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Transylvania (l'Antre des Élus) page 5 (dernière page)
Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.
Fan-fiction terminé le : commencé été 2002 (brouillon préparatoires), fini le dimanche 6 avril 2003.
Où le situer : C'est la suite directe de "Island of the Haunted", alias "L'Antre du Diable".
Notes : Le sous-titre (qui devait être le titre mais
j'ai hésité, ayant trouvé d'instinct "Transylvania"
immédiatement) ressemble au titre du téléfilm. Je ne l'ai pas
fait exprès puisque je l'ai trouvé bien avant de voir le film (et
bien sûr avant aucun titre VF ne m'avait été communiqué).
J'ai renoncé à en chercher un autre car j'aime bien mon idée
et que cela augmente un quelconque effet miroir qui apparaîtrait
(nous verrons à long terme) entre le 2eme téléfilm et cette
histoire. J'ai du me documenter un peu pour réaliser ceci et ce
fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les
textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la
propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr
expressément interdit de le copier, même
si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains
sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai
l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée,
ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le
plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour
cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange
de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre
adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").
2) Je n'ai pas choisi le pays par hasard. Je voulais qu'il
soit en Europe et qu'il y ait des montagnes et des grottes. Je désirais
un certain climat, mais j'aurais aussi bien pu prendre les Alpes
françaises ou l'Autriche (mais après tout on appelle les
montagnes là-bas les "Alpes Transylvaniennes"...). Si
mon choix s'est porté sur la Transylvanie, c'est d'abord à
cause des légendes sur Dracula etc..., que ce nom de pays est
beau, qu'il est empreint de mystère, qu'on le connaît généralement
mal, et ensuite et surtout car Michael T. Weiss a des origines
transylvaniennes... Ses ancêtres (grands-parents) sont
originaires de là-bas. C'est selon moi une jolie façon de leur
(lui) rendre hommage.
Note 3 : L'auteur, qui est une infatigable bavarde, s'est
retenue pour ne pas mettre entre parenthèses tous les
commentaires qui lui sont venus à l'esprit pendant l'écriture
de ce récit, afin de faciliter votre lecture (et de vous épargner,
c'est pénible, ces internautes bavards, non ?). Si jamais vous
vouliez néanmoins des précisions, que vous aviez des questions,
envoyez-moi un petit e-mail, je me ferai un plaisir d'y répondre
(j'en suis un un stade où je peux encore répondre à tous les e-mails
qu'on m'envoie... plus ou moins vite bien sûr, surtout si votre
question en amène d'autres qui m'entraînent à créer une
nouvelle page).
Miss Parker était allongée sur son lit, en pyjama
de velours noir. Elle lisait ("Les quatre filles du dr March"),
chose rare pour elle qui n'avait plus le temps de pratiquer
quelconque activité en dehors de son travail. Elle n'avait plus
le temps de penser à elle, le Centre était toute sa vie...
Triste situation, alors qu'ici... avec Jarod... Jarod, l'homme
qu'elle devait arrêter, qu'elle se devait de capturer et de détester.
Tout le contraire s'imposait dans son esprit... Sa raison lui
dictait de cesser d'y penser mais elle n'y arrivait pas.
Elle entendit un petit cliquetis et vit Angel qui
s'amusait avec une clochette. La petite fille se tourna vers la
Dragon Lady : "Pourquoi es-tu encore tracassée ?". "Je ne sais pas", répondit la
jeune femme. "Oh si, tu sais, et je crois même que tout le
monde dans cette maison le sait. De Jarod à Mischa, en passant
par ma voisine". Miss Parker s'assit et regarda Angel
avec des yeux ronds : "Ta voisine ?". La petite parut gênée :
"Oui,
enfin, la femme qui habite ici... Elle... C'est, heu, quelqu'un
qui connaît Margareth". Elle détourna habilement la
conversation : "Tu sais, j'ai une méthode quand je ne sais
pas comment réagir face à une situation compliquée". "Ah oui ?". Angel
expliqua : "Oui, je me demande ce que ma maman me
conseillerait".
Miss Parker admit : "C'est un bon conseil". Angel lui
dit alors : "Alors applique-le". Puis elle disparut de la même
manière qu'elle était apparue. La Dragon Lady s'assit à sa
coiffeuse et, penchée en avant, réfléchit. Ses voix vinrent
encore la tourmenter. Le regard de la Miss se tourna vers le
miroir. Le visage de sa mère apparut et elle entendit nettement
: "Ecoute
ton coeur".
Miss Parker se leva d'un bond et regarda autour. Il
n'y avait personne.
Le petit Jarod avait réussi à construire une réplique
parfaite de l'Empire States Building. "J'ai fini ma
construction, j'ai fini !", cria-t-il.
Sydney regardait le DSA avec attention. Broots, sur
le seuil, se souvint que ce n'était pas la première fois qu'il
le surprenait ainsi. Un jour, il l'avait interrompu et lui avait
dit que les souvenirs ne menaient parfois nulle part. Sydney
avait pris un air contrarié. Broots avait aussitôt regretté
ses paroles. Ce n'étaient pas ses affaires. Et il n'avait jamais
essayé auparavent de comprendre le genre de relation qui
unissait Sydney et Jarod. L'informaticien se dit qu'en six ans il
avait tellement erré et obéit que jamais il n'avait cherché à
comprendre quoi que ce soit. Il évitait de se poser des
questions. Il avait tort, mais c'était la clé de la survie. Il
se dit aussi, et cette situation le bouleversa, que jamais
auparavent il n'avait vu Sydney pleurer.
La neige tombait toujours à gros flocons. Le ciel
demeurait invisible au-dessus d'un brouillard glacé impénétrable.
Miss Parker était ravie d'être à l'intérieur de la grotte et
non au-dehors. Ils étaient entrés juste à temps, avant que la
tempête ne reprenne de nouveau. Ils avaient réussi à retrouver
le chemin de cette grotte. Sans oser l'avouer, Miss Parker aimait
bien cet endroit. Son sixième sens lui murmurait qu'il avait une
importance capitale pour elle.
Revoir la statue lui fit un choc. Elle lui
ressemblait tellement ! Jarod aussi fut choqué à nouveau, Miss
Parker le vit sursauter. Après cet instant de stupeur, il se
dirigea vers la gigantesque statue et dit doucement : "Hum, j'en connais
plus d'un qui seraient très contents d'être à ma place et de
pouvoir te dévisser la tête...". Il rit, et ôta la lourde
pierre qui gisait sur le haut de la statue. Il se pencha pour
regarder à l'intérieur.
La cavité était vide. Jarod étouffa une
exclamation et annonça à Miss Parker : "Désolé, mais il
n'y a absolument rien...". Miss Parker allait répliquer, quand
le téléphone portable de Jarod se mit à sonner.
Sydney se demandait s'il avait pris la bonne décision,
mais il était trop tard, il entendait la tonalité si réelle,
et puis soudain ce "clic" qui indiquait qu'à l'autre
bout on décrochait. La voix de Jarod se fit entendre : "Allô ? Sydney ?". Sydney, resté
un bref instant silencieux, s'éclaicit la voix et dit doucement
: "Bonsoir
Jarod".
Jarod trouva le ton étrange. Fronçant les
sourcils, il demanda : "Qu'avez-vous, Sydney ? Vous n'allez
pas bien ?". Sa phrase était maladroite, mais l'émotion
l'empêchait de réfléchir correctement. Le psychologue mit un
moment à répondre : "Je regrette, Jarod. Si tu savais combien je
regrette... Je sais que tu ne peux me pardonner, mais...". Sa voix se
brisa. Jarod avait les larmes au bord des yeux, mais il essaya de
cacher son trouble : "Je... Je sais que je vous ai dit qu'il était
impossible de vous pardonner... Mais... C'était il y fort
longtemps. J'étais plus déçu par ma naïveté que par votre
attitude. J'étais en colère. En réalité, cela fait des années
que je vous ai pardonné. Quand vous avez commencé à m'aider.
J'ai compris que vous aviez ouvert les yeux. Je ne suis plus en
colère, Sydney".
Le psychologue ne sembla pas convaincu. Il déclara
: "Je
n'ai pas fait ce que j'aurais du faire. J'ai mal agi". Jarod répondit
doucement : "Si vous aviez agi différemment, je crois que
vous ne seriez plus là pour le dire, Sydney. Votre instinct de
survie vous a guidé. Vous avez toujours été correct avec moi,
et même mieux. Vous... vous avez été comme un père pour moi". Jarod
n'avait plus honte de l'avouer et il se sentit soulagé d'avoir
enfin pu prononcer ces mots, après tant de tentatives pour le
faire comprendre. Il écouta attentivement mais ne put déceler
de réaction précise à l'autre bout du fil. Il reprit donc :
"Vous
savez, ce que vous avez dit à Nicholas. Qu'un père était celui
qui voyait grandir l'enfant, qui l'éduquait, qui était près de
lui, qui lui apprenait à nouer sa cravate. Je vous ai déjà
trouvé sévère, mais je ne pourrai jamais dire, en toute honnêteté,
que vous m'avez fait du mal. Le Centre m'a fait du mal, mais pas
vous. J'ai eu des déceptions, mais vous aviez vos obligations,
je m'en rends maintenant compte. Et chaque être humain a le
droit à l'erreur".
Miss Parker s'était retournée et fixait le mur en
réfléchissant. La conversation ne la regardait pas. Et elle
n'avait jamais entendu Jarod parler ainsi. Et Sydney devait lui
aussi battre des records de sincérité vu la tête que faisait
Jarod. La Dragon Lady se sentait très mal à l'aise.
Sydney semblait bouleversé. Jarod crut même
l'entendre pleurer et se demanda si c'était son imagination qui
lui jouait des tours ou si le psychologue allait mal au point de
se laisser aller. "Jarod, je dois t'annoncer quelque chose". Oui, sa voix
trahissait une émotion certaine, Jarod ne s'était pas trompé.
Le Caméléon dit doucement : "Allez-y, n'ayez pas peur de me
blesser si jamais c'est grave". Sydney s'étonna : "Tu crois que c'est
grave ?".
"A
votre ton, on dirait, oui". Sydney hésitait : "Je ne le sais que
depuis ce matin, sinon je te jure sur la tombe de mon frère que
j'aurais agi différemment. Je te le promets".
Des pas résonnaient dans la grotte. Jarod se
demanda ce que ce bruit pouvait signifier. Il demanda : "Dites-le. Je vous en
prie, dites-le moi, je vous promets de ne pas vous en vouloir, si
c'est cela qui vous tracasse". Il était lui-même tracassé, et
d'autant plus que des pas se rapprochaient, il n'était pas sourd.
Miss Parker semblait avoir entendu car elle s'était retournée
également et scrutait l'entrée de la "pièce". Sydney
ne disait plus rien. Jarod entendit soudain une voix prononcer
cette phrase : "Coupez immédiatement la conversation et
levez les mains !". Un homme vêtu d'une robe identique
à celle des moines se tenait à l'entrée, le visage dans
l'ombre, une arme à la main.
Jarod murmura à Sydney : "Je... je dois
couper, on vient de me trouver... Je suis désolé. Je vous
pardonne tout, Sydney, soyez-en certain". Il tremblait.
Le Caméléon entendit tout juste la dernière phrase de Sydney :
"Jarod...
La vérité est que je suis... je suis ton véritable père !".
"Clic". Il avait lui-même raccroché.
Jarod regarda l'appareil avec une drôle de tête et cria à demi
: "Mon...
mon père ! Sydney ?". Miss Parker le regarda avec des yeux
ronds. De qui pouvait-il bien parler ? Du Major Charles ? Ou de
quelqu'un d'autre ?
Jarod restait presque immobile, tremblant légèrement,
en état de choc. Il rangea son téléphone et son visage prit
soudain une expression de haine devant l'homme qui le menaçait
avec le canon de son arme. L'homme avança et son visage apparut
soudain. "Davy Pola !" ne put s'empêcher de
s'exclamer Jarod, "espèce de traitre !". Davy ricana
: "Eh
oui, que veux-tu... Il fut même un temps où j'appartenais au
Centre... Mais j'ai préféré continuer en solo... Maintenant,
donne-moi le petit bijou que tu as cueilli dans la statue de La
Maison du Loup, j'en ferais bon usage...". "Va au Diable !". Le Caméléon
se crispa. Ses poings se refermèrent. Il sentait la haine
s'accumuler en lui, telle une gigantesque source d'énergie qui
se régénérerait. Il fit un pas en arrière et ferma les yeux.
Il se produisit alors un fait étonnant (bon, les anti-fantastiques
peuvent arrêter de lire ici... Libellule, ce n'est pas pour toi...
lol).
Miss Parker, qui n'avait bien sûr pas fermé les yeux, aperçut
comme un halo de lumière très blanche qui l'éblouit. Elle mit
sa main devant ses yeux, essayant néanmoins de distinguer la
source, en vain. La lumière se fit moins forte, mais un bruit
non négligeable se fit entendre. Jarod ouvrit les yeux et
constata qu'un bloc de pierre s'était détaché du plafond.
Juste au-dessus de Davy, ce qui l'avait tué net. Il gisait, le
crâne fendu. Jarod ne masqua pas son étonnement, il s'approcha
et regarda le plafond. Rien ne pouvait laisser supposer que le
bloc de pierre devait tomber. Miss Parker était elle aussi
abasourdie et se posait mille et une questions.
Les deux se dirigèrent près de Davy. Jarod aperçut
une cordelette qu'il portait autour du cou. Il murmura : "Voilà donc les
morceaux manquants...". En les examinant tous, il s'aperçut
qu'ils formaient une phrase que la Miss reconstitua : "The Secret is behind
the door, le secret est derrière la porte. Mais quelle porte ?
Je propose que nous rentrions au château pour réfléchir
calmement, tu es d'accord ?". Jarod acquiesca mais, observant la
neige qui tombait dehors, il lui répondit : "Attendons, c'est
plus prudent". Miss Parker remarqua : "Parfait, nous voilà
encore coincés par la neige !".
Jarod et Parker parlaient, près d'un feu de fortune.
La Miss semblait néanmoins gênée. "Qu'as-tu ?", s'informa
Jay. "Les voix. Elles me répètent sans cesse la même
chose. Cela me trouble". Jarod sourit et ironisa : "Pourquoi ? Elles te
disent quelque chose que tu préférerais ignorer ?". Miss Parker
ne put s'empêcher de laisser échapper un léger sourire, ce qui
fit sourire Jarod de plus belle. "Ainsi tu sais qui
est ton père", reprit-elle. "Oui", répondit le
Caméléon, "et cette situation me convient. Je savais déjà
que le Major Charles n'était pas mon père biologique, il me l'a
lui-même avoué". La Miss se rapprocha du feu, et par
conséquent de Jarod. "J'aime le feu", dit-elle. "Moi aussi, il nous réunit". Il sourit,
elle ne dit rien de plus, sauf "J'ai froid". "Désolé, mais cette
fois-ci je n'ai pas de couverture toute chaude à te tendre". Miss Parker
sourit et d'un ton étrange prononça une phrase qui l'était
autant : "Mais aucune aveugle ne viendra rompre la
magie avec du thé". Elle se rapprocha doucement et se
blottit dans les bras de son compagnon. "J'ai trouvé une
utilité au Camélon", remarqua-t-elle, "il tient chaud".
Jarod caressa ses cheveux. "Ne va pas trop loin", prévint la
Dragon Lady, "ou tu pourrais tout de même le regretter...". Jarod
remarqua : "Je ne profite pas de ta faiblesse, mais d'un
accès soudain de lucidité. Tu ne me l'as pas interdit...".
Il posa la main sur la tête de celle qui occupait
nuit et jour ses pensée. S'approchant d'elle un peu plus, il
pencha sa tête et l'embrassa tout doucement. Elle se laissa
faire une minute environ, puis se dégagea d'un geste brusque.
Jarod lui repprocha : "As-tu encore une image de marque à tenir ?
Devant qui ? Il n'y a que nous deux et je ne crois plus tes
mensonges. Je devine tes pensées. Oublie ces futilités". Miss Parker
se laissa aller...
Quand elle ouvrit les yeux, Miss Parker s'aperçut
qu'il faisait rudement chaud pour l'endroit, Jarod ayant rallumé
le feu. Elle constata également qu'elle était dans les bras du
Caméléon, lequel lui demanda : "Comment vas-tu ?
Regarde comme le temps est clair. Il fait jour maintenant. Tu as
bien dormi ?". En examinant la tenue de Jarod (un
caleçon et un t-shirt) et la sienne (un t-shirt et un slip), la
Dragon Lady se dit que le froid de la région avait du être
combattu efficacement. La méthode employée n'était peut-être
par contre pas très conventionnelle...
"J'ai du rêver". Petit bruit du côté de
Jarod exprimant son ironie : "Je ne crois pas...". Miss Parker
se leva complètement et se rhabilla, pendant que Jay en faisait
autant. C'est alors qu'elle aperçut la porte.
Cette nouvelle pièce était richement décorée.
Des colonnes de marbre rose étaient régulièrement espacées
autour des fresques murales. Il faisait relativement sombre. Au
centre de la pièce toute ronde, sur le sol, étaient tracés des
signes bizarres qui semblaient appartenir à une autre culture.
Les deux furent surtout surpris par une gigantesque
statue de plus de deux mètres cinquante de haut. Sa ressemblance
avec le Caméléon était évidente. Lui aussi portait un drap à
la romaine. Ses yeux semblaient réels et cela fit une drôle
d'impression sur Jarod qui crut ainsi rencontrer son frère
jumeau... Juste à côté de cette statue se trouvait un mur
couvert d'inscriptions. Devant ce mur était placé un autel,
comme si on avait célébré le culte du personnage représenté
par la statue.
Jarod se sentait mal à l'aise, comme s'il préssentait
déjà l'étrange vérité que révélait le mur. il s'approcha
et Miss Parker demanda : "En quelle langue est écrit ce texte
?".
"On
dirait de l'araméen, mais je peux me tromper. En tout cas, ces
inscriptions ne datent pas d'hier...". Il déchiffra lentement le
texte, tant bien que mal, malgré quelques problème de
vocabulaire. Même au Centre on n'apprenait pas parfaitement les
écritures bibliques... "Ca raconte quoi de beau ?", s'enquit
Miss Parker dont le ton révélait l'inquiétude.
Jarod, la panique le saisissant, répondit d'une
voix altérée : "Cela raconte l'histoire des Parker, notre
histoire et...". Il ne put poursuivre, des larmes
coulant sur ses joues. C'était trop pour son esprit réaliste et
scientifique. "l'Elu", "les actions", "Parker", "l'Elu", "Jarod", "l'Elu", "l'Elu", "l'Elu", "les Elus" car ils étaient
plusieurs à entourer ce petit garçon... L'Elu.
Jarod s'effondra, tombant à genoux sur le marbre du
sol. "...qui je suis ?!...", compléta-t-il.
Mlle Parker s'approcha, ayant compris, ébahie. Le Caméléon
avait l'air plus inquiet que jamais. Il savait qui il était.
C'est à ce moment qu'une main douce et très
blanche se posa sur son épaule gauche. Une autre main se posa
sur son épaule droite. Deux mains appartenant à deux femmes
derrière Jarod. Une grande dame un peu âgée aux longs cheveux
roux et une autre dame qui, malgré son âge, ressemblait encore
très fortement à Mlle Parker...
Fin
Observations de la narratrice : Je suis très fière (vi, un peu de fierté ds ce monde... lol) de ce fanfic, même si j'ai craqué pour les commentaires, car c'est mon premier petit "bébé", même si j'en ai écrit et imaginé d'autres avant. Mais c'est la première fois qu'un fanfic me donne autant de travail... J'avoue qu'à l'heure où j'écris ces lignes, mon site n'est pas encore au point, mais je sais que me séparer d'un projet comme "Transylvania" m'aide à avancer.
En tout cas, ce fanfic est à jamais l'un de mes préférés et je l'ai soigné pour qu'il en soit ainsi. J'espère qu'il vous plaît et qu'il est cohérent mais j'ai bien relu les scripts d'épisodes avant de commencer la rédaction. Si vous aviez des commentaires, e-mail me !
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