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Fuir pour survivre (page 2)

Auteur : Dana (de The Pretender Forum)

Où le situer : Selon les propos de Dana, c'est une suite de IOTH et une fin.

Notes : C'est ce qu'on appelle un bonheur pour shippers... lol J'adore ce fanfic, il y a un suspense insoutenable (alors sur le forum, qd il faut en plus attendre pour avoir la suite, je ne vous dis pas... Heureusement que j'étais ne vacances, je devenais dingue sinon !!)

Note finale : Ah !!! Ce que c'est beau (et bien écrit, Dana !)

 

 

-Ah Raines ! Je vous cherchais ! ,Sydney l’appella juste avant qu’il ouvre la porte.
- Sydney -*crissement*- j’allais partir déjeuner mais j’ai oublié mes clefs de voiture -*crissement*-.
- Je voulais justement vous voir, si nous allions déjeuner ?
- C’est une très bonne idée - *crissement* .

Broots sentit les battements de son cœur s’accélérér, la poignée de la porte venait de bouger, Raines allait entrer.

Sydney essayait de dissuader désespérément Raines d’entrer dans le bureau.
- Je peux vous y conduire, j’ai beaucoup de questions à vous poser.
- *crissement* Avec un chauffeur en plus - *crissement* - daccord.
Raines lâcha la poignée, au grand soulagement de Broots et suivit Sydney à l’extérieur, l’informaticien respira longuement…

MP avait prit son temps, pourvu que Broots réussisse, sinon ils se trouveraient tous les 3 dans un drôle de pétrin et en plus par sa faute ! Elle arriva devant la porte, les nettoyeurs la laissèrent entrer cette fois sans la suivre, ils avaient compris le message, pensa t-elle.
Jarod marchait de long en large de sa cellule, comme promis ses poignets étaient détachés. Quand il la vit, il sourit.
- Alors tu as
- Jarod
Elle s’avança et attrapa les barreaux.
- Je n’ai que très peu de temps, Broots a trafiqué la caméra de surveillance. Jarod, je veux te faire sortir d’ici.
Il ne croyait pas ce qu’il venait d’entendre, elle allait l’aider à s’enfuir, elle, celle qui l’avait pourchassé pendant tant d’années avec un acharnement sans pareille !
- Je ne sais pas comment m’y prendre, connais tu un moyen de sortir d’ici ?
- Je me suis déjà enfui, je pourrais recommencer, mais pas de cette prison, mais Raines et Lyle…
- Ne t’occupe pas d’eux, en ce qui les concerne je sais quoi faire.
Il hésita un instant mais finalement osa, il posa ses mains sur les siennes, laissant libre court à la douceur de cet instant tant attendu, elle ne les retira pas. Sans dire un mot, ils se parlèrent du regard, profitant de cette precieuse parenthèse hors du temps en savourant un plaisir qu’ils s’etaient toujours refusé….
Elle perdit complètement la notion du temps et oublia que les minutes défilaient et quelle ne devait pas s’attarder. Broots, en pleine crise de panique toujours enfermé dans le bureau de Mr Parker, brisa ce moment magique.
Elle attrapa le talkie-walkie et le colla contre son oreille,Jarod la fixait, admirant ses moindres faits et gestes, elle était magnifique !
- Melle Parker que faites vous ? Il faut remonter, bredouilla t-il
- Tout doux, Broots, j’ arrive !
Elle replongea ses yeux dans ceux de Jarod.
- Je dois y aller.
Il quitta ses mains pour caresser sa joue ne quittant toujours pas ses yeux.
- Je vais te faire sortir d’ici, Jarod.
Elle posa sa main sur la sienne puis la retira et sortit.

Melle Parker, de retour à son bureau ne pensait plus qu’a une chose : Jarod.
Autant la dernière fois sur l’île elle avait réussi à se convaincre que l’attirance qu’elle avait ressenti à son égard s’expliquait par l’état de faiblesse où elle se trouvait à ce moment là mais aujourd’hui elle ne pouvait se le cacher, il se passait réellement quelque chose entre eux… Il fallait absolument qu’elle le sorte de là !
- Oh Melle Parker ! Cette fois j’ai bien cru que j’allais y rester.
Broots venait d’entrer en claquant violemment la porte, toujours sous l’effet de la peur qu’il venait de ressentir.Voyant qu’elle ne l’écoutait qu’à moitié, il l’appella :
- Melle Parker ?
Elle émergea :
- Oui
- Vous avez dit OUI ? s’étonna t-il
- QUOI Broots ?
- Je vous disais que nous l’avions échappé belle et Sydney est parti déjeuner avec Raines, AAAAAAAAAhhhh, rien que d’y penser, il ne va rien pouvoir avaler. Avez vous parlé à Jarod ?
- Oui, nous avons parlé.
Sydney entra, au désespoir de Broots, qui n’avait pas pu satisfaire sa curiosité.
-Alors docteur Freud, vos impressions sur ce déjeuner en compagnie du charmant Docteur Raines ? se moqua t-elle.
- Figurez vous que c’était enrichissant, il peut s’avérer très interéssant,même si nous ne partageons pas les mêmes points de vues.
Broots fit une grimace.
- Arrêtez Sydney, sinon un jour la gentillesse vous tuera, ajouta t-elle.

Depuis près de 3 heures, Sydney lisait, Broots écoutait la télé enchainant des émissions plus débiles les unes que les autres, pour couronner le tout en riant bêtement, et elle réfléchissait. Aucune solution valable pour sortir Jarod ne lui venait à l’esprit, elle décida finalement quelle improviserait. Mais à quoi bon attendre ? Autant passer à l’action tout de suite, elle se leva, avança jusqu’au poste de télé et l’étéignit dans un soufflement agacé de Broots.
- Venez Broots, Sydney ?
Il leva la tête de son bouquin.
- Oui ?
- Je voudrais vous parler.
Elle s’assit sur le bureau ou Sydney était accoudé et Broots les rejoingnit.
- Qu'y a t-il Parker ? Interrogea Sydney.
- Je vais faire sortir Jarod, murmura t-elle de peur qu’une personne indésirable ne la surprenne.
- Quoi ? mais vous êtes folle ! hurla Broots
- Chut ! Parlez moins fort
- Pardon, mais si Raines…
- Foutez-moi la paix avec votre phobie ridicule , Raines ne me fait pas peur !
- Mais, je suppose que vous avez un plan ?
- A vrai dire ? … Non, mais dès que Jarod sera libre il trouvera sans doute un moyen.
- Non, je ne veux pas que vous y allez, vous allez finir comme votre mère…, Broots s’arrêta concient de ce qu’il venait de dire, oh pardon, je ne voulais pas…
- Ce n’est rien Broots, je viens de comprendre ce qui a poussé ma mère à donner sa vie pour sauver jarod et je suis prête à faire le même sacrifice, il le mérite.
Sydney pensa à ce que Catherine lui avait confié, quelques jours avant sa mort, ses voix lui avait dit que Jarod et sa fille tomberaient secrètementt amoureux l’un de l’autre et qu’un jour sa fille tenterait tout même jusqu'à risquer sa vie pour le sauver, et si elle réussissait, ils seraient reunis pour l’éternité…ensemble, ils deviendraient plus forts que tout. Au fond de lui-même Sydney avait toujours voulu croire que cet amour existait.
Broots continuait à mettre tout en euvres pour la dissuader :
- Oui mais nous Melle…
- Je tiens à le faire seule, je ne veux pas de votre aide, dès que je serai sortie, je vous demande de quitter le Centre pour que vous ne soyez en rien impliqués dans cette histoire, Debbie a besoin de vous et vous Sydney, vous avez déjà tant perdu….
Broots eu envie de lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Il hésita mais finalement se lança, mais en modifiant légèrement sa pensée
- Nous avons besoin de vous.
- Attendez un peu Broots avant de me mettre sous terre, dit elle un sourire jaune aux lèvres qui montrait quelle essayait de se rassurer elle-même ; mais si par malheur cela devait se terminer différemment que ce que j’espérais n’oubliez pas d’embrasser Debbie pour moi et de lui dire quelle profite du Papa formidable quelle a et quelle soit consciente quelle a beaucoup de chance.
Elle sourit à Broots qui lui était à deux doigts d’éclater en sanglots, elle le serra timidement dans ses bras ce qui étonna fort l’informaticien, elle fit de même à Sydney en lui faisant promettre :
- Et vous, veillez bien sur votre famille et sur vous .
Elle ouvrit le tiroir de son bureau et chargea son arme. Les deux hommes admiraient cette femme, qui se lançait seule dans une bataille sans pitié contre plusieurs hommes avec un courage, une force et une obstination incroyable.
Avant de quitter son bureau elle se tourna vers eux :
- Et merci d’avoir toujours était là pour moi et de m’avoir acceptée comme amie.

En quittant la pièce ,Parker avait laissé un silence de mort,Broots lebrisa :
- Nous ne pouvons pas la laisser seule,s’écria-t-il,je ne sais pas ce que vous en pensez mais elle à toujours était là pour nous et…
Sydney leva un doigt faisant comprendre à Broots de se taire, il fouilla dans un de ses tirroirs et en sortit son arme qui n’avait encore jamais servi.
- Sydney, qu’allez vous faire avec ça ?demandaBroots.
- Venir en aide à Melle Parker.
- Mais…
- Baissez d’un ton Broots, suivez moi
Sydney chargea son arme et la rangea soignesement dans son pantalon.
Puis ils sortirent et traversèrent le Hall, par bonheur ils ne croisèrent personne car bien qu’il essayer de le cacher Broots parraissait extrêmement nerveux, il courait derrière Sydney, regardant de tous les côtés. Ils entrèrent dans le bureau de MP, Sydney cherchait quelque chose dans les tiroirs.
- Qu'est-ce que vous cherchés ?
- L’arme du major Charles.
- Celle qui devait tuer la mère de Melle Parker ? Mais pourquoi ?
A présent Broots tremblait de la tête au pied
- Ah ! la voilà !
Il posa l’arme dans les mains de Broots qui faillit la faire tomber sous la pression.
- Oh non ! Sydney, ne m’obligez pas, supplia-t-il
- Vous voulez aider Parker oui ou non ?
- Bien sûr, mais…
- Vous en aurez besoin pour vôte sécuritée
- Mais je ne sais pas…
- Mais si, quand le moment viendra vous saurez, faites moi confiance.

Les nettoyeurs laissèrent entrer seule MP comme la fois précédente. Jarod couchait sur son lit, se leva quand il la vit entrer.
- On s’en va Jarod.
Elle sortit son arme
- Recule toi
Il exécuta sa volontée.
Elle tira une balle dans la serrure qui résista mais qui succomba sous l’effet de la deuxième. Jarod lui sourit mais ce sourire s’estompa quand l'alarme de sécurité retentit. Les deux nettoyeurs entrèrent,elle ne leurs laissa pas le temps de tenter quoi que ce soit, elle tira deux balles et ils s’écroulèrent. Elle ouvrit la porte, lui prit la main, le tirant vers la sortie.
- Attends,la stoppa Jarod
Il l’attira contre lui et l’embrassa tendrement. (Il était temps…et cette fois pas d’Ocee chiante au possible pour tout gâcher).
- Ca veut dire merci ? demanda t-elle en lui souriant.
- Non, juste un je t’aime.
Elle lui sourit à nouveau, et il l'attira à son tour vers la sortie.
Elle ne le lâcha pas, ils coururent ensemble dans les sombres et long couloirs souterrains.
Arrivé à un carrefour, ils n’égligèrent de regarder des deux côtés et bien sûr Lyle surgit d'on ne sait où attrapant sa sœur et collant son revolver contre sa tempe.

MP jeta son arme sur le sol, espérant que Jarod puisse s’en servir. Il se baissa rapidement mais Lyle l’arreta :
- Non Jarod, je ne fairais pas cela si j’étais toi, enfin sauf si tu ne tiens pas à ma sœur ce qui m’étonnerait fort.
Jarod se redressa.
- Désolé mais tu n’ira pas plus loin, tu es ici chez toi. Oh soeurette ! Quelle mouche t'a piquée, pourquoi avoir libéré le petit génie et ce baiser ah, vous me répugnez tous les deux, Raines, enfin notre cher père ne va pas apprecier, tu te souviens quand il parlait de décapitation ?
Le regard de MP restait depuis le début plongé dans celui de Jarod cherchant la moindre solution, mais pour sûrement une des premières fois de sa vie, il n’en trouvait aucune.
Sans qu’il ne s’en doute, alors que tout semblait perdu, une détonnation fit sursauter Jarod mais ce n’était pas MP qui s’effondra mais Lyle.

MP se retourna et découvrit avec étonnement que ses deux amis se trouvaient derrière eux et que Broots tout tremblant tenait encore l’arme dans ses mains.
- Je ne voulais pas… murmura t-il au bord des larmes.
Jarod comprenait la détresse dans laquelle se trouvait Broots, la même qu’il avait ressenti lorsqu’il avait du tuer un homme pour se défendre ….
- Vous avez fait ce qu’il fallait
Mp s’approcha et posa sa main sur son épaule.
- Merci,Broots vous m’avez sauvée la vie.
Après ces paroles réconfortantes, l’imformaticien se sentit un peu mieux, ce sentiment s’accentua quand il se répéta que s’il ne l’avait pas sauvé, il s’en serait voulu éternellement.
MP se tourna une dernière fois vers le corps sans vie de l’homme sans pouce.
- Allez, on y va, dit-elle d’une voie energique en ramassant son arme au sol et en serant à nouveau la main du Caméléon dans la sienne, au plus grand plaisir de Sydney... qui lutta pour dissimuler sa joie.
La partie n’etait pas encore gagnée, ils continuèrent leur course périlleuse vers la sortie, tout en evoluant prudemment vers le hall MP dit :
- Broots,Sydney, je vous avaisdemandé de ne pas me suivre.
- Les amis sont là pour s’entraider, répondit Sydney tout en essayant tant bien que mal de reprendre son souffle.
- Merci beaucoup.
Tout ce beau monde entra dans l’ascenseur. La tension nerveuse se lisait sur tous les visages, les nettoyeurs rôdaient dans les parages, leur présence invisible impregnait tout ...
- Maintenant, nous te suivons Jarod, c’est toi qui connaîs la sortie.
- Melle Parker ?
Elle se retourna vers lui.
- Où est Raines ? demanda Broots en sortant le premier de l’ascenseur arrivé à destination.
Ils découvrirent avec stupeur que devant eux se dressaient 5 colosses

- Attention les nettoyeurs ! Cria MP .
Trop tard ! dans un hurlement de douleur, Broots s’effondra, il venait d’être touché. Jarod lui arracha son arme et plaqué contre le mur tira, Parker et Sydney firent de même.
Un tonnerre de coup de feu se succéda, suivi de temps à autres par les hurlements des personnes touchées. Puis soudain, 5 corps à terre, les nettoyeurs avaient été mis hors d’état de nuire. MP parcourut la pièce du regard, personne n’était touché à part Broots qui se tordait de douleur, tous trois se précipitèrent vers lui .
- Broots ça va ? s’’inquiéta MP .
Il lui répondit par une grimace et un "j’ai été beaucoup mieux que ça !". Jarod examina sa blessure :
- Vous vous en sortirez, mais nous devons vous conduire à l’hôpital, je vais vous confectionner un garot, vous ne devez pas perdre trop de sang.
Jarod prenait le temps de tout lui expliquer comme s’il parlait à un jeune enfant tant Broots semblait éffrayé.
Sans que personne ne le lui demande, MP quitta sa superbe chemise en soie - sûrement très coûteuse - et la tendit à Jarod.
- Tu crois que ça fera l’affaire ?
- Oui je pense.
MP serra la main de Broots pour le soutenir, celui ci toujours soucieux de l’impressionner, serra les dents . Jarod enroula la chemise autour de son épaule, Broots hurla .
Sydney allait attraper son portable pour appeler une ambulance quand un grincement sinistre le stoppa net.

Le visage le plus menacant du Centre apparut, accompagné comme toujours de sa célèbre bouteille d’oxygène. Il tenait une arme qu’il pointait sur MP, elle avait été aussi rapide que lui, et maintenant ils se faisaient face, se menacant .
- Alors - *crissement* - Catherine avait raison ?
Sydney se demanda comment Raines etait au courant du secret de la mère de MP, de toute évidence , les nouvelles circulaient vite au Centre….
- Vous et Jarod, réunis ensemble - *crissement* plus forts que n’importe quelle puissance ! Mais je suis désolé, la prophétie ne s’accomplira pas cette fois -*crissement*.
Raines tourna brusquement son arme en direction de Jarod, réalisant qu’il allait le tuer, MP n’ésita pas un instant, plus rapide, elle lui tira une balle en plein cœur, dans un râlement plus terrifiant que jamais, il s’écroula :
- Ma fille…
Son corps se détendit, laissant ses yeux ouverts face au néant, MP s’agenouilla et les lui ferma.
- Cette fois, je crois que c’est vraiment fini pour lui, affirma t-elle.
- Qui sait ?, il ne meurt vraiment jamais, et pour dit Jarod en l’aidant à se relever.
Jarod regarda les nettoyeurs avec un leger remord :
- Tu crois que ces le prix à payer pour travailler avec le diable ?
- Peut-être.
Broots à présent debout, s’appuyait sur l’épaule de Sydney, des gouttes de sueurs perlaient sur son front, le psychiatre appella les secours et cette fois sans interruption.
Jarod passa son bras sur l’épaule de MP et ils se dirigèrent vers la sortie, suivis de Broots et Sydney.
- Maintenant qu’ils sont tous mort, plus besoin de ton passage secret, dommage j’aurais aimé le connaître.
Il lui sourit .
- Si tu es très gentille peut-être que je te le montrerai.
Ils éclatèrent de rire.

Enfin dehors, Broots fut transporté à l’hopital, il souffrait mais comme à son habitude en rajoutait un peu, Sydney inquiet le suivit en voiture.
Jarod et Parker enfin seuls (c'est pas trop tôt) marchaient dans les jardins du Centre.
- Ne t’inquiète pas pour Broots, ses blessures ne sont que superficielles, il s’en remettra vite.
Elle se blottit contre lui (OUECH !!!!!!!!!)
- Qu’as tu l’intention de faire maintenant ? lui demanda le Caméléon.
- Raines et Lyle mort, l’héritage des Parker m’attend dont la direction du Centre … enfin pour toi et moi, si tu es d’ accord ?
Il lui sourit puis prit un air dubitatif :
- Hou… Je ne sais pas, il faudrait que tu me laisses quelques heures pour peser le pour et le contre, tu sais ce n’est pas une décision que je dois prendre à la légère et …
Elle lui donna une tape affectueuse sur l’épaule. Il l’embrassa, ils restèrent un long moment serrés l’un contre l’autre, émerveillés d’être si bien ensemble.
- Bien sûr que je reste avec toi.
Elle lui sourit
- Et que dirais tu si nous faisions du Centre un orphelinat, un Centre de recherche contre les maladies…Et bien d’autres choses encore, je suis sûre que Broots et Sydney seraient ravis.
- C’est une idée fabuleuse, en tout cas ce n’est pas la place qui nous manque.
- Alors, Maman disait vrai, toi et moi, ensemble, plus forts que tout…
- Oui et je suis persuadé que où qu’elle soit, elle est très fière de toi.
Elle l’embrassa.
- En quelle honneur ai-je droit à un de tes baisers ? Le futur Centre ?
- Non,c’est juste ma façon à moi de te dire que je t’aime… (Ah ! elle la dit, c’est un miracle !)

FIN


Grâce à l’héritage des Parker, ils transformèrent le Centre, repeignant les murs de couleurs vives et agréables, créant des Centres de recherches, de dépistages, des orphelinats, des maisons de retraites, des associations écologiques (petite pensée à Micky), des centres d’hébergements pour SDF, des garderies, ils envoyèrent aussi des montagnes de dons pour les pays du Tiers Monde. Les grands jardins qui entouraient le Centre furent remplis de jeux pour enfants plus originaux les uns que les autres, de nombreux stands créatifs pour faire de la pate à modeler, des moulages, des dessins, et bien d’autres choses encore. Dans ce nouvel espace raisonnent à longeur de journée de joyeux cris d’enfants et leurs éclats de rire .

Sydney fut chargé de la direction de la maison de retraite, Broots de la garderie, tous deux beaucoup plus à l’aise dans leur nouvelle fonction.
Angelo retrouva sa liberté mais il préfera rester auprès de ses amis, passant ses journées dans les jardins à observer les enfants rire et s’amuser.

Quant à Jarod et Parker, ils dirigèrent ensemble le bâtiment tout entier, effaçant toutes traces que l’ancien Centre avait laissées à travers le monde, engagant du personnel compétent et digne de confiance, rendant des services, redonnant de la gaieté, soulageant les personnes en difficultés, luttant côte à côte contre tous les malheurs possibles et imaginables présents sur nôtre planète… Les rouleaux disaient vrais, la prophétie s’était accomplie.

 

Fin

 

 

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