Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Tout le temps
Auteur : Tsitsun
Où le situer : C'est la suite directe de "Island of the Haunted", alias "L'Antre du Diable".
Notes : Merci à Tsitsun d'avoir bien voulu que je mette cette fic ici !
Pitit détail minus( corrigé) Pitiiiiié, Tsitsun, écris "Sydney", fais-moi plaisir, pas "Sidney" lollll (ça me fait mal pour lui, c bizarre parce que je n'ai jamais rencontré qqn qui s'appelait Sidney avec un "i" ? y'en a ?)
PROLOGUE
Afrique, annexe du Triumvierat :
Il était tard dans la nuit, le grand bâtiment semblait désert.
Une voiture se gara à une centaine de mètres de la grande clôture
surmontée de barbelés, entourant la bâtisse. Cette dernière
devait jouer un rôle dissuasif, mais elle n'eut aucun effet sur
les deux hommes qui descendirent de la voiture.
Ils coururent furtivement vers le bâtiment, chacun d'eux portait
un sac à dos, dont le contenu fût révélé à leur retour.
Lorsqu'ils ressortirent de la bâtisse, ils vinrent se poster près
du grillage, l'un des deux hommes sortit un boîtier de sa poche
et appuya dessus. Cela déclencha la plus belle des quatre dernières
explosions.
L'annexe n°9 du Triumvierat venait d'être détruite sous les
yeux des deux hommes.
Ils repartirent comme ils étaient venus, et avant de rentrer
dans la voiture, un des deux hommes enleva sa cagoule noire, qui
dissimulait un visage dur et froid, sur lequel on ne pouvait lire
qu'un sinistre sourire de satisfaction.
CHAPITRE 1
Blue Cove, Delaware :
Parker entra dans le labo de simulation plus éprouvée que
jamais.
Depuis l'épisode de Carthis, il lui semblait que les foudres de
l'Enfer - qu'elle côtoyait depuis si longtemps - s'abattaient
sur elle chaque jour.
D'abord, la disparition de M. Parker, puis M. Raines qui s'évertuait
à faire comme si de rien n'était concernant sa paternité, et
enfin Jarod qui restait introuvable.
C'est une Mlle Parker plongée dans l'abîme de ses pensées que
Broots trouva lorsqu 'il entra à son tour dans le labo de
simulation. L'informaticien dut s'y reprendre à plusieurs fois
pour obtenir un minimum de d'attention de la part de la jeune
femme :
"- Mon dieu, c'est horrible, je viens de passer une heure
avec M. Raines, pour réparer son ordinateur, et vous ne
devinerez jamais ce que j'ai trouvé !
- Moui, je vois ça, ou plutôt, je sens ça
Broots, il
semble que vous ayez oublié le déodorant ce matin
lui répondit
Parker, tout en lui jetant un regard las
- Ha bon
"
L'informaticien se mit à humer l'air tout autour de lui. Sidney
qui s'apprêtait à rejoindre le curieux couple croisa le regard
désabusé de Mlle Parker, et ne put s'empêcher de sourire.
La jeune femme empoigna le menton de Broots pour mettre fin à
son manège.
" - Bon, j'imagine que si vous ne me dites pas ce que vous
avez trouvé sur l'ordinateur de Raines, je ne le devinerai pas
.
- Heu
oui, évidemment
et bien, je suis tombé sur
deux fichiers particulièrement intéressants, qui m'ont
d'ailleurs permis de retrouver la trace de Jarod
je les ai
téléchargés ici
"
Broots devait sûrement s'attendre à une quelconque stupéfaction
de la part de Mlle Parker pour les risques " inimaginables
" qu'il avait encouru, mais il dut se contenter d'un "
Broots, vous nous montrez ses fichiers ou on attend demain
".
Après quelques minutes de lecture, Parker en vain à cette
conclusion :
" - Donc, il sait
- Et Jarod est en danger, ajouta Sidney
- Que comptez vous faire, demanda timidement Broots
- Le retrouver avant docteur sifflette
"
Sur ce, la jeune femme sortit son téléphone portable, et fit
affréter un jet.
" - On part tout de suite, vos affaires sont déjà prêtes
"
Bretagne, France :
Jarod n'avait pas eut de nouvelles de sa famille depuis l'épisode
de Carthis.
Ce n'est qu'il y a quelques jours qu'il avait reçu un mail
d'Ethan :
" Jarod, rejoins-moi au plus vite à Brest, en France. Je ne
peux t'en dire plus. Ethan "
Le caméléon était donc à Brest une ville française où il
devait retrouver son demi-frère.
C'était le début de l'été, et il faisait déjà chaud, Jarod
déambulait dans les rues brestoises sans savoir où aller, avec
pour seuls bagages, son lecteur de DSA, et un sac à dos
contenant le strict nécessaire.
En désespoir de cause, il s'assit à la terrasse d'un café, sur
l'une des places les plus touristiques de la vile, et commanda un
jus de fruits.
Jarod resta assit moins d'une heure, puis il vit apparaître un
jeune homme vêtu d'une chemise et un pantalon en lin
Ethan.
Quelques minutes plus tard, les deux hommes étaient en route
pour un petit " bed and breakfast "
- comme disait Ethan - en bord de mer. Une vingtaine de minutes
plus tard, ils arrivèrent à destination, une petite fermette
dans un endroit presque désert.
Lorsqu 'ils entrèrent dans la maison, un air de rock les
enveloppa. Jarod interrogea Ethan du regard et celui-ci lui
sourit. Il conduisit Jarod jusqu'à sa chambre, une pièce
spacieuse, chaleureusement décorée, où il déposa ses affaires.
Ensuite, il descendirent dans un sous-sol, aménagé avec un
canapé et panier de basket, dans lequel se trouvaient quatre
adolescents en train de jouer de la musique
du rock.
La chanteuse était une jeune fille qui semblait connaître
Ethan, car elle s'interrompit pour venir lui faire la bise.
"- Jarod, je te présente Lou. Lou, Jarod.
- Enchanté, dit jarod en serrant la main tendue de la jeune
fille
- Moi aussi, lui répondit l'adolescente "
Jarod était troublé ; Lou avait les mêmes yeux que Parker,
d'un bleu magnifique, emplis de tristesse, d'agressivité, mais
aussi d'une grande bonté et peut-être même de gaieté. Il n'était
vraiment pas commun de trouver tant de choses dans les seuls eux
d'une personne
Ils remontèrent tous dans la cuisine, les trois autres
adolescents, des garçons, repartirent après avoir bu une
cannette de coca chacun.
Lou alla prendre une douche, et dès qu'elle eut quitté la pièce
:
" - Qu'est-ce que c'est que ça Ethan ?
- Ce sont mes voix
lorsque j'étais chez Parker, mes voix
m'ont dit qu'une personne de notre famille était en danger. J'ai
donc écris un mot pour ma sur, mais je n'ai même pas pu
le terminer tellement les voix étaient fortes
Elles m'ont
guidé jusqu'ici en me disant d'attendre, et de te prévenir.
- Mais tu ne sais pas qui est en danger ?
- Je n'en ai malheureusement aucune idée. Nous ne pouvons
qu'attendre.
- C'est ce que je fais depuis cinq longues années !
- Calme-toi mon frère
Elles
les voix
me disent
que nous n'allons pas tarder à être au complet
bientôt
"
Ethan avait horriblement mal à la tête. C'était ainsi chaque
fois que les voix devenaient trop fortes ; Jarod lui conseilla
d'aller se reposer, et Ethan monta dans sa chambre.
Quelques minutes plus tard, Lou reparut. Elle avait les cheveux
enroulés dans une serviette, et revêtait un pantalon large, un
débardeur et une chemisé à manches courtes trop grande pour
elle. Elle prit une pomme et commença à la manger, puis elle
s'assit face à Jarod qui s'était installé sur la terrasse.
" - Où sont tes parents ? lui demanda celui-ci
- Je ne les connais pas
en ce qui concerne ma mère
adoptive, elle est aux Etats- Unis pour deux semaines.
- Tu es seule deux semaines ? !
- Oui, vous n'étiez jamais seul chez vous avant ?
- Je n'étais pas vraiment... chez moi
Mais dans quel état
est ta mère adoptive ?
- Elle est quelque part dans le Delaware il me semble
vous
parlez très bien français, mais vous êtes américain, comme
Ethan
- Oui, c'est mon frère
- Que venez-vous faire ici ? Brest, même en été, c'est pas très
- En fait, je ne connais pas non plus mes parents
je n'ai
retrouvé ma famille que depuis deux ans, et je ne sais toujours
pas où est ma mère
Ethan et moi sommes donc sur ses
traces.
- Je comprends mieux maintenant
"
CHAPITRE 2
Brest, France :
Le trio du Centre était arrivé en France depuis plus d'une
heure ; ils avaient loué une voiture discrète, et d'après
Broots, ils n'étaient plus qu'à quelques kilomètres de
l'endroit où devait se trouver Jarod.
Quelques temps plus tard, les trois acolytes arrivèrent dans une
petite fermette ; dans le jardin, Jarod et Lou jouaient au
football. Ils ne furent pas surpris lorsque la voiture grise
entra dans la propriété. Par contre, dès que Mlle Parker
sortit de la voiture, suivie de près par Sydney et Broots, Jarod
cru que son cur allait lui exploser la poitrine.
Parker se rapprochait de plus en plus, et Jarod ne pouvait se résoudre
à fuir, à abandonner Ethan, et toutes ses espérances. Ethan
qui avait entendu le crissement des peneux de la voiture sortit
de la maison, et vit Parker son arme à bout de bras, pointée
vers Jarod.
" -Mlle Parker !
-Ethan ! Qu'est- ce que
"
Parker abaissa sa garde, et Jarod abandonna l'idée de la fuite.
Ethan prit sa sur dans ses bras et l'invita à entrer,
suivit par Broots, Jarod, Sydney et Lou.
Etrangement, cette dernière ne semblait pas vraiment surprise de
l'arrivée de trois loustics du Centre, ni du 9 mm rangé au
creux des hanches de mlle Parker, ni du reste
elle semblait
s'y attendre.
Dans la maison, alors que tout le monde s'assit autour de la
table, Lou ne les imita pas, préférant rester debout, appuyée
contre le mur. Ethan proposa un rafraîchissement à l'assemblée,
et lorsque Parker demanda un verre d'alcool, Lou ne put s'empêcher
de prendre la parole - dans un anglais parfait - avec sécheresse
:
" - On n'a pas d'alcool ici ; vous devrez vous contenter
d'un verre de jus d'orange.
- Alors ce sera de l'eau, lui répondit Parker avec autant de
rudesse "
Elles s'échangèrent un regard glacial.
Lou n'avait pas fait cela par hasard, elle était intriguée par
la personnalité de Mlle Parker et l'avait provoquée pour mieux
pouvoir dresser son portrait psychologique, comme le lui avait
appris sa mère adoptive, Mary.
Les quatre hommes furent troublés par la ressemblance existant
entre les deux femmes. Elles avaient les mêmes yeux bleus ; mais
ceux de Lou avaient quelque chose en plus, quelque chose que Mlle
Parker avait perdu bien plus tôt.
Ce que personne n'avait su voir, c'est que ce bref échange entre
Lou et Parker créa un lien ; elles savaient toute les deux
qu'elles avaient quelque chose en commun. Peut- être ce tempérament
de feu.
Dès cet instant, elles surent qu'elles avaient réciproquement
trouvé une personne qui saurait les comprendre.
Ethan revient s'asseoir, et Parker but une gorgée
d'eau.
" - Il y a deux ou trois semaines, mes voix m'ont guidées
jusqu'ici en me disant d'attendre, car bientôt nous serions tous
réunis. Les voix m'ont aussi dit que la personne que nous
attendons tous va nous rejoindre.
Mais il y a aussi un message qui se fait de plus en plus
pressant, il dit que notre famille coure un grand danger, plus
grand que jamais, commença Ethan.
- Moi aussi j'ai entendu tout cela
Pas aussi clairement que
toi, mais en partie, dit Mlle Parker.
- Alors, il faut attendre
dit Jarod, qui n'avait -pour une
fois- pas encore pris la parole.
- Mais si nous restons ici trop longtemps, le Centre va nous
rechercher
argumenta Sidney.
- De plus, Raines m'a clairement signifié que celui qui ne te
ramènera pas au Centre aura des problèmes
de tête
renchérit Parker.
- Je crois pourtant que si nous voulons découvrir la vérité
sur tout ce que le Centre nous cache depuis tant d'années, nous
devons rester ici
tous, rétorqua jarod. "
Il y eut plusieurs minutes de silence, durant lesquelles chacun
pesa le pour et le contre, puis Parker décidée à avoir le mot
de la fin dit :
"- J'espère que nos voix disent vrai
Sydney, Broots
si vous n'avez rien d'autre à dire, nous restons ici.
-Et vous pouvez vous installer ici, il y a bien assez de place
pour tout le monde, dit Lou en conclusion. "
Mlle Parker, Sydney et Broots allèrent décharger leurs affaires
pour les monter dans leurs chambres respectives. Ethan et Jarod
dormiraient dans la même chambre, Sydney et Broots dans une
autre, et Mlle Parker seule dans une troisième.
Pendant qu'ils s'installaient, Jarod et Ethan parlèrent un peu :
" - Qui eut cru qu'un jour nous dormirions sous le même
toit que Mlle Parker et Sydney
commença Jarod.
- Le monde change mon frère
le Centre et ses employés
avec, répondit Ethan.
- Je ne sais que penser ; Parker peut à tout moment décider de
me ramener au Centre
- Mais tu sais que jamais elle ne le fera. Pas après tout ce qui
s'est passé. Elle a beau dire, il y a quelque chose entre vous,
et elle a changé depuis Carthis, même si elle le cache bien.
- Alors ne t'inquiète pas mon frère, nous sommes en sécurité
ici.
- J'espère que tu dit vrai
"
Le Centre
Blue Cove, Delaware, Etats- Unis :
M. Raines avait décidé des changements, de grands changements,
et pour cela il était contraint de passer ses journées et
souvent ses nuits dans son grand bureau au Centre.
Ce soir, il avait rendez- vous avec Lyle, depuis quelques mois,
l'homme sans pouce était devenu étrangement serviable. La
menace des têtes semblait avoir fait son effet, plus que sur
Mlle Parker du moins.
Il se demanda où elle était, puis il se dit qu'elle devait sûrement
être dans son dernier repère qu'il avait quitté plusieurs
jours auparavant.
Raines regarda sa montre, il était 22h 30, Lyle ne devrait plus
tarder
il entra juste à ce moment. Costume impeccable
noir. Il aurait été parfait à un enterrement, seul contraste :
le bandage blanc qui lui entourait sa main gauche privée de
pouce.
" - Les nouvelles sont bonnes ? cracha Raines entre deux
sifflements.
- Plutôt, une nouvelles base du Triumvirat vient d'être détruite,
et je pars dans quelques minutes sur les traces de Jarod. Lyle
avait parlé avec un sourire de satisfaction et de supériorité.
- Les nettoyeurs ont repéré il y a quelques temps une équipe
d'observation du Triumvirat. Ils sont à présent tous mort
cela leurs apprendra à suivre ma fille durant sa traque de Jarod.
- Bien
Tout se passe donc comme prévu
Je dois y
aller, le jet m'attend, termina Lyle après avoir jeté un coup
d'il à sa montre "
Raines attendit quelques secondes après le départ de M. Lyle,
puis il sortit trois dossiers concernant Jarod, Parker et un
enfant, puis il dit " Bientôt mes enfants, vous serez à
moi, et personne pas même le Triumvirat ou la Tour, ne pourra
m'empêcher de faire ce que je voudrais ".
CHAPITRE 3
Brest, France :
Le jour venait se lever sur la Bretagne, et il faisait déjà
chaud. Jarod était sur la terrasse, une tasse de café posée à
côté de son ordinateur portable. Quelques jours auparavant, il
avait trouvé une rallonge lui permettant d'utiliser son
ordinateur dehors, et ce matin, il était - une fois de plus - en
train de pirater les fichiers du Centre.
Soudain, il reçut un e-mail qu'il ouvrit tout de suite. Il
venait d'Angelo, et lui indiquait qu'un des sous-sols du Centre
était en cours de rénovation
il se préparait à recevoir
un nouveau caméléon
Jarod qui avalait une gorgée de café
manqua de s'étrangler.
Juste à ce moment, Parker le rejoignit. Elle s'était déjà
douchée, et portait une longue robe vaporeuse blanc cassé. Elle
s'arrêta un instant sur le seuil de la porte et leva les
sourcils en regardant Jarod qui toussait comme jamais et qui s'était
renversé le reste de son café sur sa chemise.
Après que Jarod ait bu un verre d'eau, il revint dehors, et
retrouva Parker avec un bol de café.
" - Alors, je peux savoir pour quelles raisons tu tentes de
me priver de te ramener au Centre en vie ? demanda Parker à
Jarod qui avait enlevé sa chemise et se retrouvait torse nu.
- Eh bien, lis
. "
Jarod tourna son ordinateur pour que Mlle Parker puisse lire l'e-mail
d'Angelo.
Le caméléon ne put s'empêcher de sourire lorsque Parker elle
aussi s'étrangla avec une gorgée de café en lisant le mail.
Quelques minutes plus tard, Parker revint s'asseoir farce à
Jarod.
" - Qu'est- ce que c'est encore que ça? Je ne crois pas que
Raines fasse cela parce qu'il est sûr que je vais te ramener au
Centre
dit Parker
- Moi non plus ; et je crains qu'il ne veuille créer un nouveau
caméléon
répondit Jarod.
- Il y a quelque chose que Broots a découvert avant que l'on ne
parte du Centre
Parker remonta dans sa chambre, et redescendit avec une feuille
qu'elle donna à Jarod.
" - C'est très intéressant
et cela ne me surprend
pas du tout. Raines a toujours voulu régner seul sur le Centre,
et il va peut-être concrétiser son rêve
dit Jarod après
avoir lu la feuille
- Et ça ne t'inquiète pas plus que cela ? Si ce déchet (
Parker avait définitivement renoncé à l'idée d'appeler Raines
" Papa ") se retrouve seul à la tête du Centre, je
n'ose imaginer ce qu'il fera
- Je ne crois pas que le Triumvirat va se laisser faire
- Je l'espère, si une guerre éclat au sein du Centre, elle peut
mener à sa destruction.
- Oui, et je ne pense pas que Raines ait pensé à cette éventualité.
"
Ils restèrent quelques minutes en silence, laissant le soleil
caresser leur peau, puis Parker repris la discution.
" - Au fait, qui est Lou ? Je sens quelque chose d'étrange
avec elle, comme si je la connaissais très bien
- C'est une orpheline, ses parents sont morts alors qu'elle n'était
qu'un bébé, il y a 14 ans de cela
- C'est bien triste
Pourtant, elle semble avoir gardé
cette joie de vivre, c'est étonnant
- Elle est forte, et sa mère adoptive s'y est attelé, malgré
tout je crois qu'elle manque d'affection, même si elle ne le
montre pas
Elle est très intelligente. "
Lou venait d'apparaître, et elle mit fin à la discution de
Parker et Jarod.
" - Au fait, il va falloir aller faire des courses
aujourd'hui, si on ne veut pas mourir de fin
commença-t-elle
- Oui, j'irais en ville cette après- midi
Tu n'auras qu'à
venir avec moi si tu veux, dit Jarod
- Ok ! "
Quelques heures plus tard, Jarod, Mlle Parker et Lou sortait de
leur voiture ; ils s'étaient garés en plein centre-ville, et
devaient marcher un peu pour arriver à la grande surface.
Alors qu'ils étaient dans une petite rue calme, une berline
noire se gara d'un côté. De celle- ci sortirent trois hommes,
tous habillés de noir, et bâtis comme des armoires à glace.
Jarod et Parker reconnurent parmi eux Lyle
Alors qu'ils
s'apprêtaient à fuir par l'autre côté de la rue, une autre
berline s'y gara. Ils n'avaient plus de retraite, puis soudain
Mlle Parker eut une intuition, et elle poussa Jarod et Lou contre
un mur, derrière des poubelles. Alors commença une fusillade
entre les occupants des deux berlines. Quelques minutes après,
le silence réapparu, et Parker jeta un il dehors. Il n'y
avait plus qu'un rescapé
Lyle. Il s'avança vers la
cachette des trois acolytes, l'arme au point et les fit sortir.
" -Quelle belle prise ! ! Deux caméléons ! M. Raines sera
très fier de moi, quant à toi soeurette
gare à ta tête.
"
Parker n'eut pas le temps de lui répondre, car un dernier coup
de feu claqua. Lyle plongea sur sa sur
pour la protéger.
Jarod prit le 9mm de Parker qui lui avait glissé des mains, et
acheva le dernier nettoyeur.
Lyle était taché de sang
Parker se pencha sur son frère,
et celui- ci essaya de parler.
" - Parker
Tout est de ma faute
le Triumvirat a
tout découvert, ils veulent nous supprimer
la guerre fait
rage
protège tes arrières
ma sur
- Lyle ! Chut
calme- toi
mon frère
- Protégez la gamine
ils la veulent
et
Jarod
prends bien soin de ma
sur
"
Lyle mourut en sauvant Mlle Parker
et celle- ci versa pour
la première fois des larmes sur le corps de son frère.
" - Parker ! Il faut qu'on y aille ! Viens, vite ! dit Jarod
- Attend, il faut
.
- Non, on a plus le temps, viens ! "
Jarod prit Parker dans ses bras, et commença à courir avec Lou.
Cette dernière était encore sous le choc, et était incapable
de dire quoi que ce soit.
Environ une vingtaine de minutes plus tard, ils arrivèrent à la
fermette.
Sydney, Broots et Ethan étaient en train de discuter sur la
terrasse. Ils furent intrigués lorsque Jarod sortit Parker de la
voiture. Elle était en état de choc, presque plus que Lou.
Jarod la porta jusque dans sa chambre et la coucha. Elle se
laissa faire durant toute " l'opération ". Lorsque le
caméléon redescendit, Sydney l'interrogea ; il essayait de réconforter
Lou, mais celle- ci ne cesser de poser des questions, sur sa vrai
nature, sur sa véritable identité.
Jarod la serra dans ses bras puis l'emmena marcher au bord de la
mer. Là, il lui parla de sa vie, de son enfance, de ses parents
qu'il n'avait jamais connu, de sa relation tumultueuse avec
Parker etc.
Lorsqu'ils revinrent de la plage, une question se posait toujours
dans l'esprit de Lou : " Qui suis-je ? ".
Alors, pour répondre à cette question, Jarod pirata durant
toute la nuit des fichiers du Centre, comme du Triumvirat. Il
finit par trouver une réponse à sa question. Il remonta alors
voir comment allait Mlle Parker.
Il resta un court instant sur le seuil de la porte, puis il alla
s'asseoir dans un fauteuil près du lit.
La jeune femme se retourna vers lui.
" - Lyle est bien mort
depuis que je le connais, je
n'ai fais que le haïr, et maintenant qu'il est mort je le
regrette presque, malgré toutes les choses horribles qu'il a
commises
c'était mon frère
dit Parker.
- Je te comprends. Mais il faut que je te parles de Lou
"
Jarod s'allongea près de Parker pour lui raconter tout ce qu'il
avait découvert cette nuit là. Lorsqu'il eut terminé, Parker
se serra contre lui, et il la prit dans ses bras. Ils passèrent
la nuit enlacés, et Parker dormit paisiblement, comme elle ne
l'avait fait, jusque midi le landemin.
Les quatre autres étaient déjà réveillés depuis plus de deux
heures lorsque les ex chat et souris descendirent petit déjeuner.
Ils s'étaient mit d'accord pour tout révéler à Lou dès
qu'ils se réveilleraient, et ils le firent.
La jeune fille ne voulu d'abord rien entendre, puis elle se
laissa aller à pleurer, et finit par accepter la vérité.
Quelques temps après, Jarod revenant de la salle de bains,
Parker alla prendre sa douche, puis lorsqu'elle revint, ils allèrent
marcher sur la plage.
Le Centre
Blue Cove, Delaware, Etats- Unis :
M. Raines attendait une visite dans son bureau. Il faisait encore
plus peur qu'à l'accoutumée, éreinté par les heures de
travail. Il avait appris la veille que son fils était mort. Le
Triumvirat avait donc tout découvert.
Il savait qu'il ferait mieux de fuir avant que les zoulous ne débarquent
ici, mais Raines avait encore quelques affaires à régler.
Son rendez-vous arriva juste à l'heure. Une dénommée Mary ;
elle servait le Centre de plus une quinzaine d 'année, et avait
toujours été loyale. Mais à présent, elle ne leur était plus
utile.
M. Raines la remercia donc pour ses bons services, puis lui annonça
qu'ils n'avaient plus besoin d'elle.
Le nouveau caméléon allait être transféré en lieu sûr et il
commencerait les simulations quelques jours après. Tout se
passerait bien, elle n'aurait plus à s'en faire. Lorsqu 'il eut
terminé son discours, Raines sortit son arme, et abattit
froidement Mary, une balle en plein cur.
Il appuya sur son interphone et ordonna à un nettoyeur de venir
enlever le corps.
Ensuite il se leva, pris sa veste et les clefs de a voiture puis
il s'en alla. Sur le parking où était garée la berline noire,
un homme l'attendait. M. Raines n'eut pas le temps de réagir,
l'homme l'abattit à son tour, d'une seule balle en pleine tête.
Tel est le principe de la chaîne alimentaire.
Les grands pontes du Centre n'étaient plus, ceux du Triumvierat,
et de la Tour non plus
La guerre n'en était pas pour le moins finie
Elle ne
faisait que commencer
Brest, France :
Pendant que Mlle Parker et Jarod se baladaient sur la plage,
Ethan et Lou cuisinaient.
" - Ethan, qu'est- ce que tes voix te disent en ce moment ?
demanda Lou
- Pas grand chose
Même rien, tu sais elle ne me parlent
pas en permanence, ce serait trop éprouvant, lui répondit Ethan.
- Elle ne peuvent pas répondre à des questions que tu te poses
?
- Des fois, lorsque ces questions sont importantes, et que mes
voix ont une réponse, si.
- Et tu ne pourrais pas leur poser une question pour moi ? "
Ethan se mit à rire, et s'apprêtait à répondre à Lou,
lorsque ses voix lui dirent que " la personne tant attendue
" arrivait. Il sortit alors en trombe de la maison sous le
regard étonné de la jeune fille. Une voiture arrivait. Ethan se
précipita vers elle, et il distingua une chevelure écarlate.
Jarod et Parker etaient assit dans les dunes près de l'eau.
" - Je n'arrive pas à croire que le centre ait osé faire
ce qu'ils ont fait à ma mère. Je me souviens maintenant de
cette opération il y a une quinzaine d'années de cela, dit
Parker. Ont pouvait sentir la rage dans sa voix.
- Je me souviens aussi de cette simulation sur la sexualité, dit
Jarod.
- Mon père
mes pères étaient au courant, s'est certain,
s'est peut -être même eux qui ont lancé ce projet.
- Une solution de replis au cas ou je m'échapperais, ou tout
simplement qu'il y ait un problème avec moi.
- Elle était entre de bonnes mains, une mère adoptive qui
s'occupait de lui inculquer comme si de rien était les bases des
simulations, qui l'a entraînée à devenir une petite caméléone
- C'est horrible ! Jamais ils n'auraient du oser
dit Jarod
"
Le silence s'installa entre eux. Puis Jarod reprit :
" -Nous avons donc un enfant
- Ca en a tout l'air
dit Parker "
Ils se regardèrent, puis Ils se rapprochèrent, et s'embrassèrent.
Pendant ce temps, dans la fermette, Margarett était arrivée, la
personne qui connaissait tout les secrets
Sydney n'en revenait pas
Il avait devant lui la mère de
Jarod. Il s'apprêta à engager la conversation quand Broots
l'appela :
" - Heu
Sydney
venez voir
"
Jarod et Mlle Parker rentraient bras dessus, bras dessous. Comme
de vrais amoureux
Lorsqu'ils entrèrent dans la maison, Jarod crut avoir une crise
cardiaque. Sa mère se tenait devant lui, assise un verre de jus
d'orange à la main.
Il s'en suivit des pleurs et des embrassades. Une fois remit de
leurs émotions, l'assemblée s'assit autour de la table, et
Margarett commença son récit.
Elle avait tant de chose à dire sur Catherine Parker, sur Jarod,
sur le Centre, sur elle et sur tout le reste.
A la fin de la soirée, Parker et Jarod allèrent sur la plage,
s'assirent et s'enlacèrent. A présent, le Centre n'était plus,
ils avaient une fille dont ils devraient s'occuper, Jarod avait
retrouvé toute sa famille.
Ils avaient tout le temps devant eux.
Fin
For members of The Centre use only