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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Retour sur Isla Nublar (page 2)
Auteur : Cami ( elodie.10@wanadoo.fr )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Crossover entre Jurassic Park (principalement), Le Caméléon, saga Jack Ryan (spécialement Rainbow 6), et Largo Winch (à cause de Cami je suis fan de Largo maintenant :-) ).
Chapitre 8 : peurs
Ils avaient repris la marche depuis plus de quatre heures
maintenant. La voiture accidentée dans laquelle reposaient trois
personnes mortes, probablement attaquées par les vélociraptors
était à plusieurs kilomètres derrière eux mais certains en
tremblaient encore. Les autres savaient un peu mieux à quoi ils
avaient à faire et sils navaient pas été des pros,
certains auraient déjà craqué.
John et Ding, conscients de leur rôle de meneurs, essayaient de
ne pas laisser paraître leur peur, alors que Ian et Alan
essayaient de convaincre tout le monde de faire demi-tour, pour
leur propre bien. Mais ils ne séloignèrent pas des hommes
de Rainbow, car cest eux qui avaient les armes.
En approchant dune clairière, John leur fit signe de sarrêter.
Devant eux, le tyrannosaure était en train de manger. Il venait
sans doute de tuer sa victime car le sang coulait encore. Le
brachiosaure navait pas eu la moindre chance et il navait
probablement pas souffert, mais il nen restait pas moins quà
moins de dix mètres deux, le carnivore était en plein
festin.
Sans bruit ils séloignèrent du cadavre, et avancèrent
dix minutes en silence. Après quoi John leur fit faire une halte.
Il alla voir personnellement chaque personne qui se trouvait ici,
leur demandant comment elle allait, et cherchant à savoir si
elle pouvait continuer, émotionnellement. Il sadressa
presque à tout le monde dans sa langue natale, sauf pour Weber
qui était allemand. Apparemment tout le monde était en état de
continuer.
Ding fut le dernier.
J : Tu tiens le coup ?
D : Ca va aller. De toute façon il le faut bien.
J : Tu penses à J.C. ?
D : bien sur, je ne veux pas quil grandisse sans père. Cest
dur, crois-moi.
John allait partir quand Ding repris.
D : Et toi mano (mec), ça va ?
J : Jai connu pire.
D : Pas moi.
J : Tu entends ?
Ding tendis loreille, le bruit dune voiture se
rapprochait se plus en plus. John fit signe à Loiselle et à
Connolly de le suivre, et à Ding de veiller sur les autres.
Les trois hommes avancèrent sur un chemin, puis lorsque le bruit
fut vraiment très près, ils se cachèrent dans les sous-bois.
Une voiture tout-terrain passa. Elle était de couleur verte,
sans vitre ni toi, bref le genre de voiture quon sattend
à trouver dans ce genre dendroit. A lintérieur,
deux hommes parlaient.
H1 : Pourquoi ils tont proposé ce boulot alors que lautre
les avantageait plus ?
H2 : Sais pas, sans doute parce que je suis le meilleur chasseur,
surtout à un prix si bas.
H1 : Quand je suis arrivé, jai dis que jétait ok
pour le job, à condition de gagner deux fois ce quils me
payent sur le continent.
H2 : Ces gars là roulent sur lor, mais leurs actions
chutent de façon pas croyable.
Le reste de la conversation se perdit dans les bruits
environnants. Loiselle revint chercher le reste de léquipe
en vitesse, pour suivre la piste pendant quelle était
encore fraîche.
Ils durent marcher une trentaine de minutes avant dapercevoir
le camp. La marche fut longue et pénible car ils avaient faim et
soif, et lair humide et chaud ne les aidait pas à tenir le
coup.
Le camp, en faite une série de cabanes en bois et dabris
anti-cyclones était entourée par des barbelés, sans courant électrique
à lintérieur. Il y avait des gardes armés qui
patrouillaient autour de la clôture, et dans le camp. Dautres
donnaient des ordres en espagnol aux personnes qui déchargeaient
les voitures et transportaient leur contenu dans une des cabanes
de bois.
Vingt minutes après leur arrivée, une corne sonna le repas,
rappelant leur propre faim aux hommes de Rainbow. Ian et Alan étaient
devenus silencieux depuis quils avaient vu le T-Rex.
J : Connelly, tu toccupes deux, Ding et moi on va
essayer daller chercher à manger.
Le camp ne comptait plus que un tiers des effectifs de gardes en
faction, ce qui faisait encore beaucoup de monde mais cétait
là leur seul chance.
Pour ne pas se faire repérer, il ne fallait pas quil
laissent de corps derrière eux, ce qui compliquait encore un peu
leur mission.
Se baissant, il entrèrent par un trou quils venaient dagrandir
dans un barbelé. Ils coururent jusquà la cabane la plus
proche. A lintérieur, ils trouvèrent des munition, et des
bombes lacrymogènes.
D : Faudra quon repasse par ici.
Il montra à son partenaire un fusil à fléchettes endormantes.
J : Cest sûr que cest plus adapté que nos
mitraillettes.
Ils foncèrent vers la seconde cabane dès que le garde eut le
dos tourné et y trouvèrent ce quils étaient venus
chercher. Il y avait à boire, surtout de la bière mais aussi
des bouteilles deau minérale. Ils choisirent comme
nourriture des aliments plutôt consistants et ne nécessitant
aucune préparation : des barres céréalières et chocolatées,
des bananes. Ils prirent aussi un peu de pain.
De retour dans la première cabane, ils trouvèrent un sac à dos
pour mettre leurs provisions, et prirent quelques bombes, pour éloigner
les dinosaures, et trois fusils à fléchettes tranquillisantes
avec une réserve de fléchettes.
Les quelques éléments de repas furent bien accueillis par tous.
Ils prirent ensuite un peu de repos, en faisant des équipes de
surveillance, une pour leur camp, et une pour le campement général.
Ding pris quelques heures de repos en même temps que Ian et
Weber. Ce fut le premier qui le réveilla, lui indiquant le vélociraptor
qui les guettait dun air affamé. Sachant que ce nétait
pas de lui que viendrait lattaque, il réveilla à son tour
Weber, et lui tendit le deuxième fusil en lui faisant signe dêtre
attentif. Ding tira vers le premier et le toucha sous lil,
puis le deuxième passa à lattaque. Il était caché du côté
de Ian. Ce dernier roula pour éviter le chasseur, laissant le
champ libre au tireur délite. Il toucha lanimal en
plein cur.
Alerté par les quelques bruits du campement, John revint voir ce
qui se passait.
Il vit un dinosaure à lendroit au Ding avait dormi, et un
autre dans les buissons den face. Tous deux étaient
endormis.
J : Il est temps quon fasse quelque chose. Moins on restera
sur cette île, mieux ça ira pour tous.
D : Cest vrai mano.
John remarqua que la voix de son beau-fils tremblait, ce qui nétait
jamais arrivé depuis quil le connaissait.
Chapitre 9 : une victoire de Lyle
Après avoir compris ce que trafiquaient Lyle, monsieur Parker et
INGEN, Jarod se dit que le mieux pour lui maintenant était de
remonter la filière, pour être sûr de la démanteler entièrement
et ainsi ne voir personne reprendre ce marché devenu libre.
Comme point de départ, à par INGEN, il avait un entrepôt au
Costa Rica, lieu où il décida daller.
Se procurer des papiers pour ce rendre sur place ne fut pas très
difficile, mais pour la première fois de sa vie, il quittait les
Etats-Unis (faux !! Pardon, Cami, mais il est déjà allé
au Mexique notamment, et encore ailleurs mais j'ai oublié), et ceci lui fit
bizarre. Pour lui, cela signifiait fuir, mais il ne fuyait pas,
il cherchait à mettre en péril un autre projet du Centre.
Une fois sur place, il alla sur le site où était lentrepôt,
et commença sa surveillance. Le premier jour, il ne vit pas
grand chose, juste des camions qui arrivaient et repartaient.
Comme il savait déjà doù il venait, il ne lui restait
plus quà savoir où les autres allaient. Suivant un des véhicules
avec son tout-terrain privé, il arriva vite au site de déchargement
doù les avions senvolaient pour le monde entier (cf
chapitre 5).
Se décidant à creuser cette piste plus tard, il repartit à lentrepôt.
Mais il remarqua quil nétait plus seul, un des
hommes quil avait vu chez INGEN, et qui avait prétendu
bosser avec Lyle était là et trois autres personnes avec lui.
Un dentre eux le vit, et il dut senfuir.
Sachant quil ne pourrait rien savoir de plus sur les
trafiquants en restant ici, il essaya de se renseigner sur ces
hommes avant de savoir ce quil ferait ensuite.
Il ne trouva rien sur eux au service des douanes, et il eut du
mal, caméléon ou pas, à devenir ce quil voulait dans cet
environnement quil ne connaissait pas.
Ne se laissant pas démoraliser, il fit des recherches dans les
dossiers des agences gouvernementales, sans beaucoup plus de succès.
Mais il tomba sur un point qui éveilla son attention, lagence
du nom de Rainbow apparut plusieurs fois. Sans perdre espoir, il
lança une recherche sur Rainbow, toujours dans les dossiers
gouvernementaux. Ce fut la CIA qui lui donna le plus dinformation,
sur John Clark et Domingo Chavez dabord puis sur Rainbow
lui-même. En lisant ses dossiers, il se rappela dune
histoire qui avait éveillé sa curiosité plus dune fois :
les hommes en noir. Cétait donc eux.
Satisfait de ses recherches, il laissa ces hommes tranquilles espérant
ne pas les revoir. Quoique sils enquêtaient sur la même
histoire ceci risquait dêtre dur. Ces gars étaient compétants
daprès ce quil avait pu voir.
Le problème était pour linstant que pour continuer, il
avait le choix entre prendre un des avions et évaluer toute lorganisation
locale pour écouler la marchandise, et dans ce cas, choisir un
des avions, ou remonter à la source du trafic pour larrêter
du début. Il savait que sil faisait ça, les fédéraux
sauraient faire parler tout le monde et ainsi arrêter chaque
responsable.
Mais aller à la source signifiait aller sur lîle aux
dinosaure et même sil voulait presque à tout prix arrêter
ce trafic, la mort était un prix trop élevé.
Une bonne nuit de sommeil lui remit les idées en place, et il décida
daller sur lîle, mais avec une couverture et non
clandestinement comme il avait pensé le faire la veille.
Il alla dans lun des « ports » de contrebande, et comme
pour chez INGEN décida de voir ce que le sort lui réservait. En
approchant plusieurs hommes armés vinrent le voir, lui demandant
ce quil venait faire ici.
J : Cest le groupe qui menvoit, pour remplacer lautre
gars, je ne me souviens plus de son nom.
H : Rilonez ?
J : Oui, cest ça.
H : Ok, ton bateau est celui du fond. Tu vas sur lîle et
tu reviens quand ton bateau est plein. En général, ça dure
quatre jours pour le remplir.
J : Ok, il lui est arrivé quoi à Rilonez ?
H : A ton avis ? Bouffé par un dino.
Il jura, puis laissa Jarod aller à son bateau. A lintérieur
de celui-ci, il trouva des cartes lui indiquant lendroit où
lîle se trouvait et quelques armes. Il alla jusquà
lîle ce qui représentait déjà un parcourt assez long,
puis il regarda mieux la carte pour trouver le point darrêt
des bateaux. Il du naviguer encore une heure pour latteindre.
Là, un bateau était en train de se faire charger, et son propriétaire
après sêtre assuré de son identité, le conduisit au
camp.
Le trajet fut assez rapide, mais Jarod put sentir lodeur
qui se dégageait de lendroit.
H : Ca donne envie de se barrer vite fait, hein ?
J : Cest sûr. Dès que jai fini, je me barre et pas
question de revenir.
H : Moi jai pas le choix. Cest le seul boulot que jai
et ma famille à besoin de cet argent.
Ayant été paléontologue une fois, Jarod en savait assez sur
les dinosaures pour reconnaître les « gentils » des « méchants
» mais sa bonne étoile veillait sur lui et il nen croisa
aucun.
Le camp était assez sommaire mais il y avait un endroit sur pour
dormir et à manger, plus quil ne lui en fallait.
Son boulot au camp était de faire des navettes entre le port et
le camp, en fait aller chercher les livraisons tous les jours. Le
reste du temps, il était libre et comme la plus part des
personnes dans son cas, il jouait aux cartes. Un des avantages cétait
que les hommes parlaient beaucoup lors de ses parties et il en
apprit beaucoup assez vite sur les moyens de transport, qui
livrait qui, le rôle des différentes entreprises que contrôlait
monsieur Parker
Il était dans le camp depuis trois jour quand un homme débarqua.
Au début, Jarod navait pas vraiment vu de qui il sagissait,
mais Lyle nétait pas du genre à passer inaperçu.
Jarod lui garda la tête basse pour éviter de se faire repérer,
et ça marchait plutôt bien jusquà ce que son bateau soit
près à repartir et que Lyle vienne le voir pour quil le
ramène sur la terre ferme.
Le temps sétait comme arrêté entre le temps où Lyle
prononça son nom, et le moment où il appela les gardes du camp
pour le mettre dans une des prisons. Durant ce temps, Jarod crut
voir un doute dans les yeux de Lyle, pas à cause du fait quil
ne voulait pas arrêter Jarod, mais plutôt à cause du fait que
Jarod était la seule personne à pouvoir le sortir de cette île.
La mise en prison de Jarod signifiait que pour quitter lîle
il devait attendre encore trois jours le prochain bateau, mais
cette idée fut finalement mise de côté par la haine quil
avait envers le Caméléon.
Cette décision surprit Jarod dans le sens où il savait que Lyle
avait une envie de vivre, ou plutôt de ne pas mourir plus élevée
que chez la plus part des gens, plus élevée que ne létait
la sienne. Mais en même temps, il la trouva normal au sens où
il détestait Jarod plus que nimporte qui dautre sur
cette Terre, et que sa mise en prison et la torture qui suivit ne
pouvait que faire aimer cet endroit à Lyle, déjà chez lui au
milieu des prédateurs présents dans la faune locale.
Jarod ne savait pas depuis combien de temps il était captif,
mais il savait que son corps ne supporterait plus longtemps les
souffrances infligées par son ennemi. Il perdit peu à peu tout
espoir de pouvoir rentrer chez lui vivant, jusquà ce que
la dernière personne à qui il aurait pu penser entra dans sa
cabane : John Clark.
Chapitre 10 : infiltration
Chacun était daccord sur le fait quil fallait agir,
mais pour savoir comment, cest une autre histoire. Mais il
neurent pas à chercher longtemps, la situation quils
rêvaient se produisit.
Durant la surveillance du camp ennemi, Weber et Alan notèrent
que les soldats attendaient quelquun dimportant, un
colonel et son adjoint envoyés par INGEN, ainsi quun
biologiste français.
John nhésita pas longtemps, il parlait espagnol couramment
et avait été dans larmée, ainsi que Ding à qui il
demanda dêtre ladjoint bien que Oso aurait
parfaitement pu le remplacer. Mais John justifia son choix en
disant quil avait besoin de lui pour soccuper des
surveillances, et pour récupérer leau et la nourriture quil
ferait passer en douce.
Pour le biologiste, Loiselle était français et avait quelques
notions dans la matière et ils croisèrent tous les doigts pour
que la couverture tienne un jour ou deux.
Les autres avaient pour mission de contacter la côte et de
demander du renfort, grâce au téléphone par satellite de John,
dont la batterie avait lâché. Donc Weber, Connelly et Ian
durent partir à la recherche délectricité, à un autre
endroit de lîle. Mais pour cela, ils leur faudraient des
provisions, et donc la réussite de linfiltration de John,
Ding et Loiselle.
Avançant vers le camp à pied, les trois agents croisèrent les
doigts pour que ça marche. Le garde leur demanda qui ils étaient,
premier problème pensa John. Mais la chance était probablement
avec eux car un des militaire plus gradé vint vers eux :
M : Vous êtes le colonel Rodriguez ?
J : Oui, cest moi.
M : Lieutenant Tores mon colonel. Suivez-moi.
Il suivirent le lieutenant qui leur fit une visite guidé des
lieux. Ils repérèrent tous les trois les cabanes contenant de
la nourriture, et les abris anti-cyclone servant de lieux dhabitation,
ou de lieux de production de la drogue.
Après ce petit tour du propriétaire, Loiselle se fit conduire
vers les abris de production, tendis que John et Ding, qui
avaient gardé leurs vrais nom, allèrent manger un peu.
T : Mon colonel, puis-je vous demander pourquoi vous êtes arrivé
à pied. Nous vous avions envoyé une jeep.
J : Elle nest jamais arrivée lieutenant.
T : Veuillez accepter mes excuses. Commandant Chavez, êtes-vous
déjà venu sur cette île ?
D : Non.
T : Il mavait dit quil enverrait quelquun qui
était déjà venu pour la sécurité du colonel.
D : Cette personne est tombée malade, et jai dû la
remplacer.
Demandé par un soldat, le lieutenant les laissa.
D : Je me demande qui est « il ».
Il continuèrent de manger en silence, mettant de côté des
provisions pour leurs amis. Ding les fit passer alors quil
partait dans la jungle à la recherche de deux soldats
patrouillant à lextérieur et porté disparu.
Il les trouva, en arrivant dans son propre camp.
D : Oso, quest-ce qui cest passé ?
O : Ils nous ont trouvés. Ding, il faut dégager dici, et
vite.
D : A moi aussi cet endroit me fout les boules.
Il donna les rations alimentaires quil avait. Weber,
Connelly et Ian partirent à la recherche du central électrique.
De son côté Loiselle saccrochait pour essayer de
comprendre ce quon lui expliquait. Il se résuma tout le
discours en termes biologiques par : trois doses de la poudre
rouge, quatre du mélange blanc et vingt cinq du noir. Après, on
passe tout au voisin qui rend le tout blanc.
Savoir doù venait ces poudres colorées nétait pas
très difficile, cétait écrit sur les paquets.
La poudre blanche, cest un hallucinogène, pour rêver un
peu pensa-t-il ironiquement. Cette pensée ne lui serait jamais
venu à lesprit sil navait pas été en danger
de mort. La poudre rouge, cest un produit qui permet le développement
des facultés intellectuelles, produit qui nexiste sûrement
pas sur le marché et le dernier sac de poudre, la noire, était
un mélange local dont il ny avait rien sur le contenu.
La tâche quil avait à accomplir nétait pas très
dure, et il espérait quils ne lui en demanderaient pas
plus, sans vraiment y croire car il était censé être
biologiste.
Ding revint au camp pour sapercevoir que John avait la
grande vie. Traité comme un roi par tous les soldats, il
suffisait quil demande quelque chose pour lavoir.
Tant mieux pensa Ding, ça facilitera beaucoup de chose.
En tournant un peu dans le campement ennemi, il aperçut lhomme
aux neuf doigts sortir dune cabane. En jetant un coup dil
discret à lintérieur, il vit le gardien de INGEN qui les
avaient surpris à espionner lhomme aux neuf doigts.
Nayant pas le même prestige que le colonel, il sortit et
alla voir son ami. Lui aussi avait repéré Lyle, et il évitait
de se faire voir de lui.
John passa presque toute sa journée à explorer le camp,
cherchant des failles dans le système de défense quil
pourrait exploiter, en créant dautre pour en combler de
plus grosse. Bref tout le monde lui obéissait au doigt et à lil
pendant quil cherchait un moyen danéantir cet
endroit.
Il vit Ding sortir dune cabane, une de celle dont il ne
savait rien sur le contenu. Il lui fit un signe : regarde autour
de toi traduisit-il. Il chercha, et vie une silhouette désormais
familière. Alors ce pourri a échappé aux dinosaures pensa-t-il.
Un autre signe de Ding, regarde à lintérieur.
Il réussi à entrer alors que personne ne regardait, et fut
assez surpris de qui il vit : Lhomme de la sécurité dINGEN.
Chapitre 11 : marche à travers la jungle
A peine eurent-ils les provisions passées par Ding, les trois
hommes se mirent en route. Weber et Connelly suivirent Ian, le
seul qui sache vraiment où aller.
Le centre de contrôle dINGEN se trouvait sur une tout
autre partie de lîle selon lui, il faudrait traverser
certains des anciens enclos de dinosaures.
Ils marchèrent dans la direction par laquelle ils étaient arrivés
pendant deux heures environ. La jungle était silencieuse, dun
silence pesant sur eux encore plus que leurs peurs.
C : Je comprends mieux pourquoi vous ne vouliez pas remettre les
pieds sur cette île maintenant.
I : Je vous avais prévenus, tout comme jai prévenu
Hammond, mais vous nen faites toujours quà votre tête.
W : Comment vous avez fait pour tenir, mentalement je dis, alors
que vous nétiez pas entraîné ?
I : Comme vous, je pensais à chez moi, me disant que tout ceci
allait finir et quon allait tous rentrer sain et sauf. Mais
cest un mensonge et lesprit le sait. Le pire, cest
les cauchemars, vous ne quittez pas cette île temps quils
existent. (comme le Centre, Blue Cove, Delaware, soi
dit en passant...)
Un bruit derrière eux les fit se stopper. Connelly repartit vers
larrière pour voir, mais revint bredouille dix minutes après.
Ils repartirent en silence, de plus en plus sur leur garde.
Ils arrivèrent finalement à une clôture électrique, sur
laquelle il était écrit danger, 20.000 volts.
W : Si seulement...
Sa voix nétait quun murmure mais elle fit sursauter
les autres.
W : Tu sais de quel enclos il sagit ?
I : Non, mais je ne crois pas quil faille le traverser. Il
faut continuer encore tout droit.
Lenclos se trouvait dans une clairière, et ils se dépêchèrent
de regagner le couvert des arbres avant de manger un peu. Ian
leur expliqua quil fallait avancer encore un peu, puis
aller plus vers le centre de lîle, mais que normalement,
ils devraient pouvoir traverser une barrière électrifiée, qui
les mènerait non pas dans un enclos mais dans une clairière,
celle où ils avaient vu des dinosaures vivants pour la première
fois.
Les hommes de Rainbow ne purent quaccepter lidée car
il ne connaissait pas le terrain.
La nuit allait tomber, mais ils ne voulaient pas encore sarrêter
car ils se sentaient plus en sécurité en marchant. Toujours
aussi optimiste (et encore, c'est bien pire dans le livre que
dans le film !), Ian leur dit que de toute façon, personne
nest en sécurité sur cette île, où quil se trouve.
Quand il fit presque nuit noire, ils se résignèrent à monter
dans un arbre et dormir un peu. Mais aucun dentre eux ne
trouva vraiment le repos, malgré la fatigue, les bruits qui les
environnaient maintenaient tout le monde sur le pied de guerre.
Les militaires dormirent à peine une heure, et Ian plus de deux,
sachant que de toute façon, il valait mieux être en forme pour
le lendemain. A peine le soleil avait-il fait son apparition, que
tout le monde descendait de son arbre pour se remettre en marche.
Comme Ian lavait prévu, ils arrivèrent à une clôture
sous tension contenant des portes, pour laisser passer les
voitures. Les portes nétaient pas verrouillées et ils
purent passer au travers.
De lautre côté, ils avancèrent un peu, et virent
finalement une clairière où plusieurs troupeaux dherbivores
se baladaient, buvaient ou mangeait.
W : Cest magnifique.
I : Cest ce que jai pensé lorsque je me suis retrouvé
ici la première fois, mais depuis les choses ont changé. (le monde change ?
;o) )
C : Ils ont lair si calme, si paisible, jamais je ne
pourrais mimaginer quun dentre eux veuille me
manger.
I : Eux non, mais lui si !
Il montra le tyrannosaure qui venait dapparaître derrière
eux.
Connelly et Weber se mirent à courir vers un petit groupe darbre,
Ian savait quavec lui, le meilleur moyen de se faire manger
était de courir, mais en même temps, il était entre un
chasseur et ses proies, proies qui déjà commençait à senfuir.
Le T-Rex commençait à approcher de lui, Ian courut un peu vers
ses amis, et quand il vit que le carnivore le suivait, il stoppa
tout mouvement et attendit. Le gros dinosaure rugit un coup, (on
va dire quil rugit) (voui, on admet ça, le lectorat n'a pas
mieux !),
puis se retourna vers les herbivores qui courraient dans tous les
sens.
Ian fut rejoint par Connelly et Weber dès que le T-Rex se détourna
de lui.
C : Ca va aller ?
I : Oui, jai juste eu une grosse peur.
Et il en tremblait encore, comme les deux hommes de Rainbow. Au
loin, le T-Rex se battait contre un tricératops mal en point.
Ils le regardèrent un peu, puis se détournèrent en silence
loin de cet endroit qui avait été pendant quelques secondes un
paradis.
Ils atteignirent les bâtiments daccueille dINGEN
dans la fin de la matinée. Ian ne les fit pas passer par lentrée
principale, ne sachant sils allaient tomber nez à nez avec
un squelette de raptore ou de T-Rex.
Ils arrivèrent dans la salle de contrôle assez vite, et réussirent
à mettre en marche plusieurs appareils électriques.
I : Lun dentre vous a des connaissances en électricité
?
C : Moi, un peu.
I : Vous pouvez brancher le téléphone sur le tableau de
commande ?
C : Je vais essayer.
Il lui fallut dix minutes, puis le téléphone par satellite de
John salluma. Ce fut Connelly qui téléphona à Ed Foley,
grâce au numéro en mémoire.
E : Ed Foley.
C : Cest Connelly, de Rainbow.
E : Où êtes-vous ? Tout le monde est ok ?
C : Pas de problème jusquà présent. Mais il faut nous
sortir dici.
E : Pas de problème, ça fait trois heures que les marines sont
près à intervenir dès que je leur en donne lordre.
C : John, Ding et Loiselle sont dans le camp
E : Prisonniers ?
C : Non, en infiltration, mais dites à vos gars de faire
attention.
E : Je préviens le colonel chargé de lintervention.
Ian qui faisait le guet, prévint ses amis de larrivée de
raptors.
C : Envoyez-nous du secours, et vite.
Il raccrocha, et suivit ses amis vers la sortie. Ils étaient
bloqués car trois raptors les attendaient dehors. Leur dernière
pensée cohérente fut pourvue que les autres sen sortent,
dans un coin de son esprit, Ian voyait le T-Rex foncer vers eux,
mais non, mais cette fois.
Le plus gros des raptors allait passer à lattaque quand on
entendit le bruit dun hélicoptère arriver, levant les
yeux, ils en virent en faite cinq venant vers eux et faisant fuir
leurs ennemis.
Chapitre 12 : le Caméléon
J : Qui êtes-vous ?
Cétait John qui venait de parler. Jarod nota à sa voix quil
était surpris de le voir.
Ja : Je mappelle Jarod. Aidez-moi, sil vous plait.
J : Qui me dit que je peux vous faire confiance ?
Ja : Je cherche à les arrêter, comme vous monsieur Clark.
J : Vous savez qui je suis. Ca ne métonne pas. Vous nêtes
pas agent de sécurité ?
Ja : Je suis ce que je veux être. Il faut que vous maidiez
à sortir.
J : Dans trois heures, il fera nuit.
Ja : Merci.
J : Je nai pas dit que je vous aiderai.
Ja : Mais vous le ferez ?
J : Je pense.
En temps normal, il laurait laissé là, pour ne pas perdre
sa couverture mais cet homme lintriguait.
Il ressortit discrètement, et alla voir un soldat.
J : Qui est lhomme quil y a dans cet endroit ?
S : Je nen sais rien, mais le gars dINGEN nous a
interdit dentrer.
J : Merci soldat.
Le gars dINGEN, mais ce gars ne travaille pas pour INGEN.
Encore un imposteur pensa-t-il pour lui. Le repas fut servi, et
John put aller voir Ding en douce pour lui annoncer ses plans.
J : Cest ok monsieur C. Et en même temps amenez à manger
à nos copains car si je sors encore une fois sans raison, je
vais me faire remarquer.
J : Ok, ça marche. Neuf doigts ne ta pas vraiment vu,
essaie de linterroger en restant discret.
D : Ca marche mano.
A peine les tours de garde de nuit instaurés, John retourna voir
Jarod et le détacha. Il lui donna à boire et un peu à manger,
puis lui expliqua comment sortir sans se faire voir.
Ce fut Oso qui accueilla Jarod, rejoint par John après. Le Caméléon
remarqua les deux soldats évanouis et attachés dans un coin.
J : Je vous écoute.
Ja : Vous connaissez le Centre ?
J : Déjà entendu parler.
Jarod se mit à expliquer toute sa vie, sachant quavec ses
gars là, il ne valait mieux pas mentir.
Il leur expliqua comment il avait été enlevé, et comment le
Centre sétait servi de lui. Il leur parla de monsieur
Parker, de Raines, de Lyle et des tortures quil lui avaient
fait subir.
Il leur parla aussi de son évasion, de sa lutte pour le bien
dans tout le pays, de Melle Parker qui le traquait pour le
ramener. Les seuls détails quil passa sous silence furent
le rôle de Sydney, les autres caméléons quil ne nomma
pas, et son frère. Mais il leur parla de son clone, de ses
parents avec lesquels il navait pas vraiment de relation.
John et Oso écoutèrent sans rien dire, essayant de comprendre
ce que cela impliquait et ce par quoi Jarod était passé.
Jarod leur parla aussi de ses découvertes sur le sublime, quelle
avait pour rôle de rendre les gens plus intelligents. John leur
parla à ce moment de ce que Loiselle avait découvert sur la réalisation
de cette drogue.
John laissa Jarod a la garde dOso, et repartit vers le camp.
Ding vint le voir et lui relata la conversation quil avait
eu avec Lyle.
En approchant de lhomme, Ding remarqua que les hommes
autour de neuf doigts avait peur de lui.
L : Vous êtes un des hommes du colonel ?
D : Oui,
.
L : Monsieur Lyle.
D : Commandant Chavez. Heureux de faire votre connaissance. Puis-je
vous demander ce qui vous amène ici ?
L : Bien sur. Mission de routine pour INGEN. Je devais repartir
avec le prochain bateau mais le gars qui sen occupait était
un espion américain.
D : Des fuites ?
L : Non, mais ce serait sous-estimer ce gars que de croire quil
ne se douterait de rien.
D : Vous avez lair de bien le connaître.
L : On a eu quelques différends. Et vous, quest-ce qui
vous amène ici ?
D : Je suis lassistant du colonel, pas vraiment le choix.
D : Après ça, je suis parti. Il ma lair louche ce
gars, je laime pas. Et pour Jarod ?
J : Il est ok, et a vraiment eu des problèmes avec Lyle. Il paraît
que ce gars à un faible pour les jeunes asiatiques, mais peux
survive à sa compagnie.
D : Un salaud.
J : Exact.
Ils allèrent se reposer, mais furent réveillés dans la nuit
par un remue-ménage dans le camp. La disparition de Jarod ne
passa pas inaperçue, et des soldats partirent dans la jungle à
la recherche du fugitif. Ding se porta volontaire pour les
accompagner et curieusement Lyle accepta.
Dans son abri de production, Loiselle commençait à avoir des
petits problèmes. On lui en demandait de plus en plus, et il ne
savait pas vraiment si ces gars savaient ou non quil leurs
raccomptait que des bobards depuis deux heures. Profitant dun
temps de pause, il alla voir John pour lui dire que ça commençait
à chauffer pour lui.
J : Essaie de tenir le coup encore jusquà la fin de la
journée. Tant que Ding nest pas revenu, on ne peut rien
faire.
L : Ca va pas être facile, je te promets rien. En plus, jai
du mal avec les termes techniques en espagnol.
J : Jai compris, je vais faire ce que je peux pour faire
revenir Ding, en espérant que les autres ont déjà appelé le
continent.
Dans la jungle, Ding et une dizaine de soldats cherchaient Jarod.
Ding les avaient conduit dans la direction de la côte, les éloignant
ainsi de lendroit où il se cachait vraiment. Les soldats navaient
quune envie, dégager au plus vite de cette île maudite où
beaucoup trop dentre eux avait frôlé la mort. Les
recherches durèrent toute la matinée, et midi ne devait être
loin quand il aperçurent la mer.
A peine arriver sur le côté, ils virent des bateaux, mais qui navaient
rien à voir avec ceux dINGEN. Les marines pensa Ding pour
lui-même.
Chapitre 13 : Fuite
Ding retrouva ses collègues à bord de lun des bateaux des
marines, le colonel était encore avec eux pour une demi-heure,
car après cétait le moment de donner lassaut.
Ding avait déjà expliqué au colonel ce quil savait des
installations du camp, de ses gardes et aussi des hommes de
Rainbow se trouvant sur place.
Cela faisait une heure quun des soldats américain été
parti à la recherche de Oso et des autres, les prévenant ainsi
de larrivée des marines, mais aussi pour leur laisser le
temps dévacuer leurs hommes.
Ding avait déjà essayé de convaincre le colonel de lemmener
avec lui, mais il avait refusé à trois reprises. Les deux
hommes étaient montés sur le pont du bateau pour se rafraîchir
les idées, quand il entendirent au loin un cri de chasseur, de
raptors plus exactement mais aucun des deux nen était sûr.
D : Et là, on prie pour ne pas être le dessert.
Ding avait murmuré ses paroles tirées dun film dont il ne
se rappelait plus du nom, mais qui voulait tout dire selon lui. (lolllllll, alors ça
c'est fort ;o) Cami !!)
C : Vous voulez vraiment retourner dans cette enfer ?
D : Oui mon colonel, car plus vite on ira là-bas, plus vite on
pourra rentrer.
C : Exact, on part dans vingt minutes, vous serez près ?
D : Pourquoi vous avez changé davis ?
C : Je crois que vous aviez raison en disant que de toute façon,
personne nest vraiment près à aller là-bas, et si vous
êtes là, ça ne peut quêtre bon pour mes hommes. Mais
vous collègue reste, pas question dinsister.
D : Ils valent autant que moi, mais je crois moi aussi quils
sont trop fatigués.
Il était lui aussi fatigué mais ne le dit pas, en redescendant,
il vit Ian et Connelly qui dormait, Weber à côté commençait
à faire de même mais larrivée de Ding le réveilla.
W : Tu as réussi à le convaincre ?
D : On la fait pour moi.
W : Ramène les tous en vie sil te plait, car je naimerais
pas devoir annoncer ça à leur femme.
D : Moi non plus.
Loiselle avait un peu dormi durant la nuit, et avait droit à une
second sieste après le repas. Alors quil suivait les
autres hommes pour aller dormir un peu, il vit John lui faire un
signe.
J : Les marines arrivent dans une heures environ, tu arriveras à
partir avant ?
L : Pas de problème chef, il y a des explosifs en bas pour ne
pas que quelquun puisse semparer de la poudre si un
truc comme ça arrivait.
J : Ok, tu peux en détourner si tu veux, mais ta survie reste
prioritaire.
L : Ok chef.
Comme tous les hommes de Rainbow, Loiselle savait que jouer les héros
revenait souvent à être un héros mort, donc mieux valait ne
pas faire limbécile.
Officiellement il avait encore vingt minutes avant de retourner
bosser, mais la sieste des gars durait en général plus dune
heure. En sy prenant bien, il pensait pouvoir avoir le
temps de descendre, prétextant avoir oublié un truc en bas,
comme ses clopes, puis remonter et sortir les fumer en dehors du
camp, comme tous les autres gars. Ce plan tenait le route, il décida
de le suivre.
John, lui, préféra tourner en rond, sassurant ainsi que
personne ne passe entre les mailles du filet. Lheure fut
assez longue, et la tension monte vite dans ce genre de cas. Il
devait rester encore une vingtaine de minutes quand il vit
Loiselle sortir du camp, et séloigner discrètement.
Lyle arpentait lendroit où Jarod se tenait quelques heures
auparavant. Mais il lui avait échappé une fois de plus, et ça
il ne pouvait pas laccepter. La rage se lisait dans ses
yeux et elle augmentait au fur et à mesure que le temps passait.
Monsieur Parker, son père, avait passé beaucoup de temps pour
mettre ce plan en application, et il ne supporterait pas que
Jarod vienne tout mettre en lair une nouvelle fois.
Il devait être midi passé quand il entendit du bruit dehors, le
commandant Chavez était de retour, seul. Lyle se maudit intérieurement.
C : Nous lavons retrouvé, vers la côte alors quil
essayait de partir mais il sest enfui. Il est encore dans
la jungle, jai laissé les autres là-bas, ils vont le
retrouver mais il faut plus de monde.
Le colonel envoya encore une vingtaine dhomme à la
recherche du fugitif, une vingtaine dhomme qui désormais
ne pouvaient plus protéger le camp. Bien joué pensa John.
Les marines arrêtèrent ses hommes avant quils naient
fait un kilomètre.
Ding était reparti avec les hommes envoyer à la recherche de
Jarod, et John se retrouvait seul dans le camp ennemi. Il réussit
à sortir sans attirer lattention des gardes armés, mais
Lyle lavait vu et il le suivit.
John rejoint le colonel, Ding et Jarod qui surveillaient le camp.
J : Cest bon, personne nest sorti avant votre arrivé,
et tous mes hommes sont en sécurité.
C : Monsieur Clark, cest du beau boulot que vous avez fait
là.
J : Alors fait la même chose.
C : Pas de problème.
Il déclencha lassaut. On entendit bien sûr des
mitraillettes puis une explosion, le labo pensa John.
Mais il y avait autre chose qui faisait du bruit, juste à côté
deux. Ding tourna la tête en même temps que lui, et ils
virent Lyle caché sous un arbre, tremblant de partout mais pas
pour autant terrifié par la peur car dès quil vit le
regard des deux hommes se placer sur lui, il senfuit vers
la forêt.
John et Ding le suivirent sans même hésiter, prenant au passage
des armes confisquées par les marines aux soldats locaux. Jarod
qui était à côté deux tourna la tête pour voir ce qui
se passait et emboîta leur pas au moment même où il aperçut
le meurtrier de son frère.
Lyle était resté à proximité des hommes pour être en sécurité,
du moins le pensait t-il. Dès quil vit Chavez et le
colonel Rodriguez regarder dans sa direction, sécurité ou pas,
il préféra senfuir pour rester libre. Mais rester libre
dans cet endroit ne voulait pas forcement dire rester en vie.
Dans le camp, le bruit des mitraillettes et lodeur du sang
avait attiré les carnivores, mais les marines avaient réussi à
éloigner les plus petits en les tuant, les gros avaient décidé
daller voir ailleurs pour un moment en tout cas. Quoi quil
en soit, Lyle courrait à travers la jungle, poursuivit par John,
Ding et Jarod. Il navait pas la moindre chance contre eux
trois, mais il ne le savait pas. Il entendit du bruit, venant de
devant lui, dinstinct il se cacha dans les fourrés.
Lanimal quil vit arriver nétait pas très
haut, pas plus de deux mètres, et il avançait bizarrement. Le
dilophosaure, mais Lyle ne le savait pas est un carnivore, qui
injecte du poison sur sa victime avant de la manger. (exact, et il est
pas bô, du moins dans le film, ça c'est pô un koala...)
Ding arriva en premier à la clairière, et vit lanimal en
question, il fit signe à John et à Jarod de faire le tour. Lyle
sortit encore tout tremblant de sa cachette, et sapprocha
de lanimal.
Dun seul coup, un espèce de crête se déroula autour de
lui, et il envoya son poison sur Lyle, qui cria de douleur, et
tomba à terre. Le dilophosaure nattendit pas plus
longtemps et se précipita sur lui pour comme pour le manger,
mais le dinosaure sécroula raide mort, après quen
mitraillette ait fait feu sur lui.
Jarod, le visage montrant bien sa haine pour lhomme en
question sapprocha et lui dit :
J : Dis moi pourquoi est-ce que je tai sauvé la vie ?
La douleur empêcha Lyle de répondre, mais Jarod continua : Cest
parce que tu nas pas assez souffert.
Sil avait pensé une seule seconde sortir vivant de cet
enfer, Lyle savait que cétait maintenant impossible. On
lui attacha les mains dans le dos, puis il sentit un couteau lui
faire une entaille sur le bras. Il sétonna de voir le
jeune soldat latinos agir comme ça.
D : Ca cest pour les petites asiatiques, et pour le frère
de Jarod.
Les trois hommes partirent vers le bateau sans regarder de
nouveau le prisonnier. Si lun des trois devait avoir des
remords, cest Jarod car pour les deux autres, bien quils
ne le connaissent pas, cet homme ne valait rien.
Ce quil ne sut jamais, cest que Lyle réussit à se
relever, et à se rapprocher du camp dans lespoir dappeler
de laide. A peine arriver au camp, un vélociraptor qui navait
pas pu avoir sa part de viande se précipita sur lui, et lui fit
vivre douloureusement les dernières minutes de sa vie. (super !!! je
voulais justement que ce soit le vélociraptor qui le bouffe !!!
Un prédateur hyper-intelligent qui en dévore un autre, c'est
vraiment la classe top moumoute, non ? ;o) )
Dans les bateaux américains, les hommes de Rainbow prenaient un
peu de repos en compagnie de Ian et Alan. Chacun remercia en
silence sa bonne étoile, et regarda les autres par la suite. Désormais
un lien indescriptible unissait ses hommes.
Epilogue :
Une semaine après leur retour en Angleterre, le groupe deux de
Rainbow reçut une lettre de félicitations signée de la main même
du président, pour leur courage lors de lopération et les
informations recueillies qui avaient permis larrestation
des principaux dirigeants dINGEN et du Centre mêlés à
cette histoire.
D : Alors sest vraiment fini ?
J : On dirait Ding.
D : Pas mécontent dêtre retourné sur le terrain encore
une fois ?
J : Non, même si ces histoires ne sont plus trop de mon âge.
D : Cest de lâge de personne monsieur C, mais
maintenant on sait à quoi ressemble lenfer.
John ne répondit pas, pour lui lenfer avait toujours été
le Viêt-Nam, car il avait passé beaucoup de temps là-bas
durant la guerre. Maintenant, il avait un autre nom.
Ding voulut demander à John sil faisait lui aussi des
cauchemars, mais il nen fit rien car sa tête en disait déjà
long.
A New York, Largo Winch se débattait comme il le pouvait pour
expliquer à son conseil lOPA sur les entreprises INGEN,
Pharmatech et Seatransport (ça pour leur expliquer qqch à ceux-là...
;o) ).
Il eut encore plus de mal à expliquer que le groupe devrait entièrement
réorganiser la direction de ses entreprises, car même si larrestation
des dirigeants malhonnêtes et larrêt du trafic de la
sublime dans presque tout le monde était la plus grosse victoire
internationale sur la drogue depuis toujours, très peu de
personnes furent au courant de ceci avant quatre mois entiers,
cette date correspondant au début des procès. Ce qui finit par
convaincre les membres du conseil fut une des aides apportées au
groupe par le président : Une baisse de leur impôts sur une durée
de quatre ans. (lollllllllll très fort aussi ça !!)
Dans le bunker, quelques heures plus tard, les quatre amis étaient
en grande discussion.
S : Non, je ne pense pas quils accepteraient !
J : Je connais certains hauts fonctionnaires de la CIA, et Largo
pense que le président nous aidera si on lui dit la vérité, ça
peut marcher !
L : Alors je retourne le voir dans un mois, le temps quil règle
toute cette histoire.
K : Espérons que dans un mois, la commission ne nous ait pas
tous tués.
Sans la savoir ce petit groupe venait de condamner la commission
Adriatique, et tout le personnel présidentiel véreux, mais ceci
est une autre histoire. (passionnante, tout de même)
Dans le Delaware, tout nétait pas si simple. Monsieur
Parker avait été arrêté pour trafic de drogue, et sétait
suicidé en prison dès le premier jour (bah voui, il suit
l'exemple de Goering et de bon nombre de pourris... Pourquoi
cette comparaison ? Oh, je sais pas... ;o) ). Personne ne
doutait du fait quon ly ait aidé, mais personne ne
savait comment. Monsieur Raines était devenu la seule tête
dirigeante surtout maintenant que Lyle avait disparu, et on ne
sait pas trop comment mais il avait lui aussi disparut, si bien
que lorsque la CIA avait envisagé de se charger de cette
organisation, elle avait tout simplement disparue. En moins dune
semaine, plus personne ne travaillait là-bas, et les bâtiments
furent détruits.
Jarod profita de ces moments de panique pour aller voir Broots et
Sydney, et leur proposer une nouvelle identité loin du
Triumvirat, et de leurs magouilles. Sils acceptèrent
presque sans poser de question, Miss Parker ne fut pas aussi
facile à convaincre.
Jarod ne sut jamais ce qui la décida vraiment, le coup de téléphone
de Sydney, lui ou bien la nouvelle de la mort de son père mais
un jour elle prit des affaires à elle, et retrouva Jarod sur la
tombe de Thomas. En ce lieu, ils se promirent de ne plus jamais
chercher à se faire du mal, et de retrouver ensemble leur passé.
(c'est délicatement shipper, merci
:-) !)
Ouff, cest enfin fini.
Maintenant cest à vous de bosser un peu, et de me dire ce
que vous en pensez sur elodie.10@wanadoo.fr
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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