Carnets SL27 Chronologie Episodes Secrets Refuge
Chaque tableau a son histoire
Fiche
Titre : Chaque tableau a son histoire (Every Picture Tells a Story)
Saison : 1
Episode : #2 (2/22) (épisode # 2 - aux USA ils aiment bien compter sans faire gaffe aux saisons *pô pratique soi dit en passant...*)
Date de 1ère diffusion américaine : 28 septembre 1996 *on NBC ;o) *
Date de 1ère diffusion en France : 11 avril 1997 (sur M6)
Acteurs :
Michael T. Weiss : Jarod
Andrea Parker : Mlle Parker
Patrick Bauchau : Sydney
Jon Gries : Broots
Ryan Merriman : Jarod jeune
Alex Wexo : Sydney jeune
Ashley Peldon : Mlle Parker jeune
Edward Evanko : Commandant Powell
Elizabeth Heflin : Meg King
Marjorie Monaghan : Martha Poole
William Sanderson : Roy Abbot
Pat Skipper : Paul Bilson
Stephanie Sawyer : Kimberly King
Jacob Vargas : Javier Padilla
Iverson Warinner : Saltz
Hillary et Melissa Kidwell : les jumelles
Michael Wyle
Dell Yount : le vendeur de farces et attrapes
Scénario : Steven Long Mitchell & Craig W. Van Sickle (themselves !!!) (youpiiiieee !! ce sont des chefs d'oeuvres leurs scenarii !!)
Réalisation : Michael Zinberg
Production : 20th Century Fox Television et NBC
Musique : John Debney
La narratrice et commentatrice rappelle que comme dans bcp d'endroits de ce site : en blanc le bla bla principal, cad ici la narration, en bleu les dialogues en discours direct, en vert les commentaires et analyses.
Détails
Au tout début de l'épisode, on voit Jarod nager, en position verticale. Il essaie de contrôler ses mouvements dans une piscine. Retenant son souffle, il tourne sur lui-même.
Seattle, état de Washington - une auberge de jeunesse (YMCA, vous savez bien !! - chi chi, c ça que ça veut dire !)
Une planque de Jarod, que découvrent Sydney
et Mlle Parker. Le gérant est en train d'expliquer : "Vous l'avez raté de
peu, il est parti il y à peine 2 jours". Sydney s'informe : "Comment était-il ?
Gérant : Bien baraqué, grand, mince, très sportif et
sans prétention.
S : Ce
n'est pas ce que je voulais dire. Est-ce qu'il vous a paru abattu
ou en pleine forme ?
Gérant : Drôle de question ! Il pétait la santé, ce
type a une pêche d'enfer ! Dites donc vous savez qu'on a tous
failli griller dans la région ?"
Mlle Parker,
de son côté, vient de trouver le carnet rouge de Jarod près du
lit : "Catastrophe nucléaire évitée de justesse", tandis que le gérant
poursuit : "A cause de la centrale. J'aimerais bien
savoir comment votre poulain s'est arrangé pour éviter
l'explosion, c'est pas un physicien !?
S : M.
Spitz est...
MP (coupant Syd qui allait sûrement trop en dire) : ...un homme
fascinant et plein de ressources (t'as tout bon ma p'tite ! il peut même
exploiter de nouvelles ressources si jamais tu veux bien le
laisser faire LOLL)"
Là, Mlle
Parker découvre une guirlande de papier blanc représentant des
êtres humains simplifiés (comme des poupées) qui font la ronde
: un adulte, un enfant, un adulte, et ainsi de suite... (une femme, une
fille, j'appelle ça un message concernant Catherine Parker...) Elle commente, s'adressant à
Sydney bien évidemment : "Ce découpage, c'est un oedipe mal résolu
ou simplement la nostalgie de l'enfance ?". (Le spectateur attentif note que l'une de ces
figurines de papier a une trace de larme dessinée en bleu sur le
visage - comme dira Angelo plus tard : "La fille est triste".
Bien entendu on devine qu'il s'agit de Parker, surtout si on
connaît la suite...)
Le psychologue ne fait pas de commentaire, regarde juste, tandis
que le gérant intervient : "Ca a intrigué la femme de ménage,
ces jouets éparpillés partout. C'est vrai que c'est bizarre. Et
puis à son âge, ça fait un bail qu'on sait nager normalement,
ou bien l'on ne saura jamais.
MP : Alors,
il est venu pour prendre des leçons ?
Gérant : Ca arrive dans les centres aquatiques. Il a
appris à une vitesse folle ! C'est devenu un nageur chevronné
en 5 semaines.
Il s'entraînait tous les jours. Oh ! c'est bien simple, il n'a
fait que ça. Sauf la dernière semaine, il passait des heures
dans le grand bain à faire du sur place.
Mlle Parker,
agacée de ces détails, va de son côté et trouve des jouets
dans la baignoire : une vedette et un hélicoptère, tandis que
Sydney s'informe : "Comment ça ?
Gérant : Il était dans l'eau verticalement et il
battait des mains et des pieds sans arrêt pour se maintenir à
la surface. Quand il n'en pouvait plus, il prenait une pose.
Ensuite, il recommençait.
MP (à Sydney, observant l'hélicoptère qu'elle tient en l'air)
: Je ne
sais pas encore ce que votre cher cobaye a dans la tête, mais ça
m'intrique".
Transition par
image (faut
le noter, c soit par image soit par dialogue souvent) : on voit un hélicoptère, avec
Jarod dedans en uniforme de garde côte (le chapeau surtout - une
casquette - , le reste on ne voit pas trop). L'hélico fait des
tas de cercles autour d'un bâteau en flammes au milieu de l'océan
(Pacifique, voui !). La pilote annonce qu'elle va appeler de
l'aide, mais soudain le bâteau explose, et la passagère de
ladite embarcation se retrouve dans l'eau. Jarod décide de
plonger, sautant d'une hauteur dingue, et arrive dans l'eau. Il
plonge et, quand il remonte à la surface, il tient la femme (vous savez, le
mouvement qu'on voit dans "Alerte à Malibu" *qd on n'a
que ça à faire de regarder *,
avec le bras autour des épaules devant, un truc pas compliqué). Il lui met un gilet de sauvetage,
maintenant sa tête, et lui déclare tranquillement : "Je m'appelle Jarod.
Ca va aller maintenant".
Générique (comme c'est le premier je le mets ici) (texte
défilant en bleu sur le fond noir)
Il
existe des êtres doués d'une intelligence supra normale,
des génies qui possèdent entre autres la faculté d'assumer
n'importe quelle identité.
En 1963, les chercheurs d'une entreprise appelée "Le Centre"
ont mis en isolement un de ces êtres,
un jeune garçon nommé JAROD et exploitèrent son génie pour
des recherches secrètes.
Mais un jour le "Caméléon" leur échappa...
Le Centre , Blue
Cove, Delaware
Sam : Mlle
Parker, un fax pour vous.
Elle regarde
le fax, noir, écriture du Caméléon si ça vous dit qqch (ils utilisent la même
tout le temps) :
"Sorry
I missed you at the "Y"...
Things aren't always the way they seem.
4/13/70
Jarod"
Un petit commentaire s'impose... Il ne faut
pas se fier aux apparences. Pour qui connaît l'épisode, je ne
conserve pas le suspense, désolée pour les autres, mais ces
pages sont surtout faites pour qui connaît les épisodes, on
sait très bien que dans la suite le tableau que peint Jarod fait
référence à la mort de Catherine Parker (le DSA aussi). Et
Mlle Parker déclare qu'elle "veut la vérité sur la mort
de sa mère". Soit. Donc à partir de là, connaissant la
suite, on peut se demander si Jarod SAIT déjà qqch d'important
à ce niveau. Mais là selon moi non. Il se doute de qqch, c'est
certain. Il se dit probablement que qqn d'aussi important et
bienfaisant que Catherine Parker n'était peut-être pas apprécié
de tous et qu'on a pu l'assassiner (hypothèse conservée tout au
long des 4 saisons, et même ds la saison 4 on peut encore se
demander, si bien sûr on accepte l'hypothèse que malgré le
brouillage étrange du DSA Raines ait pu lui tirer dessus... *je
n'ai rien dit, n'est-ce pas ? moi, ne pas y croire ? ben à force
non, j'avoue !*). Mais c'est ce dont il faut se rappeler tout au
long de la série, c'est un message important au spectateur, qui
devant toute situation de la vie, mais surtout devant n'importe
quel épisode de tP ne doit JAMAIS se fier aux apparences, sans
quoi il trouve vachement sympa de premier abord Brigitte ou au
contraire pleinement sa**pe, et pourri Raines. En bref, il ne
faut pas être manichéen d'une part (dédicace aux membres de
The Centre Forum ;o) loll, ils subissent cette phrase très régulièrement),
et pas tirer de conclusions hâtives d'autre part.
MP lit (en
tout cas ds la VF) :
"Désolé
de t'avoir manqué à l'hôtel. Il ne faut pas se fier aux
apparences"
Pendant ce temps, Sydney renverse sur une table des bâtonnets
devant 2 jeunes jumelles, lesquelles annoncent : "2324 petits bâtons.
S : Très
bien ! Votre évaluation est correcte.
MP : On
est en retard Sydney.
Les deux avancent, et le psychologue fait remarquer : "Vos démonstrations
bouleversent les enfants.
MP : Arrêtez
donc de vous apitoyer sur elles. J'ai organisé une réunion avec
Broots dans le but de localiser Jarod. Et je pense que c'est plus
capital pour nous que vos 2 calculettes en herbe (le ton semble ironique...)
S : Broots
et sa technologie nous seront inutiles. On a affaire ici à un
Caméléon (à noter que dans
la VO il emploie le mot "chameleon" et non "pretender"
! Ce sera fait deci delà, notamment ds tP 2001). Il connaît tous
nos procédés sur le bout des doigts.
On ne pourra l'approcher que s'il le veut bien. Patience, Parker.
Il faut de la patience si nous voulons capturer Jarod.
MP : Non
! La patience est probablement une très grande vertu pour les
planqués qui se la coulent douce à la section psycho. (vioooouuuu !! ça c de la réplique
!! Pôvre Syd !! ils s'adorent, on le voit tout de suite ! ;-) ) Mais mon père et tous les hommes de
la Tour savent que la patience ne mène pas à grand chose, elle
s'associe à l'échec. (parce que
l'impatience et le meurtre plus ? ;o) ) Nous ne pouvons pas
nous permettre d'attendre, ce que nous devons c'est agir.
S : Mais
Jarod a une intelligence supra normale. Il peut devenir n'importe
qui, quand il le veut. (c'est bon, petit,
on a lu le générique, t'embête pô !) Il ne va jamais se laisser piéger. S'il nous
appelle, il prendra des précautions. (heu, pas tjrs... ;o) mais ça ben sûr... on passe au-dessus qd on
regarde, hein ?)
MP : C'est
ce qu'on disait quand Brighton (le piégeur de bombre de l'Uni) a pris la fuite. Et qu'est ce qui
l'a fichu dedans ? Vous vous en souvenez Sydney ?... ...Une
lettre à sa maman ! (exact !) Ce sont des esprits supérieurs,
mais tôt ou tard ils font des erreurs bêtes".
Ils
stationnent devant l'ascenceur, qui arrive à ce moment. Mlle
Parker n'hésite pas vraiment, elle fait une simple pause, mais
Sydney déclare : "Inutile d'utiliser l'ascenseur. 3 étages à
monter, ce n'est pas la mort.
MP : Cessez
de me materner Sydney ! Ca remonte à 20 ans. Aujourd'hui je n'ai
plus de problème avec cet ascenseur, c'est de l'histoire
ancienne. (c'est ça !!
Essaie de nous faire croire ça, ma p'tite !! ) (ils rentrent dans l'ascenceur)
S (très prudent) : Votre mère n'était pas comme les autres.
MP : Ma
mère était fragile, un point c'est tout ! Elle a craqué sous
les pressions émanantes du S.I.S. de l'époque. Je n'ai
heureusement pas ce problème. Une seule chose reste incompréhensible
pour moi. Pourquoi est-elle allée dans un ascenseur ? Un
ascenseur ça monte, ça descend mais ça ne va nulle part. (hum, petite incursion. Ca monte, ça
descend, mais ça ne va nulle part. Tiens donc, comme les gens au
Centre quoi. Ils obéissent, montent en grade, sont quelquefois rétrogradés,
mais jamais n'atteignent, ou ne cherchent à atteindre un but précis,
pour leur propre compte, en tout cas la majorité du temps...
Ironie du sort donc... )
C'est
très petit une balle de 9 mm, mais celle-là a changé ma vie.
S : Je
suis là si vous vouliez parler... Je pourrais vous aider à tout
oublier.
MP : Très
gentil. Mais dites-moi, avant de mourir ma mère ne sortait-elle
pas d'une séance de psychanalyse avec vous pour soigner sa dépression
? Non merci. Je réussirai à oublier, seule".
Allez, instant psycho du jour...
Vala tout ce qui régit son comportement expliqué par elle-même
! Elle considère (en qque sorte c vrai, mais pas ds le sens où
MP l'entend) que sa môman était "fragile", car elle
aidait des gens etc. Elle s'interroge néanmoins (et ça, c'est
pas fini), mais pas encore sur les causes de la mort de Catherine
Parker. On voit déjà sa méfiance envers Sydney, qui ressurgira
dans quelques épisodes (cad ds "Patrimoine génétique",
ou même "Instinct naturel"), même qd elle le connaîtra
mieux . Et encore plus sa méfiance envers la psychologie et la
psychanalyse (commune à de noooombreuses personnes... je sais de
quoi je parle loll ). Et pour ce qui est de son caractère,
son côté têtu, son côté "je vais m'en sortir toute
seule-na !"... Cette réplique est la synthèse de nombre de
choses qu'on constatera plus tard (qd on aura oublié depis
longtemps ces phrases *vala le pb !! il vaut mieux regarder l'intégralité
de la série plusieurs fois pour comprendre les épisodes et les
sens cachés*.
San Diego,
Californie
Jarod est
maintenant garde côte à San Diego, sous le nom de Lieutenant
Campbell, comme le montre son uniforme bleu marine. Une
blondinette, Martha Poole, est en train de mettre son casque pour
hélico, quand Jarod s'amène et dit bonjour. Elle remarque :
"Vous
êtes bien en forme pour qqn qui a dormi dans la baraque des
garde-côtes".
Jarod répond : "Oh, j'ai trouvé un logement à l'extérieur.
- C'est pas vrai ! Comment vous avez manigancé ça ? Ca m'a pris
trois ans et un mari pour quitter le lit de fer...
- (petit sourire
jarodienamusé) Oh, j'ai falsifié mes papiers de transfert.
- (pensant
naturellement qu'il blague, seul le télespectateur sait que
Jarod dit absolument la vérité) On avait bien besoin d'un type qui
falsifie tout pour obtenir les faveurs..."
Elle semble soudain se sentir mal. Elle s'éloigne un peu de l'hélicoptère,
se tenant le ventre. Jarod s'inquiète :
"Tout
va bien ?
- Juste de mauvais sushi...
- Il n'y a pas d'autre raison ?"
A ce moment, le capitaine Powell arrive.
"Capitaine
: Campbell,
je voudrais vous présenter le lieutenant commandant Paul Bilson (serrage de louche).
Bilson : On m'a dit que vous vous étiez brillamment
illustré hier. Un plongeon pareil, fallait le faire !
Jarod (riant) : Oui, c'était une excellente idée de prendre
ces leçons de natation."
Le groupe rit
bien entendu... Martha interrompt l'instant : "Est-ce que vous
pourriez m'accorder quelques instant, capitaine, pour discuter de
mon avancement ?
- Je vous rappelle
que les évaluations sont faites par les lieutenants commandants,
ça doit être le LC Bilson.
Bilson : L'évaluation doit être sur mon bureau, et
ça doit partir à l'ASAP".
Elle n'a pas l'air ravi, mais ne fait aucun commentaire.
Le commandant
Bilson dit à Jarod : "N'importe qui peut voler, la véritable
question est de savoir si vous avez le pied marin".
Ils s'éloignent de Martha et marchent vers le port, où Bilson
trouve un bâteau pour partir. Ils tombent sur l'opérateur radio
en chemin et bientôt fendent les mers. Ils arrivent bientôt sur
un bâteau qui semble abandonné, la "Magdeline".
Bilson demande à Javier de le contacter. Javier et Jarod
s'approchent, et se trouvent face au fusil de Roy Abbot (comme ds "les
Feux de l'amour", Abbot *lolllll, omg, moi qui déteste ce
truc, j'ai retenu des noms... terrrrribleuh !*). Bilson le connaît et fait signe
à Jarod, lequel commence à expliquer que M. Abbot a 48 heures
pour revenir à quai, sans quoi il amèneront des renforts. Il
explique que son bâteau prend l'eau et que c'est pour son bien.
Roy n'est pas vraiment d'accord, mais il 'a pas le choix.
Le
Centre, Blue Cove, Delaware, Bureau de Sydney
Sydney est au téléphone : "J'écoute". C'est Jarod.
J : Vous
n'êtes pas au couloir 22, en train de faire vos petites visites
? (il est dans une chambre d'hôtel et peint sur une grande toile)
S : Même
les psychiatres ont droit à 1 jour de congé (il fait signe à un nettoyeur
d'aller prévenir qqn - en l'occurence Mlle Parker - et de
localiser l'appel).
J : Pendant
toutes ces années je pensais que votre intérêt pour moi était
purement paternel. (entre autres
paternel, mon petit, s'agit de ne pas se fier aux apparences, tu
l'as dit toua-même ! Ne sois donc pas manichéen !)
S : Tu
sais nager à présent, c'est bien mais à ton âge il est
curieux de s'acheter des jouets pour s'amuser dans sa baignoire.
J : Je
préfère ça aux jeux que vous m'avez imposés pendant si
longtemps. (change de
sujet) C'est
drôle, je ne distingue pas leurs visages, mais leurs yeux me
regardent fixement. Juste leurs yeux. Des yeux morts. (il joue avec son pinceau et trace
avec son pinceau deux yeux en noir sur la palette où il mélange
ses couleurs).
S : Les
yeux de qui ?
J : Je
n'en sais rien, mais ils sont morts. (il parle peut-être de ses parents à ce
moment, même s'il n'en est pas conscient. En tout cas, il parle
surtout des "yeux" des gens qui sont morts à cause de
lui et qui le font se sentir coupable) (il efface les yeux en les recouvrant de
traits de pinceau) Ce que je sais, c'est que des gens bien
vivants ne sont plus de ce monde parce que vous m'avez utilisé.
S (tandis que MP est arrivée et qu'elle a saisi un écouteur) : Et aujourd'hui tu
voudrais réparer en devenant un redresseur de torts (petite note : c "ange gardien"
ds la VO, plus joli et plus juste, plus proche du symbole de
l'ange...), c'est bien ça ? (voui, tu l'as vu le Onyssius dans le premier
épisode ? Bon, alors...)
J : C'est
un peu près ça, oui. (trop modeste, mon
chou !)
S : Pourquoi nous avoir
appelés ? (et pourquoi pas ??)
J : Je...
J'ai besoin de savoir si Jarod est mon véritable nom. (voui, t'as pas été briefé... les
parchemins et tout ? non ???!)
S : Je
crois que oui, en tout cas c'est ce qu'on m'a toujours dit. (et là c vrai en plus. Pour une
fois ! Comme quoi ! Le Centre ne raconte pas que des bobards, il
dissimule aussi et même des fois annonce des trucs à peu près
vrais !!...)
J : Merci,
Sydney.
S : Ne
raccroche pas. (le coup classique
pour localiser qqn, ça !! loll) Je m'inquiète pour toi.
J : Si
vous êtes si préoccupé, pourquoi ne pas alerter les autorités
?
S : Tu
sais que je ne te ferais jamais ça.
J : Pourquoi
? Par égard pour moi ? Ou parce que vous avez peur de ce que je
pourrais leur raconter ? (lollll)
S : Si
tu tombes entre leurs mains et s'ils découvrent les objets en
question, je ne pourrai absolument rien faire pour toi, Jarod. (là il y a une part
de sincérité sans doute)
J : S'ils
découvrent ce que j'ai, c'est vous qui ne pourrez plus faire
grand chose pour vous.
S : Ces
disques contiennent le travail de plusieurs années.
J : Non,
Sydney ! Ils contiennent ma vie ! Au revoir" (il raccroche)
MP : "On l'a votre génie". (que tu crois ma p'tite ! )
(ils l'ont pisté ?? vraiment ??)
San Diego , une boutique de farces et attrapes
Jarod observe
des petits objets : "C'est très intéressant... Alors finalement,
il y a une usine qui fabrique, jour après jour, des étrons en
plastique.
Vendeur (un gros type à l'air pas fûté...) : Ouais... Mais eux
ils appellent ça des crottes en plastique. Parce que crotte en
plastique ça parle plus.
J : Mais
ce que je voudrais bien savoir c'est pourquoi on vous en achète,
vous le savez ?
Vendeur : Parce que c'est marrant.
J : Hum,
hum..."
Le vendeur, qd Jarod est parti : "Bah si, c'est
marrant".
San
Diego, King Bait and Tackle
Jarod observe une fillette qui achète des fleurs. La fille court
vers sa mère et explique : "J'ai pris des blanches, sa couleur
préférée".
Elles les posent sur la tombe de Tom King. Jarod observe un
article collé dans son cahier rouge, sur un certain King, qui
est mort noyé.
San Diego,
auberge de jeunesse
MP affirme :
"Broots
est catégorique, il a appelé de cette auberge de jeunesse. (Ils enfoncent la porte, un homme
tente de s'enfuir par la fenêtre) Attrapez-le !
Homme : Ah...
Ah... J'ai rien fait moi, je suis innocent !
MP : Mais
qu'est ce que vous fabriquez dans cette chambre ?
Homme : Je
suis dans mon droit ! Il m'a autorisé à venir y habiter.
Sydney lui montre une photo.
S : Ce
ne serait pas lui ?
Homme : Si
! C'est un gars qui bosse dans un philharmonique (comme on le voit dans la fin de l'épisode
1, "Le chat et la souris") et en plus il m'a offert 6 mois de loyer.
C'est fantastique ! Tout ce que je dois faire en échange c'est
transférer ses appels".
Là, le
spectateur attentif voit dès cet instant que Sydney n'est pas si
vilain, car il a du mal à cacher son amusement... Mlle Parker
lui ordonne de se taire... lolll C'est le début d'une longue
complicité, que voulez-vous ??
Quelque part dans l'océan pacifique, près de San Diego, Californie
Jarod est parti trouver Roy Abbot. Il monte à bord après avoir demandé l'autorisation et remarque que l'homme écoute Wagner ("The Lost Dutchman" cad "Le hollandais volant" *accessoirement, si ça vous intéresse, il y a une BD extra de Carl Barks sur cette légende, une des meilleures histoires de Carl Barks probablement ! Pour ceux que je n'aurais pas encore saoulé avec Carl Barks, il faisait des BD Picsou, c'est l'inventeur de ce personnage* - et dire que le vilain pas bô A.H., le modèle de Lyle, nan, je déconne, était fan de Wagner... C'est à t'en dégoûter n'importe quel auditeur, tiens ! Et pourtant ce qu'il écoute là n'est pas moche - ) sur un électrophone. Jarod observe un portrait de femme posé sur le poste de pilotage et devine que la "Magdeline" a été nommée en souvenir d'une femme que Roy a aimé. En effet, et elle n'aurait pas été contre se marier avec lui, mais il ne lui a jamais demandé. Jarod, finement et en même temps presque involontairement pisqu'il est concerné, déclare que c'est dur de se demander si quelqu'un qu'on aime se trouve tjrs qque part. Roy a bien entendu, mais déclare simplement : "Je ne bouge pas de mon bâteau". Jarod explique qu'il lui a ramené des provisions achetées à la ville, et qu'il souhaiterait les échanger contre un vieux coffret de bois trouvé visiblement au fond de l'eau. Roy dit à Jarod que s'il peut lui ramener des bougies la prochaine fois qu'il vient le marché est conclu. Jarod accepte et saisit le coffret, avant de demander à Roy s'il a déjà entendu Mozart, "la Flûte Enchantée" particulièrement. L'autre explique qu'il n'écoute que ce disque, puis le Caméléon raconte que quand il était petit, on lui a permis d'écouter ce morceau et qu'il devint comment un aigle (patriotisme, petit ??), il pouvait voler où il voulait. Jarod remarque que peut-être Mozart savait qqch que Wagner ignorait (alors ça, c pê une fine allusion à ce dont je parlais tout à l'heure, des goûts du dictateur moustachu tristement célèbre. Quand on sait quelle position occupe Jarod *qd on fait référence dans la série à l'Annexe d'Anne Frank pour parler du lieu où se cachaient les parents de Jarod - ferme d'Harriet Tashman - et également la réponse de M Raines à la question "Qu'est-ce que je vous ai fait ?" : "Vous existez", on est en droit de se poser des questions. Comme je l'ai expliqué dans l'article sur la guerre et la violence *cf page Refuge*, un gentil petit brun contre un vilain au crâne rasé...*. Si on associe Jarod à Mozart, et le Centre à Wagner, on comprend mieux... enfin, ce n'est qu'une hypothèse, mais comme il faut rappeler que le scénario est des Loustics en personne... autant dire que tout parallèle tordu n'est pas forcément si tordu... ). Roy ne semble pas touché, il répond toujours : "Je ne bouge pas de mon bâteau"...
San Diego, Californie, base des gardes-côtes
Jarod et
Martha Poole reviennent tout juste d'une patrouille de routine en
hélicoptère. Elle le met en boîte car il ne garde pas les yeux
rivés sur l'eau et regarde à la place les cartes qu'il a amené
avec lui à la place. Il lui dit qu'il essaie de trouver l'est
lui-même en relation avec la carte et lui propose de lui offrir
son déjeuner si elle veut bien lui remémorer quelques anciennes
recherches. Martha accepte, "à condition que ce ne soient pas
des sushi". Jarod
explique qu'il ne voudrait pas être recalé comme un marin d'eau
douce pour un détail comme ça. Martha sort de ses gonds :
"Comment
? Vous êtes là depuis seulement trois jours et on revoit déjà
votre avancement ? Elle aurait du être LC depuis des mois, mais
le Commandant Powell reporte toujours... (elle se sent mal)
- C'est
pour quand ?
- Oh, dans quelques jours...
- Je ne parle pas de ça. C'est pour quand ? ... le bébé ? (devant l'air ahuri de Martha) Vu la fréquence des
nausées et vos malaises, je dirais que vous devez être enceinte
de 9 semaines environ.
- Oh ! Même mon mari ne le sait pas encore ! Je ne veux surtout
pas en parler au commandant Powell parce que si Powell ou
quelqu'un d'autre le découvre, je peux dire adieu à mes chances
d'être LC...
- (avec un sourire
complice et rassurant) Eh bien il suffit de ne pas lui en parler".
Le Centre, Salle
de commande SL-5, 14h30
Mlle Parker
s'informe : "Alors Broots, vous en êtes où ?
B : Je
cherche toujours l'origine de son coup de téléphone. La seule
chose que je sache, c'est qu'il a utilisé les lignes
internationales.Je ne savais même pas que c'était possible.
MP : Encore
combien de temps ?
B : Oh
! Question très délicate. Il a des méthodes à la fois si
complexes et si futées que... il me faudra bien 24 h.
MP : Vous
en avez 12 !
B (quand MP s'est éloignée) : 8 me suffisaient.
San Diego, base des garde côtes
Jarod interroge Martha au sujet de la recherche de Tom King. Elle lui répond qu'il devrait poser la question à Bilson, depuis qu'il fait sa patrouille régulière le mardi et il était le seul. Elle explique que personne ne sait comment le bâteau a chaviré et pourquoi il n'a jamais été retrouvé... mais ça devait être particulièrement triste parce que le coroner dit que King flottait dans l'eau depuis un jour et demi qd on l'a retrouvé. Jarod intervient : la recherche était déterminée par les courants de l'eau en utilisant les bouées directionnelles, il veut donc savoir pourquoi, alors que les informations satellite indiquaient que les courants allaient vers le sud-ouest, Bilson a déployé une patrouille de recherche vers le sud-est. Martha n'a pas de réponse.
San Diego, King Bait and Tackle
Jarod est très
occupé avec un gâteau (biscuit - cookie Oreo, si vous voulez
tout savoir - à la coque sombre et fourré à la crème) Une
fillette, la fille de Tom King, se dirige vers lui et annonce :
"On
fait pas comme ça ! Quand t'étais enfant tu ne mangeais pas de
gâteaux ?
J : Ils
connaissaient pas les gâteaux ceux qui m'ont élevé.
Fillette : Où est-ce que t'as grandi ? Sur Mars ?
J : Oui,
c'est tout comme.
Fillette : J'te montre. (elle prend un gâteau) Tu sépares le gâteau
en deux. En tournant ça vient facilement. Si tu le casse t'as un
gage.
Et ensuite tu manges la crème en premier. J'aime la gratter avec
les dents, mais y'en a qui le font avec les doigts. (purééée ! C'est tous les gosses
qui font pareil ou quoi ? Je fais comme ça encore maintenant
avec divers biscuits fourrés, y compris trucs au fromage !) (on
peut lécher la crème simplement aussi )
J : Et
avec le biscuit, on fait comment ?
Fillette : Là dessus y'a pas de règle. C'est toi qui
vois. (exact !) (j'oubliais
! même méthode pour les Ferrero Rochers, pour pas citer de
marque )
J : Pourquoi
ils ne vendent pas que la crème ?
Fillette : Non, ça ne serait pas amusant (je te le fais pas dire !)
J (désignant Mme King) : Ta maman travaille dur...
- Depuis que papa est mort, c'est comme ça. J'avais donné une
statue de l'église à papa pour qu'il mette sur le tableau de
bord, mais ça n'a pas du marcher.
- Je sais combien c'est dur de perdre un parent. Qu'est-ce qui te
manque le plus ?
- Avant maman souriait plus"
DSA
Jarod ("Centre use only - 13/04/70")
J : Je n'y comprends rien !
S : Il le faut.
J : Il reste combien d'oxygène ?
S : Moins de 48 h.
J : Quel est la cause de l'explosion ?
S : Personne ne le sait.
(la petite Mlle Parker les observe) (c'est la simulation d'Apollo
XIII)
J : Carburant... Oxygène... C'est impossible.
Rien ne nous sauvera.
S : Tu dois sauver tes hommes, Jarod.
J : Non, je n'y arriverai pas.
S : Ils mourront tous si tu t'écrases. Réfléchis
!
J : Eh ! attendez... Oui ! J'ai trouvé ! En
utilisant la force de gravitation de la Lune on devrait réussir
à revenir.
S : Bien ! Très bien, Jarod. J'étais sûr
que si tu le voulais vraiment tu réussirais.
San Diego, chambre de Jarod
Il retire le
DSA et murmure entre ses dents : "Quand on le veut
vraiment on réussit. Il ne voulaient pas le sauver".
Blue Cove,
Delaware, Domicile de Mlle Parker - 3 h 44 du matin
Le téléphone sonne dans la chambre éclairée seulement par la
Lune. Mlle Parker, dans une jolie nuisette claire, étend le
bras, décroche et répond : "Oui...
J : Oh ! Alors je te
tire du sommeil tout en sachant pertinemment que tu détestes ça...
Et tout ce que tu trouve à me dire c'est "oui" ? (il peint toujours sa toile, on
commence à y voir mieux, des touches de bleu marine, du jaune...)
MP : J'essaie
toujours de savoir quel raseur m'appelle avant de hurler. Il est
quelle heure là où tu es ?
J : Astucieux,
ça aurait pu marcher... avec un autre.
MP : Alors
comme ça tu téléphones à la maison ? Très flattée.
J : J'espère
que mon dernier coup de fil ne provoque pas trop de remue ménage.
MP : C'est
bien vu tes multi-connexions. Mais ça change rien, on passera le
réveillon de Noël ensemble, je peux te l'assurer. (lollll, tu rêves, là, ma grande
!)
J : Je
n'ai pas envie de réveillonner cette année. (meuh si, suffit de
vouar "Le Premier Noël de Jarod", un drôle de réveillon,
mais tu vas qd même t'amuser à Noyel, chi chi chi !)
MP : Dis
donc, Jarod. Pourquoi choisir cet hôtel miteux ?
J : Je
regardais une émission de télévision sur VH3, "Retro
Night", et ils passaient de vieilles publicités d'il y a 20
ans. Comme tu sais je les ai manquées. A l'époque il y en avait
une avec un groupe des années 70 (les Village People, yeeesss !! "YMCA
!!!") qui parlait de cet hôtel
et qui en disait le plus grand bien. D'ailleurs c'est vrai, je
m'y trouve très bien.
MP : Astucieux
! Ca aurait pu marcher... avec une autre. (nan, mais attends, tu ne l'as pas cru,
Parker ? Viens pas te plaindre, après de l'avoir manqué !!)
J : Tu
savais toi qu'on fabriquait des crottes de chien en plastique ? (il en observe une) C'est surprenant.
C'est vraiment bien imité.
On est persuadé que c'est vrai, seulement c'est faux. (là, c'est un
message ! ne pas se fier aux apparences, suite !)
MP : Et
en quoi est-ce que ça m'intéresserait ?
J : Vous
devriez en vendre au Centre pour vous faire de l'argent de poche.
Et entre nous, cela symbolise parfaitement la façon dont ton père
et le Centre ont changé la vérité.
MP : De
quelle vérité parles-tu ? Ce n'est pas clair, Jarod. (la vérité au
sujet de ta mère, chérie !)
J : C'est
dans la lettre que je t'ai envoyée. Tu verras, tu comprendras
pourquoi tu es si triste.
Quelque part dans l'océan Pacifique, près de San Diego
Roy Abbot se rend compte que Jarod lui a laissé la boîte de bougies qu'il lui avait promis pour conclure leur pacte, et un disque de Mozart : "La flûte enchantée".
San Diego, Bar-B-Q
Jarod est avec Bilson et Javi (Javier). Tard le soir. Jarod amène la conversation sur Tom King en parlant des rumeurs qu'on lui a dites là où il était avant (son "équipe précédente") Bilson, un peu embêté, répond que la femme de Tom les a blâmés à cause de sa mort parce qu'elle ne savait pas gérer ça. Il explique qu'ils ont tout fait pour sauver Tom. On voit nettement que Javier est vraiment, vraiment embêté et il garde le silence en regardant à terre.
Finalement, un
peu plus tard, tandis qu'il allume des bougies (super, le symbole
du feu il y aurait encore de quoi dire, là !!) (par
contre, y'a des tas de statues, mais je n'ai pas aperçu d'ange a
priori), il voit Javi
arriver. Il quitte l'église discrètement et se rend à
l'endroit où Tom King a pêché pour la dernière fois. Il n'a
pas de problème à trouver le bâteau, tout au fond de l'eau (voui, MTW a appris
la plongée, d'ailleurs il y a une anecdote là-dessus, cf fiche acteur). Il trouve la statue dont la fille
de King avait parlé et l'emmène, après avoir pris des photos
du bâteau. Revenu au port, il regarde le bâteau préféré de
Bilson, le # 45, et en grattant, trouve de la peinture abîmée
dessus.
Le Centre, Blue
Cove, Delaware, près d'ordinateurs
Mlle Parker a
été appelée en catastrophe, alors qu'elle regardait une photo
de sa mère.
Tandis que Syd observe plus ou moins un couple de jumeaux, Broots
est en train de parler : "Ca n'a pas été facile. Il faut
reconnaître que c'est passionnant de chercher à comprendre
comment il fonctionne. C'est un sacré cerveau.
MP : Oui,
je sais. C'est un Einstein puissance 10. Bon, allez-y !
B : Bien,
on pensait que son coup de téléphone venait de l'hôtel du
centre aquatique. Plus exactement de la chambre 334.Mais en réalité
l'appel avait été transféré 173 fois avant de nous atteindre.
S'il avait fait une série, c'est à dire un appel utilisant 173
lignes successivement, ça ne m'aurait pas posé de problème
d'en repérer l'origine. Mais lui, il s'est débrouillé pour
interconnecter et déclencher les 173 appels simultanément !
S : Très
ingénieux ! (les
jumeaux se sont approchés de la vitre et observent)
B : Ouais.
Et comme se sont des appels internationaux ça a coûté cher à
lui comme à nous.
MP : Ce
que ça a coûté ne représente aucun intérêt.
B : Oh
! je disais ça parce que Jarod a passé ça sur votre carte de
crédit.
MP fait une drôle de tête et demande plus rageusement en détachant
chaque syllabe : Où est-il ?
B (riant plus ou moins) : Il est là où on l'attend le moins, c'est ça
qu'est génial ! Chambre 335. (visualisation sur l'ordi)
MP : Dans
le même hôtel ?! (ah,
t'as vu, je t'avais dit qu'il fallait le croire !)
B : Ouais,
dans la chambre voisine".
San Diego, hôtel YMCA, chambre de Jarod
Le Caméléon est en train de manger la crème du milieu d'un tas de cookies Orean tout en se connectant à la banque automatique du San Diego Savings (caisse d'épargne en qque sorte). Il accède au compte de Javier Padilla et observe les transactions.
Eglise de Sans Diego
Le lendemain,
quand Javi va à l'église, Jarod l'attend. Il l'observe faire le
signe de croix, puis explique tranquillement qu'il est venu faire
la même chose que lui... chercher la paix de l'esprit. Il montre
une photo de la femme et la fille de Tom King et explique qu'il
cherche également pourquoi elle n'a jamais revu qon père. Javi
demande : "Mais qui êtes-vous, bon sang ?!
- Je ne sais pas exactement. Par contre, ce que je sais, c'est
que Bilson et vous faites la même patrouille dans le secteur sud
chaque mardi soir et que chaque mercredi après-midi vous mettez
une somme considérable sur votre compte privé à la banque de
Coronado. Quelle sorte de contrebande faites-vous ?
- Vous êtes fou !"
Jarod lui montre alors la photo du bâteau endommagé de Tom King
: "La
peinture sur la coque de ce bâteau est la même que celle de la
vedette que Bilson et vous avez empruntée la nuit où le bâteau
de Tom King a coulé".
Javier se rend compte que c'est inutile de nier plus longtemps et
explique alors tout : "Bilson et moi avons rendez-vous avec un
fournisseur mexicain chaque mardi soir. Ca doit être "Rock"
mais je ne suis pas sûr. Je ne sais pas comment nous avons touché
le bateau de Tom King. Il faisait très sombre et je ne l'ai
simplement pas vu... mais nous avons heurté la moitié droite.
J'ai poussé Tom à l'eau. Il m'a reconnu, à cause de l'Eglise,
j'avais l'habitude de le croiser avec sa femme et sa fille à la
messe le dimanche. Elle voulu le faire monter à bord, mais
Bilson m'en a empêché, a mis un flingue sur ma tempe et m'a dit
de laisser Tom car si nous le sauvions, nous étions bons pour la
prison. J'aurais préféré la prison à l'enfer dans lequel je
vis depuis..."
San Diego, hôtel YMCA, chambre de Jarod
Jarod, mangeant des PEZ dans sa chambre, continue à peindre sa toile et joue avec ses découvertes récentes. Il ferme un paquet et met sous enveloppe les informations sur Tom King avec le nom du Commandant Powell. Au port, ensuite, il trafique un bateau et place un temps sur sa montre. Quand le tableau est terminé, il signe son oeuvre, l'emballe, et écrit l'adresse de Mlle Parker.
San Diego, base des garde-côtes
Le lendemain. Jarod dit à Bilson que Javi est malade et qu'il doit le remplacer pour la patrouille. Il dit qu'en réalité il ne se sent pas très bien non plus... ils ont du manger de mauvais sushi... (LOL) Bilson semble ennuyé, mais ne veut pas s'expliquer, clamant que tout va bien. Jarod part (aux toilettes, dit-il).
Au port, il se rend compte que son cruiser favori (le # 45) est utilisé, puis il s'arrêt devant le bateau de Javi pour voir s'il est là. Ce faisant, la radio se met en marche. C'est le Mexicain, il demande d'être là à 10 h, le matin et non le soir. Bilson est très ennuyé, mais dit qu'il sera là. En réalité, l'appel radio provient de la chambre de Jarod à l'auberge de jeunesse, dumême homme qui avait transféré ses appels.
Jarod arrive et dit à Bilson qu'il est prêt à partir. L'autre répond que ce n'est qu'une patrouille de routine et qu'il peut l'effectuer seul. Il recommende à Jarod de plutôt veiller à sa santé. Jarod le remercie, faisant semblant d'être soulagé, et s'éloigne.
San-Diego,
Auberge de jeunesse
Mlle Parker sort en trombe de la chambre 335, vide bien entendu,
et s'adresse à l'homme à qui Jarod a demandé de transférer
ses appels : "Vous saviez qu'il était dans la chambre d'à
côté !
Homme : Vous
ne me l'avez pas demandé !".
Sam tend le carnet rouge qu'il a trouvé à Mlle Parker. Elle y découvre
l'article sur les garde-côtes.
MP : "Venez !"
Baie de San-Diego
Comme Bilson arrive au point de rendez-vous, la montre de Jarod marque "zéro". Le moteur du bateau de Bilson tombe en panne. Pendant ce temps, Mlle Parker et son groupe montrent à des gens des photos de Jarod. Bilson essaie de joindre la Santa Marca par radio, mais n'obtient aucune réponse. Il utilise des jumelles pour regarder si de l'aide vient et là voit son cruiser favori, le fameux # 45, arrivant à toute allure sur lui.
Bilson essaie de joindre le bateau par radio, demandant si c'est Javi, mais n'obtient toujours pas de réponse. Il essaie à nouveau, expliquant que le bateau fonce droit sur lui et lui demandant de changer sa trajectoire. Toujours rien. Au dernier moment, il saute à l'eau, tandis que le # 45 coupe le bateau en deux !
Jarod, qui est
dans le # 45, fait demi-tour et revient. Bilson lui crie de lui
lancer une corde. Jarod explique :
"Je
ne peux pas.
- Vous êtes bon pour la cour martiale !
- Oh, la cour martiale ne m'inquiète pas trop, je ne suis pas
vraiment lieutenant. En réalité, je ne suis même pas dans les
Garde-Côtes. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Des
hommes ont réussi à tenir dans l'eau pendant des jours.
- Vous ne pouvez pas me laisser là !
- Oh, si, comme vous avez fait avec Tom King..."
Il s'éloigne.
Base des garde-côtes
Martha Poole est en train de parler au commandant Powell, quand Javi arrive et lui donne l'enveloppe de Jarod, qui contient la vérité sur ce qui est arrivé à Tom King, comme il l'explique.
Baie de San Diego
Jarod qui est
toujours à bord de la vedette # 45 et est poursuivi par Mlle
Parker et Sydney, qui ont fini par trouver un bateau..
Mlle Parker observe aux jumelles : "C'est lui !". Sydney entre en contact avec
le Caméléon par la radio : "Bonjour Jarod !
J : Bonjour
Sydney.
MP : Donnez-moi
ça ! T'as nulle part où aller, t'es piégé ! (lolllll, quelle ambition !)
J : Sydney
m'a appris qu'on pouvait se sortir de toutes les situations quand
on le voulait vraiment !
Soudain la vedette des gardes-côtes s'immobilise. Jarod dispose
une bâche autour de lui, de la cabine de pilotage.
"S : Il est en panne sèche.
MP : Qu'est
ce que je vous disais ! Les esprits supérieurs, tôt ou tard
commettent des erreurs stupides. (à Sam ) Allez-y !"
Sam monte sur
le bâteau, soulève la bâche, observe.
"Syd : Il n'est plus là ?
MP : Impossible.
S : Rien
n'est impossible pour lui.
Sam : Mlle
Parker, il vous a laissé ça.
Elle le saisit. C'est une feuille blanche (avec le logo de
l'auberge de jeunesse) : un message: "For Miss Parker",
accompagné d'une crotte en plastique et d'un DSA scotchée :
"N°A529-875" et la date "4-13-70".
Allez, la première remarque, la somme des chiffres du # du DSA fait bien entendu 8 !!! cf page symbole sur le 8, j'ai encore découvert des trucs récemment ! La deuxième est que bien entendu, chers fans, vous avez repéré la date ! 13 avril 1970, date de la prétendue mort de Catherine Parker dans l'ascenceur ! Et sinon, tant qu'on est dans les chiffres : le 4+1+3 qui fait encore 8, et le 7, deux chiffres symboliques : la fin d'un cycle avec le 7 (qui a encore bien d'autres significations, cf page sur le symbole ds le dossier IOTH et le dossier "Refuge" avec les symboles). Mais comme vous l'aurez noté, c'est une fin mais aussi un début avec le 8 : 7 + 1, soit le renouvellement symboliquement (parallèle biblique ! les débuts déjà !).
Port de San Diego
Alors que Roy Abbot écoute le disque que Jarod lui a laissé, il voit le Caméléon passer en nageant : "C'est un très beau jour pour la natation !".
San Diego
Le lendemain. Les journaux parlent de la vérité sur la mort de Tom King (que ça s'est avéré être un meurtre etc). La femme et la fille de King reçoivent un paquet. Dans le coffret jadis présent sur le bateau de Abbot, se trouve la statue jadis à l'avant du bateau de King.
On remet une médaille à la fille blonde, qui monte en grade.
Domicile
de Mlle Parker
Mlle Parker fume, un verre à la main. Elle finit par s'assoir près
d'une fenêtre, et insère le DSA que lui a laissé Jarod dans un
lecteur. Elle visionne le DSA (prétendu suicide de Catherine
Parker, le 13 avril 1970) :
Jarod jeune, fait une simulation sur Apollo 13 : Qu'est-ce que
c'est ? (on
entend du bruit, des cris)
Sydney : Je n'en sais rien. (il aide Jarod à sortir de la
"bulle" dans laquelle il effectue les simulations de
temps à autres)
CP : Non !... Non !...
J : Ils vont lui faire du mal ! (il cherche à s'échapper,
mais Sydney le retient)
S : Non, reste là Jarod !
J : Non, mais arrêtez ! arrêtez !
On entend plusieurs coups de feu. Mlle Parker surgit en hurlant.
S : Non, ne la laissez pas entrer !
MP : Maman !... Maman !...
Mlle Parker
fait alors un gros plan sur l'image d'elle en train de pleurer.
Puis se retourne vers le portrait que vient de lui envoyer Jarod.
C'est la même scène qui est représentée. Mlle Parker appelle
quelqu'un, Jarod peut-être, ou quelqu'un du Centre... Elle dit :
"C'est
moi. Je veux la vérité ! Je veux savoir comment ma mère est
morte".
San Diego
Jarod retourne
à la Marina. La Magdeline est au port. Jarod remercie Roy et lui
dit : "Magdeline est quelque part autour. Qu'allez-vous
faire maintenant ?
- Je pense que je vais faire un tour. Et vous ?
- Oh, un petit tour en voiture...".
Sur un
circuit de formule 1
Jarod s'apprête à prendre le départ.
On entend : "Messieurs, lancez vos moteurs !". Et l'écran devient noir...
Noms employés : Jarod Spitz, comme le champion olympique Mark Spitz. Et Jarod Campbell, comme l'auteur américain Jarod Campbell, qui est surtout connu pour ses oeuvres aux héros archétypaux et mythologique. Son premier ouvrage s'intitule : "The Hero with a Thousand Face" ;o)
Découvertes : Jarod découvre les Cookies Oreo et les farces et attrapes (essentiellement les crottes de chiens en plastique, mais également les ciseaux géants, les serpents en boîte, les dents qui claquent - j'en ai z'aussi, heu, tralalèreuh ! LOL - , les lunettes avec deux yeux qui bondissent, ...)
Mon avis sur cet épisode : Bon, bien entendu, quand on regarde cet épisode avec le recul, on a un avis mitigé. On comprend très facilement les allusions. C'est l'épisode qui introduit les mystères de la famille Parker... C'est le début du Mystère Catherine Parker essentiellement... On découvre un côté insoupçonné de Mlle Parker. Les échanges entre les protagonistes sont exquis et annoncent la qualité de la suite. Pour un deuxième épisode, il contient beaucoup d'informations, que bien entendu on n'apprécie plus de la même façon quand on le regarde plus tard.
On peut déjà commencer à établir le profil psychologique de Jarod : Mlle Parker et ses différents facettes, Jarod et ses remords mais aussi son humour, Sydney et son ambiguité...
Enfin peut-on se dire, Mlle Parker se demande pourquoi il y a eu 4 coups de feu... Eh oui, Catherine s'est suicidée 4 fois, ce n'est pas trop tôt pour se demander m'enfin... Elle était jeune et avait autre chose à penser à l'époque et elle n'a pas du y repenser depuis...
En gros, un épisode excellent pour qui regarde la série pour la première fois en commençant par le début ;o) LOL, et un bon épisode pour qui le regarde à nouveau.
Incohérences : Miss Parker parle d'un autre génie, Brighton, inconnu au bataillon. La simulation d'Appollo 13 est en couleur. On ne la verra par la suite qu'en noir et blanc.
Trivia : à savoir : Le dossier contenant les informations du SAR pour Tom King porte le numéro : BM-243-11C (2+4+3+1+1 = 11 ; 1+1=2 d'où conflit, opposition, double. 243 + 11 = 254 ; 2+5+4 = 10 soit 1, déjà l'unicité, l'Elu quoi !)
Nous découvrons au passage que Jarod a été ingénieur atomique, une fois sage-femme si on peut dire ;o) , et conducteur de car.
Cet épisode n'a pas été le premier à être tourné après le pilote, mais il a pourtant été placé en 2ème.
A la fin de l'épisode, Miss Parker montre une photo de Jarod à deux hommes sur le quai, l'un des deux, celui avec une moustache est Mark Dodson qui est devenu plus tard scénariste et producteur de la série (et c'est en hommage à lui que Jarod va s'appeler "Dodson" dans IOTH !!). Il a écrit 8 épisodes incluant "Projet Alpha" et "Secret d'Outre Tombe".
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