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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Des couples peu ordinaires (page 2)
Auteur : Vicky ( vickysg1@wanadoo.fr )
Notes : Vicky
explique tout :
"Catégorie : 100% romance, crossover entre Stargate
SG-1, Le Caméléon, JAG, Largo Winch.
Résumé : c'est l'histoire de 5 couples qui ne se
connaissent pas et qui pourtant se ressemblent.
Situation : pour Stargate, pendant la saison 6 mais sans
la mort de Daniel et Jonas n'est pas venu sur Terre (désolée),
pour le Caméléon après le 2nd téléfilm, pour Jag pendant la
saison 7, pour Largo après le dernier épisode (franchement nul
comme fin en passant !)
Disclaimer : aucun des persos n'est à moi (dommage par
rapport aux mecs !) pas plus que les chansons que j'utilise. Je
touche pas de sous (façon je veux que les mecs !) je vais ça
pour le fun!
Note de l'auteur : les chansons que je vais utiliser m'ont
rappelé la vie des personnages d'une certaine façon,
j'expliquerai à la fin.
Dédicace : spéciale dédicace à mes deux copines et à
tous les fans de ces séries. Merci à tous ceux qui m'ont écrit
pour mes fics précédentes, Manouchka, Miss Colonel, Ange
et à ceux qui me publient, Happytaz, Valérie, Samjoey,
Pretender. (et
moi zalors ?? LOLLL)
Je voudrais
juste ajouter que dédie cette fic à la mémoire de Trevor
Goddard (Mic dans JAG) dont je viens d'apprendre la mort
aujourd'hui le 9 juin
Maintenant lisez
"
Note de l'auteur sur la deuxième partie : "au départ, je ne comptais pas faire 2 parties mais à la fin de la 1ère j'en étais déjà à 17 pages donc J'espère qu'elle vous plaira. Encore merci à tous pour les messages!! Spéciale dédicace à Ange !"
J'ajouterai que ses
commentaires sont en violet, les
miens en vert comme d'habitude ;-).
Une semaine plus tard, groupe W (je sais j'avance vite mais
)
Simon sortait de l'hôpital aujourd'hui et Largo et Joy devaient
aller le chercher dans l'après-midi. Inutile de dire que quand
il a appris que ses deux amis étaient enfin ensemble, il a sauté
au plafond (ça me rappelle un archéologue à lunettes). Donc,
notre Simon était assis sur son lit, prêt à partir depuis un
bon moment, car il faut dire qu'il n'aimait pas trop les hôpitaux.
Il adorait les infirmières, ça oui, d'ailleurs il ramenait avec
lui plein de numéros de téléphone, mais les hôpitaux il les
avait en horreur depuis toujours. Il était, par conséquent, très
pressé que ses amis arrivent. Ce qu'ils ne tardèrent d'ailleurs
pas à faire.
- Je vois que tu es déjà prêt à quitter ton "enfer",
pour reprendre ton expression, dit Largo en entrant dans la
chambre.
- Oh ça oui ! répondit son meilleur ami. Allez dépêchons,
sortez-moi de là.
- Tu ne vas pas regretter tes amies infirmières, fit Joy sur un
ton moqueur..
- Ne t'inquiètes pas pour moi ! Il y en a quelques-unes unes qui
sont prêtes à venir jouer les infirmières personnelles, dès
que je le souhaite.
- J'aurais dû m'en douter, fit Joy en riant.
- Bon, je suppose que tu ne veux pas t'éterniser ici, reprit
Largo, pour changer de sujet.
- Effectivement, on rentre ? Et au fait Largo, une question.
- Oui, Simon, dit Largo d'un ton las, pressentant ce que son ami
allait lui demander.
- Je peux avoir les détails ?
- Simon !! cria Joy à l'intéressé.
- Ca va, ça va, pas la peine de s'énerver ! Je demandais juste.
- Peut-être, mais ça ne te regarde pas, cria Joy de plus en
plus énervée. À moins que tu préfères passer encore quelques
jours ici
, finit-elle sur un ton menaçant.
- On se calme tous les deux, dit Largo. Ça me fait plaisir de
vous voir vous disputer comme avant, mais bizarrement ça m'énerve
autant. Allez on y va, conclut-il, pour faire bouger ses deux
amis.
Sur ce, il sortit de la chambre, suivi de près
par Joy et Simon qui, même s'ils ne se l'avoueraient jamais, étaient
heureux de se retrouver.
Il arrivèrent au groupe W environ une heure plus tard. Ils allèrent
immédiatement au bunker, où ils savaient trouver Kerenski.
Celui-ci était devant ses ordinateurs mais pas tout seul:
effectivement, Sullivan qui voulait lui souhaiter un bon retour
était là aussi (non mais vous de suite !). Les retrouvailles
finies, Sullivan retourna dans son bureau pour travailler.
Pendant ce temps-là, à Blue Cove
Nos deux amoureux avaient passé une semaine fantastique. Il
sortaient souvent le soir, au restaurant, et la journée soit ils
la passaient chez Parker, soit ils allaient à la plage. Ils
avaient également passé beaucoup de temps avec Sydney, Broots,
sa fille Debbie et Angelo. Celui-ci au début avait été très désorienté,
mais nos amis avaient réussi à lui faire comprendre ce qui s'était
passé, et à partir de là il s'était calmé. Ils avaient décidé
de partir, dès le lendemain, deux jours à Washington. Ce soir-là,
Jarod, Parker, Sydney et Broots étaient dans le salon de ce
dernier pendant que Debbie et Angelo, qui vivait maintenant avec
Sydney, était dans la chambre de la jeune fille, entrain de
jouer à un jeu vidéo.
- Jarod, tu es sûr que Timmy a totalement
"disparu"
? demanda Parker. Il n'y a aucun moyen de, comment dire,
retransformer Angelo ?
- Je peux essayer de refaire des tests, lui répondit-il, on
verra bien ce qu'ils nous diront. Puis se tournant vers les
autres : mais je ne vous promets rien.
- Que comptez-vous faire tous les deux, alors ? demanda Sydney au
couple.
- Nous allons essayer de retrouver la mère de Jarod et Ethan, répondit
Parker. Et après, on verra.
- Et sur le plan personnel ? se risqua Sydney, pourtant persuadé
de s'attirer les foudres de la tigresse.
- On va essayer de rattraper le temps perdu, lui dit-elle sur un
ton calme qui le surprit ainsi que l'informaticien.
- On va s'occuper de nous, tout simplement, ajouta Jarod en
regardant amoureusement Melle Parker.
A ce moment-là, Debbie dévala les escaliers
suivie de près par Angelo.
- Je t'ai déjà dit de faire moins de bruit quand tu descends
les escaliers, reprocha Broots à sa fille, sévèrement.
- Désolée ! On peut avoir de la glace, papa ? demanda-t-elle en
lui faisant des yeux de cocker. S'il te plait !
- Bon d'accord, céda son père. Voyant qu'elle s'éloignait déjà
vers la cuisine, il ajouta : mais
tu nous en ramène pour
nous aussi.
- Angelo se fait de plus en plus à la vie dehors, déclara
Sydney. C'est comme un enfant qui apprend à vivre.
- J'étais comme lui les premiers temps, se rappela Jarod.
- Et parfois tu l'es encore, dit Parker sur un ton moqueur.
- Comment ça ? fit Jarod sur un air faussement vexé.
- Avoue que quand tu vois quelque chose pour la première fois,
tu es comme un enfant. Tu veux absolument savoir ce que c'est !
- Peut-être, fit Jarod avec une moue boudeuse.
A ce moment-là, Debbie et Angelo refirent
leur apparition, tenant chacun deux coupes de glaces qu'ils
remirent à leurs amis.
- Pour vous
Sydney, fit Angelo en tendant la coupe de crème
glacée au psychiatre.
- Merci, Angelo ; lui répondit-il.
Il retourna ensuite à la cuisine avec Debbie
pour aller chercher leurs coupes, puis ils remontèrent dans la
chambre de celle-ci pour finir leur jeu.
- C'est vrai qu'il va de mieux en mieux, constata Parker. Et ça
ne fait qu'une semaine qu'il est sorti du Centre !
- Je pense que ça va aller en s'améliorant, dit Jarod. En plus,
je vois que Debbie aussi l'aide à s'intégrer.
- En effet, confirma Broots. Quand je lui ai dit ce qu'a subit
Angelo, elle a tout de suite trouvé ça injuste. Elle m'a dit
qu'elle ferait tout pour l'aider, car ce n'était pas normal ce
qu'on lui avait fait
- Debbie est une fille géniale, fit Sydney. Puis voyant la tête
de Parker : Melle Parker, ça va ?
- Oui, je réfléchissais.
- A quoi, ma chérie ?
- Si je n'avais pas fait tomber la fiole qui était destiné à
Davy (cf
épisode avec NuGenesis) ("Patrimoine génétique" - "Bloodlines",
#4-21/22 - note de Syd), Angelo n'aurait pas sacrifié sa dernière
dose et il serait de nouveau Timmy.
- Tu n'y es pour rien, lui assura Jarod en la prenant dans ses
bras. On t'a poussée et je sais que si tu avais pu faire quelque
chose, tu aurais agi.
- Et puis Mademoiselle, fit Sydney, Angelo, comme vous l'avez
dit, est de mieux en mieux. Il n'aura peut-être même pas besoin
d'un remède. Il s'habitue au fur et à mesure à sa nouvelle vie.
- Je suis d'accord avec Sydney, dit Broots. Pourquoi vouloir à
tout prix trouver un moyen de le "soigner", si lui se
sent bien comme ça.
- Oui, vous avez sans doute raison, admit Parker. Je ne sais pas
pourquoi je réagis comme ça quand il s'agit d'Angelo.
- Tu veux simplement agir comme la grande sur que tu es
pour lui, lui répondit Jarod.
- Je pense aussi que c'est ça, confirma Sydney.
Melle Parker acquiesça. En effet, Angelo était bien son frère jumeau et non Lyle. En rassemblant les documents compromettant sur le Centre, ils avaient découvert que les résultats concernant son frère jumeau avaient été falsifiés. Lyle n'a jamais eu aucun lien de parenté avec elle, c'était bien Angelo son petit frère. Aujourd'hui, elle en voulait donc deux fois plus à Raines ; d'abord pour avoir fait croire à sa mère que son fils était mort, ensuite pour avoir fait du mal à son frère, qui plus est son propre fils ! Elle avait tenu à tout expliquer à Angelo elle-même. Celui-ci avait compris ce qu'essayait de lui expliquer sa sur et l'avait serrée aussitôt dans ses bras. Parker lui avait promis qu'elle ferait tout pour l'aider. Elle voulait qu'il vienne vivre avec elle et Jarod, mais il avait refusé, pensant sans doute à juste titre qu'ils devaient rester seuls. C'est ainsi que Sydney avait proposé à Melle Parker de le prendre avec lui, en lui promettant de faire attention à lui. Elle avait accepté, sachant très bien aussi que le psychiatre pourrait l'aider.
Angelo et Debbie redescendirent justement du
premier.
- On n'avait pas dit qu'on irait au cinéma ? demanda Debbie.
- Tu as raison, ma chérie, lui répondit son père. Allons-y,
proposa-t-il aux autres.
- On vous suit Broots, répondit Melle Parker.
C'était la première sortie au cinéma pour Angelo et ils
voulaient donc y aller tous ensemble. Ils se dirigèrent donc
vers le cinéma.
Salle de commandes du SGC
Le signal d'alarme résonnait dans toute la base : la porte des
étoiles venait d'être activée de l'extérieur. Le général
Hammond descendit de son bureau pour se rendre dans la salle de
commandes surplombant la salle d'embarquement ("parce que
c'est là que les équipes "embarquaient"" ça va
on est pas stupides, miss 2010 !).
- Recevons-nous un signal, sergent ? demanda-t-il au sergent
Davis qui s'occupait de la porte.
- Oui, monsieur, c'est le signal de SG1, lui répondit-il.
- Ouvrez l'iris, ordonna Hammond. Ils sont à l'heure pour une
fois, constata-t-il en allant les accueillir dans la salle
d'embarquement. L'équipe apparue sans Teal'c puisqu'il était
resté comme prévu, sur le site alpha.
- Salut tout le monde, fit Jack quand il passa la porte, ce qui
fit tout naturellement sourire sa chère et tendre.
- Bienvenue à la maison, SG1, dit Hammond. Débriefing dans 1
heure après le passage à l'infirmerie.
- Pitié, mon général, supplia Jack. J'ai déjà dû supporter
le dicta
enfin le doc pendant une semaine !!!
- C'est sans appel, colonel, et vous le savez très bien.
C'est alors un Jack dépité qui prit la tête du convoi en
partance pour l'infirmerie (lol).
- En avant les campeurs, il semblerait qu'on ait pas le choix.
Une heure plus tard, ils étaient tous en
salle de briefing, même Jack qui, une fois n'est pas coutume, était
à l'heure (ça se voit qu'il a quelque chose à
demander à Nounours !).
- Alors, comment est la situation sur le site alpha ? questionna
Hammond.
- Tout va bien, ils vont bien, lui-répondit Jack.
- Merci, Jack, pour cette interprétation
essentielle, lui
dit Daniel, pendant que Sam se retenait de rire.
- Bien, docteur Jackson, peut-être pourriez-vous en parler vous
?
- Vu qu'il était cloué à l'infirmerie, il a rien vu du tout,
dit Jack pour se venger.
- Vous étiez malade, docteur ?
- Non, non.. Et si on reprenait le briefing, dit-il en lançant
un regard noir à Jack.
- J'allais vous le proposer, fit Hammond.
Le débriefing dura encore deux heures, au
bout desquelles Hammond demanda :
- Quelqu'un a quelque chose a ajouté ?
- Moi, mon général, dit Jack. Puis-je vous parler dans votre
bureau ?
- Est-ce que ça concerne un sujet dont les autres ne sont pas au
courant ?
- Non. Mais
- Alors vous pouvez parler ici.
- Le major Carter et moi, nous nous aimons, et nous désirons être
ensemble, sinon nous démissionnons.
- C'est tout ? demanda Hammond.
- Euh, oui, répondit Sam.
- Mes enfants ça fait deux ans que la base n'est plus soumise à
la loi de non-fraternisation. Félicitations, mes enfants !!
- C'est vrai, on peut ? demanda Sam, incrédule.
- Oui.
Jack se pencha alors vers Sam et ils
s'embrassèrent passionnément.
- Je t'aime, mon ange, lui dit-il après qu'ils eurent rompu le
baiser.
- Je t'aime, répondit Sam, les larmes aux yeux, avant de
l'embrasser à nouveau.
Daniel et Janet avaient eux aussi les larmes aux yeux, en voyant
leurs amis heureux. Daniel prit la main de sa compagne sous le
regard prévenant de Hammond, heureux lui aussi de la tournure
des choses.
- Merci, mon général, dit Jack, lorsque lui et Sam se séparèrent
enfin.
- C'est bien normal après tout ce que vous avez fait pour la
Terre. Par contre, pendant vos vacances, j'ai une mission à vous
confier.
- Quoi ? Mais on est en vacances ! s'exclama Jack.
- Alors ça ne vous intéresse pas des vacances tout frais payés
par le président ?
- Pourquoi pas finalement, fit Jack enthousiasmé.
- J'ai un ami qui m'avait demandé un service, mais autant tout
vous expliquer.
Le général leur expliqua alors l'histoire
de Mac et Harm, car c'est eux, depuis le début, comme le lui
avait raconté AJ.
- C'est incroyable comme vous et ce couple vous vous ressemblez,
constata Janet.
- C'est aussi ce que j'ai pensé quand l'amiral Chegwidden m'a
parlé d'eux.
- Et qu'est-ce qu'on doit faire ? interrogea Sam.
- Vous allez aller leur annoncer qu'ils ont une dérogation. Tous
les quatre, vous vous envolerez pour la base d'Andrews, dans une
heure. De là, vous vous rendrez à Falls Church, au quartier général
du JAG.
- Le JAG ? Qu'est-ce que c'est ? demanda Daniel.
- Ce sont les avocats de la marine, lui répondit Jack.
- Ah, d'accord.
- Mais pourquoi le président ne leur envoie pas une note pour ça
? questionna Sam.
- Parce qu'il estime qu'il peut vous offrir un séjour à tous
les quatre sur la côte est pour les vacances, et que vous
pourrez faire ainsi d'une pierre deux coups.
- Eh bien, remerciez-le pour nous, conclut Jack. Allons-y
mauvaise troupe, nous avons nos affaires à préparer et un avion
à prendre.
- Je vous réserve donc seulement deux chambres, dit Georges. Une
pour Jack et Sam, et l'autre pour les docteurs Frasier et Jackson.
- C'est ça, mon général, dit doucement Janet, qui avait rougit.
Ils sortirent tous de la salle pour aller préparer
leurs affaires et, une heure plus tard, ils étaient dans l'avion
qui devait les emmener à Andrews. Ils y atterrirent quatre
heures plus tard et u l'heure assez tardive ils décidèrent
d'aller à l'hôtel et de se rendre au bureau du JAG le lendemain
matin.
L'hôtel était en fait un 4 étoiles et leur chambre était une
suite avec deux chambres et un grand salon.
- Et bien, le président ne s'est pas moqué de nous ! s'exclama
Jack après que le groom fut sorti.
- Ca paye de sauver le monde, dit Daniel.
- Bon, je propose qu'on aille se coucher, dit Janet. Bonne nuit
tous les deux, finit-elle en tirant son archéologue vers leur
chambre.
- Et si on allait se coucher nous aussi, mon colonel, fit Sam.
- Je n'ai pas encore sommeil.
- Mais je ne t'ai pas parlé de dormir, continua-t-elle,
malicieuse.
- Finalement, on pourrait aller essayer notre lit, nous aussi,
dit Jack en prenant Sam dans ses bras.
Le lendemain matin, Jack et Sam sortirent de
leur chambre pour retrouver leurs amis dans le grand salon,
entrain de prendre leurs petits-déjeuner. Une heure plus tard,
il prirent la route du JAG dans la voiture qui avait été mise
à leur disposition pendant leur séjour. Il mirent encore une
heure avant d'atteindre le JAG. Après avoir été autorisés à
entrer, ils se dirigèrent vers le bureau de l'amiral.
- Puis-je vous aider ? demanda Tiner.
- Oui, répondit Jack. Nous aimerions voir l'amiral Chegwidden.
- Avez-vous rendez-vous ?
- Non, mais dites-lui qu'on vient de la part du général Hammond.
- Bien, je vais voir.
Il alla frapper à la porte d'AJ.
- Entrez, fit celui-ci.
- Désolé de vous déranger, amiral, mais il y a là quatre
personnes qui veulent vous voir.. Elles disent venir de la part
du général Hammond.
- Faites entrer, Tiner.
- Bien, monsieur.
Il se redirigea vers les visiteurs :
- Vous pouvez entrer. L'amiral vous attend.
- Ainsi c'est Georges qui vous envoie, fit AJ, après que Tiner
eut refermé la porte.
- En effet, je suis le colonel O'Neill, voici le major Carter, le
docteur Jackson et le major docteur Frasier.
- Enchanté. Attendez, Carter vous dites ? Vous êtes la fille de
Jacob ?
- C'est ça. Vous connaissez mon père ?
- Oui, je l'ai rencontré en même temps que j'ai rencontré
Georges. Comment va-t-il ?
- Il va très bien.
- Bien, que me vaut votre visite ? demanda Chegwidden.
- Ben on est en vacances et le général nous a demandé d'aller
vous faire un petit coucou, dit Jack s'attirant un sourire de la
part de Sam et un regard désespéré de Janet et Daniel.
- Georges m'avait prévenu de votre
comment dire, humour.
- Quoi qu'est-ce qu'il a mon humour ?
- Vous n'êtes pas drôle ! dit Daniel.
- C'est faux, Carter rit à mes blagues !
- Mais ça c'est normal !
- On vous dérange pas, messieurs ? demanda Sam.
- Non ! dirent les deux comparses en même temps.
- Excusez-les amiral, reprit Janet, mais ils ont tendance à se
comporter comme des enfants.
- Qui ? Nous ? Jamais ! répondirent les deux visés.
- Ce n'est rien, comme je vous l'ai dit Georges m'avez prévenu.
Bien, peut-être pourrions nous reprendre notre conversation.
Asseyez-vous, dit-il en indiquant les fauteuils.
- La dérogation que le général Hammond devait demandé pour
deux de vos hommes a été acceptée, annonça Sam.
- Je crois que ça va leur faire très plaisir. Il se leva et se
dirigea vers son bureau. Tiner, veuillez faire venir Mackenzie et
Rabb dans mon bureau immédiatement.
- Tout de suite, monsieur, lui répondit-il par l'interphone.
Tiner se dirigea vers le bureau du colonel et
y trouva aussi le capitaine.
- Désolé de vous déranger, mais l'amiral désire vous voir
tout de suite.
- Nous arrivons, Tiner, lui répondit Harm.
- Qu'est-ce que nous veux l'amiral à ton avis ? demanda Mac.
- Je ne sais pas, mais si on veut savoir, autant y aller. Tu ne
crois pas ?
- Tu as raison, allons-y.
Ils se dirigèrent donc vers le bureau de
leur supérieur et entrèrent après y avoir été autorisés.
- Vous vouliez nous voir, amiral ? demanda Harm en se mettant au
garde à vous.
- Repos. Asseyez-vous. Je vous présente le colonel O'Neill, le
major Carter, et les docteurs Frasier et Jackson. Et voici le
colonel MacKenzie et le capitaine Rabb. Ils sont ici pour vous
voir.
- Pour nous voir, monsieur ? s'étonna Mac.
- En effet.. Ils sont sous le commandement du général Hammond,
à qui j'ai fait appel pour notre petit "problème".
Colonel.
- Le général en a parlé au président, qui accepte de vous
remettre une dérogation, à la condition que dans votre travail
vous restiez professionnel.
- Merci beaucoup, fit Mac, émue aux larmes.
- Ce n'est rien, répondit Sam, ce n'est pas nous qu'il faut
remercier mais le président. Votre dérogation arrivera dans le
bureau de l'amiral d'ici la fin de la semaine..
Harm et Mac se prirent dans les bras et
s'embrassèrent.
- Ca me rappelle quelque chose, crut bon de dire Daniel.
- Daniel !!!!! firent Jack et Sam en même temps.
- Ben quoi ? C'est plus un secret à ce que je sache !
- Et vous voulez peut-être qu'on parle de votre doc et vous ?
demanda Jack.
- Ca non plus ce n'est pas un secret, répliqua Daniel.
- Ca c'est sûr, si vous croyez qu'on vous a pas entendu cette
nuit ! continua Jack.
- Et vous avec Sam ! relança Daniel.
- Messieurs !!!!! crièrent leurs compagnes en même temps.
- Quoi ? questionnèrent-ils, visiblement inconscients de ce qui
se passait autour d'eux.
- Si vous ne voulez pas passer la nuit ensemble sur le canapé,
dit Sam sur un ton menaçant, vous feriez de vous taire immédiatement
! Compris !!
Pendant ce temps, les trois autres ne
comprenaient rien à ce qui se passait.
- Depuis quand un major a le droit de donner des ordres à son
colonel, demanda Mac tout de même amusée par la situation.
- Depuis que
, commença Jack avant d'être coupé par Sam.
- Toi, tu te tais ! Je crois que Daniel et toi en avez assez fait
pour aujourd'hui.
- Sam a parfaitement raison, continua Janet, énervée elle aussi
par le comportement des deux hommes.
- Apparemment, colonel et major vous êtes les officiers dont me
parlait Georges, constata l'amiral. Ceux qui étaient dans le même
cas que Rabb et Mackenzie.
- En effet, répondit Sam. Bien, je crois que nous allons vous
laissez. N'est-ce pas, colonel ?
- Ouille, ça sent le roussi pour vous Jack, tenta Daniel, elle a
oublié le "mon".
- Je crois que vous avez raison Daniel, mais à mon avis, vous n'êtes
pas mieux que moi..
- Pourquoi ?
- Regardez votre doc.
- Effectivement, fit Daniel, peu rassuré en voyant le regard
noir de sa chère Janet.
- Besoin d'un avocat messieurs ? demanda Harm.
- Pas impossible, répondirent nos deux comparses.
- Ce que je vais faire est risqué, dit Jack, mais bon
Sam,
tu me pardonnes ? Et puis c'est Daniel qui a commencé.
- Quoi ? fit Daniel outré.
- Il a raison, lui dit Janet.
- OK, admit notre archéologue préféré. Toi aussi, tu me
pardonnes ?
Les deux femmes se regardèrent, avant de
dire d'une seule voix :
- Bien sûr qu'on vous pardonne !
- Je pense que vous avez eu de la chance, dit Harm, je ne
voudrais pas me fâché avec une furie comme ça !
Ce qui, bien sûr, lui valut un regard noir
de la part de Sam et Janet, et un bon coup dans les côtes de la
part de Mac.
- Je crois que je vais me taire moi aussi, conclut-il.
- Nous vous remercions de nous avoir annoncé une bonne nouvelle,
dit Mac.
- C'est normal, fit Sam.
- Si vous êtes libres ce soir, on vous invite, proposa Harm.
- C'est d'accord, dit Jack, après avoir regardé ses amis.
- Alors je vous propose un karaoké, fit Mac, je connais un bon
club à Washington.
- D'accord, dit cette fois Sam, bien que les trois hommes ne
semblaient pas très enjoués.
- On se retrouve à 20 h00 ici, offrit Mac.
- Pas de problème. A ce soir.
- A ce soir, répondit Mac.
Du côté de Largo et Joy
Largo et Joy étaient allés à Washington pour la journée, car
Largo devait rencontrer d'éventuels nouveaux fournisseurs pour
une de ses compagnies. Joy avait décidé de l'accompagner en
tant que garde du corps, et parce que Simon était encore en
convalescence pour trois semaines. Ils en avaient pour toute la
journée, mais Largo lui avait promis que le soir ils feraient ce
qu'elle voudrait. C'est ainsi que le soir, ils se retrouvèrent
dans un karaoké, au grand malheur de Largo qui détestait ce
genre d'endroit.
- Allons Largo, détends-toi, tu m'avais promis la soirée que je
voulais, et j'avais envie de venir ici. Une de mes amies m'en
avait parlé en me disant que c'était un lieu génial.
- Désolé si je ne m'amuse pas comme tu le voudrais, mais je
n'aime pas trop ces lieux.
- Tu préfères les boites où tu draguais avec Simon?
- Non, mais j'avais pensé qu'on aurait pu se faire un petit dîner
aux chandelles dans un resto, puis rentrer à l'hôtel et faire
ce que bon te semblera.
- Après, on rentrera à l'hôtel et je te promets de me faire
pardonner.
Ce que Largo ne savait pas c'est que Joy s'était
inscrite pour une chanson, pour lui faire une surprise.
Dehors devant le club,
Une voiture venait de se garer. Deux personnes en sortirent
- Je te hais !
- Mais non !
- Je n'aime pas les karaokés, Jarod !
- Tu vas voir, je suis sûre que tu vas t'amuser.
- Permets-moi d'en douter !
- Allez, viens ! fit-il en la prenant par la main.
Ils entrèrent alors dans le club et Jarod ne
s'était pas trompé, Melle Parker commençait à s'amuser. Tout
comme six personnes, installées non loin d'eux et qu'il avait
remarqué. Il avait surtout remarqué que, comme sa Parker au début,
les trois hommes ne semblaient pas s'amuser mais peu à peu ils
se déridaient. Il avait aussi remarqué dans la salle, le célèbre
millionnaire Largo Winch, dont il avait vu les photos dans
plusieurs journaux depuis deux ans.
Il remarqua alors que celle qui semblait accompagner Largo, et
qu'il avait reconnu comme étant Joy Arden s'était levé et
aller interpréter une chanson. Elle prit le micro et commença
à chanter la chanson de Véronica Antico, J'perds le Nord.
Largo était surpris que sa Joy osait chanter devant tant de
monde, mais il dût reconnaître qu'elle avait une voix
magnifique.
Après Joy, ce fut Sam qui se leva après avoir dit à Jack que
cette chanson était pour lui. Les premières de la note de You
are des Atomic Kitten commencèrent et Sam se mit à chanter. La
chanson que Sam avait choisi allait vraiment bien avec leur
histoire. Elle résumait tout ce que pouvait penser Jack avant le
début de sa relation avec Sam. Puis Sam laissa la place à Mac
qui décida de chanter elle aussi une chanson qui résumait bien
ce qui se passait avant sa relation avec Harm; c'était One Kiss
From You de Britney Spears. Jarod remarqua à la fin de la
chanson que la dernière femme de la tablée s'était également
levée pour aller chanter. Il comprit que les femmes avaient dû
vouloir faire une surprise leurs hommes. Janet avait quant à
elle choisi la chanson des S Club 7, You're my number one, qui résumait
ses craintes qu'elle avait pu avoir face à sa relation avec
Daniel. Quand Daniel entendit ces paroles, il se promit de tout
faire pour effacer ces craintes et faire d'elle la femme la plus
heureuse aux monde.
Ce que Jarod ne remarqua pas pendant qu'il observait tout ce beau
monde c'est que sa Parker s'est levée. En effet, elle avait
trouvé la liste des chansons et avait vu la chanson parfaite
pour Jarod et elle: Us against the world de Play. Dans leur cas,
c'était plutôt "Nous contre le Centre". Quand Jarod
la vit sur scène et l'entendit chanter, il se dit que Parker
avait vraiment une voix magnifique.
La soirée se continua ensuite avec d'autres chanteurs, mais nos
cinq hommes étaient encore fascinés par leurs compagnes.
Chacun retourna ensuite soit à son hôtel soit chez lui et ils
continuèrent leurs vies chacun de leur côté. Mais qui sait, la
vie réserve tellement de surprise qu'il est possible qu'un jour
ils fassent plus que se croiser dans un karaoké !
FIN
Peut-être que si vous me le demander je
ferais une suite mais donnez-moi des idées car pour le moment
j'en ai pas.
Des ch'tits mails à vickysg1@wanadoo.fr
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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