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La religion dans IOTH

 

 

Les symboles religieux et la religion sont fort présent dans ce deuxième téléfilm, c'est notamment ce qui a dérouté (pas moi, mais j'en connais quand même beaucoup !) certains fans de la série. Alors que jusque là on se contentait d'allusions diverses, ici on plonge en plein mysticisme... Examinons de près la situation.

 

Les symboles, en plus des dialogues qui donnent dans le paranormal, sont très nombreux, et comme d'habitude (ne changeons pas les bonnes habitudes !) font référence à la "mythologie" judéo-chrétienne (rayez la mention inutile selon les cas...). Nous retrouvons les trucs classiques : anges, églises et chapelles etc...

Déjà, les scénaristes ont donné dans la provocation. Bon, ce n'est pas Je te rends ton amour de Mylène Farmer et son clip censuré (c'est mon préféré, soit dit "en passant" ), mais c'est déjà beaucoup pour l'Américaine puritaine de Mister Bush et cie... (où l'on clame qu'il faut s'asseoir et lire la Bible en cas de menstruations douloureuses, mais bien ssssûr !!) Déjà, les moines. Pas nets, je dirais même qu'il se battent pour obtenir la palme de celui qui sera le meilleur assassin... lolll (veulent concurrencer celui de Mymy ?) D'avance, ils cachent beaucoup de choses, et c'est pê déjà une dénonciation du silence (obscurantisme) lié à ces messieurs... Et certains, donc, sont des traitres, travaillant pour le Centre... Pas joli-joli ! De plus, même dans une chapelle ou sur le parvis d'une église (ce qui n'est pas sans rappeler Notre-Dame de Paris, soit dit en passant, pour ce qui est de la mort de l'innocente), on n'est plus en sécurité. N'y voyons pas là un effort pour tendre vers la politique (de busherie) qui règne dans le pays, mais plutôt un appel : ce n'est pas en pratiquant que vous serez forcément sauvé et gna gna gna. Bref, de quoi faire du bruit, tout ça pour quelques taches de sang sur le parquet...

Pis on a du mal à dinstinguer la limite entre bien et mal. Les personnages jouent encore plus que d'habitude un double-jeu (tous autant qu'ils sont), dans leurs actes et dans leurs paroles, et l'on ne sait plus bien qui on doit considérer comme un "méchant" ou comme un "gentil". Juste "en passant", question de montrer l'anti-manichéisme... Et puis entre Dieu et le Diable, on ne sait plus au juste qui est qui et qui a bien pu gribouiller les parchemins...

Parlons-en d'ailleurs de ces parchemins. En plus de tout le parallèle à faire (cf page Manuscrits, et page Templiers, et page Rennes le Château...) avec l'histoire biblique notamment, ils sont un symbole par excellence, mais même eux jouent double jeu. L'Elu fait référence à qqch de plus positif (donc plutôt à Dieu, dans "l'imaginaire" populaire qui veut que Dieu = le Bien - si ça vous amuse, hein ! ), mais cette malédiction, cette tempête, renvoient plutôt au Mal, au Diable. Sachant que les parchemins se partagent... Que comprendre alors ? Qu'il y a ici, avec la Malédiction des Parker, juste une illustration de la lutte entre le Bien et le Mal (ce qui serait fort manichéen) ou une illustration de cette division, ce qui renverrait à une vision pessimiste de Dieu et évidemment de l'Homme. Vu le partage des parchemins, je pencherai pour cette deuxième explication, laquelle s'oppose bien sûr gentiment aux discours religieux classiques (mais je vais jamais à l'Eglise, ni ailleurs, c pô ma faute à moi si j'ai pas été conditionnée et donc peux accepter les théories farfelues...)...

Une autre dimension apparaît aussi car, comme on l'a vu, les Loustics (scénaristes-producteur, Steven Long Mitchell et Craig W. Van Sickle) ont visiblement décidé de réécrire la Bible, ou plutôt d'y ajouter un passage, comme le veulent certaines "légendes" (?). Le parallèle avec Rennes le Château est évident (rien que la chapelle avec le "terribilis est locus iste" et la statue d'Asmodeus le prouvent largement ! Ce ne sont pas des symboles si courants, et les deux, réunis ainsi et de manière visuelle aussi paralléle...), mais c'est encore une fois assez courageux comme méthode.

 

On pourrait donc dire, en conclusion, que les scénaristes ne rejettent pas la foi et Dieu, mais une partie de la religion (comme on l'avait vu), en apportant une vision plus juste de celle-ci (par rapport aux représentations plus classiques dans la passé) et des théories fort "scandaleuses" (meuh nan ! ) qui bouleversent l'histoire biblique (et les idées reçues) en enrichissant la mythologie caméléonnienne. Chapeau bas, messieurs les scénaristes, vous avez fait très, très fort !

 

Sydnette la Psy Caméléonne, qui s'en fout des principes sur le coup et c'est son choix ! LOLL

 

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