entrer
Sydney escorté par Raines.
Il s’approcha des barreaux.
- Jarod, est-ce que tu m'entends ?
Jarod ne quittait toujours pas MP des yeux. Raines admirait la scène
affichant un sourire montrant sa profonde satisfaction. Sydney
restait là, inerte, fixant son petit protégé prit au piège.
MP s’approcha de lui et posa sa main sur son épaule et dans
un geste vif, le guida vers la sortie. Il ne montra aucune résistance
et se laissa guider mais avant de quitter la pièce se tourna
vers Raines et lui dit d’une voix triste mais toujours très
calme :
- Jarod n’est pas un rat de laboratoire, vous n’auriez
pas du oublier cela.
MP adressa un dernier regard méprisant à Lyle puis à Raines,
et ils quittèrent les lieux.
Ne sachant que faire à part se lamenter
ensemble sur le triste sort de Jarod, ils se quittèrent prenant
chacun la direction de leurs véhicules.
Arrivée chez elle, elle ne prit pas la peine de réenfiler sa
nuisette, elle se coucha toute habillée et fixa le plafond.
Elle ne pouvait oublier le regard vide de Jarod posé sur elle.
Ce n’était pas juste, Jarod était un être humain, pas une
chose, ni un cobaye, il avait le droit à une vie normale…
Mais que lui arrivait-il ?Maintenant elle devenait complètement
illogique, elle se mettait à le plaindre, alors que son travail
consistait à le capturer, inconsciamment peut être qu’elle
n’avait jamais vraiment voulu le ramener…
A présent tout était fini, il n’y aurait plus jamais d’appel
nocturne, plus de petits jeux que jadis elle détestait mais qui
lui manquaient déjà tellement…
En aucun cas, ils ne la laisseraient quitter le Centre, le
contrat la libérait à condition qu’elle le capture, mais
en l’occurrence quelqu’un avait fait son travail à sa
place. Elle les entendaient déjà parler de son incompétence,
elle avait failli à sa mission. Il n’était pas le seul
prisonnier, elle aussi était destinée à croupir ici.
Lyle éxigerait sûrement de s’occuper lui même du Caméléon,
Jarod devrait regoûter à ses chères et tendres pinces
crocodiles qu’il lui reservait tout particulièrement en
guise de bienvenue.
C’était dimanche, pourtant un jour de
congé pour elle, mais elle decida de se rendre au Centre, en
sachant d’avance que Sydney s’y trouverait aussi.
D’habitude, dimanche matin rimait avec grasse matinée, mais
puisqu’elle n’avait pas fermé l’œil depuis
le coup de fil de Lyle, elle perdait son temps à rester au lit.
Comme elle l’avait pressenti, Sydney se trouvait là en
grande discussion avec Raines, il devait faire des pieds et des
mains pour obtenir que Jarod soit soigné et ses poignets libérés.
Il lui adressa un rapide signe de tête, puis repartit dans ses
dures négociations.
- Petite sœur !
Lyle venait d’arriver derrière elle
- Remise de tes troublantes émotions de la veille ?
Elle ne lui répondit pas.
- Que t’arrivet-il, si je ne m’abuse nous sommes
dimanche ?
- Je veux parler à Jarod.
- Très bien soeurette vas y, mais profites-en bien car dans
quelques jours il s’envole direction l’Afrique. Je te
laisse, tu sais où se trouve sa cage.
Elle lui lança un regard qui lui prouva une fois de plus à quel
point elle le haïssait, même "haïr" restait un
faible mot pour résumer tout ce quelle ressentait à son égard….
Elle partit en direction de l’ascenseur ; avant quelle n’entre,
il la rattrapa par l’épaule
- Tu n’étais pas sérieuse hier soir, en tout cas si ce n’est
pas le cas, tu devrais faire attention, et surtout te rappeller
que la destinée du petit génie n’est plus une affaire d’état.
Elle l’ignora une nouvelle fois.
Elle sortit de l’ascenseur et déambula à nouveau dans les
couloirs des niveaux souterrains en reproduisant le trajet
emprunté avec son frère la veille.
Les 2 nettoyeurs montaient toujours la garde, elle s’avança.
- Laissez moi entrer
Un des hommes ouvrit la porte et la suivit à l’interieur,
elle s’indigna :
- Je veux rester seule avec lui .
- Je ne peux pas vous laisser seule Melle, nous avons reçu des
ordres !
- S’ il vous plait, ne me montrez pas encore une fois à
quel point vous êtes imcompétents … je le sais déjà. !!
- Mais…
- Vous êtes deux, et je suis enfermée seule avec lui , dans une
salle sans fenêtre et vous m’attendez devant l’unique
porte de la pièce, je ne vois pas en quoi vous avez un problème
!!
Elle l’affronta du regard, jusqu'à ce qu’il exécute
sa volonté.
- D’accord Melle,mais ne soyez pas trop longue,bredouilla t-il
- Voilà là vous êtes un homme ! un vrai !
Elle lui tapota sur la joue,comme à un gentil petit garçon, le
nettoyeur, gêné, sortit.
- Toujours aussi perspicace Melle Parker ?
- Toujours, lui répondit-elle
Jarod était toujours enchainé, ses plaies se refermaient légèrement
et de nombreux bleus marquaient son beau visage (désolée je n’ai
pas pu m’en empêcher), ses yeux paraissaient moins vides,
mais la tristesse de l’enfermement s’y était installée.
- Alors heureuse ?
- Pourquoi ?
- Tu as eu ce que tu voulais, non ?
- Je n’ai jamais voulu te voir en cage, si je te traquais, c’était
pour être libre moi aussi.
- Oui, ta liberté contre la mienne ! mais tu as échoué et nous
sommes maintenant tous les deux prisonniers.
- Je suis désolée
- Désolée, tu es désolée regarde ce qu’ils ont fait de
moi.
- Je sais, ils n’auraient jamais du, je leur ai dit mais
Lyle est très fier de ce qu’il a reussi à te faire.
- En parlant de ton cher frère, je m’attendais à le voir débarquer
avec ses pinces crocodiles.
- Dans une semaine, le Triumvirat viendra te chercher, ils ne
veulent pas te livrer en trop mauvais état.
- Ils cherchent à en tirer du mérite.
- Oui mais ils t’ont déjà sérieusement amoché, dit elle
en parlant de ses nombreuses blessures.
- Ah ça ! ce n’est rien ; ce qui est grave c’est ce qu’ils
ont causé la dedans…
Il désigna son cœur.
Il se leva et s’avança le plus près possible des barreaux
autant que ses chaines le lui permettaient. Elle ne s’avança
pas mais ne recula pas non plus.
- Je n’ai jamais voulu ça pour toi Jarod.
- Que croyais tu ? Qu’ils allaient me mettre dans une jolie
chambre, avec une terrasse aussi, et en plus avec vue sur le
jardin ?
Elle quitta ses yeux et fixa le sol.
- Nous méritons beaucoup mieux que ça.
Elle ne le regarda toujours pas.
- Regarde moi quand je te parle.
Elle leva ses grands yeux bleus et les plongea dans ses yeux
chocolats.
- Tu veux devenir une vielle dame au Centre ? Une vielle dame
toute seule ?
- Mais que veut tu que je fasse, je ne peux rien…
- Réfléchis Parker
Une larme coula le long de la joue de MP. A cet instant,Jarod la
sentit vulnérable et il eut une envie folle de briser ses liens
et de la toucher, rien qu’un simple et rapide contact lui
aurait suffi. Pendant un long moment, ils ne se quittèrent pas
des yeux, puis elle essuya ses larmes et partit sans se retourner.
Elle avait suivi le conseil de Jarod :
Reflechir. Elle savait maintenant ce quelle devait faire. Elle ne
voulait pas que Jarod finisse ses jours au Centre ou en Afrique,
elle ne voulait pas qu’il parte loin d’elle…
De revoir Jarod auprès d’elle lui avait en quelque sorte
redonné goût à la vie, mais elle ne supporterait pas de le
voir indéfiniment prisonnier, elle avait donc pris sa décision,
ils quitteraient le Centre ensemble, mais comment ? Elle ne
savait pas….
Elle se sentait proche de sa mère, plus que jamais, elle
comprenait sa motivation comment elle était allée jusqu'à
donner sa vie pour sauver Jarod, peut être que ce triste sort l’attendait
elle aussi, après tout ne disait on pas telle mère telle fille
?
Après réflexion, elle préférait mourir que de devenir comme
Jarod disait « une vieille dame », seule au Centre.
Aujourd’hui Broots travaillait, Melle Parker et Sydney lui
firent un récit des dernières nouvelles du Centre, ceci dura
une éternité pour MP.
Après ses négociations acharnées de la veille, Sydney avait
reussi à obtenir de Raines le droit de détacher les poignets du
Caméléon, ce qui était le connaissant bien très risqué,un
petit moment d’inattention et en moins de deux, il se
retrouverait dehors.
- Broots, j’ai besoin de vous.
- De moi ? demanda t-il craignant d’avance la mission que sa
« maîtresse » allait lui confier.
- Oui, j’aimerais parler à Jarod mais je sais qu’il y
a des caméras de surveillance là où il est retenu.
- Pourquoi voulez vous lui parler sans caméra ?
- Je vous en pose des questions à vous Broots ?
Sydney suivait la scène le sourire aux lèvres, la pointe de
jalousie que venait de montrer Broots prouvait une fois de plus
qu’il était toujours sous le charme de MP.
- Et si vous vous faisiez prendre ?
- C’est justement pour ça que j’ai besoin de vous.
- Mais si Lyle ou Raines…
- S'il vous plait Broots ?
Il fit mine de réfléchir mais il savaient tous qu’il ne
louperait jamais une occasion de lui montrer son génie en
imformatique, de plus il était incapable de lui refuser quoi que
ce soit.
- D'accord.
- Merci Broots.
- Mais je ne peux pas entrer dans la salle où Jarod est surveillé,
ça grouille de nettoyeurs !!
- Raines est installé dans le bureau de mon père depuis qu’il
n’est plus, et cela m’étonnerait fort qu’il ne
surveille pas Jarod depuis l’ordinateur de papa.
- Raines ne quitte pas son bureau… enfin le bureau de votre
père.
- Mais si Broots, il ne pourra résister vers midi à l’appel
de son estomac, le monstre sortira de sa tanière, Sydney est ce
que je peux compter sur vous ?
Il acquiesca
Broots continuait de trembler :
- Oui et s’il revient et que je n’ai pas encore…
- Faites moi confiance Broots, si Raines revient Sydney s’en
chargera.
- Que voulez vous que je lui dise ? demanda t-il avec son calme
olympien
- Je ne sais pas, dîtes lui ce que vous voulez, que avant qu’il
parte vous souhaitez faire une simulation sur Jarod ou n’importe
quoi, improvisez… Broots, de combien de temps vais je
disposer ?
- Il ne faut pas éveiller les soupcons des gorilles de Raines,
disons….environ 15 minutes.
- Ce sera suffisant !
Elle posa sa main sur l’épaule de Broots.
- Zen, respirez Broots, arrêtez de trembler.
MP, Broots et Sydney guettaient la porte du
bureau de Mr Parker, s’attendant que Raines en sorte d’une
minute à l’autre.
- Melle Parker avant de prendre l’ascenseur, je vous demande
d’attendre 4 minutes, c’est le temps qu’il me faut
pour prendre une pose de Jarod… enfin, si tout ce passe
bien, je ne suis pas sûr que…
MP lui attrapa le menton et l’amena tout près de son
visage, il s’arrêta de respirer.
- Tout se passera bien Broots.
- Je l’espère oui
- N’oubliez pas de brancher votre talkie-walkie !
- Regardez, coupa Sydney
Raines venait de sortir du bureau et se dirigait vers la sortie.
- Allez y Broots !
- Oh ! Vraiment vous me faites faire de ces choses !
Il courut jusqu’au bureau et ouvrit la
porte. Comme ils l’avaient prévu l’ordinateur était
branché sur les caméras de surveillance. Broots tapa sur les
touches faisant des manœuvres dont lui seul connaissait le
secret au Centre. Quelles chance, pensa t-il, Jarod était couché
sur son lit, ce ne serait pas très difficile de faire croire aux
nettoyeurs qu’il dormait. Il prit une pause et l’envoya
sur toutes les caméras de surveillances, les nettoyeurs n’y
virent que du feu.
Broots essuya les gouttes de sueurs qui coulaient de son front et
pensa tout haut :
- Pourvu que tout se passe bien.
Les 4 minutes octroyées par Broots étaient passées, MP s’engouffra
dans l’ascenseur.
Sydney quant à lui restait là espérant que Raines prenne tout
son temps.
La chance n’était pas avec eux, ce qu’ils espéraient
le moins se produisit, Raines revenait sur ses pas…
Pendant ce temps, Broots venait de découvrir avec horreur que
les clefs de Raines se trouvaient sur le bureau… IL LES
AVAIENT OUBLIEES….
Suite de la fanfic (quel suspense, mais quel suspense !!!)
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