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La solitude

 

 

 

"Je suis comme un ami qui n'a plus d'amis, comme un père qui a perdu ses enfants, comme un voyageur qui erre sur la terre, où je suis resté seul" (Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie)

"Plus on approche de Dieu, plus on est seul. C'est l'infini de la solitude" (Léon Bloy)

 

 

Observons chacun des personnages. Jarod se promène tout seul et part, après un pitit coup de téléphone. Miss Parker s'effondre devant la tombe de sa mère. Sydney observe son fils si loin de lui mais si proche. Broots se désespère de perdre sa fille. Raines visionne un DSA en pleurant. Autant de situations, autant de moments de solitude. Celle-ci semble vouloir s'attacher aux personnages avec la tenacité de la super super glu (cf film Matilda...)...

En effet, si chacune des personnes dont nous observons l'évolution recherche la compagnie, de façon inconsciente parfois (Miss Parker qui se refuse à l'avouer mais qui sans nouvelle de Jarod perd un boulon), elle est également victime de l'isolement le plus profond. Devinez quoi ? Qui est le coupable de cette dramatique situation ? Bingo, vous avez gagné le gros lot (un chewing gum - heu, pardon, une "gomme à mâcher" dirait une personne de ma connaissance... - et une bille)... le Centre. A cause de cette vilaineté (ms si, c'est ds le dictionnaire, le mien en tout cas...), tous les personnages sont malheureux et seuls, c'est qd même mal fichu...

A l'instar de Bigard (comprendra qui voudra, toute une philosophie...), nos héros (qui n'en étaient pas) connaissent tous de grands moments de solitude. Mais encore une fois, éloignez le naturel, il revient au galop... Car nous-mêmes, êtres humains épargnés par les caméras du Centre (ça me rappelle le "Centre Story", cherchez pô, c un fanfic, ou plutôt si cherchez-le car la lecture en vaut la peine ! Allez, je vous aide : c'est ds la partie Fanfics...), connaissons nous des moments pareils. "Mais au bout du compte, on se rend compte qu'on est toujours tout seul au monde, toujours tout seul au mooonde...". Comme quoi Starmania n'a pas que du mal (certains se sont plaint car on ne parlait que de ça. Oui, c vrai, comme le phénomène Notre-Dame de Paris. J'ai une technique si vous voulez éviter ça : pour juger de la qualité, attendez quelques années...). Ben vi, c pê pas très optimiste (ms bon, je n'ai jamais prétendu être optimiste, sinon je crois que mon contrat serait déjà rompu...) ms c'est malheureusement juste. C'est la triste réalité de notre triste monde (je dirais même plus "triste monde tragique" ;-) bon ça c Daria lol *elle et moi avons qques menus points communs LOLL) : nous sommes seuls au final... (et je peux vous garantir que vous serez également très seul sur votre coussin de soie entre quatre planches, ms alors vous n'en serez plus conscient - décidément, je suis d'un gai ce soir ! -)

Donc cet aspect accentue le côté naturel car si on ne regarde que les séries américaines genre "Beverly Hills" on se demande si on est normal car ni riche, ni célèbre, ni entouré d'une montagne de copains beaux et talentueux (ben y'a bien Marimok talentueuse et belle ms je la croise pas tous les jours...). Bref, après ces quelques parenthèses bien loin du sujet, revenons à nos moutons (je ne connaissais pas le mouton comme symbole de solitude ms bon...). Je disais que les personnages étaient atteint de solitude aigue et que quelquefois plus ils étaient entourés et plus ils étaient seuls (c'est bien le cas de Miss Parker). La morale de cette histoire est qu'il faut tirer partie de cette solitude, "survivre" et donc se débrouiller par soi-même tels Miss Parker ou Jay.

Un aspect intéressant est développé dans "Les larmes d'un père" ("Once in a Blue Moon", # 3-03 - épisode que j'affectionne particulièrement pour sa ressemblance évidente et volontaire avec la trilogie Lecter). Douglas Willard insiste bien sur la solitude de Jarod : elle est due à son extraordinaire intelligence. Plus on est au-dessus des autres, plus on se rend compte des motivations, des réactions des gens, plus on est seul... (cad que plus facilement on arrive à décrypter le langage des autres, plus on se rend compte que le monde est... heu... pessimisme powwwaa...) C'est d'un pessimisme extraordinaire, mais en même temps pê qu'à ce niveau l'histoire n'est pas sans fin, si Jarod parvient à convaincre une jeune personne comme lui de l'accompagner... (hummm )

 

 

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