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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Retour sur Isla Nublar (page 1)
Auteur : Cami ( elodie.10@wanadoo.fr )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Crossover entre Jurassic Park (principalement), Le Caméléon, saga Jack Ryan (spécialement Rainbow 6), et Largo Winch (à cause de Cami je suis fan de Largo maintenant :-) ).
Prologue :
Pour le premier anniversaire de son petit-fils, John Clark avait
prévu une fête avec certains hommes des Rainbow, sans le dire
ni à sa fille, ni à son gendre.
Sandy, sa femme, cétait occupée de beaucoup de chose,
mais cest à lui que revenait lobligation de prévenir
les inviter, et comme beaucoup était du groupe deux, celui de
Ding, la chose nétait pas aisée.
En cherchant un prétexte pour éloigner Ding quelques temps de
ses hommes, il se laissa aller à ses souvenirs. Ce gamin était
quelquun de bien. Lorsquil lavait rencontré,
il était un des meilleurs soldats de sa division. Un peu comme
lui avant, quand il sappelait encore John Kelly. Il savait
que sil commençait sur ce terrain là, il ne sen
sortirait pas. Kelly était dans un groupe de commando-plongeur,
les SEAL. Après avoir effectué plusieurs mission top secrète
au Vietnam, pour la plus grande partie, il était redevenu plus
ou moins civiles.
Puis il y' eu Pam, un gamine quil avait sortie de la drogue.
Il lavait aimée de tout son cur, jusquà ce
jour ou son ancien dealer l'avait retrouvée et la tuée. Après
ça, John avait pu se venger, mais avait du, pour le retrouver,
abattre plusieurs autres dealer, a la suite de quoi linspecteur
qui soccupait de cette affaire, Emet Ryan, était parvenu
à le démasquer. Il navait pas eu le choix et avec laide
de la CIA, avait fait croire à sa mort.
Bien sur après ça, la CIA ne la pas lâché. Il était de
retour au service de loncle Sam et de nouveau, il avait pus
reprendre l'exécution de la plupart des missions classées
confidentielles. Quand un sale boulot se présentait, il lui
revenait, mais il ne sen est jamais plaint.
Puis il y avait eu la Colombie. Le gouvernement avait envoyé là-bas
des soldats sans que personnes ne le sachent. Ils avaient pour
objectif de détruire le cartel de la drogue en faisant disparaître
les lieux de productions et moyen de transport. Ding était parmi
ceux là, et John lavait repéré dès le début de leur
entraînement. Puis, quelques chose avait mal tourné, les hommes
avaient été trahit et peu sen étaient sortit, le plus
souvent grâce à lui et à Jack Ryan, un agent de la CIA
brillant quil venait de rencontrer.
Apres la fin de l'opération, John avait recruté Ding pour en
faire son collègue au sein de la CIA, le jeune latino avait pu
reprendre ses études et s'était marié à la fille cadette de
John.
John se sortit de ses pensé, se disant quil ne servait à
rien de trop ruminer le passé, ses démons étaient bien là où
ils se trouvaient.
Il appela Alistar, le sous-directeur de Rainbow.
A : oui John.
J : Jai besoin de toi, contacte Ding et Covington pour
une réunion spéciale.
A : A quel sujet ?
J : Le nouveau budget.
A : Et toi, tu fais quoi pendant ce temps ?
J : Jinvite les gars du groupe deux à une fête pour
lanniversaire de mon petit-fils, Tu es dailleurs le
bienvenue.
A : Impossible, je sors avec ma femme.
Le groupe Rainbow avait été créé par Jack Ryan, qui avait été
promu Président des Etats-Unis. Comme ils étaient tous deux de
très vieux amis, Jack lui avait fait cette faveur. A lorigine,
Rainbow était une idée de John en personne.
Ce groupe est une force de lOTAN, un groupe dintervention
noir (non officiel) anti-terroriste.
L'Unité était composée de deux équipes : le groupe un,
commandé par Covington, et le groupe deux, commandé par Ding
Chavez. Quand lun était en alerte, et donc intervenait en
cas de prise dotage ou autres actions terroristes, lautre
sentraînait. Chaque équipe était composée de dix
hommes, dont deux tireurs délite.
Larrivée de John fut assez bien saluée, et son annonce
encore mieux. Mais ces hommes restait malgré tous des pros, et lentraînement
se passa sans encombre.
La surprise fut donc encore plus grande pour Ding et sa femme
Patsy qui pensait à un dîner avec le couple Clark.
Chapitre 1 : la sublime.
Après la petite fête, les journées reprirent leur monotonie
habituelle. Pour autant que travailler dans un groupe dintervention
pouvait-être considéré comme monotone.
Le groupe deux passa à sa semaine dentraînement. John
avait prévu une simulation de prise dotage classique mais
qui nempêcherais pas les gars du groupe de devoir faire
attention à ce quils feraient car la vie des otages était
ce quil y avait de plus important. John trouvait l'appareil
de simulation formidable car elle offrait la possibilité
d'entrer les paramètres nécessaires a ce que les gars, portant
le casque adéquat, puisse voir les personnages, aussi bien otage
que terroristes.
Mais John ne pu resté pour lintervention car il avait Mary-Pat
Foley, directrice de la CIA et amie, au téléphone. Elle et son
mari travaillaient à lagence dont ils étaient maintenant
deux des directeurs. Eux aussi connaissaient bien Jack, ce qui était
parfois bien utile, quand on connaissait la difficulté de
travailler avec un homme dont la seul préoccupation était quon
le traite de la même façon que lorsquil noccupait
pas le poste de premier Homme d'Amérique. En gros, lui dire
Monsieur le Président quand on était un ami, proche ou non, était
un coup a le faire raller. Néanmoins cétait un bon président
et John aurait voté pour lui sil avait été en Amérique
lors des élections (jai oublié de dire que Rainbow été
dans une base anglaise).
J : Bonjour MP.
MP : Bonjour John, vous avez du temps devant vous.
J : Assez jespère. Je nai rien de prévu avant
encore trois heures.
MP : Alors ça ira. Voilà, depuis environ trois ans, en
fait depuis que les marines sont intervenu sur Isla Sorna
J : Isla Sorna ? Dinosaure Island ? Quest-ce que
les marines allait faire là-bas.
MP : Chercher un groupe de personnes qui sy était
aventurée. Depuis, des recherches ont été faites sur les
dinosaures et le FBI a découvert quune nouvelle drogue qui
circule depuis maintenant presque cinq ans pourrait être faite
à partir d'hormones et fluides vitaux venant de certaines de ces
créatures.
J : Cest pas vrai. Ca voudrais dire quil y a
quelquun sur cette île. Ce qui équivaudrait à un suicide
MP : Cest pour ça quils ne sont pas sur cette
île mais sur Isla Nublar, lîle qui devait accueillir le
parc.
J : Il y a une deuxième île ?
MP : Le mieux serait que tu viennes avec quelques hommes
ici, nous pourrons mieux en parler.
J : Je prends le premier avion. Combien dhommes seront
nécessaires à ton avis?
MP : Disons cinq, ça devrait suffire. Prend aussi des
tireurs.
J : On naura pas à aller sur lîle ?
MP : Jack est contre et cest lui le patron, mais si
des personnes vont là-bas et en reviennent, il se peut que vous
deviez y aller aussi.
J : Jespère pas, je serais à laéroport dans
environ cinq heures.
Il raccrocha et alla discuter avec Alistar. Puis il alla voir le
groupe deux en pleine intervention, en se demandant à qui dautre
que Ding il allait demander de venir. Probablement Oso Vega,
surnommé lours à cause de sa taille, car lui aussi était
revenu miraculeusement de Colombie, et sils devaient aller
voir les dinosaures ils auraient besoin de lui. En effet, Oso
restait le meilleur spécialiste du groupe concernant les armes
lourdes.
Ensuite, il prendrait un tireur, son choix se porta sur lAllemand
Dieter Weber, l'un de ses meilleurs élément, un ancien commando.
Cela faisait donc trois personnes. Pour les deux autres, il les
choisirait parmis ses spécialistes de l'Intervention Patty
Connolly pour sa maîtrise des explosifs et Louis Loiselle, un
ancien de la DGSE, un élément capable de se sortir de n'importe
quelle situation.
Il savait que sa sélection n'était pas forcement la meilleure
mais il navait pas le temps de réfléchir plus. Tous les
hommes du groupe auraient pu aller là-bas sans problème, mais
maintenant que le choix était fait et il sy tiendrais.
Bien sur, il nobligeait personne à le suivre de force et
partagea le peu quil savait avec ses hommes avant quils
ne donne tous leur accord.
Chacun repassa rapidement chez lui, et ils prirent un avion pour
les Etats-Unis dans lheure qui suivit lappelle de MP.
Le voyage leur paru assez cours, et un agent les attendait à l'aéroport
pour faciliter leur entrée dans le pays. John pensa quune
fois encore, il naurait pas la droit à ce petit tampon sur
son passeport, lui disant bienvenu chez toi. En faite, il était
sur de ne pas avoir autant de tampon que de fois où il était
entré dans un nouveau territoire.
Enfin, des voitures les emmenèrent à Langley, le siège de la
CIA. John et Ding se sentaient chez eux là-bas, ce qui nétait
pas le cas de leur compagnon pour qui tout cela était un
territoire inconnu, mais par fierté sûrement, aucun ne le
montra.
On les emmena dans la salle de réunion, ou Mary-Pat et Ed, son
mari les attendaient.
E : Bienvenu chez vous les gars !
D : Bon sang, qu'est ce que ce lieu ma manqué.
J : Cest vrai ?
D : Non !
Quelques rire se firent entendre puis lexposé commença.
La société INGEN, dirigé par John Ammond à lépoque
avait créé un parc dattraction sur Isla Nublar :
Jurassic Parc. Ce parc proposait en son sein des dinosaures
vivant, mais suite à la trahison dun employé et de problèmes
météorologiques, les dinosaures purent sortirent de leur
enclos, et prendre le contrôle de l'île.
De cette première confrontation avec les dinosaures, on ne
compta que peu de survivants: John Ammond, aujourdhui décédé,
ses petits enfants Alexandra et Timothy, deux paléontologues, Alan
Grand qui retourna sur Isla Sorna de force, et Elie Satler (je
crois), aujourd'hui mère de trois enfants. Il y avait aussi Ian
Malcolm, qui fut par la suite intimement mêlé aux incidents de
San Diego, avec le problème Tyrannosaure. C'est à la suite de
cela que fut rendue publique lexistence dune deuxième
île, le site B ou Isla Sorna.
Le FBI avait fait état de la découverte de la nouvelle drogue,
la sublime, environ trois ans après lincident de San Diego.
Depuis, les fédéraux avaient remonté la piste jusque la première
île. Daprès les dernières photos satellites, les
dinosaures évitaient une zone de lîle de plus en plus
grande, occupant désormais une majeure partie de la côte et
remontant presque jusqua l'ancien centre de contrôle.
Cet endroit correspondait à des installations de survie pour les
personnes au cas où lîle naurait pu être évacuée
avant une catastrophe naturelle, les cyclones étant courants
dans cette région.
Les gars du groupe posèrent quelques questions supplémentaires
sur INGEN et les îles, puis acceptèrent daller mener lenquête
au Costa Rica. Néanmoins aucun ne se risqua à dire sil était
daccord où pas pour mettre les pieds sur cette île.
E : Avant de partir, je voudrais que vous alliez voir Grant
ou Malcolm. Lun des deux acceptera peut-être de vous aider.
Voilà leur adresse.
J : Merci Ed. Passe le bonjour à Jack.
E : Je ny manquerais pas.
Chapitre 2 : Ian Malcolm et Alan Grant.
Il fut donc entendu que les agents de Rainbow iraient voir Grant
et Malcolm.
Ding, Oso et Connelly allèrent voir le « mathématicien »
et Clark, Loiselle et Weber allèrent voir le paléontologue.
Avant de partir, John pris à part Ding dans un coin pour lui
parler.
J : Avant daller au Costa Rica, je voudrais voir un
peu à quoi ressemble INGEN aujourdhui. On a le feu vert de
Ed, et de Jack mais que tous les deux.
D : Jai compris monsieur C. Juste toi et moi, comme au
bon vieux temps.
J : Pas si vieux que ça, surtout pour moi.
D : Tas déjà été au Costa Rica ?
J : Non, mais je crois avoir fait assez de pays dans ce coin
pour my retrouver.
Les deux rescapés de Jurassic parc, et du site B aussi nhabitait
pas à Washington, ni dans les environs. Les hommes de Rainbow
reprirent donc lavion une nouvelle fois, et Ding comme
certain de ses collègues, profita de ce temps pour appeler sa
femme.
P : Ding, tu vas bien ?
D : Pas de problème, juste une affaire de drogue. Ne tinquiète
pas chérie, je ne mettrais pas ma vie en danger. Comment va le bébé ?
Ding savait quil venait de mentir à sa femme, mais il
estimait que lorsquil sagissait de la protéger, ce nétait
pas pareils. Ceci était bien sur faux, mais il naimait pas
voir Patsy anxieuse. Cette dernière question avait pour but de détourner
son attention.
P : Il va bien. Comme on a pas beaucoup de travail à lhôpital,
on se relaie maman et moi pour le garder. (Patsy était médecin
et Sandy infirmière).
D : Cest bien. Et toi, tu ten sort ?
Lavion se posa doucement sur la piste, obligeant Ding à
raccrocher. Il trouvèrent assez facilement la maison de Malcolm,
se référant à ladresse indiquée dans son dossier . La
femme qui leur ouvrit était grande et rousse.
D : Bonjour, nous sommes des agents du FBI et nous voudrions
voir Ian Malcolm.
S : Je mappelle Sarah. Il est partit avec sa fille
mais il devrait revenir bientôt. Vous pouvez entrer pour lattendre.
Effectivement, Ian arriva vingt minutes plus tard avec une
adolescente noire. Ding cacha sont étonnement mieux que ses deux
collègues. Sarah et la fille sortirent pour laisser Ian seul
face à ses souvenirs.
D : Bonjour monsieur, je mappelle Domingo Chavez et je
travaille pour le gouvernement. Nous sommes ici pour vous parler
de votre voyage sur Isla Nublar.
I : Pourquoi le gouvernement sy intéresse til
au bout de tant de temps ?
D : Parce qu'une drogue récemment découverte sur la cote
Ouest pourrait provenir de cette île, et que nous voudrions arrêter
sa production.
I : Toute personne mettant les pieds sur une de ces îles
devient un cadavre en sursis. Vous voulez un conseil, ny
aller pas.
D : Avez vous vu, quand vous étiez sur lîle, les
installations anti-cyclone ?
I : Jétais dans lune delle, blessé,
lorsque les dinosaures ont tout envahit.
D : Très bien monsieur. Mon équipe et moi désirons aller
au Costa Rica pour enquêter sur cette drogue, nous voudrions
savoir si vous accepter de nous accompagner...
I : Cest hors de question !
D : Vous naurez pas à aller sur lîle.
I : Vous êtes sur ? Jai un peu de mal à vous
croire.
John neu pas autant de chance que son beau-fils. Il ne réussit
pas à parler à sa femme, et Alan Grant se révela loin d'être
aussi coopératif.
Quand il sonna, John eu une réponse assez vite. Un homme ouvrit
la porte, toujours bloquée par la chaîne.
A : Bonjour, quest-ce que je peux faire pour vous
aider ?
J : Bonjour, nous sommes du FBI et nous voudrions parler à
Alan Grant.
A : Cest moi.
J : Je voudrais vous parler de INGEN et de votre voyage sur
Isla Nublar.
Si lhomme ne referma immédiatement pas la porte cest
parce que la main de John len empêchait.
J : Sil vous plait, cest important.
A : Tout ce quil y a là-bas, cest la mort.
J : Des Trafiquants on fait de l'île leur base d'opération,
et ils y développent une nouvelle Drogue génétique à partir
d'une faune locale non déterminée..
A : Alors ils sont déjà morts.
J : Je ne crois pas. Pourquoi vous ne voulez pas nous
aider ?
A : Parce que la dernière fois, je me suis retrouver sur lune
de ses îles, avec un chèque en bois. Je ny retournerais
pas.
J : on ne vous le demande pas, nous voudrions simplement que
vous nous accompagnez jusquau Costa Rica.
A : Pourquoi faire ?
J : je ne le sais pas encore, mais vous pourriez nous être
utile.
A : Je naurais pas à approcher lîle ?
J : Pas du tout.
Lhomme leur ouvrit sa porte.
Ce fut ainsi quau-delà de tout espoir et par le pouvoir
d'un gros cheque de l'Oncle Sam, les agents de Rainbow réussirent
à convaincre les deux hommes de venir avec eux jusquau
Costa Rica.
Comme prévu, John et Ding allèrent faire un petit tour discret
dans les bureaux dINGEN avant de partir.. Leur plaque
d'agent gouvernemental fit taire secrétaires et employés qui
avaient pu les rencontrer, et ils entrèrent sans difficulté et
avec discrétion jusqu'aux bureaux de la Direction.
Un homme, quils identifièrent comme le nouveau responsable
du groupe IGEN, et un autre dont ils ne remarquèrent que le fait
quil navait que neuf doigts, se trouvaient dans la
salle de réunion..
H : Vous ne voulez plus faire affaire avec nous ?
D (dirigeant) : Je nai pas dit cela, mais vous savez
que cette île est dangereuse.
H : Je le sais, mais vous hommes sont bien payés.
D : Ils sont surtout désespérées. Jamais je ne pourrais
exploiter lautre île.
H : Il vous reste trois mois pour trouver une solution. La
demande en sublime augmente très vite et nous ne voudrions pas
que votre entreprise coule. Non ?
D : Non, je marrangerais.
H : Ne nous décevez plus.
Un homme aux allures d'agent de sécurité arriva, et les surpris.
Jurant pour avoir agit comme le dernier des imbéciles, John
essaya de rétablir la situation.
H : Quest-ce que vous faites là ?
J : Nous attendons notre employeur, actuellement en
discussion avec le vôtre.
H : Je connais les hommes qui travaillent habituellement
avec lui, et vous nen faites pas partit.
D (Chuchotant à l'intention de John) : Il na pas
déclenché lalarme.
J : Alors on y va.
Il se retournèrent et partirent en courrant disparaissant dans
le labyrinthe des étages. Comme prévu, lautre homme ne
les suivit pas, ou pas très longtemps. Dès quil fut
dehors, John téléphona à Ed pour lui donner des nouvelles et
la plaque de la voiture qui attendait « son employeur ».
Ed le rappela peut avant quil monte dans lavion pour
le Costa Rica, pour leur dirent que lhomme travaillait pour
une entreprise du nom du Centre, dans le Delaware.
Le directeur de la CIA promis denvoyer quelquun sur
la piste.
Chapitre 3 : les découvertes de Jarod.
Jarod venait de dénoncer un inspecteur des impôts qui
arrondissait ses fins de mois de façon pas très catholique.
Finalement arrêté et mis en prison pour détournement de Fond,
Jarod pourrait d'ici peu reprendre la route.
En allant replacer un dossier dans les archives, il vit un
dossier marquer INGEN, duquel dépassait une feuille de virement.
Beaucoup ne manquaient pas de valeur et certain, même, venait dune
société bien connue du Delaware, le Centre.
Jarod nhésita pas longtemps et pris le dossier, se
rappelant de la photocopieuse dans le local. Il sortit juste
assez tôt pour voir Miss Parker interroger son chef,
probablement sur lui.
Encore une fois, il remercia sa bonne étoile de ne pas être
sorti trop tard, et détesta Parker encore un peu plus, ne
pouvant pas pousser plus sont enquête dans ses locaux à cause
de sa présence.
De retour a son hôtel, il repris ses affaires les plus
importantes et se prépara à quitter la ville. Son dossier lui
disait qui le groupe INGEN était basé à San Diego, ville où
il décida de se rendre.
Profitant de temps libre dans lautobus, il jeta un coin dil
au document.
Il connaissait déjà INGEN de réputation, cétait eux qui
avait recréé les dinosaures. Daprès ses comptes, le
groupe avait été au bord de la faillite après la destruction
de la première île et leur tentative de rapporter des
dinosaures de la seconde fut un échec. Depuis il se maintenait
comme il pouvait uniquement grâce aux aides de trois autre
entreprise : Le Centre, Pharmatech et Seatransport.
Le point commun entre ses trois entreprises napparu pas
tout de suite à Jarod. Il lui fallu plus de deux heures avant de
voir que dans chacune, un des principaux actionnaire était M.
Parker.
Mais quest-ce que cela signifiait ? Que pouvait til
faire avec INGEN, une entreprise pharmaceutique et une entreprise
de transport ?
Le caméléon décida de saccorder quelques heures de repos
avant de reprendre ses recherches. Le bus fit une haltes assez
longue pour quil puissent avoir le temps d'appeler Sydney.
S : Oui.
J : Cest moi. Vous savez ce qui se prépare ?
S : Jarod ! Je suppose que tu veux parler de
Lyle ?
J : Lyle ? Non, je parle plutôt du Centre qui se met
à vouloir prendre le contrôle détranges entreprises.
S : Je ne vois pas de quoi tu parle, mais Lyle est souvent
absent du Centre depuis quelques semaines. Il ne sintéresse
presque plus à rien dautre quà lévolution dune
drogue du nom de la sublime et à ses effets.
J : Une drogue ? Cela explique lindustrie
pharmaceutique. Le transport aussi. Vous croyez que le Centre
pourrait se mettre à fabriquer de la drogue ?
S : Je ne sais pas, mais suis la piste de Lyle et de la
sublime.
J : Merci.
Il raccrocha. Son bus repartit et Jarod recommença ses
recherches sur son portable. La sublime aurait pour effet de décupler
les sens et les facultés intellectuelles de manière considérable,
mais en entraînant le sujet dans la psychose. En quelques prise,
il se retrouve paranoïaque au point de ne plus faire confiance
à qui que ce soit, et leffet de dépendance est très fort.
Daprès les statistiques, le durée de vie après la première
prise est de trois mois.
Une pensée lui traversa l'esprit: Le Centre asseyait de créer
un produit pour décupler les faculté intellectuels des gens.
Ils voulaient créer des caméléons artificielles.
Jarod fut pris dun frisson à cette idée, et il se dit quil
allait devoir agir vite. Il envisagea daller voir
pharmatech dont le siège et les usines étaient sur la côte
atlantique alors qu'il arrivait à San Diego. Il décida de
remettre ça a plus tard, le temps d'en savoir plus sur INGEN
Le siège dINGEN se tenait devant lui, et il entra sans
avoir didentité particulière, se bornant à paraître
simplement comme tout le monde. Une dame à laccueille lui
demanda sil venait pour le poste de vigil, il saisit loccasion
et dit oui. Dix minutes seul dans une salle dattente lui
permirent de sortir un C.V. qui lui valu une embauche immédiate.
Il visita les installations et se mit au travaille dans la demi-journée.
Il ne put découvrir beaucoup de chose sinon quINGEN espéraient
beaucoup des parc à dinosaure pour se renflouer, et maintenant
quils étaient hors usage, protégés par John Hammond puis
par ses petits-enfants, les héritiers de son empire le groupe dépendait
des trois société qui lui versait tous les mois des sommes
importante.
Un soir, vers les 21 heures, il remarqua que Lyle allait rendre
visite à son nouveau chef. Grâce aux caméras, il put écouter
leur conversation (qui est dans le chapitre précédant), mais il
vit aussi les deux hommes qui écoutaient au portes.
Il sortit de son bureau pour allez voir qui il était. Après un
cour échange de parole, les deux hommes senfuirent mais
Jarod les laissa partir. Il préférait suivre Lyle qui le
conduit à une chambre dhôtel.
Tout en guettant lhomme, il essaya de comprendre : Le
Centre avait créé une drogue à base d'hormones de dinosaure
pour augmenter les facultés intellectuelles des gens. Il arriva
vite à la conclusion que seul un voyage au Costa Rica, et peut-être
sur Isla Nublar lui permettrait den finir avec ceci.
Mais quand il y réfléchit un peu plus, il se dit quil nirait
peut-être pas sur lîle. Il se souvint avoir été paléontologue
une fois, et surtout, il avait étudié les dinosaures qui étaient
sur ces îles et mieux valait les éviter. En y réfléchissant,
il se dit quil pourrait presque envoyer Lyle là-bas, ça
lui ferait des vacances.
Il chassa cette idée de la tête bien quil la trouva
amusante et se replongea dans ses découvertes.
Chapitre 4 : Bienvenue au Costa Rica
John et Ding rejoignirent le reste de léquipe à bord de lavion,
et celui ci pu partir.
Grant en Malcolm avaient finalement tous les deux accepté de
venir, mais ils navaient pas lair spécialement
heureux de la venue de lautre.
Le calme ne se fit pas plus de vingt minutes car Ian, ne
supportant plus ce silence embarrassant essaya de tirer quelques
chose des hommes assis en face de lui.
I : Vous nêtes pas du FBI ?
D : Effectivement non, mais nous travaillons pour le
gouvernement.
A : CIA ?
J : Plus maintenant.
I : Alors quoi ?
J : Vous avez des enfants monsieur Malcolm ?
I : Oui.
J : Alors sachez que nous faisons ça pour quils
vivent dans un monde meilleur.
Ce doutant quil ne tirerait rien de plus, Ian reporta son
attention sur les hommes puis sur Alan.
I : Alors il parait que toi aussi tu y es retourné ?
A : Jai été kidnappé. Et toi, cest quoi ton
excuse ?
I : Je voulais sauver Sarah.
Ding et quelques-uns uns des hommes de Rainbow sétaient
approchés deux.
D : Quest-ce quon ressent quand on est là-bas ?
A : Il ny a que la peur. Quand tu entends un
dinosaure, les gros surtout, crier tu te dis quil part en
chasse et tu pris pour ne pas être sur leur route.
I : Mais le pire cest ceux que tu nentends pas.
Eux, ils peuvent être derrière toi, tu ne le sais pas et quand
tu les vois, il est trop tard.
A présent seul John nécoutait plus les deux hommes
raccompter avec du mal parfois leur expérience sur ces îles,
mais il laissa Grant et Malcolm parler car sils devaient
allé la bas, il valait mieux que ses hommes sachent ce qui les
attendais.
Au bout dun moment, ce fut aux deux scientifiques de poser
des questions aux hommes de Rainbow, qui ne savait pas trop quoi
répondre. Un coup dil à John permis à Ding davoir
laccord de tout leur dire sils acceptaient de ne rien
répéter.
John partit quelques minutes dans le cokpite de lavion,
Alan profita de ce moment pour poser une question qui le démangeait.
A : Pourquoi est-ce quil est si...détaché ?
D : Parce quil a connu pire que ses îles
Le
Vietnam au temps de la guerre. Il y a été trois fois de manière
illégale pour des missions presque suicidaire. Cest ça
manière de se préparer.
I : On est jamais près à aller là-bas, et si vous voulez
revoir vos familles je vous conseille de ne pas essayer.
D : On fera notre possible.
John revint leur dire que lavion allait atterrire.
Laéroport était tout petit, et il ny avait queux
a y débarquer. Une voiture arriva un peu plus tard, conduit par
lagent de la CIA qui travaillait à lambassade du
pays. Il leur souhaita le bonjour et fut surpris du matériel quils
avaient.
H : Jamais vous ne passeriez la frontière avec tout ça.
J : Cest pour ça quon a atterris ici.
Lavion repartit presque aussi tôt. Ding et Oso comprirent
quelque chose qui échappa aux autres car ils navaient pas
été en Colombie : Ils étaient ici sans autorisation, le
gouvernement ne savait quil était là et les radars
avaient vu un avion entrer dans la vallée et en ressortire. Un
frisson lui parcouru le dos, la Colombie lui rappelait trop de
mauvais souvenirs et il avait un gosse maintenant.
Lagent les conduisit dans une maison en bord de mer où ils
trouvèrent des papiers en règle pour tout le monde et quelques
habits civils.
Tout le monde se reposa un peu, puis John demanda à voir les
hommes de Rainbow.
J : Voilà, ici cest les entrepôts présumés. Il va
falloir quon les surveille pendant trois jours au minimum
avant de faire quelques choses. Vous vous mettrez par deux,
surveillance avec prise de photos pendant dix heures puis
changement d'équipe. Des volontaires pour commencer ?
O : Cest daccord pour moi.
D : Je taccompagne Oso.
Le deuxième groupe fut former pas Weber et Loiselle, puis John
et Connely. Alan et Ian avaient « pour mission » daller
en ville et dessayer de reconnaître des visages connus,
des hommes du parc ou dINGEN. Mais ils navaient pas
le droit dy aller seuls donc un hommes de Rainbow devait
s'assurer de leur sécurité. Le premier fut John qui voulait
faire des repérages de la ville.
Lentrepôt était là où on leur avait dit, et Ding et Oso
remarquèrent quil leur avait fallu douze minute à pieds
pour y aller. Le gars de la CIA avait choisi la bonne baraque, il
y avait même un chambre par personne.
O : Tout ceci à un petit goût de Colombie. Jaime pas
ça !
D : Moi non plus. Tu sais, après jai continué les
missions pour la CIA mais aucune ne fut pire que la Colombie.
O : John en a vu des verte et de pas mure, pourquoi il arrête
pas.
D : Il aime trop pour décrocher, mais il essaye de se faire
une raison.
Les dix heures furent assez longue, car il y avait peu de
mouvement, mais ils réussirent à déterminer ce quil y
avait dans ses entrepôts : de la drogue.
Ding aurait bien été en prélever un échantillon mais John
avait dit de ne rien faire.
Chapitre 5 : surveillance et action
Le second groupe à prendre place fut le groupe Weber/Loiselle.
Il faisait nuit quand ils arrivèrent mais ils avaient des
lunettes infra-rouges que Ding regretta de ne pas avoir pris.
Weber était tireur délite dans lunité de Rainbow
et ses yeux étaient habitués à chercher tout autour de lui, cest
ainsi quil vit un home qui surveillait aussi lentrepôt
et il donna sa position à Ding et Oso. Son chef navait pas
fait la moitier du chemin que lhomme partait. Etant sur de
ne pas sêtre fait voir, les hommes en déduire quil
avait fini son repérage.
Le reste de la surveillance des hommes ne fut pas très intéressante
jusqu'à ce quun camion amène des caisses qui furent stockées
dans lentrepôt puis un autre camion trois heures après
qui pris tout le contenu du bâtiment.
Ils furent ensuite relever à leur tour par John et Connely, qui
ne notèrent ni camion, ni observateur mystérieux.
Mais pendant ce temps, la situation bougeait aussi du côté de
la maison.
John voulait aller en ville, et il y emmena Ian et Alan. La
maison avait dans son garage une voiture aux couleurs locales, décapotable.
Enfin, elle aurait été aux couleurs locales sans le téléphone
par satellite quil cacha. Ian ne put sempêché de
dire quelque chose.
I : De toute façon ces trucs ça marche jamais quand on en a
besoin.
A : Cest un de ses trucs qui ma sauvé la vie.
I : Parce que tu sais ten servir ?
Il navait pas dit ça méchamment mais Alan le prit comme
tel car il navait jamais vraiment eu daffinité avec
lélectronique. (ni avec Ian, note de Syd...)
John pour couper court leur demanda de sinstaller dans la
voiture, dont il avait pris le volant. Le trajet jusquà la
ville durant vingt minutes , dont les dix premières furent
silencieuses.
I : Vous êtes pas très bavards vous deux.
J : Je réfléchissais.
A : Pas à la possibilité daller sur lîle jespère
?
J : Non, ça sest déjà fait. Je me demandais quelle
couverture on pourrait prendre pour visiter certains locaux.
I : Euh, je ne sais pas si je vous lai dit mais je ne parle
pas espagnol.
A : Moi non plus dailleurs.
Ian avait dit ça car il avait vu la voiture de police les suivre.
John qui la guettait leur conseilla de se taire, mais elle passa
sans leur prêter attention.
En analysant la situation, il se dit que ça pourrait être pire,
mais il se demanda comment.
INGEN avait ses installations à San Jose, capitale du petit pays.
Cest par-là que John voulait commencer ses recherches.
Le centre daffaire nétait pas très grand et le bâtiment
dINGEN était un des plus imposants, et des plus hauts.
I : Je me demande ce quils font de tous ces étages.
A : Ils y travaillent.
J : Attendez-moi là !
Il séloigna de la voiture avant que les deux hommes naient
pu dire quoi que se soit et entra dans le bâtiment.
La première sensation de John fut quil y faisait plus
frais, donc le bâtiment était climatisé, puis ce fut cette
impression de richesse. Cet endroit était tout à fait typique
des Etats-Unis.
Il sapprocha de la secrétaire et lui demanda en espagnol.
J : Excusez-moi, je suis chargé par les services dhygiène
de la ville dune inspection, rien de très grave mais il
faut que je voie votre chef.
S : Très bien monsieur. Il est au troisième étage, je le préviens.
J : Merci.
Le nom du responsable du troisième était Hammond, une personne
de la famille pensa John, mais ceci ne le surprit pas.
Il lui posa des questions qui navait pas vraiment dimportance,
puis vint celle qui lintéressait vraiment.
J : Avez vous des dépendances, entrepôts ou garage appartenant
à lentreprise ?
H : A San Jose, non. Nous navons rien en dehors des deux îles.
Vous voulez y aller ?
Il avait dire ça ironiquement et John rit un coups. Profitant de
ceci, il enchaîna sur les îles, alors quil nen
avait pas lintention en entrant.
J : Vos îles sont bien gardées au moins ?
H : Les dinosaures empêchent quiconque de rentrer, je peux vous
lassurer. Nous navons personne sur place.
J : Très bien monsieur, je vous remercie.
En sortant, il sétonna que tout est été aussi facile. Daccord
il parlait espagnol couramment, avec une pointe daccent
latino grâce à Ding, mais à ce point.
A la voiture, il vit que Ian et Alan étaient partit se promener,
pas très loin mais chacun de leur côté.
I : Alors, comment cest passée votre visite ?
J : Mieux que je laurai imaginée. Ce gars ment comme il
respire.
A : Cest de famille.
I : Je ne pense pas. Lex et Tim sont très gentils.
A : Même les traits les plus forts peuvent sauter une génération.
La remarque fit sourire John, qui se dit quil nallait
pas devoir passer trop de temps avec ces deux gars sil ne
voulait pas sabrutir les idées.
La surveillance de lentrepôt avait duré ces trois jours,
et les hommes avaient réussi à trouver un roulement des gardes,
et des camions.
Un camion apportait des caisses toutes les douze heures environ,
et un les emmenait autre part toutes les vingt quatre heures.
Mais les deux cycles était décalés ce qui fait quil ny
avait jamais deux camions en même temps.
Avant dinvestir lentrepôt, les hommes de Rainbow
voulaient savoir où allait le deuxième camion, et doù
arrivaient les premiers.
Ding et Connely étaient chargés de suivre le premier camion,
Loiselle et Oso le deuxième. John et Weber devaient voir où le
troisième se déchargeait. Personne ne le fit remarquer, mais
John avait mis une personne qui parlait couramment espagnol dans
chaque équipe.
En arrivant sur les lieux, Ding vit que son camion était déjà
là. Il échangea un regard avec Connely, puis ils coururent sans
se faire voir jusquau camion. Ils montèrent à lintérieur,
en espérant quil ne serait pas rejoint pendant le voyage,
souhait qui se réalisa.
Le camion partit à vide, vers la mer comme Ding le fit remarquer.
Ils attendirent pendant que les conducteurs allèrent se reposer
dans une cabane construite près dun mini port. Daprès
ce quil avait pu entendre Ding, les hommes en avaient marre
de ce boulot et isl ne souhaitaient quune chose, être payés
et rentrer chez eux.
Ils furent bientôt rejoint par le second camion et leur collègue.
Le dernier camion fut celui de John et Weber. Comme ce camion ci
était chargé, il y avait un homme à larrière. Il ne
posa pas de problème car malgré son arme, ce nétait pas
un soldat et il se fit avoir par John qui lendormit pour un
bout de temps.
Ce chargement séloignait de bord de mer pour aller vers un
aéroport de campagne. Là les caisses furent chargées sur des
avions privés dINGEN à destination de lEurope pour
trois dentre eux, du Japon et de lAsie pour cinq
autres. Sept devaient arriver pour se rendre aux Etats-Unis.
Belle organisation pensa John, et tout ça pour de la poudre.
Mais il ne voyait toujours pas quelle rôle pouvait avoir
cette entreprise de Delaware.
Les quatre premiers ayant décidé que leur mission était finie,
empruntèrent un camion, espérant ne pas se faire repérer mais
il y en avait une dizaine sur les lieux et rentrèrent dans leur
maison de campagne où les attendaient Alan et Ian. Ces deux
derniers avaient décidé de faire semblent de sentendre
pour passer le temps ensemble.
John et Weber ne revinrent que six heures après eux, quand le
camion les avaient déposés près de lentrepôt.
J : Daprès ce que je sais, il marche par étapes. Des
hommes vont sur lîle et fabriquent la drogue, ça dure
environ trois mois. Puis, il y a deux semaines de transport, où
ils chargent les camions
D : Il y a un petit port ici (il montre sur une carte) où ils
chargent la drogue, mais les gars qui font ça nont quune
envie, que tout se finisse.
J : Cest une bonne chose, ils poseront moins de problèmes.
Le dernier camion va dans un petit aéroport ici (il montre lendroit)
et la poudre senvole dans des avions dINGEN aux
quatre coins du monde. Le prochain camion arrive dans cinq
heures, on agira à ce moment là.
Comme tous les hommes étaient assez reposés, ils commencèrent
à laide de photos et de leurs souvenirs à établir un
plan pour lattaque de lentrepôt.
John téléphona à Langley, le quartier général de la CIA pour
leur transmettre les infos quils avaient.
A lheure prévue, les hommes de Rainbow étaient en poste
devant lentrepôt. Le camion arriva, et les hommes commençaient
à parler entre eux, pendant quils embarquaient la drogue.
On entendit une petite explosion, visant à distraire les hommes
armer, mais donnant aussi lordre à Rainbow dentrer
en jeu.
Oso arrosa la zone avec son arme lourde, juste pour effrayer les
hommes. Ding, Loiselle et Connelly passèrent à laction,
ordonnant aux hommes de déposer les armes et de sallonger
en espagnol bien sur, pendant que Weber de son poste dobservation
avait pour mission de ne laisser personne sortir de la zone.
Lattaque se passa plutôt bien, et aucun des hommes ne posa
de problème, comme prévu.
Quelques hommes de la CIA qui travaillaient à lambassade
vinrent pour soccuper des prisonniers. Personne ne voulait
savoir ce quon leur ferait, mais John savait une chose, si
cétait lui qui les avait interrogés, ils ne seraient pas
ressortis vivants de linterrogatoire alors quavec ces
gars là ils avaient une chance.
Chapitre 6 : Bienvenue en enfer
A leur retour dans la maison, aucun des hommes navait envie
de faire la fête. Ils navaient tué personne cette fois,
mais il y en avait eu dautres avant. Ils se rappelaient
surtout de lattaque du parc, où des terroristes avaient
pris des gamins en otage. Ca navait pas été beau ce jour
là, surtout quune gamine y avait laissé la vie. Puis il y
avait eu lattaque de lhôpital, qui visait les femmes
de John et Ding. Cétait un piège et le groupe un avait eu
des pertes, des amis à eux qui étaient morts.
Aucun des hommes nalla dormir non plus, sachant quil
ne trouverait pas le sommeil. Alors ils restaient là, à
attendre que le temps passe.
Enfin, ça ne dura pas trop longtemps, car ni Alan ni Ian navaient
cet état desprit. Ils avaient été se promener dans la
cour mais ils nétaient pas seuls et ils lavaient vu.
Ian rentra dans la maison et cria presque : Il y a un homme qui
nous espionne, dans le parc.
Les hommes de Rainbow prirent leur armes et sortirent voir cet
homme. La personne dont il était question navait pas
attendu que les hommes armés sortent pour partir, mais hélas
pour elle, ils suivirent sa trace.
Lhomme courut jusquà sa voiture, garée sur la route
à cent mètres de là. Ian avait été chercher le camion avec
lequel certains étaient rentrés et il prit au passage les
hommes de Rainbow resté sur la route.
John et Alan avaient pris la voiture, ce qui leur permit daller
plus vite mais ils restèrent en liaison radio avec le reste de léquipe.
La première voiture sarrêta dans le petit port doù
arrivait la drogue. Lhomme descendit et pour la première
fois John put le voir. Il laissa Alan dans la voiture pour guider
les autres pendant quil essayait de stopper le fuyard, ou
au moins den savoir plus sur lui.
Ce nétait pas lhomme que certains avaient vu près
de lentrepôt, la description ne correspondait pas. Il décida
donc de le surnommer quatre doigts, car un de ses pouces manquait
à lappel.
Assez vite, il reconnu lhomme du bureau dINGEN, celui
qui avait menacé le directeur.
J : Stop.
Il avait crié ça sans vraiment despoir, mais cela fit
douter lhomme, qui se retourna.
John vit lhomme le regarder, il avait un regard noir, il
exprimait la mort, et la haine, sans rien dautre. Ceci ne
lui fit pas peur, car des regards comme ça, il en avait eu lui
aussi mais maintenant il savait à quoi sattendre de la
part de cet homme. Il courut jusquau bateau et le fit
partir avant que John nait pu latteindre.
Le reste du groupe arriva sur les lieux assez vite, avant que lautre
bateau ne se soit perdu dans lhorizon et ils embarquèrent
tous sur le second bateau.
Seul Alan et Ian parurent hésiter. John leur rappela quils
nétaient pas forcés de monter. Après un bref instant de
réflexion, ils suivirent les hommes de Rainbow, désormais des
amis.
Le second bateau suivit le premier durant sept heures et ils
arrivèrent en vue de lîle alors que le carburant devenait
de plus en plus rare. Quand il purent accoster, ils virent le
premier bateau, vide et entendirent un bruit de moteur qui séloignait.
Aucun des hommes nétait sûr dêtre sur Isla Nublar,
durant quelques minutes le doute persista.
Après cela, un tyrannosaure probablement en quête de son repas
leur donna le bonjour en rugissant un coup (je ne sais pas trop
si ça se dit) (j'ai pô mieux !). Ce cri glaça les
os de tout le monde qui comprenaient de mieux en mieux dans quoi
ils venaient de rentrer.
Ian attendit que le cri sarrête pour murmurer, assez fort
pour être entendu cependant.
I : Bienvenue en enfer. (tjrs le goût des gdes formules, ce cher Ian)
John commença à avancer dans lîle sans dire un mot, et hésitant
un peu quand même, les autres suivirent.
Sans être jamais venus auparavant sur cette île, ils lui trouvèrent
tous lodeur de la mort. Chacun pensa un moment à la
famille quil laissait derrière lui et pria pour la revoir
un jour.
Ding pensa à son fils, il avait promis à John quil
verrait tout ses petits enfants une fois avant de mourir, pour
rire mais il comptait tenir cette promesse tout comme il comptait
tenir celle quil avait fait à sa femme, davoir
encore au moins cinq enfants. Bien sur celle ci aussi avait été
faite pour rire, mais il ne voulait pas mourir sur cette île et
il ferait en sorte de ramener tous ses hommes et son beau-père
aussi.
Il senfonçaient prudemment dans lîle, ne pouvant
faire autre chose. Il ny avait aucun bruit autour deux,
sauf le téléphone de John qui fit sursauter tout le monde.
J (prudemment) : Allô. (Aux autres), cest Ed. Oui Ed, nous
sommes sur lîle, non
. Nous avons suivit lhomme
du Delaware.
La conversation dura un peu et John essaya de ne pas trop élever
la voix, ce que tout le monde trouva plus sage. Il convainquit Ed
de les laisser faire, mais de se tenir près à les récupérer.
Ce quil dut promettre, car la conversation sarrêta là.
Il reprit sa marche sans rien dire et le silence fut de nouveau
le mot dordre du groupe.
En débouchant sur une clairière, ils aperçurent des troupeaux
dherbivores en train de boire. La réaction des hommes de
Rainbow rappela la leur à Ian et Alan, sachant ce qui devait se
passer après : au secours, aidez moi, sauve qui peut
Ils ne dirent rien, que ses hommes gardent au moins un bon
souvenir de lîle. Le fait de voir les dinosaures boire
rappela aux hommes leur propre soif et leur faim car ils étaient
partis sans provision. Mauvaise idée pensèrent tous les hommes
presque en même temps.
John sapprocha tout doucement, suivit de Alan pendant que
les autres surveillaient les alentours. Les dinosaures ne bougèrent
pas, et ils purent boire sans problème. Chacun leur tour, les
autres suivirent.
Ils restèrent encore un peu à regarder ses animaux vivant en
paix, puis il furent rappelés à lordre par un rugissement
de tyrannosaure, encore loin mais pas assez à leur goût.
Ian se permit une plaisanterie, qui ne le fit même pas rire :
Alors, qui va être ton dessert ?
Cette phrase lui rappela aussi lhomme qui avait donné sa
vie pour les sauver sur Sorna.
La nuit tomba vite, et chacun dormit à tour de rôle. John et
Ding reprirent leur rôle de chef en essayant de voir avec Ian et
Alan où ils pouvaient être, et où pouvait être le centre de
fabrication de la sublime.
Ils estimèrent devoir remonter vers le nord, encore un peu puis
se laisser guider par les bruits.
Les bruits qui les entouraient étaient différents de ceux qui lon
peut entendre lorsquil y a des hommes à proximité, non, là
il ny a que la nature et son envie de destruction.
Même sils ne voulaient pas ladmettre, personne ne
dormit bien cette nuit là, et la faim nétait quun
problème de plus.
Après avoir marché deux petites heures, le groupe arriva devant
le centre daccueil du parc, où ce quil en restait.
Lintérieur commençait à être de nouveau gagné par la
flore locale mais lélectricité marchait toujours. Ils
virent en arrivant le cadavre dun vélociraptor.
A : Il nous a sauvé la vie.
Chacun avait lu un rapport dans lequel était expliqué ce qui cétait
passé au premier voyage sur lîle. Mais seul Ian et Alan
se rappelèrent à quelle point ils avaient été heureux
de le voir arriver.
La nourriture nétait plus très fraîche, mais ils trouvèrent
des conserves et des surgelés encore mangeables. Il y avait
aussi de leau. Ils ne se voilaient pas la face, chacun
savait que cela ne suffirait que pour quelques heures mais ils ne
pouvaient rien prendre et donc certaines privations allaient être
obligatoires. Cette idée leur redonna du courage et ils
repartirent à la recherche des dealers.
Chapitre 7 : A Washington
Le président Jack Ryan essayait de comprendre ce que lui disait
lhomme en face de lui.
J : Ed, tu veux me faire croire quune société du Delaware
que personne ne connaît pourrait être seule responsable de tout
ceci. Mais comment ?
E : Grâce à beaucoup dargent. On ne sait pas doù
il vient mais ces gars là en possèdent. Cest grâce à
eux que INGEN, Pharmatech et Seatransport nont pas coulé.
Mais maintenant ils ne peuvent rien refuser à leur nouveau
patron. Lhomme sappelle Parker, et il sait qui payer
pour que certaines choses ne soit pas rendu publiques. Lhomme
que Clark et Chavez ont vu est son fils, et un homme dont il faut
éviter de fouiller le passé.
Il donne à Jack le dossier de Robert Bowman, qui le regarde
attentivement.
J : Il faudra remercier John et Chavez. Ces deux là son vraiment
irremplaçables.
E : Oui, il nous manque à lagence.
J : Bon, très bien. Mais nous navons rien contre ce Centre
pour lui faire arrêter ses activités ?
E : Non, rien dofficiel. Dès le retour des hommes de
Rainbow, il fermera.
J : Tu as carte blanche. Mais fait attention, certaines personnes
qui travaille là-bas ny sont peut-être pour rien dans
cette histoire. Il faudrait aussi pouvoir arrêter la production,
et tout de suite.
E : Je connais quelquun, enfin son dossier surtout. Le
nouveau directeur du groupe W, il a une idée bien à lui de la
justice (il lui donne le dossier de Largo), mais il a de bonnes
causes.
J : Je vais lui demander un rendez-vous. Javais enquêté
sur Nério, il y a longtemps.
Ed fait mine de partir mais son téléphone sonne. Après une
courte conversation, il dit à Jack.
E : John et ses hommes sont sur lîle !
J : Merde ! Il devait nous appeler avant. Essaie de les avoir, quils
rentrent.
E : Jack, calme-toi, on ne peut plus rien pour eux.
J : Prévient moi dès que tu as des nouvelles. Jaime bien
Sandy et sa fille, je naimerais leur dire que papa et son
beau-fils ne rentreront plus à la maison.
E : Personne ne le voudrait Jack. Tu appelles Winch quand même ?
J : Oui.
Ed le laissa pour de bon cette fois si. Jack resta quelques
instant sans rien faire, espérant quil narriverait
rien aux hommes qui son sur lîle. Puis, prenant son
courage à deux mains, il appela sa secrétaire pour connaître
son emploi du temps.
Largo viendrait dans laprès midi, sa secrétaire avait
encore fait du bon boulot. Des fois, il se demandait ce que
serait un président sans tout le personnel anonyme qui laide
et laccompagne tout au long de sa carrière.
Ce midi, ses enfants mangent à la cantine de leur école, et sa
femme, avec le plus petit, à lhôpital. Il décida dappeler
son vice-président et meilleur ami pour manger ensemble,
histoire de se sentir moins seul. En tant que président, il est
rarement seul mais ses gardes du corps ne pouvait pas tous être
aussi gentils quAndréa, partit en congé maternité. En y
pensant, il se rappela quil voulait lappeler, ce quil
fit en attendant Robby.
Largo Winch fut assez étonné de lappel venant de la
maison blanche. Il descendit immédiatement au bunker pour en
parler avec ses amis. Seul Simon était absent, en vacances pour
encore une semaine.
Kerensky ne trouva pas lidée très joyeuse, et surtout de
mauvaise augure.
Joy restait sans avis, puis se dit quelle pourrait appeler
une amie à elle de la CIA pour en savoir plus.
L : Ce ne sera pas la peine. Jai rendez-vous là-bas cette
après-midi, et je pars bientôt.
J : Je viens avec toi.
K : Ils ne te laisseront pas approcher le président armée.
J : Alors je leur laisserais mon arme, tant que je suis libre, je
peux intervenir.
L : Du calme. Je ne crois pas quil me veut du mal. Jirais,
et seul.
Sur ce, il sortit. Joy, et finalement Kerensky le suivirent. Ils
expliquèrent à Largo quils en profiteraient pour visiter
la capitale.
Même sil avait visité le monde et beaucoup dendroits
plus ou moins important, Largo fut impressionné en mettant les
pieds à la Maison Blanche. Après avoir été fouillé, il se
fit conduire dans le bureau du président. Les deux hommes qui étaient
là sortirent, ils avaient le visage dhomme qui ne voulant
pas assister à une exécution préférait désobéir à leur maître.
J : Monsieur Winch, entrez.
Il fit un signe de la tête et ses gardes du corps sortirent.
L : Bonjour monsieur le président.
J : Je me doute que vous vous demandez ce que vous faites ici ?
L : Effectivement.
J : Je vais être rapide. Nous avons un dossier sur vous,
constitué par la CIA. Je déduis de votre manque de réaction
que vous le savez.
L : On mavait prévenu.
J : Sachez que quoi quil se passe le contenu de ce dossier
ne sortira pas dici. Vous êtes un homme bien et le groupe
a des ambitions plus raisonnables depuis que vous le dirigez, si
on peut appeler ça diriger.
L : Je sais que mes choix peuvent ne pas toujours être en accord
avec ma position, mais je fais avec ce que lon ma
donné.
Comme moi pensa Jack, en fait ils nétait pas différents lun
de lautre. Il ne se laissa pas distraire pour autant, il y
avait trop en jeu pour ça.
J : Je voudrais que vous me rendiez un service.
L : Je vous écoute.
J : (il lui tend les dossiers de trois entreprises). Votre groupe
a de largent et ces entreprises sont en difficulté financière.
Elles ne se maintiennent quavec le soutien dune
autre, qui na pas les mêmes buts que votre groupe.
L : Et que dois-je faire ?
J : Les rachetez, toutes les trois !
L : Vous rigolez ?
J : Pas du tout. Vous aurez des aides de létat en contre-partie
mais je ne peux pas agir, alors que vous si.
L : Et si je refuse ?
J : Nous pensons que la quatrième entreprise se sert de ses
trois là pour produire la drogue connue sous le nom de la
sublime.
L : Je comprends mieux. Je verrais avec mon conseil dadministration
ce que je peux faire.
Tous deux savaient que la décision était déjà prise, et quelle
serait plutôt favorable aux attentes de chacun.
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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