Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge

Blue Cove FanFictions Annexes

 

 

Quand Parker rencontre Jarod (page 4)

Auteur : Electre, Lyssa, Jacobette (MariMok) et Gumi. Les collages sont de Didine.

Notes : Heu, ben j'espère que je pouvais le mettre là...

 

Quatrième Partie

5h15 Blue Cove. Superbe propriété de Parker.
Le téléphone sonne. Evidemment à cette heure-là elle dort. Elle se lève pour décrocher, au passage se cogne sur la commode, ce qui la fait répondre d’une façon très désagréable, comme d’habitude en fait.

Parker : quoi ? Il est 5h15 du mat alors j’espère que l’abruti qui m’appelle a une sacrée bonne raison pour le faire !!
Broots : c’est moi l’abruti…
Parker : je m’en doutais à vrai dire. Alors, vous avez fait un cauchemar ? Vous voulez que je vienne vous border, vous rassurer ? C’est encore ce rêve avec Raines ? (nous n’aurons pas plus de détails à ce sujet)
Broots : ah oui c’est pas de refus…euh je voulais dire non, non c’est pas ça…
Parker : alors quoi nom de Dieu ?
Broots : on a retrouvé la trace de Jarod !!
Parker : mais il fallait le dire avant pauvre clown !!! Alors où est-il ?
Broots : Las Vegas, « Dirty Trick motel ».
Parker: très bien, faites préparer le jet, dans 45 minutes je suis là.
Broots : ok, je vous attends.
Parker : vous pouvez vous rendormir, je n’ai pas besoin de vous…
Broots : mais…mais…Melle Parker, vous êtes sûre que… ?
Parker ne lui laisse pas le temps de réagir, elle a déjà raccroché…tut tut tut tuut…C’est ça les femmes actives de nos jours…

La narratrice vous passe le résumé d’un vol plus qu’ennuyeux…sachez seulement que « grâce » à Parker, une hôtesse à décider de changer de métier, une banale histoire de pénurie de cacahuètes ayant tourné au drame…


9h43, Parker descend de l’avion, elle est « légèrement » sur les nerfs. Elle se dirige avec assurance vers un taxi dont le chauffeur la regarde arriver dans son rétro…Il met le plan de drague en action…Le pauvre, il ne sait pas à qui il a à faire.

Parker : Dirty Trick motel et que ça saute !!!
Taximan : j’ai bien envie de vous répondre par un p’tit jeu de mot mais ça serait pas correct envers une jolie jeune femme comme vous…
MP : alors gardez-vous bien de le faire et contentez-vous de me conduire là-bas, faites votre boulot, rien d’autre…Vous êtes chauffeur pas comique !!
Taximan : ok, j’voulais juste vous mettre en garde mais si vous allez là-bas, c’est qu’on vous y attend…C’est pas le genre d’endroit…
MP : …à fréquenter pour quelqu’un comme moi, je sais déjà tout ça, merci !
Taximan : trop fort, vous avez dit exactement ce que j’allais dire !!!
MP : je sens que je vais vous flinguer les quatre pneus en descendant !!!
Taximan : bah y a pas intérêt parce que sinon je vais devoir porter plainte contre vous et franchement ça m’briserait le cœur…
MP : alors la ferme et roule !!!
Taximan : ok ma poule, je roule…J’fais qu’ça de rouler…Faudrait que je prenne ma retraite un de ces jours parce que je passe trop peu de temps avec…
MP : …votre femme et votre fils, je sais !!
Taximan : vous avez enquêté sur moi ou quoi avant de monter dans mon taxi ?
MP : irrécupérable ce mec…
Et le trajet s’est poursuivi ainsi entre les blagues douteuses du taximan et les répliques cinglantes de notre chère Miss Parker…


10h01, Dirty Trick motel. L’endroit est plus que douteux…Parker lève les yeux vers l’enseigne clignotante rose fluo, elle est à moitié décrochée, un fil pend même dans le vide. Ne parlons pas de la peinture du bâtiment qui s’effrite chaque jour un peu plus…

Elle rentre dans le motel et d’instinct elle s’apprête à aller vers l’ascenseur sauf qu’elle est interrompue aussitôt par le gérant du motel…

Gérant : excusez-moi, je peux vous aider ?
MP : pas la peine, je sais où je dois aller…
Gérant : oh je vois, vous êtes Parker, autant dire une habituée…ne prenez pas l’ascenseur, il est en panne…

Curieusement, elle ne réplique pas, elle semble plongée dans ses pensées, elle effectue un simple hochement de tête puis va vers l’escalier. Quelqu’un en descend, une pauvre vieille femme aveugle. Melle Parker prend pitié d’elle et l’aide à descendre les dernières marches.

Femme : merci mademoiselle, Dieu vous bénisse…
MP : non, madame, Dieu vous bénisse vous et vous protège.
Femme : c’est trop aimable.
MP : bonne journée madame…
Femme : vous aussi, et elle risque même d’être excellente…
MP n’a pas le temps de lui répondre qu’elle s’est volatilisée…Bizarre pour une femme censée être aveugle…

MP réfléchit quelques instants puis elle reprend ses esprits et va droit à la chambre 69.

Elle entre mais la pièce est vide…Se serait-elle trompée ? Elle avait pourtant le sentiment d’être déjà venue ici mais quand, comment, dans quelles circonstances et surtout pourquoi ne se rappelait-elle de rien ? Machinalement, elle se dirige vers la fenêtre, et elle se met à penser à ce qui est arrivé au cours de ses dernières années dans sa vie…Tant de rêves brisés, de cruelles déceptions, d’amères désillusions…Alors qu’elle avait trouvé le bonheur avec Thomas, voilà que le destin s’acharnait sur elle, lui ôtant la seule personne à qui elle tenait véritablement…L’homme qui avait su lui redonner le sourire et offert une seconde chance de recommencer sa vie à zéro avait été victime d’une horrible machination visant à la ramener vers le Centre…Comment avait-elle pu accepter cela ? N’était-elle pas en train de se mentir à elle-même en refusant de voir la vérité en face ? Décidément, elle n’avait jamais fait les bons choix dans sa vie…Il y avait toujours eu quelqu’un pour influencer ses décisions et l’empêcher d’accomplir ce qu’elle souhaitait vraiment faire. Mais comment se soustraire à l’emprise que ces personnes avaient sur elle ? Où puiser la force et le courage de leur faire face et de dire qu’elle en avait assez de tout ça ? Non, elle avait déjà trop lutté…Et pourtant… Les personnes qui comptaient le plus pour elles avaient sacrifié leur vie pour la sortir de cet enfer…Ne pouvait-elle pas honorer leur mémoire en finissant ce qu’ils avaient commencé à accomplir ? Si seulement…

Le cheminement de sa pensée s’arrête soudain, stoppé par l’air d’une musique provenant d’une chambre voisine…ou non, il semble que c’est quelqu’un qui essaie de reproduire pathétiquement les paroles…

“Some people call me the space cowboy, yeah,
Some call me the gangster of love
Some people call me Maurice, woo, woo…”
MP se croit tombée dans un des ces mauvais films où rien de ce qui arrive ne peut plus vous étonner tellement vous êtes blasés…
Mais elle a bien envie d’aller dire au plouc de la chambre d’à côté de baisser le son et d’arrêter de se prendre pour un chanteur parce que ça n’est vraiment pas un métier pour lui !!
Qu’à cela ne tienne, elle décide de ne pas y aller par quatre chemins, elle enfonce la porte avec un bon coup de pied et se retrouve face à face avec Jarod affublé d’un chapeau de cowboy, tranquillement assis dans un fauteuil, sirotant un verre et n’attendant visiblement qu’une chose depuis un bon moment déjà : que MP franchisse le seuil de la porte…
Que la fête commence…
Narratrice : excusez moi, je me suis laissée emportée dans le feu de l’action, mais je m’ennuie tellement. Tout ça est bien trop…shipper pour moi…LOL Enfin, refermons cette parenthèse et poursuivons.
Jarod : enfin…j’ai cru que tu n’allais jamais franchir cette porte.
MP : parce que tu m’attendais ?
Jarod : évidemment…je ne chantais pas pour le plaisir, je le faisais pour que tu réagisses…
MP : là c’est sûr qu’avec ta voix mélodieuse qui m’envoûtait les tympans, je ne pouvais que réagir !!
Jarod : je suis doué pour presque tout sauf pour le chant…C’est bizarre, non ?
MP : Jarod, arrête tes plaisanteries, je te ramène au Centre…
Jarod : non, je ne crois pas…
MP : et tu peux me dire ce qui m’en empêcherait ?
Jarod : au fond de toi je sais que tu connais la réponse…il ne tient qu’à toi de changer le cours des choses.
MP : voilà que tu recommences, toujours le même discours…
Jarod : tiens, tu viens de faire remarquer un détail intéressant…
MP : quoi ? que tu répètes toujours la même chose ? Je ne vois pas ce qu’il y a de fabuleux là-dedans…
Jarod : tu n’as donc rien remarqué, ce qui se passe depuis ce matin…
MP : j’ai juste eu l’impression d’avoir déjà vécu quelques situations mais à part ça, rien d’extraordinaire…pas de quoi grimper aux murs…
Jarod : hum, Parker, est-ce que ça serait une proposition ?
MP : tu peux toujours rêver si ça t’amuses…
Jarod : tu ne crois pas qu’il serait temps que tu oses affronter ta famille et que tu leur dises en face que tu en as assez de cette vie ?
MP : Jarod, arrête…je n’ai pas envie de t’écouter…
Jarod : est-ce que la vérité est si dure que ça à entendre ? Tu as tellement peur ? Je suis là, je peux t’aider à fuir cet enfer…
MP : tu t’es toujours pris pour un justicier…une sorte de vengeur masqué…laisse tomber la cape, Superman…qu’est-ce que ça t’apporte de vouloir aider les autres ?

Jarod : quand j’aide une personne, le simple fait de voir son visage s’illuminer est pour moi le plus grand des bonheurs…Je suis heureux de pouvoir apporter mon soutien aux gens qui en ont besoin…
MP : mais toi, qui t’aide quand tu en as besoin, personne que je sache !!!
Jarod : tu te trompes sur toute la ligne Parker…Tout le monde ne ressemble pas aux personnes qui se trouvent au Centre…Si on sait regarder autour de nous, il y a toujours quelqu’un pour vous aider…tend la main aux autres et ils sauront t’aider à leur tour…
MP : merveilleux…c’est à mettre dans les pages roses du dico en tant que nouvelle citation prononcée par le Grand Jarod, génie du 21ème siècle !!!
Jarod s’approche d’elle, il lui prend la main.
Jarod : il serait temps que tu baisses ta garde, et que tu ouvres enfin les yeux sur ce qu’il y a en face de toi…
MP : en face de moi je ne vois que toi (la narratrice est à ce moment précis morte de rire mais elle ne sait même pas pourquoi LOL)
Jarod : ferme les yeux…(la narratrice se tord de rire, bon il faut que je me calme, inspiration, expiration)
MP : et puis quoi encore ?
Jarod : close your eyes, give me your hand, darling, do you feel my heart beating ? Do you understand? Do you feel the same? Or am I only dreaming?
MP : tu me fais quoi là ? Soirée karaoké ? La fureur ?
Jarod : mais non (la narratrice est morte de rire quand elle écrit « mais non », mystère…)
MP : alors quoi ?
Jarod : je te dis que je t’aime, et je te demande si tu ressens la même chose que moi.
MP : oh ben ça y a pas de risque…tu es en plein dream là…
Jarod ne tient plus en place. (il va se jeter sur elle vous croyez ?)
Il s’approche tout près, tout près, oh y a vraiment pas plus près…Et…rien du tout. Parce qu’on entend des pneus crisser à l’extérieur du motel et que Jarod sait ce que ça signifie. Il se barre…euh pardon, il s’éclipse.
MP : Jarod !!! attend!!!
Mais Jarod est déjà loin…
Lyle arrive dans la chambre.
Lyle : où est-il ?
MP : comme d’habitude, envolé…
Lyle : tu l’as aperçu ?
MP réfléchit un instant avant de dire :
MP : tu crois que si j’avais pu le voir, je l’aurais laissé filer ? Tu me prends pour une idiote ou quoi ?
Lyle : en tout cas, je connais sa prochaine mission…
MP : ah oui ?
Lyle désigne le chapeau resté sur le fauteuil : cowboy !!
MP : très drôle…
Lyle sort (je le vire, il m’énerve).
MP regarde autour d’elle et sent comme un grand vide…La solitude se fait de plus en plus pesante. Elle aurait voulu savoir accepter les avances de Jarod mais sans doute par fierté, elle l’a repoussé…Elle murmure son nom sans s’en rendre compte : « Jarod… »
Comme par enchantement…
Jarod : oui ?
MP sursaute, elle le regarde mais croit être en plein dans un rêve.
Jarod : aurais-tu changé d’avis ? Serais-tu prête à me suivre ? A tout quitter ?
MP s’approche de lui, le regarde intensément dans les yeux (whaaa, ooops, sorry).
Jarod lui prend tendrement la main, elle ne le repousse pas cette fois-ci…
MP : Jarod, je crois que…
Jarod : chut…
Il l’embrasse longuement, très longuement…(qui a demandé combien de minutes ? LOL)
Il arrête de l’embrasser…enfin il reprend plutôt son souffle lol
Jarod : si tu veux partir avec moi, c’est maintenant ou jamais.
MP : Jarod, c’est une décision trop difficile à prendre…Que vais-je devenir si je quitte le Centre ? Que va-t-il advenir de nous ensuite ?
Jarod : tu te poses trop de questions…Vis ta vie au jour le jour…Prend-la comme elle vient et soit heureuse. Je t’aime et je crois que tu m’aimes aussi…cela n’est-il pas suffisant ?
(la narratrice qui est normalement anti-shippeuse commence sérieusement à en avoir marre d’écrire des niaiseries pareilles, aussi va-t-elle abréger sa souffrance LOL)
MP : tu as raison je t’aime et ce depuis le 1er jour où je t’ai aperçu…J’ai toujours su que nos destins étaient liés mais je ne voulais pas y croire, je fermais les yeux…
Jarod : enfin tu les ouvres et tu vois la vérité…Viens partons, nous n’avons que trop tardé déjà…Il est temps de rattraper le temps perdu…
MP : j’irai où tu iras…(la la la…bon, d’accord je me tais…Pffff)


Ils sortent. Mais où vont-ils donc ? Ils sont les seuls à connaître la réponse. Mais sachez qu’on est à Las Vegas et que c’est la ville des amoureux et d’après les statistiques…non pas de statistiques. C’est anti-romantique et ça ne laisse aucune place à l’imprévu. Alors je vous laisse aisément imaginer la fin de cette formidable histoire…

En tout cas, inutile de vous dire que cette journée sans fin a pris…fin car MP et Jarod avaient enfin (sans jeu de mot aucun LOL) accompli leur destinée…ou plutôt celle que les shippeuses (dont une anti-shippeuse) souhaitaient leur voir accomplir.

Maintenant laissez-moi vous souhaiter à tous une très joyeuse Saint Valentin et aux célibataires : puissiez vous trouver l’âme sœur et être heureux…LOL

 

 

FIN

 

 

For members of The Centre use only