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Sans issue ? (partie unique)

Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.

Fan-fiction terminé le : Ecrit d'une seule traite (presque) le mardi 29 juillet 2003

Où le situer : Il se situe après "Island of the Haunted" mais il n'est pas aussi conséquent que "Transylvania" je rassure le peuple ;-) .

Notes :

Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").

Note 2 : Ce fanfic est shipper et je l'ai écrit très vite, le stylo bille courrait à toute allure sur le papier... J'étais très inspirée ce mardi 29 juillet ! C'est une sorte de long dialogue avec quelques actions, comme les Cupidones Shippeuses affectionnent lolll.

 

Mlle Parker : "Jarod, rappelle-moi comment on en est arrivés là...".
Jarod (mimant la récitation d'une leçon) : "Eh bien. Je courrais dans la rue, dans Londres. Je savais que tu y étais puisque ton p... M. Parker t'avait conseillée d'y aller. Ca m'amusait de te donner un peu d'exercice...".
MP : "Je n'ai pas rêvé... Nous sommes tombés dans un trou..."
J : "Des dalles ont basculé. Les trappes de ce genre ne sont pas rares par ici".
MP : "Et nous voilà marchant dans des couloirs souterrains et inconnus".
J : "Tu sais, je pense que tu peux baisser ton arme..."
MP : "Sûrement pas, mon gaillard. Tu en profiterais pour t'échapper".
J : "Qu'est-ce qui te fait le plus peur ? Que je m'en aille en te laissant là seule ou le fait que si je le fais c'est que je ne t'aime plus ?"
MP : "Tu délires, Jarod. Je dois te ramener au Centre, c'est tout".
Elle baisse néanmoins son Smith & Wesson et le range dans l'étui accroché à sa ceinture, près de sa hanche droite, tout en marchant. Un geste de pro.
J : "Alors ? Les deux ?"
MP : "Je saurais me débrouiller seule".
J : "On parie ?"

Un silence gênant s'installe entre le Caméléon et la Gazelle.
MP : "On marche, on marche, et on ne voit toujours pas de sortie..."
J : "Ne sois pas si impatiente"
MP : "Ca va bien à dire. Et si on trouve un mur de pierre devant nous, on fait quoi ?"
J : "Nous avons l'habitude des impasses, nous deux... Dans ce cas, nous ferons demi-tour".
MP : "Ce n'est pas dans mes habitudes de faire marche arrière..."
J : "Ca te ferait pourtant du bien..."
MP (feignant) : "Je ne vois pas de quoi tu veux parler"
J : "Oh si ! Tu vois très bien, mais tu t'estimes au-dessus de ça ? Je ne suis pas assez bien pour toi ? Qu'est-ce qu'il te faut ?"
MP (re-feintant) : "Un panneau lumineux marqué "sortie"".
J (ne se laissant pas démonter) : "Et si l'issue était en nous ?"

Mlle Parker frissonne.
J : "Hum ?"
MP : "Rien"
J : "Tu as froid ?"
Le ton est légérement ironique.
MP : "Tu n'as pas de couverture aujourd'hui"
Jarod s'arrête net. Il enlève sa veste de cuir noir et la passe sur les épaules glacées de sa compagne d'infortune.
MP : "Tu exagères".

Elle observe néanmoins le torse du Caméléon avec une petite mine gourmande presque imperceptible. Malgré son t-shirt noir, elle peut voir ses muscles saillants. La Dragon Lady doit se retenir pour ne pas caresser le torse en question.
Le Caméléon a remarqué son manège mais il fait comme si de rien n'était. Il repense néanmoins à la silhouette sylphidienne de l'élue de son coeur se glisser dans la cabine de douche de sa salle de bain et tirer doucement le rideau d'un geste délicat. Si le trou de la serrure parlait, il aurait beaucoup de choses à avouer à Mlle Parker sur Jarod.

Jarod reprend : "L'issue est en nous. Tu es mon issue. Je suis la tienne".
Mlle Parker tourne la tête négativement, une moue désapprobatrice sur le visage.
Jarod : "Si seulement tu voulais l'admettre (observe l'impassibilité à l'état pur). Au moins nous saurions quoi faire une fois que nous nous serons rendu compte que nous sommes bel et bien coincés dans un labyrinthe sans issue. Ca nous ferait une belle mort..."
Un éclair de panique passe dans les yeux de Mlle Parker. Toujours aussi silencieuse, elle stoppe néanmoins sa marche. Jarod s'arrête aussi et prend le visage de Mlle Parker entre ses mains un peu tremblantes. Il allume quelques étoiles dans ses yeux et sourit.
J : "Je plaisante. Nous allons nous en sortir".
MP : "Je ne vois pas comment".
J : "Commençons par nous allier pour de bon".
MP : "Que veux-tu dire ?"
J : "Tu es tout le temps sur la défensive. Pourtant je ne te ferais de mal pour rien au monde. Tu es... (il rougit) Tu es la personne qui compte le plus à mes yeux au Centre".
MP : "Avec Sydney"
J : "Bien sûr, mais il est comme mon père"
MP : "Etant donné que les autres sont soit complètement crétins, soit des monstres, ton choix est assez judicieux..."
J : "Je t'ai..."
MP l'interrompt : "Ne dis pas quelque chose que tu vas regretter"
J : "Je ne vais pas regretter ça. J'... J'aperçois la sortie !"
Surprise, Mlle Parker le regarde avec des yeux ronds. Elle se retourne et aperçoit une porte de verre.
MP : "On dirait les sorties de secours des tunnels"
Sans hésiter, sa torche à la main elle ouvre la porte et s'enfonce dans un boyau plus étroit que le couloir où elle était précédemment. Jarod la suit de près. Enfin, la Lune envoie ses rayons sur Mlle Parker.
MP : "Ah ! Libre ! Enfin !"
J (qui vient de déboucher du tunnel) : "Je n'appelle pas cela la liberté, moi"
MP : "C'est mon choix"
J : "Une solution de facilité, tu veux dire. Tu sais ce qu'il en est et moi aussi. Je ne suis pas dupe, Parker. Suis-moi !"

Mlle Parker a les larmes aux yeux : "Je ne peux pas..."
Sa voix se brise.
J : "Oh si tu peux ! Nous fuirons ensemble et plus jamais ils ne nous feront de mal".
MP : "Ils nous retrouveront"
J : "Qd je veux brouiller les pistes, je le peux..."
MP : "Ce ne serait pas... raisonnable"
J : "Depuis quand es-tu raisonnable, mon amour ?"

Big Ben sonne minuit. Douze coups qui annoncent la fin d'une histoire et le début d'une autre...

Des bras se touchent, des lèvres se frôlent, une tête se penche.

Deux silhouettes très proches s'éloignent et s'enfoncent, dans les brouillards de Londres...
Bientôt on ne les voit plus. Ils ont trouvé l'issue. Où vont-ils ? Oh, vers le bonheur, tout simplement...

 

 

Fin

 

 

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