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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Des couples peu ordinaires (page 1)
Auteur : Vicky ( vickysg1@wanadoo.fr )
Notes : Vicky
explique tout :
"Catégorie : 100% romance, crossover entre Stargate
SG-1, Le Caméléon, JAG, Largo Winch.
Résumé : c'est l'histoire de 5 couples qui ne se
connaissent pas et qui pourtant se ressemblent.
Situation : pour Stargate, pendant la saison 6 mais sans
la mort de Daniel et Jonas n'est pas venu sur Terre (désolée),
pour le Caméléon après le 2nd téléfilm, pour Jag pendant la
saison 7, pour Largo après le dernier épisode (franchement nul
comme fin en passant !)
Disclaimer : aucun des persos n'est à moi (dommage par
rapport aux mecs !) pas plus que les chansons que j'utilise. Je
touche pas de sous (façon je veux que les mecs !) je vais ça
pour le fun!
Note de l'auteur : les chansons que je vais utiliser m'ont
rappelé la vie des personnages d'une certaine façon,
j'expliquerai à la fin.
Dédicace : spéciale dédicace à mes deux copines et à
tous les fans de ces séries. Merci à tous ceux qui m'ont écrit
pour mes fics précédentes, Manouchka, Miss Colonel, Ange
et à ceux qui me publient, Happytaz, Valérie, Samjoey,
Pretender. (et
moi zalors ?? LOLLL)
Je voudrais
juste ajouter que dédie cette fic à la mémoire de Trevor
Goddard (Mic dans JAG) dont je viens d'apprendre la mort
aujourd'hui le 9 juin
Maintenant lisez
"
J'ajouterai que ses
commentaires sont en violet, les
miens en vert comme d'habitude ;-).
Salle de Briefing, SGC, Base de Cheyenne
Mountain, Colorado, Etats-Unis, Terre (pour ceux qui
voient toujours pas !)
L'équipe SG1, la première et la meilleure équipe de la base,
était réunie dans la salle de briefing. Ils attendaient tous le
général Hammond, le commandant de la base. Tous ? No n! Il
manquait comme toujours un certain colonel. Le général arriva
dans la salle et remarqua directement qu'une fois de plus son
second se faisait attendre.
- Bonjour sg1, dit le général. Je vois que
ce n'est pas encore aujourd'hui que le colonel arrivera à
l'heure !
- Détrompez-vous mon général ! Je suis là et je n'ai que
Jack, car c'était lui, consulta sa montre : deux minutes de
retard !
- Asseyez-vous colonel. Bien, fit-il après que le colonel se fut
assis. Nous allons pouvoir commencer ce briefing.
- Et au fait, mon général, coupa O'Neill.
- Oui Colonel ?
- C'est à propos de quoi le briefing ? Je ne me souviens pas
qu'on en avait prévu un aujourd'hui.
- C'est parce qu'il ne l'était pas, répondit Hammond.
- Alors pourquoi en faire un? lui demanda-t-il encore.
- Mon colonel, dit Sam, peut-être que si vous laissiez le général
parler, il pourrait nous l'expliquer.
- Bien sûr, vous avez tout à fait raison Carter, fit-il en lui
souriant; sourire qu'elle lui rendit par le "spécial Jack".
- Mais bien sûr, dit Daniel, dès que c'est Sam
AÏE !!! (qu'est-ce qu'il a
le pauvre Danny ?)
Mais il ne put finir car il reçut deux coup de pieds dans ses
genoux. (ouch
! Ça fait mal ça)
- Tout va bien Daniel ? demanda innocemment
Sam.
- Ca va ! répondit Daniel. Je me suis juste cogné.
- Bon, je peux peut-être continuer ? demanda le général. Bien,
dit-il voyant qu'il avait l'attention de tous les membres de sg1.
Je vous envoie pour une semaine sur le site Alpha avec le docteur
Frasier que je vous charge de prévenir.
- Pourquoi ? se risqua Jack.
- Parce que je vous que vous alliez voir comment ça se passe
entre les jaffas et les tok'ra. Je sais que Maître Brata'c et
Jacob sont là-bas mais ils n'y sont pas tout le temps. Et puis,
je veux une opinion extérieure.
- A vos ordres, mon général, répondirent les deux officiers.
- D'accord, dit simplement Daniel.
- Bien, mon général, fit Teal'c. Pourrais-je rester un peu plus
longtemps pour m'occuper de mon fils ?
- C'est d'accord Teal'c. Donc, les autres seront en vacances
pendant ce temps-là. Vous partez dans deux heures. Rompez. Et il
sortit.
- Danny-Boy, vous prévenez le doc, dit Jack.
- Ok !
Tous se séparèrent. Sam pour aller à son labo, Danny à l'infirmerie, Teal'c dans ses quartiers et Jack comme à son habitude traînait dans les couloirs.
Le même jour, loin de là, dans le Delaware,
dans la maison d'une certaine tigresse.
- J'y crois pas qu'on ait réussit ! dit Parker en entrant chez
elle.
- Je t'avais dit qu'on le ferait, lui répondit son compagnon
tout en l'embrassant.
- Tu te rends compte Jarod qu'on a réussit à détruire le
Centre. Je n'aurais surtout jamais pensé que je t'aiderais à détruire
mon héritage.
- Moi je le savais ! Je savais qu'un jour tu ne serais plus de
leur côté.
- Et comme toujours tu avais raison. Mais je crois que tu sais
comme moi ce qui m'a fait changer d'avis.
- Non, dis-le-moi, fit-il avec ses yeux de cocker.
- Tu le sais très bien et arrêtes de faire ses yeux-là tu sais
que je n'y résiste jamais.
- A ton avis, pourquoi je fais ça ?
- C'est pas du jeu, s'exclama-t-elle en le tapant gentiment sur
la poitrine.
- Dis-le moi encore, supplia-t-il.
- Je t'aime, Jarod, je t'ai toujours aimé.
- Je t'aime aussi. Cela faisait un mois que Melle Parker avait révélé
ses sentiments à Jarod.
Flash-back
C'était le jour de l'anniversaire de la mort de sa mère. Comme
toutes les années, elle venait se recueillir sur sa tombe. Elle
arriva près de la tombe de sa mère et fut surprise de voir que
quelqu'un était déjà agenouillé devant celle-ci. Son étonnement
fut à son comble quand elle s'aperçut que c'était Jarod.
Comment se fait-il qu'il soit là? se demanda-t-elle. C'était la
première fois qu'elle le voyait sur la tombe de sa mère, la
première fois qu'il prenait le risque de venir aussi près du
Centre. En y réfléchissant bien, Parker savait que Jarod aimait
beaucoup Catherine, elle avait essayé de le sortir de cet enfer
et l'avait payé de sa vie. Depuis qu'il l'avait appris, Jarod se
sentait coupable auprès de Melle Parker mais bizarrement elle ne
lui en a jamais voulu. Jarod l'aperçut et se retourna vers elle.
Elle put voir ses yeux brillant. Il avait pleuré. Elle
s'approcha de lui et le prit dans ses bras. Celui-ci fut stupéfait
de la réaction de sa chasseresse. Mais il se rappelait
qu'aujourd'hui il n'avait pas affaire à la tigresse du Centre
mais à la petite fille qui avait perdu sa mère. Il la serra
encore plus fort en lui murmurant:
- Désolé.
- Ce n'est pas de ta faute, Jarod, c'est le Centre qui me l'a
prise.
- Tu ne crois pas qu'il est temps de le leur faire payer ? Qu'il
serait peut-être temps de mettre un terme à cette folie qu'est
le Centre ?
- Jarod, je ne peux pas. Pas encore, dit-elle en se détachant de
lui
- Mais alors quand ? Tu crois qu'ils vont te laisser vivre encore
longtemps. Avant tu n'avais rien à craindre parce que M. Parker
était là pour te protéger mais maintenant
- Quoi maintenant ? Je suis capable de me protéger toute seule.
- Tu crois que ce que tu as fait à l'instant n'est pas répréhensible
?
- Quoi ?
- Tu m'as pris dans tes bras. Peu à peu, je constate que ce
n'est plus la Parker du Centre que j'ai devant moi mais la petite
fille dont je suis tombé amoureux et dont je le suis toujours.
- Je vais finir par croire que ton génie commence à se
transformer en folie. Comment peux-tu dire ça ?
- Parce que c'est la vérité. Et je sais que toi aussi tu
ressens la même chose.
- Tu rêves ! cria-t-elle en s'éloignant le plus possible de lui.
Mais il la rattrapa par le bras et la força à se retourner.
- Arrêtes de fuir quand tu dois confronter tes sentiments.
- Je ne fuis pas pour la seule raison que je n'ai pas de
sentiments pour toi! hurla-t-elle encore. Par chance il n'y avais
personne dans le cimetière pour l'entendre. Jarod, quant à lui,
gardait une voix calme et posée.
- Alors pourquoi tu as fini par m'aider ? Pourquoi sur Carthis tu
as failli m'embrasser ?
- Je t'ai déjà dit que ce n'était rien d'autre qu'un moment de
faiblesse !
- Oui, c'était un moment de faiblesse, mais dans le sens où tu
as laissé sortir des sentiments. Admets-les et tu te sentiras
mieux.
- Admettre quoi ? Que je t'aime ? Oui je t'aime, mais je n'ai pas
envie qu'il t'arrive quelque chose.
- Pourquoi dis-tu ça ? Il ne m'arrivera rien.
Jarod était très surpris des aveux de Melle Parker. Elle avait
enfin accepté de dévoiler ses sentiments.
- Sauf que si le Centre découvre ce que je ressens pour toi, ils
l'utiliseront pour te reprendre et ça je ne le veux pas, lui dit-elle
les larmes aux yeux.
- Mais si on détruit le Centre il n'y aura plus aucun problème.
- Mais si on détruit le Centre je serais impliquée aussi.
- Sauf si tu témoignes contre eux et contre le Triumvirat. Et
puis avec les DSA et la ferme de Donoterase, on aura pas de souci
à se faire. Je t'aime Parker et j'ai envie d'être avec toi.
S'il te plaît.
- Je
je t'aime aussi Jarod, répondit-elle avec un sourire,
après avoir réfléchi quelques secondes. Et c'est d'accord, je
t'aiderai.
C'est ainsi que pendant un mois ils
travaillèrent sans relâche à regrouper des preuves contre le
Centre. Grâce à l'aide du FBI où Jarod s'était fait quelques
amis et à qui il avait confié les preuves, ils réussirent à
arrêter les dirigeants des deux organisations dont Raines et
Lyle. Sydney et Broots ne furent, eux non plus, pas inquiétés
quand Jarod eut fourni la preuve qu'ils n'avaient pas le choix.
Fin du flash-back
- Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? demanda Parker
- Dans l'immédiat, je crois que j'ai déjà quelques projets
pour nous, dit-il en l'embrassant dans le cou.
- Je crois que j'ai les mêmes, répondit-elle. Ils se dirigèrent
alors vers la chambre de Parker pour y passer leur première nuit
ensemble.
Pendant ce temps, dans un appartement au nord
de Union Station (alors c'est à qui?)
Harm (car c'était lui) et Mac dînaient ensemble. Harm leur
avait préparé sa spécialité, les lasagnes végétariennes (perso
je veux bien y goûter Harm, c'est quand tu veux ! J). Ils sortaient
enfin ensemble après que l'amiral les aient un tout petit peu
poussé. Une semaine auparavant, AJ leur avait demandé de mener
une enquête incognito sur une base de marines à l'autre bout du
pays. Ils s'étaient alors fait passer pour de jeunes mariés et
Harm était le nouveau venu de la base. La situation entre eux était
tendue et dès le deuxième soir de leur arrivée Harm avait décidé
de mettre les choses au point entre Mac et lui.
Flash-back
- Mac, j'aimerais vous parler, fit Harm. Mac qui lisait un livre
sur le canapé du salon leva la tête vers lui.
- Oui, que se passe-t-il ?
- Eh bien, vous voyez si on doit se faire passer pour un couple
il vaudrait mieux qu'on agisse comme un couple.
- Que voulez-vous dire, Flyboy ?
- Qu'il faut que cette tension qu'il y a entre nous disparaisse.
- Quelle tension ?
- Sarah
comme à chaque fois qu'il prononçait son prénom
elle frissonna. Vous savez très bien ce que je veux dire.
- Non, pas du tout.
- Au contraire vous le savez très bien. Je parle de notre
relation. Je m'en veux
je m'en veux de vous avoir fait
souffrir toutes ces années, et plus particulièrement sur ce
ferry à Sydney. Je m'en veux de vous avoir repoussé.
- Il ne faut pas, vous aviez parfaitement raison, on ne peux pas.
On fait tous les deux partie de l'armée, il y a le règlement. (bizarre ça me
rappelle quelqu'un, pas vous ?)
- Toujours est-il que j'ai l'impression que j'avais tort et que
c'est vous qui aviez raison. Si je n'avais pas fait ça, on
aurait déjà rempli notre pacte. (petite
explication à la fin)
- Vous êtes sérieux Harm ?
- On ne peut plus sérieux. Sarah, j'en ai marre de jouer à ce
jeu. J'ai envie d'être avec vous et pas seulement le temps de
cette enquête. Je vous aime Sarah MacKenzie, dit-il en se
rapprochant d'elle.
- Moi aussi je vous aime. Elle se mit sur la pointe des pieds et
l'embrassant tout doucement. Puis leur baiser s'intensifia, Harm
prit Mac dans ses bras et la conduisit dans la chambre où ils
firent tout ce qu'un couple fait. (on les laisse là
parce que le NC-17 c'est pas mon truc) (dommage ! nan,
je plaisante :o))) )
Fin du Flash-Back
A la fin du repas, Mac et Harm était sur le canapé de ce dernier dans les bras l'un de l'autre entrain de se murmurer des mots doux.
- Je n'aurais jamais cru qu'on finirait
ensemble un jour, fit Mac. C'était plutôt mal parti.
- Tu as raison. Heureusement qu'il y a eu cette enquête.
D'ailleurs, j'ai l'impression que c'était un coup monté de la
part de l'amiral. Sincèrement, cette affaire ne nécessitait pas
notre présence, il aurait pu envoyer quelqu'un d'autre.
- Oui tu as sans doute raison. Je soupçonne aussi ceux qui se
disent nos amis d'y avoir mis leur grain de sel. Ils étaient
tous tellement heureux quand on leur a annoncé qu'on était
ensemble.
- C'est vrai, Sarah. Mais on ne peut pas leur en vouloir, ils
attendaient ça depuis presque aussi longtemps que nous.
D'ailleurs Sturgis m'a parlé de votre petite conversation. (cf Guerre invisible)
- Il a osé ! Il m'avait promis de garder le secret.
- Ne t'inquiètes pas, il m'en a parlé il y a seulement deux
jours.
- Ce n'est pas une raison. Il va m'entendre demain ! Je vais lui
botter les fesses !!
- Concentre-toi plutôt sur l'affaire qu'on doit plaider demain.
Il faudrait s'y mettre au fait.
- Ok, alors où en est-on ?
Ils travaillèrent sur cette affaire une bonne partie de la nuit. Ils devaient défendre un client contre Sturgis et l'affaire était plutôt corsée.
Penthouse, Groupe W, New-York.
Largo venait de rentrer de l'hôpital où son ami Simon se
trouvait. Il venait de subir une greffe de rein et était passé
près de la mort ces derniers jours. C'est Vanessa, sa sur,
qui lui a donné un de ses reins pour pouvoir le sauver. Elle
aussi était encore à l'hôpital, mais Largo se doutait que dès
qu'elle pourrait en sortir, elle s'évanouirait de nouveau dans
la nature. Il s'installa derrière son bureau. Il avait failli
perdre son meilleur ami et ça chamboulait ses priorités dans la
vie. Il devait dire à Joy ce qu'il ressentait pour elle une fois
pour toute. Il y a quelques mois, elle avait rompu avec lui car
elle pensait qu'aucun des deux n'était près pour une relation
de longue durée. Et il ne lui avait pas donné tort avec ses
conquêtes d'un soir. Néanmoins, aujourd'hui il ne voulait plus
s'amuser. Il voulait être avec Joy, la femme qu'il aimait de
tout son cur. C'était décidé, dès le lendemain, il lui
parlerait.
De son côté, Joy était chez elle et repensait à ce qui a
failli arriver à Simon. Elle se demandait ce qu'aurait fait
Largo si son ami n'avait pas survécu. Mais à chaque fois
qu'elle y pensait, elle remplaçait Simon par Largo et se
demandait comment elle aurait fait pour vivre sans lui, si c'était
lui qui aurait été sur ce lit d'hôpital. Elle aimait Largo et
elle ne voulait pas le perdre mais elle se refuserait toujours à
l'admettre devant lui en premier. C'était à lui de faire le
premier pas, à lui de prouver qu'il avait envie de construire
quelque chose avec elle. Elle lui avait fait clairement
comprendre qu'elle ne voulait pas d'une aventure sans lendemain.
Il était temps d'aller se coucher, la nuit porte conseil à ce
qu'il paraît, elle y verrait sans doute plus clair demain matin.
Infirmerie du SGC..
Daniel était parti tout de suite voir Janet dans son bureau.
Mais à l'instant précis, ils ne discutaient plus vraiment. En
effet, ils étaient entrain de s'embrasser dans le bureau du doc.
Flash-back
Janet et Daniel sortaient en effet ensemble depuis quelques temps
déjà. Plus précisément depuis que Daniel avait failli mourir.
En effet, il avait été irradié sur la planète Kelowna et si
Jacob ne l'avait pas guéri, il serait mort aujourd'hui. Janet
avait pris conscience de ses sentiments pour Daniel quand il était
sur ce lit à l'infirmerie et qu'elle ne pouvait rien faire pour
le sauver. Elle savait depuis longtemps qu'elle éprouvait
quelque chose pour lui mais elle sut à cet instant que c'était
de l'amour. Elle avait pris la décision d'aller le voir dans sa
chambre et de tout lui avouer et tant pis s'il ne ressentait pas
la même chose. Pendant ce temps dans sa chambre, Daniel réfléchissait.
Pendant qu'il était dans le coma, Oma Dessala était venu le
voir pour lui demander s'il était prêt à mourir, à laisser
derrière lui sa lutte contre les Goa'ulds et ses amis. Mais il a
vite su qu'il ne le pouvait pas. Ce sont ses amis qui lui avait
fait prendre conscience qu'il n'avait fini sa vie. Ou plutôt c'était
une personne bien précise, un charmant docteur qui occupait
depuis quelques temps ses rêves et ses pensées. Alors qu'il était
perdu dans ses pensées et réfléchissait à ses sentiments pour
Janet, cette dernière entra dans la chambre.
- Alors Daniel, comment allez-vous ? demanda-t-elle, le sortant
de ses pensées.
- Ah Janet ! Je ne vous avez pas entendu entrer. Je vais beaucoup
mieux, merci.
- Tant mieux. Vous nous avez fait peur aujourd'hui.
- J'en suis désolé.
- Cassy aurait été inconsolable si vous étiez mort. Et moi
aussi, ajouta-t-elle plus bas. Mais Daniel l'avait entendu.
- Vous aussi ? Pourquoi?
- Parce que je
bredouilla-t-elle en s'approchant du lit. De
toute façon je suis pas douée pour parler. Elle se pencha vers
lui et lui déposa un doux baiser sur ses lèvres. Daniel ne réagissait
pas. Il ne s'attendait pas à ce que Janet soit si directe.
Lorsqu'elle se détacha de lui, elle remarqua qu'il avait fermé
les yeux.. Ce pourrait-il qu'il ressente la même chose que moi,
pensa-t-elle.
- Wouah, fit Daniel quand il put parler. Au moins, ça a le mérite
d'être clair. Mais il y a quand même quelque chose que je n'ai
pas compris.
- Ah, et quoi ? demanda Janet.
- Ben en fait, fit-il timidement, c'était un peu rapide, non ?
- Eh bien il fallait le dire, je vais vous le ré-expliquer plus
longuement.
- Et si jamais quelqu'un nous voit ?
- On a rien à craindre vu que vous êtes civil, mais on aura qu'à
dire que je vous faisais du bouche à bouche.
Sur ce, elle se re-pencha vers lui et
l'embrassa plus longuement et passionnément.
Fin du Flash-back
- Chéri, fit Janet alors que celui-ci
l'embrassait dans le cou. Ce n'est pas que j'aime pas quand tu
m'embrasses, bien au contraire, mais il ne nous reste plus qu'une
heure pour nous préparer si on ne veut pas être en retard pour
la mission.
- Je m'en fous de la mission, dit Daniel tout en continuant à
l'embrasser. Il releva alors la tête pour la regarder droit dans
les yeux et il lui dit : je t'aime et c'est tout ce qui importe
pour le moment.
- Moi aussi je t'aime, mon chéri. Mais si on arrive tous les
deux en retard, ils vont commencer à se poser des questions.
- Qui va se poser des questions ?
- Sam et Jack surtout, et tu les connais, ils ne vont pas nous lâcher
de toute la semaine pour savoir le fin mot de cette histoire. Et
par conséquent, on ne pourra pas être tranquilles.
- Tu as raison. Il vaut mieux se dépêcher d'aller se préparer,
dit-il en se levant. Se retournant vers elle il lui dit en
faisant un sourire malicieux : et je n'en ai pas fini avec toi.
- Tant mieux.
Ils allèrent donc se préparer. Une heure
plus tard, SG1 plus le docteur Frasier se trouvait en salle
d'embarquement. Et oui même Jack était à l'heure pour une fois
! (avouez
que c'est rare)
- SG1, je vous souhaite un bon séjour sur le site alpha, dit le
général alors que les chevrons de la porte s'enclenchaient un
à un.
- Merci mon général, répondit le colonel O'Neill. Mais
j'aurais préféré être en vacances dès maintenant. Vous êtes
sûr qu'on est obligés d'y aller ?
- Sûr et certain colonel. La porte s'ouvrit à ce moment-là :
allez-y SG1.. A dans une semaine.
- Ouais, à plus, dit Jack. Ceci eut pour effet de faire sourire
son major.
De l'autre côté de la porte, site alpha.
Jacob vint les accueillir et prit sa fille dans ses bras.
- Je suis heureuse de te revoir papa.
- Moi aussi, ma chérie. Jack, comment allez-vous ?
- Bien et vous Jacob ?
- Très bien. Daniel, Teal'c ça me fait plaisir de vous voir.
- Nous aussi Jacob, répondit Daniel tandis que Teal'c inclinait
la tête.
- Docteur Frasier, c'est une surprise.
- En effet, c'est rare que je passe la porte.
- Ouais, d'habitude elle torture les gens à l'infirmerie, répliqua
Jack, ce qui lui valut un regard noir de la part du doc.
- O'Neill, fit Teal'c, si vous le permettez, j'aimerais aller
rejoindre mon fils et maître Brata'c.
- Allez-y Teal'c.
- Je vais devoir vous laissez quelques minutes, dit Jacob. Mais
on dîne tous ensemble ce soir, d'accord ?
- D'accord papa. A tout à l'heure.
- Bien, doc, Danny, fit Jack en se retournant vers eux. Mais où
sont-ils donc passés ?
- Je n'en sais rien mon colonel, ils étaient juste derrière
nous.
- Ouais, ils ont dû aller s'amuser de leur côté, répliqua
Jack.
- Vous croyez qu'ils sont au courant qu'on sait tous qu'ils sont
ensemble ?
- Non, ils doivent être dans leur monde et ne rien voir. Bon,
moi je vais aller faire un petit tour.
- Permission de vous accompagner, mon colonel ? demanda Sam.
- Si vous voulez, major.
Ils s'éloignèrent donc du camp de base et
s'enfoncèrent dans la forêt. Au bout de vingt minutes de
marche, ils retrouvèrent dans une clairière et décidèrent de
s'asseoir un moment dans l'herbe.
- Alors, Carter, qu'allez-vous faire de vos vacances après la
mission ? Non, laissez-moi deviner, vous allez vous occupez de
Naqqui.
- Non, pas cette fois mon colonel. Je compte bien profiter de
cette semaine de vacances pour me reposer. Ces derniers mois ont
été éprouvants.
Ils tournèrent la tête l'un vers l'autre au
même moment et se retrouvèrent à se regarder les yeux dans les
yeux. Ils repensaient tous les deux aux missions de SG1 : Daniel
avait failli mourir, Jack a été accusé du meurtre de Kinsey,
Nirrti avait fait d'eux des cobayes. Soudain, Jack rompit le
silence et leur regard :
- Si vous deviez changer une chose, rien qu'une dans votre vie,
qu'est-ce que ça serait ?
- J'abolirai une loi, lui répondit-elle en le regardant dans les
yeux de nouveau. Ils avaient tous les deux les joues en feu car
ils parlaient peu, pour ne pas dire jamais, de leur relation. Et
vous, lui demanda-t-elle sans détacher ses yeux des siens.
- Pendant longtemps, j'aurais répondu que je voulais que Charlie
soit vivant aujourd'hui. Mais maintenant, je sais que s'il l'était,
je ne serais pas entré dans le programme et peut-être que
finalement on serait tous morts aujourd'hui. Alors je répondrai
la même chose que vous.
- Un jour, Jack, un jour.
- Je l'espère sincèrement. Il vit à ce moment-là une larme
rouler sur la joue de Sam. Alors sans hésiter il la prit dans
ses bras. Chut, ça va aller.
- C'est de plus en plus dur. Toutes les nuits, je rêve que cette
satanée loi est abolie et qu'on est ensemble.
- Et si
commença Jack avant de relever lui relever le
menton pour la regarder dans les yeux, on pourrait ne pas
attendre que cette loi soit abolie.
- Mais on risque la cour martiale ! s'exclama Sam.
- Dès notre retour sur Terre, j'irai voir Hammond et je lui
proposerai un marché : soit nous deux ensemble, soit personne.
Vous êtes d'accord avec ça ?
- Pourquoi pas ! Je peux vous poser une question ?
- Allez-y.
- Tu vas attendre encore longtemps avant de m'embrasser ?
- Non, lui répondit-il avant de l'embrasser passionnément. Ils
continuèrent à s'embrasser quelques minutes avant que Sam dise
:
- Je n'ai pas envie de me cacher. On peut le dire aux autres et
surtout à mon père.
- Si tu veux, fit-il en l'embrassant sur le bout du nez. Par
contre, il faut rentrer au camp car je te rappelle qu'on dîne
avec ton père ce soir. Sam
je t'aime, lui dit-il en la
regardant dans les yeux.
- Je t'aime aussi, lui répondit-elle avant de l'embrasser.
Allons-y, mon amour, dit-elle en se levant.
Ils se relevèrent donc et se dirigèrent
main dans la main vers le camp. Néanmoins, arrivés à proximité,
ils se lâchèrent. En effet, ils voulaient en parler avant
d'afficher leur amour devant tous. Une demi-heure plus tard, ils
se retrouvèrent attablés avec Jacob, Daniel, Janet, Teal'c,
Rya'c et Maître Brata'c, que Teal'c avait conviés. Vers la fin
du repas, Sam qui était en face de Jack le regarda droit dans
les yeux. Il comprit qu'elle voulait parler de leur relation
maintenant. Jack se décida donc à parler :
- Euh, Jacob ?
- Oui Jack, que se passe-t-il ?
- Il se passe que
comment dire
(sur ce coup là, il
est pas bavard notre Jack !) Sam s'en mêla :
- Ce que Jack essaye de dire c'est qu'on est ensemble.
- ALLELULIA !!!!!
- La ferme, Daniel !! crièrent les deux militaires en cur.
- Vous avez pensé au règlement ? demanda Jacob.
- Oui, dit Jack. Nous en avons discuté cet après-midi. Dès
notre retour, nous irons voir le général et nous lui poserons
un ultimatum : nous deux nous aimant, ou personne.
- Eh bien, je vois que vous avez pensé à tous, constata Jacob.
Que dire de plus sinon, c'est pas trop tôt les enfants !
Sam se leva de sa place et alla vers son père.
Elle le serra dans ses bras.
- Merci, papa.
- Je peux poser une question ? demanda Daniel en levant le doigt
comme un écolier.
- Allez-y, dit Jack méfiant.
- Où ? Quand ? Comment ?
- Daniel ! fit Sam. Après avoir regardé Jack, elle répondit
tout de même : c'était cet après-midi, durant notre promenade.
On a discuté de tout et de rien et on a été amené à parler
de notre relation et voilà !
- Eh ! fit Daniel. Si vous êtes ensemble, je dors où moi ? (mauvaise question
Space-Monkey !)
- Je suis sûre que Janet sera ravie de vous héberger, fit Sam.
En attendant ça, les deux concernés rougirent comme c'est pas
possible.
- Non, sérieux, dit Jack, vous comptiez nous dire quand que vous
êtes ensemble ?
- Qui est au courant ? demanda Janet.
- Nous, plus toute la base.
- Quoi ?!? firent nos deux amoureux. Comment ? dirent-ils
toujours en churs.
- Ben disons Danny, répondit Jack, que ça se voit que vous
passez plus de temps à l'infirmerie. Et qu'on voit le doc plus
souvent dans les couloirs qui mènent à votre bureau.
- Pourquoi n'avoir rien dit à personne ? demanda Sam. Vous avez
le droit, Daniel est un civil.
- Parce qu'on voulait garder ça pour nous un petit moment, répondit
Janet.. Seule Cassy est au courant.
- Je propose qu'on porte un toast, déclara Jacob.
- Et avec quoi, Jacob ? demanda Jack. Je vous signale qu'on a que
de l'eau et c'est pas terrible pour porter un toast !
- Jack ! dit Sam.
- Vous avez raison. Est-ce que ça, ça convient mieux ? demanda
Jacob en sortant une bouteille du sac qu'il avait à côté de
lui.
- Papa !! Depuis quand tu as de la vodka sur le site alpha ?!?
- La dernière fois que je suis venu sur Terre, j'ai acheté
cette bouteille en me disant qu'on pourrait en profiter pour la
prochaine victoire sur des troupes Goa'ulds. Mais aujourd'hui est
un grand jour aussi. Je peux enfin reprendre espoir que ma fille
me fasse des petits enfants !
- Papa/Jacob ! firent en même temps les deux concernés par
cette réflexion.
- Par contre, dit Jack, il ne vaut mieux pas que Daniel y touche.
- Pourquoi ? fit celui-ci.
- Parce que vous ne tenez pas l'alcool ! Un verre et vous êtes
bourré. Et ce n'est pas parce que maintenant vous avez un médecin
privé que ça va s'arranger.
- Mais
commença Daniel, mais il fut coupé par son doc préférée.
- Il a raison mon chéri, répliqua Janet.
Une heure après, chacun se séparait pour
aller dormir. Dans les quartiers de Sam et Jack :
- Je suis heureuse que mon père l'ait bien pris.
- Oui, moi aussi. Mais je n'ai pas envie de parler de ton père
ce soir. Ce soir, je veux juste me concentrer sur toi, sur nous.
- Et qu'est-ce que tu as en tête, au juste ?
- Rien de précis. Sam, je ne veux pas te brusquer je sais que
- Si je te dis que j'ai envie de toi, l'interrompit Sam, qu'est-ce
que tu fais ?
- Ca ! dit-il avant de commencer à l'embrasser. Il la souleva et
la déposa sur le lit où commença une longue nuit d'amour pour
notre couple.
Le lendemain matin, penthouse de Largo Winch.
Alors que Largo était déjà assis à son bureau (ben il est
seulement 9h00 !), quelqu'un frappa à sa porte.
- Entrez, dit Largo.
- Je ne te déranges pas ? demanda Joy.
- Non, pas du tout. Je voulais te voir justement.
- Tu as eu des nouvelles de Simon ?
- Oui, j'ai appelé l'hôpital. Simon a passé une très bonne
nuit. On peut aller le voir sans problème cet après-midi.
- Alors je vais prévenir Kerenski, dit Joy en s'éloignant vers
la porte.
- Non, attends. Je voudrais te dire quelque chose.
- Je t'écoute, fit-elle quand même un peu anxieuse de ce qui
allait suivre.
- Voilà, Simon a failli mourir cette fois. Je ne veux pas te
perdre comme j'ai failli le perdre. Il se leva de son bureau et
alla vers elle, il lui prit les mains : je
je t'aime Joy.
- Largo, bredouilla-t-elle le larmes aux yeux. Je ne sais pas
quoi dire. Je t'aime aussi. (J'croyais qu'elle savais pas quoi dire !!!)
Largo, heureux qu'elle ressente la même chose que lui, la prit
dans ses bras et la fit tournoyer.
- Arrêtes Largo, tu me donnes le tournis ! Largo la reposa et
l'embrassa fougueusement.
- Hum Hum, fit une voix derrière eux.
- John ! dit Largo, surpris de trouver son bras droit près de la
porte avec un grand sourire aux lèvres.
- J'ai frappé mais apparemment vous n'entendiez pas, alors je
suis entré. Je voulais juste prendre des nouvelles de Simon.
- Il va beaucoup mieux, répondit Joy. Nous allons le voir cet
après-midi. Vous voulez venir avec nous ?
- Non, ça ira. Vous lui transmettrez le bonjour de ma part. Il
se retourna pour sortir et dit avec un grand sourire sur les lèvres
: n'oubliez pas le conseil dans une demi-heure, Largo.
- Ne vous inquiétez pas. A toute à l'heure, John. Quand celui-ci
fut parti, il se retourna vers Joy : alors, que veux-tu faire ?
- T'embrasser, lui répondit-elle sans hésiter un instant.
- Bon programme, dit-il, avant de capturer à nouveau ses lèvres.
Pendant ce temps, à Blue Cove.
Jarod se réveilla en premier. Il était aux anges : il venait de
passer sa première nuit d'amour avec la femme qu'il aimait. Il
vit que celle-ci commencer elle aussi à émerger de son sommeil,
alors il l'embrassa.
- Mmh, fit-elle en ouvrant les yeux. Bonjour toi.
- Bonjour. Tu as bien dormi ?
- Comme un bébé. Je suis la femme la plus heureuse du monde,
dit-elle en nichant sa tête dans le cou de son amant.
- Et je peux savoir pourquoi ?
- Le Centre est détruit, j'ai passé la nuit dans les bras de
MON caméléon. Que demander de plus ?
- Rien, je suppose. Tu veux encore dormir ?
- Un petit peu. J'ai peut-être dormi comme un bébé mais tu ne
m'as pas laissé beaucoup de temps.
- Et tu le regrettes ? Elle fit non de la tête. Reposes-toi
encore un peu, je vais préparer le petit déjeuner et je te
l'apporte.
Il se leva donc, se dirigea vers la cuisine
et commença à faire le petit-déjeuner pour sa belle. Une fois
qu'il fut prêt, il le déposa sur un plateau et le monta dans la
chambre. Il vit que sa belle s'était rendormie, alors il posa le
plateau sur la chaise près de la porte et se dirigea vers le lit.
Il se pencha vers elle et lui murmura à l'oreille :
- Le petit déjeuner est prêt, ma chérie.
- J'aime ça, dit-elle sur le même ton.
- Quoi ?
- Que tu m'appelles ma chérie. Mais tu sais, je n'ai pas très
faim pour le moment, ou plutôt pas la même faim, si tu vois ce
que je veux dire.
- Je vois très bien où tu veux en venir, dit-il avant de
s'allonger près d'elle. Voyons si nous pouvons rassasier cette
demoiselle.
- Je ne crois pas que ça soit possible. J'aurais toujours faim
de toi.
- Tant mieux. Parce que pour moi, c'est la même chose.
Et il recommencèrent à faire des trucs pas très catholiques si
vous voyez ce que je veux dire. (sinon vous êtes trop jeunes !)
Bureau du JAG, Falls Church, Virginie.
L'audience préliminaire du client de Harm et Mac venait de se
terminer. Par chance, ce cas était assez facile à défendre
pour eux car ils sont intimement convaincu de son innocence. Le
juge les a cru puisque cette affaire n'ira pas en cour martiale.
Sturgis avait bien défendu ses intérêts, mais le duo de choc
du JAG avait encore gagné, comme à chaque fois qu'ils plaident
ensemble d'ailleurs.
Harm et Mac se trouvaient dans le bureau de cette dernière quand
Tiner vint les voir.
- Madame, Monsieur, l'Amiral veut vous voir.
- Dites-lui qu'on arrive, Tiner, répondit Harm. Celui-ci
repartit donc.
- Je me demande ce qu'il nous veut, dit Sarah.
- Peut-être nous offrir une semaine de vacances ?
- Idiot ! Allez viens, il ne vaut mieux pas le faire attendre.
Ils se dirigèrent donc ensemble vers le bureau de l'amiral
Chegwidden, le Juge Avocat Général de la Marine des Etats-Unis.
- Monsieur, vous vouliez nous voir ? demanda Mac en entrant dans
le bureau.
- Oui entrez et fermez la porte derrière vous. Ils s'exécutèrent
et se mirent au garde à vous.
- Repos. Asseyez vous. J'ai un ami général dans l'Air Force. (on se demande pas
qui c'est !) En fait, il était dans le même cas que moi
avec vous deux.
- Comment ça ? demanda Harm.
- Deux de ses officiers s'aiment, selon lui ils ne se sont pas
encore déclarés, (en fait si) mais il a une dérogation signée
de la main du président pour toute sa base. Je lui ai dit que
j'avais deux officiers dans le même cas et comme il est assez
proche du président de par son travail, il m'a dit qu'il
pourrait essayer de faire quelque chose pour vous deux. (vas-y nounours !) Je lui ai répondu
que j'allais vous en parler et lui donner ma réponse après.
- Monsieur ? dit Mac, surprise.
- Vous avez bien compris, il pourrait peut-être vous obtenir une
dérogation pour que vous puissiez continuer à travailler
ensemble. Bien maintenant, une question, voulez-vous que je
l'appelle et que je lui dise de le faire. (oui ! oui ! oui !
oui ! oui ! Comment ça la ferme ?)
- Il n'empêche qu'il y a un risque que le président refuse de
nous accorder cette dérogation et qu'il nous envoie en cour
martiale, constata Harm.
- C'est pour ça que je pour ça que je lui ai dit que je devais
d'abord vous en parler. C'est à vous de décider, mais si je
peux me permettre vous avez tout à y gagner.
Mac et Harm se regardèrent dans les yeux un
moment et prirent une décision.
- C'est d'accord, répondit Mac. Vous pouvez dire à votre ami
que nous acceptons sa proposition.
- Très bien. Je vais l'appeler tout à l'heure. Vous pouvez
disposer.
Ils sortirent donc du bureau et allèrent dans celui de Harm.
- Tu te rends compte qu'on va peut-être pouvoir continuer à
travailler ensemble! dit Mac.
- Oui, mais rien n'est sûr encore. Il vaut mieux n'en parler à
personne tant que nous ne savons rien. D'accord ?
- Tu as raison. Il est l'heure d'aller déjeuner. Tu viens ?
Site Alpha, quartiers de Sam et Jack.
Nos deux amoureux étaient encore aux pays des songes. Ils
venaient de passer la plus belle nuit de leur vie. Aucun des deux
ne s'était douté que l'autre était d'une telle douceur. Ils s'étaient
endormis au petit matin, dans les bras l'un de l'autre, pour la
première fois.
Jack se réveilla et vit que cette nuit n'était pas un rêve,
bien au contraire. Il avait une tête blonde posée sur le torse.
Il sourit et se dit qu'il avait de la chance de l'avoir rencontrée.
Sans elle, il n'aurait pas survécu à toutes les tortures que
les Goa'ulds lui avaient fait subir. Il sortit de ses pensées
quand il sentit que la tête commençait à bouger. Pour la réveiller
en douceur, il commença à lui caresser le dos avec sa main et
à lui murmurer des petits mots doux. Sam leva alors la tête et
Jack put voir ce merveilleux sourire qu'elle ne faisait que pour
lui et que tout le monde à la base appelait le "Spécial
Jack".
- Bonjour, mon amour ! Tu as bien dormi ? demanda Jack.
- On ne peut mieux dans tes bras. J'ai eu peur que tout ça ne
soit qu'un rêve et qu'on était encore seulement un major et son
colonel.
- Non, mon ange. On est enfin ensemble, et pour longtemps.
Pourquoi tu souris comme ça ?
- Parce que j'adore les petits noms que tu me donnes, mon cur.
- Moi aussi j'adore ça. Mais je crois que c'est l'heure de se
lever. Il faut qu'on rejoigne ton père et les autres pour le
petit déjeuner.
- J'ai envie de rester dans tes bras toute la journée, fit Sam
en se recouchant sur le torse de son amant.
- Moi aussi, mais je crois que ton père n'apprécierais pas
qu'on passe une journée au lit. Surtout qu'on est ici pour le
travail.
- Je sais, mais j'ai pas envie.
- Je te promets que pendant les vacances on restera toute la
journée dans le lit, mais là il faut vraiment se lever.
- Sam ? Jack ? fit Jacob en entrant dans la pièce.
- Papa ! Tu pourrais frapper !! dit Sam en remontant le drap
jusqu'au menton.
- Désolé, mais je pensais que vous étiez déjà levé,
s'excusa-t-il avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- Sam, Jack, vous êtes réveillés ? demanda Daniel en débarquant
derrière Jacob.
- Daniel !!! s'écrièrent en même temps nos deux amoureux.
- Oops, fit Daniel sur un ton pas du tout convaincu.
- Sortez immédiatement d'ici !!!! hurla Sam en plaquant le drap
un peu plus contre elle. Voyant qu'aucun des deux ne s'exécutait,
elle prit un oreiller et le balança vers son père qui le reçut
en pleine face.
- C'est bon, on s'en va, dit-il, toujours ébahi que sa fille ait
jeté un oreiller sur lui. Il sortit suivi de Daniel qui était
mort de rire. Oh vous, ça va ! lui dit-il.
Dehors, il rencontrèrent Janet qui leur
demanda pourquoi Daniel était plié en deux.
- C'est rien, lui assura l'archéologue. C'est juste que Sam a
jeté Jacob dehors à l'aide d'un oreiller.
- J'aurais bien aimer voir ça ! fit alors le médecin, en commençant
à rigoler elle aussi.
Dans la chambre, Sam qui était jusqu'à présent
de bonne humeur, fulminait encore contre son père.
- J'y crois pas qu'il ait osé rentrer sans frapper !
- Je suis sûr qu'il ne l'a pas fait exprès, ma chérie.
- Oui, mais maintenant je suis de mauvaise humeur, dit-elle en
faisant une petite moue.
- Je crois que je peux arranger ça, dit Jack en commençant à
l'embrasser dans le cou.
- Et moi je crois que ça va bien me plaire ta méthode pour me
mettre de bonne humeur.
Les autres pendant ce temps étaient en train
de prendre leur petit déjeuner.. Teal'c, Bra'tac et Rya'c
venaient de les rejoindre.
- Où sont O'Neill et le major Carter ? questionna Teal'c.
- Sachant que Jacob a mis Sam de mauvaise humeur, répondit
Daniel, je suis presque sûr que Jack est en train de la calmer.
- Pourquoi avez-vous mis votre fille de mauvaise humeur, général
Carter ? voulut savoir le Jaffa.
- Il est juste entré dans leur chambre alors qu'ils étaient
encore au lit, répondit encore une fois Daniel, ce qui lui valut
un regard noir de la part de Jacob.
Quelques minutes plus tard, ils furent justement rejoint par notre couple. Jacob s'excusa auprès d'eux de son intrusion et Sam s'excusa d'avoir frapper son père avec un oreiller.
À suivre
J'espère que cette première partie vous a plu et vous a fait un
peu rire quand même.
@+ pour la suite, j'essaierai de la mettre vite. Et au fait des
feedbacks s'il vous plaît !
Petite explication du "pacte" de Harm et Mac : le jour
de la naissance d'AJ junior, Harm a promis à Mac que si 5 ans
plus tard, aucun des 2 n'étaient engagés avec quelqu'un, il
ferait un enfant ensemble. Il a bien précisé qu'il tenait
toujours ses promesses ! Voilà pourquoi ts les fans de Jag, dt
je fais parti, attendent avec impatience la saison 9, qui devrait
être commencée à tourner en août, car les derniers épisodes
marqueront les 5 ans !!!
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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