Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Vacances mouvementées (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Cette fic est plus courte que les précédente mais elle a une suite. Néanmoins certaines scènes sont particulièrement croustillantes qd on connaît bien la série !
Le Centre, Blue Cove :
Broots et Sydney étaient dans le laboratoire, Mlle Parker entra
et fait assez rare : elle souriait.
Les deux hommes se regardèrent étonnés et Sydney la questionna.
Sydney : Mlle Parker, que nous vaut le droit de voir ce
sourire ?
Parker : Eh bien nous sommes vendredi et jai décidé
de passer un week-end pour reposer un peu mon ulcère et me
remettre de mon séjour sur Carthis.
Broots : Ah oui, et on peut savoir où vous allez ?
Parker : Mais bien sûr mon petit Broots, je vais faire une
croisière de trois jours sur les côtes californiennes.
Sydney : Cest un bon programme, profitez-en bien Mlle
Parker.
Parker : Mais jy compte bien docteur Spock, je vous
rapporterai un petit souvenir à tous les deux. Bon, sur ce je
vous quitte, je dois faire mes valises car mon vol est dans une
heure. Passer un bon week-end.
Sydney : Merci, vous aussi.
Mlle Parker leur esquissa un sourire et sen alla à sa
voiture.
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Seattle, Hôtel Blue Night :
Jarod était devant son ordinateur portable, à côté se
trouvaient éparpillés sur la table des articles de journaux
relatant des explosions et des prises dotages dans différents
lieux des Etats-Unis. Jarod se faisait passer pour un agent spécialisé
dans les prises dotages, il avait déjà réussi à faire
la relation entre une prise dotages dans un théâtre, une
salle de réception et un opéra. Ce sont trois modes opératoires
identiques : les preneurs dotages sont très bien
organisés, ils demandent une rançon et si celle-ci tarde ils exécutent
des otages toutes les trente minutes. Dans les trois cas ce sont
des professionnels qui arrivent à senfuir.
Jarod prit un DSA, lui et Sydney étaient assis sur les marches
du labo, Jarod demanda à Sydney si les crimes parfaits
existaient. Celui-ci répondit que certaines personnes en étaient
persuadées mais que lui pensait que nimporte quelle
personne a une faille. Que lon fait toujours des erreurs, même
lui et même Jarod. On surveille tout ce quon fait et puis
on laisse un point de côté, on loublie et on se fait
attraper à cause de cela.
Retour à la réalité, Jarod souriait : quel est votre
faille à vous alors ?
Soudain le téléphone sonna, cétait lagent Lewis,
son nouveau collègue.
Lewis : Salut Jarod.
Jarod : Lewis, du nouveau sur nos types ?
Lewis : Oui, on vient dêtre prévenu quà San
Francisco, la police vient de faire une descente dans un immeuble
où il y avait des squatters, daprès eux la piaule a servi
de Q.G au groupe pour préparer les attaques.
Jarod : Ils en sont sûrs ?
Lewis : Ah oui, ils ont dû partir rapidement car ils y ont
laissé des articles relatant leurs exploits, des plans, les
fringues quils ont utilisées
Enfin bref, je passe te
chercher dans quinze minutes, cest bon ?
Jarod : Oui, parfait, je tattends en bas.
Lewis : OK, à tout de suite.
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Aéroport de Blue Cove, Delaware :
Une superbe porche se gara, Mlle Parker en sortit, une valise à
la main. Elle se dirigea vers le guichet, prit son billet et prit
place dans lavion. À côté delle se trouvait un
homme bien enrobé, la cinquantaine, il transpirait et narrêtait
pas de la dévisager.
Parker : Non mais vous navez pas fini de me
reluquer ?
Lhomme ravala sa salive et observa la piste à travers le
hublot.
Parker : Et votre femme, elle dirait quoi si elle vous
voyait ?
Homme : Excusez-moi. Cest la première fois que je
prends lavion, je suis un peu mal à laise.
Elle le regarda par en bas, se demandant pourquoi elle navait
pas pris le jet privé du Centre. Et se ravisa, cétait
tout simplement parce quelle ne voulait pas que le Centre
la retrouve.
Elle soupira et ce remit à lire le journal, cétait
toujours plus passionnant que de discuter avec ce Broots façon
sumo.
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San Francisco, Immeuble Georgetown :
Jarod entra dans la pièce, un sourire aux lèvres car cet
endroit nétait pas sans lui rappeler la façon dont il
laissait ses repaires, assez en désordre, laissant quelques
objets sans importance. Mais ici, peut-être ne trouverait-il pas
les mêmes indices quil abandonnait à Mlle Parker, peut-être
que ces types avaient emporté tout ce qui pourrait lintéresser.
Sur le lit gisaient des habits, sur la table des plans et divers
papiers traînaient.
Malloï : Bonjour, agent Malloï de San Francisco.
Jarod : Agent Willows, Seattle.
Malloï : Nos hommes ont trouvé la pièce comme cela, cest
un de nos agents qui a reconnu les endroits sur les plans et qui
a pensé aux « séquestreurs » grâce aux articles.
Jarod : Les « séquestreurs » ?
Malloï : Oui, cest le surnom que la presse a donné
à ses types, je reconnais que ce nest pas très original,
mais bon, cest plus pratique.
Jarod : Si on veut, je vais regarder tout ça, peut-être
que lon pourrait prévoir leur prochain coup.
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Los Angeles, embarcadère :
Parker entra dans sa cabine, elle était grande et assez luxueuse.
Elle posa sa valise et son manteau sur le lit puis alla se rafraîchir
dans la salle de bain. Elle fit couler de leau dans le
jacuzzi et alla au téléphone pour demander à ce quon lui
apporte du whisky. Cela lui faisait tellement de bien dêtre
loin du Centre, de se détendre, un verre de whisky à la main quelle
fit tomber sa tête en arrière sur le rebord de la baignoire.
Ces énormes bulles la massaient, elle éprouvait un réel
plaisir. Une heure après, elle se coucha, un livre à la main,
mais vérifia tout de même ses messages : il ny avait
rien. Donc Lyle et Raines de se demandaient toujours pas où elle
était, tant mieux.
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San Francisco, Hôtel Newton :
Des cartons partout : cest la chambre de Jarod.
Il étudiait tous les plans mais évidemment ils navaient
pas laissé une carte indiquant le lieu où ils se
rendaient ! Soudain, en voyant lannuaire, une idée
lui vint à lesprit : peut-être quune de ces
pages serait cornée quelque chose serait écrit dessus. Il tenta
sa chance et commença ses recherches. Vers quatre heures du
matin il trouva un indice, une page était légèrement gondolée
mais surtout ils avaient écrit quelque chose sur une feuille
fine car il voyait de légers renfoncements dans le papier. Il
prit un crayon gris et coloria, et il vit apparaître :
« quai douze, 20 h 30 »
A laide de son ordinateur il fit des recherches sur les
ports environnants et nen retint quun seul : un
bateau de croisière devait partir ce jour-là à 20 h 30
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Paquebot The Rubens :
Il était 10h, après avoir pris son petit déjeuner, Parker se
dirigea vers le pont supérieur. Il y avait déjà du monde en
train de bronzer, mais elle trouva tout de même un transat. Elle
portait un maillot deux-pièces triangles, de couleur prune. Elle
étendit ses longues jambes et essuya quelques regards masculins
rêveurs au passage. Elle ne put retenir un léger sourire, mit
ses lunettes de soleil et sallongea.
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San Francisco, Commissariat :
Jarod : Les gars ! Arrêtez tout ! Je crois que jai
trouvé leur prochain coup.
Jarod leur expliqua sa découverte, tous étaient daccord
sur le même point : à la prochaine escale du paquebot (à
14 h) ils devaient embarquer incognitos. Il fallait les prendre
en flagrant délit.
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Paquebot The Rubens :
Mlle Parker était assise seule à une table, un homme vint sasseoir
en face delle. Il était grand et son tee-shirt laissait
apparaître un corps assez musclé. Le visage bronzé, les yeux
clairs et les cheveux châtains courts, Mlle Parker devait bien
avouer quil était très attirant.
Homme : Je vous observe depuis quelques minutes et je dois
dire que cela me fait très mal au cur de vous voir seule.
Vous nêtes pas accompagnée ?
Parker : Japprécie la solitude.
Homme : Moi aussi, parfois, mais de belles journées comme
celles-la il faut les partager. Je mappelle Jack Walberg.
Parker : Je suis très égoïste : jaime savourer
mon plaisir seule.
Homme : Cet après-midi, à 14h, il y a une escale sur une
petite île, est-ce que cela vous dirait de venir vous promener
avec moi ?
Parker : Cest très aimable à vous mais comme je vous
lai dit, je préfère rester seule. Je vous remercie.
Tout en lui répondant, elle sétait levée, lui avait
sourit et séloignait doucement pour aller de nouveau vers
le pont supérieur.
Elle resta à contempler locéan puis aperçut lîle
où ils allaient faire escale. Le paquebot ne restait quune
demi-heure. Elle observait les gens qui montaient et descendaient
du bateau. Elle vit Jack avec deux amis à lui. Puis une voiture
noire arriva, quatre hommes en sortirent et elle ne réussit pas
à en croire ses yeux : Jarod, tee-shirt blanc, jean et
baskets se dirigeait vers le navire. Elle ne le quitta pas des
yeux jusquà ce quil soit à bord.
Cest mon jour de chance, pensa-t-elle, je nimaginais
pas que cela pourrait marriver.
Parker était retournée à sa cabine et avait récupéré son
arme : vacances ou non elle ne la quittait pas ! Elle réfléchit
un moment, il valait mieux lintercepter juste avant la
prochaine escale, si elle le faisait avant ou sil la voyait
il aurait le temps de préparer son « évaporation ».
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En arrivant dans sa cabine, Jarod téléphona à Malloï pour lui
dire quils étaient prêts. Dans son sac il y avait son
arme et tout le matériel dont il avant besoin pour surveiller le
bateau et trouver les « séquestreurs ». Après son
coup de fil, il rejoignit Lewis et ils se mirent daccord
pour aller repérer les lieux. Il était 16h30, le soleil tapait
fort sur le pont supérieur, il observait discrètement tout le
monde et écoutait certaines conversations mais il ny avait
rien de suspect pour le moment. Une hôtesse larrêta et linforma
de la soirée qui se déroulerait le soir même à 21h dans la
salle de réception : cocktails, musique
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Cela faisait déjà une heure que Parker tournait en rond dans sa
cabine comme un lion en cage. Mais si elle sortait, elle risquait
de se faire repérer par Jarod. Et puis tant pis, il nallait
pas lempêcher de passer au moins une après-midi d
vacances ? Elle le surveillera et il ny aura pas de
problèmes. Elle sortit et se dirigea vers le bar en jetant des
coups dil partout autour delle. Elle sinstalla
au bar et demanda un whisky pur malt avec de la glace. Il faisait
une chaleur étouffante alors elle savoura doucement la fraîcheur
de son verre. Larrivée de Jarod lempêcha de le
terminer, il était de lautre coté de la pièce. Parker
eut juste le temps de se cacher derrière une colonne de marbre,
elle le vit sinstaller à une table et commander une bière.
Elle lobserva un instant puis retourna à sa chambre, mais
ce bref moment avait été suffisant pour voir quil parlait
avec quelquun par lintermédiaire dune
oreillette.
La question était donc : à qui ?
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Il était maintenant 19h, Mlle Parker décida de se rendre à la
réception, Jarod ou pas Jarod. A force de lui glisser entre les
doigts à chaque fois, elle finissait par se dire quelle ne
lattraperait jamais. Elle secoua la tête, mon contrat est
de ramener Jarod et de partir et je fais toujours ce que je dis.
De plus, peut-être nétait-il pas sur ce paquebot par pur
hasard ? Peut-être avait-il découvert quelle sy
trouvait et quil venait simplement pour le plaisir de la
narguer une fois de plus ?
20h55, elle était fin prête. Longue robe noire nouée derrière
le cou, échancrée dans le dos jusquau bas des reins et
fendue sur le coté. Celle-ci découvrant très largement sa
longue jambe droite, il ny avait pas de doute : elle
avait fait une folie. Mais elle était la seule à soffrir
des cadeaux alors elle pouvait bien se le permettre.
Quand elle entra dans la salle, plusieurs hommes la remarquèrent,
mais un seul lintéressait, il était dans le fond de la
salle avec un homme en smoking noir comme lui. Il lobservait
lui aussi, il semblait apprécier ce quil voyait, cétait
bien la première fois quil la voyait en tenue de soirée.
Il trouvait que cette robe lui allait à ravir et quelle était
rayonnante. Parker sassit à une table à peine à dix mètres
deux, il vint alors sasseoir à ses cotés.
Jarod : Tu es superbe dans cette robe.
Il la complimenta avec son petit sourire favori.
Parker : Merci, tu nes pas mal non plus
Jarod : Tu as réussi à me suivre jusquici ?
Parker : Ce serait plutôt à moi de te poser la question, jai
embarqué hier pour me détendre, pas pour que tu viennes réveiller
mon ulcère. Mais tu ne peux donc pas tempêcher de prendre
un malin plaisir à me gâcher la vie ?
Elle lâcha cette remarque avec le ton le plus sarcastique quelle
pu avoir.
Jarod : Je te jure que je ne savais pas que tu serais présente.
Parker : À dautres Jarod, tu ne peux pas me laisser
loin de la maison des horreurs et de tous ses secrets plus dune
seconde, tu prends un malin plaisir à me torturer.
Jarod : Tu dis nimporte quoi.
Elle lui envoie un sourire lair de dire « cest
ça, prends-moi pour la dernière des idiotes
».
Jarod : Alors si tu veux bien je vais texpliquer la
raison de ma présence sur ce magnifique paquebot.
Et il lui raconta en détails toutes ses découvertes, les
articles, ladresse
Parker : Je veux bien te croire, mais quand crois-tu quils
passeront à laction ?
Mais avant quil nait eu le temps de lui répondre,
une dizaine dhommes armés et cagoulés firent irruption
dans la salle puis lun deux pris la parole.
Homme : Comme vous pouvez le voir, ceci est une prise dotage
et nous voulons que vous coopériez. Si vous faites ce que lon
vous dit, il ni aura aucun problème. Mais toute personne
enfreignant les règles sera exécutée sur le champ. Jespère
avoir été clair.
Bien, maintenant mes hommes vont mettre à votre disposition des
sacs dans lesquels vous devrez mettre vos portables et vos
portefeuilles.
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Jarod et Parker navaient pas bougé, ils regardaient cet
homme qui semblait être le commanditaire de la prise dotage.
Il portait une combinaison noire et une cagoule recouvrait son
visage, il tenait dans ses mais une mitraillette.
Les gens sétaient mis à crier à leur arrivée et
certains étaient maintenant allongés sur le sol, quelques
femmes sétaient réfugiées dans les bras de leur mari.
Quatre ou cinq hommes cagoulés se promenaient dans la salle, présentant
des sacs à chaque personne. Jarod sinquiéta, il sentait
cet objet contre son flanc gauche, lourd et puissant, froid mais
parfois si rassurant. Devait-il donner son arme à ces
hommes ? Un doute monta en lui mais quand un sac lui fut présenté,
il ny mit finalement que son arme et son portefeuille. Puis
il eut une appréhension : quallait faire
Parker ? Il la fixa et croisa les doigts pour quelle
obtempère et quelle ne tente rien. Parker avait senti son
regard, elle mit les mêmes objets dans le sac puis lui jeta un
regard noir, lair de dire « je ne suis pas
suicidaire ! »
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Quelques minutes après, le talkie-walkie du chef de la bande se
mit à résonner. Jarod tenta alors découter la
conversation car le bar ne se trouvait quà 3 ou 4 mètres
de lui.
Voix : Cest Peter, je viens de vérifier les cabines
du premier étage, il ny avait quun couple mais John
te lamène.
Chef : OK, fais gaffe, noublie personne ou on risque davoir
des problèmes. Prend Jake et Mickael avec toi et surveillez les
autres étages.
Voix : Cest bon, ten fais pas notre plan marche
à la perfection car les flics nagent complètement. Je suis sûr
que ton frère sera bientôt à tes cotés.
Chef : Jespère bien, je nai pas fait tout ça
pour abandonner maintenant. Retourne à ton poste et tu me
contact quen cas de problème.
Voix : Entendu, bonne chance pour les négociations.
Lhomme se retourna et fixa Jarod.
Chef : Quest-ce que tu as toi ? Tarrête de
me regarder comme ça ou je te mets une balle entre les deux yeux.
Comme à son habitude Jarod lui montra son joli petit sourire.
Mais il seffaça quand, au fond de la salle, des cris se
firent entendre. Cétait ce John, qui revenait avait le
couple. Il poussa les deux personnes par terre et fit signe au
chef quil retournait à son poste.
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Parker observait tout autour delle, elle essayait dassimiler
le plus dinformations possibles sur les preneurs dotage.
Mais son regard sarrêta brusquement sur la main dun
homme : cette mais gauche ne portait pas de pouce. Mais quest-ce
que Lyle pouvait bien faire ici ? Pourquoi prenait-il ce
paquebot en otage ? Mais surtout, savait-il quelle se
trouvait elle aussi ici ?
Pourvu quil ne lai pas vu ou elle pourrait avoir des
problèmes. Elle nétait pas censée se trouver sur un
paquebot, en vacances et encore moins avec le Caméléon.
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Jarod : Si je comprends bien, vous avez pris ce paquebot en
otage pour procéder à un échange ?
Chef : Quest-ce que ça peut bien te faire à
toi ?
Jarod : Et bien, si je vous aide à obtenir ce que vous
voulez, tout le monde sera content : vous aurez cet échange
et les otages pourront partir dici plus rapidement, sains
et saufs.
Chef : Ah oui ? Et tu es qui toi pour dire ça ?
Il lui pointa son arme sur le visage, Jarod voulait montrer un
geste pour queux aussi fassent des efforts. Il souleva le
pan gauche de sa veste avec sa main, mais quand lhomme aperçut
son 9mm, il lui assena un violent coup de cross.
Parker ne bougea pas mais elle eut envie de sauter sur lhomme,
elle ne savait dailleurs même pas pourquoi, cétait
une sorte de réflexe.
Parker : Non, mais ça va pas ou quoi ? Il voulait coopérer,
pas se faire tuer.
Lhomme sapprocha delle et lui attrapa la gorge.
Chef : Toi tu ferais mieux de fermer ta belle gueule si tu
veux quelle le reste longtemps, compris ?
Cette phrase avait été de trop, Parker avait perdu son sang
froid. En un coup de pied elle le désarma et lui pointa son
Smith & Wesson sur le front. Elle savait quelle naurait
pas du mais ça avait été plus fort quelle, elle ne
supportait pas quon lui manque de respect. Elle le tenait
à son tour par la gorge, elle serrait juste assez pour quil
puisse dire à ses hommes de ne rien tenter. Parker le conduisit
jusquau couloir puis lassomma à son tour lorsquelle
fut hors de vue des autres hommes.
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Elle se dirigea vers sa cabine pour récupérer le deuxième
portable quelle cachait toujours dans sa valise. Elle avançait
avec méfiance dans le long couloir parcouru de portes, si elle
se faisait remarquer, elle avait beaucoup de risques de servir de
nourriture aux requins. Elle entendit des pas sur sa droite puis
un homme apparut, elle se jeta sur lui pour lui donner un coup de
poing en plein dans la mâchoire. Il lui rendit son coup, avec 3
fois plus de force, dans lestomac. Alors elle lacheva
dun coup de genou dans le vendre et dun coup de coude
sur le dos.
Quand elle arriva dans sa cabine, elle réussit à joindre Sydney.
Parker : Sydney, jai un gros problème, il faut que
vous maidiez.
Sydney : Que se passe-t-il Mlle Parker ? Vous êtes
blessée ?
Parker : Non, je vais bien. Jarod est sur le bateau avec
moi, il suivait une enquête car il se faisait passer pour un
flic. Son affaire la mené ici, on sest vu à la soirée
mais il y a eu une prise dotage.
Sydney : Quoi ? Jarod est là aussi ? Il na
rien ?
Parker : Autre chose Sydney, je ne sais pourquoi mais Lyle
est ici aussi.
Sydney : Je vais demander à Broots de chercher, rappelez-nous
vite.
Parker raccrocha puis récupéra la deuxième arme quelle
avait avec elle, il fallait quelle sorte Jarod de ce
mauvais pas. Mais pourquoi ? Pour le ramener au
Centre ? Non
: parce que lui, il laurait
aidée. Sans rien lui demander en échange, comme à chaque fois.
Elle lui devait bien ça, mais comment sy prendre ?
La voix dun homme la sortit de ses pensées.
Chef : Mlle Rebecca Jameson ? Nous savons que vous êtes
là-dedans
Parker reconnut le pseudonyme quelle avait pris pour que le
Centre ne la retrouve pas.
Chef : Nous vous avons retrouvée grâce aux caméras et à
la liste des passagers
Alors ouvrez-nous ou je fais un trou
dans la cervelle de votre copain !
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Elle ouvrit doucement la porte et pointa ses deux armes en avant.
Ils étaient 3, le chef tenait Jarod, les deux autres pointaient
eux aussi leur arme sur elle. Elle regarda Jarod dans les yeux et
compris.
Elle tira sur lhomme à gauche pendant que Jarod soccupait
du chef. Soudain une détonation retendit, suivie dune
seconde. Celui qui était blessé avait tiré sur Parker mais la
balle avait dabord transpercé son complice, pour
finalement se loger dans le bras gauche de la jeune femme. Mais
celle-ci avait riposté, résultat Parker avait mis K.O. deux
hommes en 1minute !
Jarod se précipita sur elle, laida à se lever et déchira
sa chemise pour lui faire un bandage. Mais ils durent se cacher
sous des escaliers car dautres hommes arrivèrent, attirés
par les deux coups de feu. Jarod banda le bras de Parker et
attendirent sans faire de bruits.
Quelques minutes après, un nombre faramineux de policiers
envahit le paquebot. Ils avaient été mis au courant grâce à loreillette
de Jarod et avaient eu une confirmation par un certain
psychologue Mr Sydney Green.
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Parker était en train de se faire soigner à larrière dune
ambulance quand Sydney et Broots arrivèrent.
Boots : Mlle Parker, est-ce que vous allez bien ?
Parker : Oui Broots, à part deux choses : Lyle a réussi
à échapper aux flics et Jarod sest sauvé au moment de
descendre. Je nai pas pu le rattraper car ils mont
forcé à me soigner.
Sydney nosa, pour une fois, pas glisser son sourire énigmatique
car il avait vu quelle était plus quexcédée.
Parker : Au fait, est-ce que vous savez pourquoi Lyle était
sur ce bateau ?
Broots : Euh
Jai fait quelques recherches dans
les dossiers du Centre pour trouver une connaissance de Ly
Parker : Broots, les gros titres, pas larticle
complet !
Broots : Oui
Pardon
Et bien il semblerait quil
avait une dette en vers le commanditaire de la prise dotage.
Cétait un puissant dealer et Lyle avait tenté de le
doubler. Il avait fait mettre son frère en prison, alors Lyle
essayait de laider à le faire sortir en échange de la vie
sauve.
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Maison de Mlle Parker :
Parker poussa la porte, posa sa valise devant le table du salon
puis son manteau sur le canapé. Elle alla se passer le leau
sur le visage, et se servit un verre de whisky. Le tout
difficilement étant donné que son bras gauche était en écharpe.
Elle sinstalla sur le canapé et comme elle sy
attendait, le téléphone retentit.
Parker : Tu es content, tu tes encore envolé.
Jarod : Je vois que tu tes vite remise de ta blessure
Parker : Ce nest pas grâce à toi.
Jarod : Je tappelais pour te remercier.
Parker : Me narguer serait plus approprié.
Jarod : Je disais donc, merci de mavoir aidé à me
sortir de ce mauvais pas.
Parker : Mais de rien Jarod. Mais ne timagine pas que
cela se passera à chaque fois. Je voulais juste suivre les
ordres du Centre et te ramener vivant, non avec la cervelle trouée.
Jarod : Jen suis sûr
Parker :
Jarod : Dommage que ces hommes aient débarqué.
Parker but une gorgée puis laissa tomber sa tête en arrière,
sur le dossier du sofa.
Parker : Que veux-tu dire par là ?
Jarod : On aurait pu passer une bonne soirée tous les deux,
elle commençait bien en tout cas.
Parker : Tu ne devrais pas prendre tes désirs pour des réalités
ou tu pourrais tomber de haut.
Jarod : Pourtant, quand tu es entrée dans cette salle, tu nas
pas tenté de faire quoi que ce soit pour me capturer.
Parker : Avec tout le monde qui était présent ?
Jarod : Ne fais pas lidiote, ça ne te va pas Parker,
tu aurais pu inventer un mensonge pour que la sécurité me fasse
sortir.
Parker : Tu regardes trop la télévision, Jarod.
Jusque là, Jarod était allongé sur son lit, il sassit
pour poser ses coudes sur ses genoux.
Jarod : Mais à la télé, toutes les histoires ne se
terminent pas en happy end.
Il raccrocha sur cette remarque, espérant que sa phrase ferait réfléchir
Parker. Mais elle était bien trop fatiguée pour essayer de déchiffrer
le message quil avait voulu lui transmettre. Elle se leva
pour aller se coucher.
Il lui fallait être en forme car ses journées au Centre
devenaient de plus en plus tendues depuis que Raines était le
nouveau directeur. Et aussi car Lyle devenait de plus en plus
compétitif concernant la capture de Jarod.
Fin
La suite dans : Une vie au prix de léconomie ! (disponible ici grâce
à elle !!!)
Fin
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