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Quand Jay rencontre Parker (page 4)

Auteur de cette partie : Sydnette la Psy-Caméléonne

Notes : Ce fanfic a été écrit petit à petit sur le forum. C'est Mouah et les autres qui avaient décidé de continuer en quelque sorte "Qd Parker rencontre Jarod" mais en envoyant les deux dans le futur plutôt que dans le passé... Petit à petit on a obtenu un nouveau fanfic.

 

Retour dans le Futur
Quatrième round signé la Psy Caméléonne


Il était une fois.... Ah non, c'est l'influence récente des contes... Bon, l'histoire se passe quelque part sur la Terre, dans un endroit reculé. Le Delaware, pitit état où tant de choses se passent. La Baie de Blue Cove, dont l'eau bleue et scintillante peut faire croire au visiteur innocent que le coin est calme. A tort. Pour exemple, un bâtiment pris au hasard sur la côte... Une grande entreprise dont les activités restent mystérieuses... et dont le nom est tout aussi intrigant... Le Centre.


Miss Parker vaque à ses occupations habituelles, Sydney reste obstinément derrière elle, tel Broots habituellement.
MP (l'air fatiguée et le ton indiquant sa lassitude) : "Il a laissé quoi la dernière fois ?"
SYD (habituel sourire béat aux lèvres) : "Un carnet rouge..."
MP (se demande si Sydney ne se fiche pas d'elle, mais ne dit rien) : "Pour changer."
SYD (toujours souriant) : "...Et.....ça...."
Il lui tend une photo...Un montage montrant la Dragon Lady plus vieille, vraiment plus vieille...
MP, un petit sourire au coin de la bouche: "Merveilleux ! Je vais l'accrocher dans mes toilettes pour me poiler de temps en temps... Jarod est attentionné. Et il n'a pas assez de travail à voir. Il s'ennuie au point de me vieillir par ordinateur. Votre petit Einstein commence à péter un boulon, Syd. Et je paie encore les pots cassés .D'autant plus que cette mascarade ne le ramène pas au bercail"
SYD: "Ca veut forcément dire quelque chose..."»
MP, exaspérée: "Toujours votre petit refrain... Mais je remarque qu'après toutes ces années vous n'avez toujours pas réussi à trouver l'essentiel : QUOI ?!"
Broots arrive, un soupçon essoufflé :
"Pfffffffffffffffff.... Pfffffffffffffffffffff... (ça me rappelle un autre fanfic) Missssss... heu... Parker...."
MP (excédée, se demande si c'est tout de suite qu'elle va lui mettre une baffe) : "QUOI, Broots ?!!! Qu'est-ce qu'un éclopé du niveau souterrain je ne sais combien vous a encore confié ?"

Broot (inquiet) : "Rien. J'ai juste rencontré Ralfy, celui qui a une main sur le ventre à cause d'une mauvaise greffe. Il passe le bonjour à tout le monde, mais...."
MP (se retenant pour ne pas coller ses quatre vérités à un informaticien qu'elle connaît) : "QUOI ?!!! Que se passe-t-il donc pour qu'on vous voie revenir rouge, suant, et soufflant comme un escargot rhumatisant à qui l'on aurait imposé la vitesse d'une Formule 1 ?"
Broots : "Rien. Mais il y a du courrier pour vous".

Il lui tend une lettre et cherche à s'éclipser. Miss Parker le retient : "Vous n'allez pas filer comme ça et laisser Sydney prendre l'orage tout seul ?..."
Broots : "Oh, heuuuuuuuuuuuu, nooooooooooonnnn, mais heu, c'est-à-dire que j'ai heu du travail, et heu................."
MP : "On ne me la fait pas à moi, Broots !"

Elle commence à décacheter l'enveloppe, bien que l'identité du destinataire ne soit plus un secret pour elle : elle reconnaîtrait cette écriture entre mille ! Jarod...

Elle ouvre et commence à lire : "Chère Miss Parker, gna gna gna... Je suis au regret... gna gna... dire combien cette situation est triste... gna gna gna... Mais... gna gna gna... Tu me manques même quand tu es près de moi... gna gna gna... (pour elle-même) Sapristi, c'est une lettre d'amour ce machin ! (elle poursuit) Et puis... gna gna gna... Quand tu me liras.... gna... je serai ailleurs car je ne peux accepter plus longtemps.... gna gnaaaa ? (le dernier gna est paniqué !)... quand tu liras cette lettre je serais mort".

Elle n'a pas le temps d'en lire plus, elle s'effondre.

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Los Angeles. Californie. Un hôtel.

Une nuée de bulles scintillantes remonte à la surface des flûtes remplies d'un champagne doré.
Bercés par le "hou hou" des hiboux, se caressant mutuellement la joue, Jarod et Zoey semblent se délecter d'une soirée si tranquille, où seul le ronflement du voisin vient troubler le silence (la narratrice signale que c'est poétique et qu'y'a même des rimes...).

Allongés sur la terrasse de leur chambre, ils se regardent.
ZOEY : "Ahhhhhh Tu as bien fait d'envoyer cette lettre à Parker. Tu as l'air plus tranquille, maintenant".
JAROD : "Tu n'es pas jalouse ?"
ZOEY (qui cherche depuis une demi-heure comment assassiner Parker ) : "Nooonnn. Tant que tu es heureux, c'est ce qui compte. Je ne puis lutter contre ça... Votre amitié. Je t'aime, tu sais, je peux faire ça pour toah !"

Jarod est ravi. Il se demande si c'est bien la bonne chose à faire, mais finalement, comme Zoey le prend bien. Il peut toujours la garder comme amie. Parker. Il aime Zoey. Il la regardent. Ils s'embrassent. Jarod la serre contre lui tendrement et, admirant la nuit étoilée, glisse discrètement sa langue dans sa bouche et alors...

"BON ! CA SUFFIT !!!!!!"

Sur un pitit nuage, loin, au milieu d'oiseaux magiques et de fées aux aîles brillantes. Avec leurs pitites aîles et leur cerveau productif, des êtres. Dans des espaces où manque l'oxygène, où rien ne frissonne, ni rien ni personne, juste quelques hommes (© J-J. Goldman)... quelques hommes justes... enfin plutôt les divines Cupidones Shippeuses !

"C'est quoi ce bordel ?!"
Une CS ("cupidone shippeuse" n'oublions pas) s'énerve.
Une autre CS : "Chhhhhuuuuutttt ! Ca y est, tu te mets à être aussi malpolie que Parker...
CS : "Quoi ?!!! Nan mais t'as vu ? C'est inadmissible ! De ma mémoire de shippeuse, j'ai rarement vu pire comme situation. Je vais lui balancer une ou deux flèches dans le c*l pour la calmer, la Zoette !"
L'autre CS : "Ne t'inquiète pas. Tout ce beau monde a oublié que leur destin était entre nos mains tel un M&Ms qui n'y fond pas... Le pouvoir, nous le possédons. Reste à les remettre dans le droit chemin..."
CS : "Que fait-on ? On les envoie encore dans le passé ?"
L'autre CS : "Nan, ça a bien marché, mais Parker va finir par se douter de quelque chose à force de visiter le Dirty Trick Motel... Si on lui envoie plein de visiteurs, y'en aura bien un pour se souvenir du prospectus. Imagine la cata !"
CS : "Alors on fait quoi ? On ne peut pas les laisser comme ça !"
L'autre CS : "Eh bien, on va jouer à Retour dans le Futur...".
Elle saisit une flèche et l'envoie discrètement sur Miss Parker qui ne s'en aperçoit pas puisque son sommeil est aussi profond que la grande faille de San Andreas (nldr : près de San Francisco, donc pas loin de chez MTW!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!).


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Miss Parker se réveille, la tête lourde (ça me rappelle un fanfic, ça !). Que s'est-il passé ? Soit un rouleau compresseur s'est trompé de chemin et est venu la caresser, soit un mauvais plaisantin lui tape sur la tête avec un marteau de trente kilos... Elle est au Centre... Elle reconnaît vaguement le tableau devant elle, bizarrement sombre. Que fait-elle par terre dans le bureau de son père ? Et où est celui-ci ?

Etrange, tout est sombre, enfin encore plus sombre que d'habitude. On dirait le SL-27. Oui, on dirait que cette pièce a subi un incendie semblable à celui du niveau souterrain. Sydney aurait-il encore joué les poseurs de bombes ? Persuadée d'être encore mal réveillée, elle finit par se lever, et s'exclame :

"PUT**N DE ME**E ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?"

Tout semble réellement avoir pris feu. Mais on semble bien aussi ne pas avoir fait le ménage et déblayé les cendres depuis une bonne dizaine d'années !

Elle sort de la pièce, déboussolée, incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Elle se rappelle vaguement une histoire de lettre...
Elle tombe sur Sydney, qui sourit et s'exclame : "Ah ! Bonjour Mlle Parker ! Bien remise ?"
Miss Parker le regarde, abasourdie : "Remise ?"

Sydney (avec un ton de psychologue - vous ne savez pas ce que c'est ? *Lisez-moi plus* eh eh -) : "Eh bien... Depuis qu'on a retrouvé Catherine, vous étiez heureuse mais bizarre, il faut l'avouer. C'est bien compréhensible, mais..."
MP (l'interrompant, comme d'habitude) : "Catherine ? Quelle Catherine ?"
Syd (avec un ton limite professoral) : "Voyons, Mlle Parker, je veux parler de votre mère bien sûr ! De qui d'autre ?..."

Miss Parker est devenue blanche, limite verte, et elle se rattrape de justesse à la cravate du psy.

MP : "Ma mère... ma mère est vivante..."

Syd se dit que décidément le champagne n'est pas bien supporté par sa collègue. Cela provoque même des troubles de comportement. Il n'aurait pas du la laisser boire ces quatorze verres la veille...
Justement Catherine Parker arrive. Elle n'a presque pas changé. Mais, chose étrange, elle porte un petit garçon tout brun dans ses bras. Il doit avoir cinq ou six ans au maximum.

CP (Catherine Parker, pour ceux qui ne connaissent pas les abréviations usuelles...) : "Tiens, ma chérie, prends-le un peu, je dois faire des courses en ville. Je n'en ai pas pour longtemps, rassure-toi".
MP (interloquée, saississant le petit qui commence à baver sur son tailleur bleu nuit en soie) : "Mais qui est-ce ?"
CP : "Comment ça ? Mais ton fils, ma puce. Tu es sûre que ça va ?"
MP : "Oui oui......................... .........................".

Catherine s'éloigne. Le petit s'endort à moitié sur l'épaule de sa mère.

MP : "Sydney, je n'y comprends plus rien. Oh !!! Erk, beurk et triple zut ! Cet idiot bave sur mouah ! Mon beau tailleur de chez Paul Carmin ! Zutalors ! Bon, Syd, je ne le répéterai pas deux fois... QUI EST CE GAMIN ???!!!"
Sydney (un air inquiet sur le visage) : "Mais... votre fils ! Vous savez, Brigitte était enceinte, et elle... a accouché d'un petit garçon, censé être votre frère. En réalité, c'est votre fils. Mais ça fait déjà deux ans que vous êtes au courant, je m'étonne de votre quest..."
MP (la tête lui tourne) : "Laissez tomber, je suis un peu, heu... fatiguée".

Elle se dirige vers son bureau. Elle ouvre la porte et elle découvre alors...

(la narratrice n'ose pas le dire)

... elle découvre alors Lyle et Broots bouche à bouche !!!!!!

(Cindimini et Etoile4You vont tuer la narratrice, c'est sûr, heureusement qu'elle a son pote Lecter pour chasser les intrus. Car on m'avait piqué Jay, n'est-ce pas, Lys... Je ne veux pas faire de concurrence à une copinnneeeuuuhhh comme toi, alors... Comme personne ne veut d'Hannibal... La narratrice, consciente d'être hors-sujet, va bientôt revenir à son histoire, non sans avoir dégusté un peu de bûche glacée framboise vanille abricot).

Lyle et Broots s'embrassent avec tous les bruits, filets de bave, et mouvement que ça nécessite. Ils semblent même vouloir faire plus.......

Miss Parker se précipite aux toilettes et son petit déj' se retrouve bientôt au fond d'une cuvette blanche.
Elle se passe un peu d'eau sur le visage, se tapote les joues.

MP (murmurant) : "Je dois rêver. Oui, c'est ça, je rêve...".

Elle repart vers son bureau et jette à nouveau un oeil. Mais son horrible jumeau et l'informaticien de service sont bien en train de se faire des câlins peu corrects. Elle n'a pas été victime d'une hallucination.
Sa mère est vivante, son père disparu, le bureau cramé, elle a un fils, et maintenant Lyle et Broots sont très très amis. Tout est normal... Il ne manque plus que...

"JAROD !!!! JAROD est là !".

La voix de Sam.

MP : "Jarod... Bien, où çà ?...".

Sam a vieilli bizarrement. Broots aussi à y réfléchir. Mais que se passe-il donc ?

Elle sort de son bureau et tombe nez à nez avec Jarod, justement !

MP : "Tiens tiens ! Tu es là !"

Elle l'attrape par le bras.

Jay : "Mais ?! Tu es folle, ça fait deux ans que le Centre ne me poursuit plus. Depuis que ta mère a repris l'affaire de loin... Bon, c'est pas de tout ça, laisse-moi passer !"
MP : "Pourquoi ?"
Jay : "Je cherche Lyle !"
MP : "Pourquoi ?"
Jay : "Je veux le tuer !"
MP : "Joyeuse nouvelle ! Pourquoi ?"
(la narratrice se dit que MP aime les "pourquoi". Promis, elle s'achètera un sac de vocabulaire à Auchan...)
Jay : "Laisse-moi passer ! Où est Lyle ?"
MP : "Dans mon ex-bureau, en train de faire je ne sais quoi avec Broots...".
Jay : "Ah ? Comme d'habitude alors..."
MP : "Ne me dis pas que tu étais au courant !"
Jay : "Qui ne l'est pas ? Ils ne se cachent pas".
MP : "C'est pas normal... Comment ça se fait ?".
Jay : "Je ne sais pas. Mais n'oublie pas ce principe : Ex nihilo nihil..."
Une petite fille toute brune arrive en courant et agrippe Jarod : "PAPAPAPAPAPAPA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
MP : "C'est... ta fille ?!!!"
Elle manque de s'étouffer.
MP (à bout de souffle) : "Qui est la mère ?"
Jay : "Mais... Zoey !! Et Lyle l'a tuée. Je veux l'assassiner aussi".
MP : "La première bonne action de mon frère ! Il faut le féliciter !".

Justement Lyle arrive, un paquet dans la main gauche, des baguettes dans la droite, avalant goulûment de la viande, tandis que Broots lui fait de nombreux bisous dans le cou.

Jay : "Je vais le tuer, ce gars !!!".

Soudain il s'arrête, regarde Miss Parker et demande : "Qui est ce garçon ?".

MP : "Mais notre fils, voyons !".

Elle s'approche de Lyle, jette un oeil à son repas.

MP (contemplant la viande) : "Eh bien ! La Zoette, elle est pas plus apétissante comme ça !".

Lyle : "C'est ce que je me suis dit aussi, je ne voulais pas m'empoisonner".

Justement Zoey apparaît, quarante kilos de plus qu'auparavant, des bigoudis dans les cheveux, une bouteille de rhum à la main, suivie de la nounou de sa fille, Grand-Ma Zoye. Miss Parker se dit que Lyle a manqué une bonne action, voire deux.

Zoye se prend les pieds dans le tapis, à moins que de grandes jambes aux doigts de pieds vernis de violet ne l'aient aidée à se casser la gu**le...

MP : "Bien fait".

Mais déjà l'infâme Zoye se précipite vers le Caméléon et l'écrase, tout en lui bavant dessus pour l'embrasser. Miss Parker détourne les yeux, dégoûtée !

Zoey : "Oh ! Mon amour ! Jaroooooood !!! Eh ! Lili-Rose, ma puce, ça va ?".

Miss Parker se demande si elle ne va pas elle-même assassiner la Zoey.

Jarod et son amie s'embrassent. Quelques filets de bave plus loin...

MP (inquiète) : "Mais qu'est-ce que je fais du gamin ?".
Jay (repartant avec Zoey) : "Oh ! Tu sauras bien t'en occuper toute seule, je te fais confiance ! Allez, fais la banane ! Et n'en mange pas trop (de bananes), ça fait grossir. Remarque, ça dépend desquelles ! Allez, je te laisse, ma grosse petite Parker ! Et pis : Carpe diem !..."

Il repart, son insupportable gamine à la main, l'autre bras essayant vainement de faire le tour de la taille de Zoey. C'est bien sûr cette sa**pe qui a rendu Jay comme ça !

Miss Parker s'évanouit.


Revient le cours normal des choses... Enfin, si l'on peut appeler ça normal... Le temps repart en arrière...

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"Hou hou ! Mlle Parker !"

La voix de Broots. Pas de doute. La Miss ouvre les yeux. Sa tête est très, très lourde.

"QUOI, Broots ?"
Broots : "Nous avons retrouvé la trace de Jarod grâce à la lettre. Il n'est pas mort. Il se prélasse dans un hôtel avec Zoey !"
MP : "Bien ! En chasse, Broots ! Nous allons les rattraper, le petit génie et la roussâsse !".

Elle agrippe Sydney au passage. Ses talons résonnent dans le couloir. Bruits de voix. Bruits de pas. Claquement de porte. Crissements de pneus. En route vers la Californie.


CS : "Eh, qu'est ce qu'on fait ? On va pas la laisser continuer sa vie dans ce sens là !
L'autre CS : "T'inquiètes.. le message est délivré. Encore un coup des Cupidonnes Shippeuses !"
CS : "Et si elle n'a pas compris ? "
L'autre CS : "Libre à nous de recommencer ... Car, après tout ...
NOUS SOMMES LES MAITRES DU TEEEMMMPS"

Omnia vincit amor...

Ad vitam aeternam...

 

 

 

La fin, devant être un writing-game, n'a jamais été faite

 

 

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