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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Variations (page 6) Ballet d'hiver, ballet d'amour

Auteur : Tania Pretender

Où le situer : Il se situe après IOTH

Genre : Action, Romance

Personnages : Les persos évoqués (Jarod, Parker, Raines, Lyle, Sam, Catherine, Sydney, Broots, ...) sont les personnages habituels du Caméléon, cf disclaimers.

Disclaimers : Bien entendu ni l'auteur de la fic ni l'auteur de ces pages web ne touchent un sou pour cette fic et cette publication... Les personnages de tP ne nous appartiennent (malheureusement) pas, ils sont à Craig W. Van Sickle et Steven Long Mitchell, et les droits aux chaînes possédant la série (cad TNT logiquement, entre autres).

Résumé : Bah c dans la note !

Notes : Note de l'auteur, mise en place de la fic : " J’ai essayé tant bien que mal de retranscrire une « danse « que j’avais imaginé entre MP et Jarod…A vous de me dire si c’est réussi !
Review pliiiiz :p "

Notes de Syd : Commentaires en vert au besoin

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« Jarod… » a murmuré la jeune femme, le souffle trop court pour pouvoir faire résonner les sons qu’elle aime s’entendre dire.
Le jeu du chat et de la souris se poursuit, encore et encore. L’histoire sans fin se reproduit ;
Enfin… le rythme se transforme, peu à peu. D’effréné, il devient andante. Le forte se transforme en pianissimo.
Le sourire des premières fois, celui de la victoire qui découvrait ses dents blanches comme la neige, s’est effacé.
Le feu de ses yeux, ce regard de braise qui la dévorait, sachant qu’elle ne l’attraperait pas cette fois non plus, s’est tarie. Ne subsiste qu’une faible lueur, d’une toute autre nature.

Les rencontres se font, depuis peu, plus solennelles. Silencieuses, effacées, secrètes. Seuls leurs regards osent parler, leurs bouches closes de peur de troubler l’instant.
Et ce jeu éternel s’est presque imperceptiblement transformé en ballet, celui de deux amants que se croisent et se recroisent de manière inattendue, parfois attendue, et qui ont fini par aimer ça, par espérer chaque regard croisé avec plus d’impatience.
Et les deux ombres ont fini par en avoir besoin, cette danse devenue nécessaire à leur survie, nécessaire à leur vie.

La danse s’est faite plus douce. Chaque fois l’histoire se répète, et peut-être est-ce ce qu’ils aiment le plus, la répétition solennelle, comme cérémonieuse.
Ils se croisent au bout d’une rue, dans une gare, un appartement. Il est maître du Jeu, décide où et quand. Et elle vient toujours. Toujours seule. Et elle aime l’attente qu’il lui impose chaque fois, sachant qu’il l’espère tout autant.
Il l’appelle, lui donne un indice ou la surprend tout simplement au coin de la rue. Il désire alors, comme elle, sa présence, son essence, plus que tout ; compte les heures .

Elle arrive, laisse son arme en place. Plus besoin d’intermédiaire. La fin est déjà écrite, et déjà ils l’ont apprise par cœur.
Il regarde à terre. On peut croire qu’il dévore ses jambes, comme tant d’autres avant lui. Mais il n’est pas comme eux. Ce corps qu’il désire fait partie d’un tout. Il veut donner, non posséder.
Elle fixe un point dans le vide.
Et lentement, inexorablement, leurs yeux, comme des aimants, finissent par se croiser, se rencontrer. Attirés par une force étrangère.
Et le temps de s’arrêter.
Mais pas eux. Leurs cœur battent alors à l’unisson ; et ils voyagent ensemble, dans l’esprit de l’un ou de l’autre, ou des deux à la fois. Ils sont ailleurs, dans ce rêve où tout est blanc, leur danse troublant à peine le manteau de neige qui porte leurs corps passionnés.

S’il décide des rencontres, elle y met toujours un terme. Sans se concerter, ils rétablissent ainsi, toujours, l’ordre des choses.
Elle baisse les yeux, devenus brillants. Il ne sait alors jamais quoi y lire. Désir, Chagrin, Fatalité. Ou Bonheur.
Elle repart, comme elle est venue. Leurs deux âmes nourries de cet échange mystérieux, jusqu’à la prochaine fois où il l’appellerait, ou lui donnerait un indice, ou la surprendrait tout simplement au coin d’une rue.
Et l’histoire se répéterait. Et ces deux là se retrouveraient dans les yeux de l’autre, comme deux amants, allumés d’un feu, d’une passion illégitime.

 

Suite de la fic (vers variation suivante)

 

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

 

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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