Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Quand Parker retourne chez le psy (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Notes d'Andy56 : "Post IOTH, suite de la
fanfiction : « Et si
Parker allait chez le
psy ? »
Disclamers : Et non, les personnages ne sont pas à moi et
je ne touche pas dargent.
Résumé : Et bien, Parker se rend à son second rendez-vous
chez son psy et continue de se confier à lui.
Sil vous plaît, des feedbacks ! Et je voulais juste
dire un gros merci à Nesta56, Hannah, Juliette, Vicky,
Manouchka, Karine et tous les autres pour leurs mails. "
Notes du relecteur : Elle a tout dit... ("Tout était dit" ;-) ...)
Domicile de Mlle Parker, Blue Cove,
Delaware :
Il était 8h du matin, Parker buvait tranquillement son café,
accoudée à la table de la cuisine. Elle avait pris sa matinée
car elle avait son deuxième rendez-vous chez le psychologue.
Elle était moins nerveuse que la fois précédente. Elle
savaParker était plus posée, moins tendue depuis cette
discussion, elle allait mieux. Grâce à cela elle sétait
rendue compte que sil elle était moins sur la défensive,
cela lui ferait du bien et améliorerait ses relations avec les
autres. Mais elle nétait tout de même pas devenue douce
et chaleureuse, cétait Parker, il ne fallait pas trop lui
en demander.it maintenant à quoi sattendre et sa première
entrevue sétait plutôt bien passée.
Après avoir prit une bonne douche et sêtre préparée,
elle prit sa voiture pour se rendre chez le psychologue à 9h.
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Cabinet du Dr Douglas, Blue Cove :
Elle se retrouva de nouveau dans ce grand bureau orné de belles
boiseries associées au marbre. Parker trouvait ce bureau très
à son goût, elle sy sentait à laise.
Dr Douglas : Alors, comment vous sentez-vous depuis la dernière
fois ?
Parker : je vais mieux, merci. Je suis moins nerveuse.
Dr Douglas : Cest déjà une bonne chose. Avez-vous
fait ce que je vous avais demandé au téléphone ?
Parker : oui, jai bien repensé à deux moments
positifs dans ma vie.
Dr Douglas : Très bien, parlez-moi du premier.
Elle détourna le regard, pour dire ce quelle pensait, elle
narrivait pas à le regarder en face. Cétait pour
elle comme savouer une vérité cachée, enfouie depuis
plus de trente ans
Parker : Cest un petit moment que jai passé
avec Jarod, dans les souterrains du Centre. Un jour, lorsque nous
étions enfants, je suis descendue le voir. Il travaillait sur
une maquette de corps humain, il devait y replacer les organes
internes. Je me suis assise près de lui et je lui ai dit que les
filles étaient mûres bien plus tôt que les garçons. Je ne
sais pas ce qui ma pris mais après, je me suis levée et
je lui ai donné un baiser sur la bouche.
Dr Douglas : Quelles ont été vos sensations à ce
moment ?
Parker : Je ne sais pas trop, cest difficile de les décrire.
En entrant dans cette pièce jétais sûre de moi, contente
de voir Jarod. Et
plus je me rapprochais de lui, plus le
doute semparait de moi. Avant de lembrasser javais
peur quil me repousse. Mais comme il ne la pas fait,
il ma mise à laise. Après cela jétais
contente et rassurée.
Dr Douglas : Ne pensez-vous pas que, à présent, vous
pourriez ressentir la même chose en réitérant ce baiser ?
Elle tourna la tête vers lui, le regarda dans les yeux comme
pour chercher une quelconque lueur de plaisanterie. Mais elle ny
trouva rien, il ne laissait transparaître aucun sentiment, à
part peut-être de lintérêt.
Parker : Pardon ? Non mais je croyais que vous maviez
bien comprise.
Dr Douglas : Cest le cas, vous devriez y réfléchir.
Parker le regardait avec de grands yeux, elle ne comprenait plus
rien. Elle plongea son visage dans ses mains.
Dr Douglas : Vous ne voulez pas répondre à ma
question ?
Parker : Je ne sais pas
je
Mais où voulez-vous
en venir ?
Cette question lavait vraiment troublée, ce psy lavait
déstabilisée. Elle ny avait jamais réellement pensé.
Enfin si, quand elle était sur Carthis, mais elle venait de découvrir
des mensonges et de nouveaux secrets. Elle ne savais plus où
elle en était à ce moment-là, elle avait eu un instant de
faiblesse
ou peut-être de lucidité. La voix du
psychologue la sortit de ses pensées.
Dr Douglas : Parlez-moi du second moment positif, voulez-vous ?
La jeune femme leva les yeux vers le médecin, elle put revoir
cette lueur. Celle qui lui montrait quil sintéressait
vraiment à elle. Elle navait pu la voir que chez sa mère,
Sydney, parfois Broots mais surtout dans les yeux de Jarod. Sans
oublier ceux de Tommy.
Parker : Et bien, il y a environ 2 ans et demi (sorry, je ne
connais pas la date exacte), jai fait la connaissance dun
homme. Il sappelait Thomas, jai tout de suite été séduite
par se simplicité, sa générosité. Il ma immédiatement
cernée, il me comprenait, savait me mettre à laise et me
remonter le moral. Il rénovait des maisons, alors j lui ai
demandé de réparer la mienne à cause dun dégât des
eaux. Quand je suis rentrée le soir, il avait découvert une pièce
que javais faite murer. Une salle où ma mère et moi nous
passions plein de moments, je voulais loublier car cela me
faisait mal de la revoir. Alors sur le coup jen ai voulu à
Tommy, mais il ma parlé, il avait raison car cela ma
fait du bien dy retourner. Nous nous installions souvent
pour que je lui parle de ma mère. Jadorais ces moments,
ils me permettaient de me libérer.
Dr Douglas : Quel âge aviez-vous à la disparition de votre
mère ?
Parker : Javais 12 ans, ça a été assez dur pour moi.
Je me sentais responsable de sa mort, je croyais quelle sétait
suicidée à cause de moi. Et jai grandi, gardant son
souvenir dans mon cur. Jai encore assez mal lorsquon
approche la mi-avril. Jallais tous les ans sur sa tombe
pour mexcuser, lui parler
Mais il y a quelques années,
jai réussit à comprendre les flashs que javais. Je
narrêtais pas de revoir le jour de sa mort, dentendre
le coup de feu, les cris
Je me suis rendue compte quelle
avait été assassinée alors je me suis mise à rechercher son
meurtrier. Je ne savais pas vraiment qui cétait, mais je
savais que cétait celui qui mavait enlevée la
personne que jaimais le plus au monde. Nous étions
tellement liées toutes les deux, elle comblait à elle seule le
manque que javais à cause de labsence de mon père.
Elle me donnait tant damour, elle était aussi ma meilleure
amie. Nous passions des heures à parler, à nous confier nos
moindres petits secrets. Elle me manque tellement, si vous saviez
Tout en disant cela, des larmes commençaient à glisser le longs
de ses joues. Elle avait la voix qui tremblait, on sentait de la
haine dans ses paroles. Le Dr Douglas savait qui en était le
destinataire, cétait ce Mr Raines, bien évidement.
Dr Douglas : A sa disparition, avec qui arriviez-vous à
parler de votre manque, de votre douleur ?
Parker : Sydney était très présent, il ma beaucoup
soutenue. Il a un peu été le père que je nai jamais eu.
Dr Douglas : Et Jarod, a-t-il parlé avec vous ? Avez-vous
partagé le manque de vos parents tous les deux ?
Parker : oui, je dois dire quil a été très
compatissant. Il a tout de suite compris ce que je ressentais, il
trouvait les mots pour me parler. Nous avons, en quelque sorte,
subi le même traumatisme. Mais je sais bien que cest lui
qui a le plus souffert.
Dr Douglas : Quand vous étiez jeunes, vous étiez très
proches, puis vous avez pris des voix différentes et vos chemins
se sont recroisés. Quest ce qui, aujourdhui, vous a
rapproché ?
Parker : Et bien ces 5 dernières années, je ne vivais que
pour les chasser. Je navais pas de vie, de sentiments.
Depuis quelques temps, on peut dire que jouvre les yeux et
que Jarod y contribue. Et puis, lapparition dEthan y
est pour beaucoup.
Dr Douglas : Ethan ?
Parker : Ethan est notre demi-frère à Jarod et à moi.
Raines, enfin mon
« père », a inséminée
ma mère avec le sperme du père de Jarod. Son but était de réaliser
un caméléon qui avait les mêmes dons que ma mère.
Dr Douglas : Les dons de votre mère ?
Parker : Je vois que Sydney ne vous a pas tout raconté.
Avec Le Centre on sait où ça commence mais jamais où ça sarrête.
Bref, ma mère entendait des voix qui la guidaient dans ses choix.
Et, étant sa fille, jai reçu le même don.
Dr Douglas : Et à votre avis, qui sont ces voix ?
Parker : je pense que cest celle de ma mère dabord,
et puis celle dune petite fille qui sappelait Ange.
Elle a été brûlée vive par lun de mes ancêtres, qui se
trouvait être son père. Je pense quelles veillent sur moi
et que ce don se transmet de génération en génération jusquà
ce que la folie du centre prenne fin.
Dr Douglas : intéressant
Parker : Quoi ?
Dr Douglas : Vous pensez quil faut détruire Le
Centre, votre héritage ?
Parker : vous parlez dun héritage
Des monstres,
de la torture, des manipulations génétiques, des mensonges
Si je reste au centre, cest parce quils me tueront si
je pars, que je sois la fille de Raines ou non. Il le ferait lui-même
avec grand plaisir. Et je ne peux pas détruire Le Centre, je nen
ai pas la capacité. Je ne peux pas non plus le transformer sinon
il me rappellera toujours que des atrocités ont eu lieu ici.
Dr Douglas : Humm, mmh. Revenons-en à Ethan. Que représente-il
pour vous ?
Parker : Cest la seule vraie famille que jai. Cest
la seule personne qui a le même sang et que jaime vraiment
fort.
Dr Douglas : Vous disiez quil vous avait ouvert les
yeux ?
Parker : Oui, cela ne fait que un an que je le connais mais
il ma rapprochée de Jarod, par la force des choses. Je ne
peux plus rester de glace devant les atrocités que lui a fait
endurer Le Centre. Je
Je ne
Dr Douglas : Vous pouvez me faire confiance : rien ne
sortira de ce bureau.
Parker baissa la tête.
Parker : je crois que le fait que tous les 3 nous soyons
passés si près de la mort, nous a terriblement fait peur. Mais
cela nous a fait du bien, cela ma fait prendre conscience
des choses, que la vie est courte et que lon fait des choix
difficiles que lon peut regretter. Je crois
je
Dautres larmes coulaient de ses yeux de glaces devenus si
doux, et dévalaient le long de ses joues. Elle releva la tête
pour regarder le médecin dans les yeux.
Parker : Je dois enfin avouer tous mes sentiments à Jarod.
Mieux vaut avoir des remords que des regrets.
Dr Douglas : Je me demandais combien de rendez-vous il vous
faudrait simplement pour prononcer cette phrase.
Il avait dit cela en souriant, il voulait la décrisper. Elle
avait essayé de sourire mais on aurait plutôt dit un rictus.
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Dans une salle mitoyenne au cabinet, au même moment :
Sur une table se trouvait un écran de contrôle, on pouvait y
voir Parker en train de sortir du bureau du psychologue. Lhomme
qui observait éteignit le moniteur, prit son portable et composa
un numéro préenregistré. Quand il porta lappareil à son
oreille on pu reconnaître Jarod.
Jarod : Salut Parker, alors cette thérapie, ça
avance ?
Parker : Jarod
Il faut que je te parle.
Jarod marchait sur le trottoir, 5 mètres derrière Parker.
Jarod : Ah oui ? De quoi ?
Parker : Et bien, je
je crois que je vais quitter le
Centre.
Jarod : Tu as enfin pris ta décision
je suis sûr que
cest la bonne. Est-ce que je peux taider ?
Parker : Je nai pas besoin de ton aide. Jappelais
juste pour te dire que
Jarod lavait rattrapée et lui saisit doucement le bras, il
se retrouva en face delle, les mains lui tenant les épaules.
Jarod : Je taime aussi.
Et avant dattendre une réponse, il lembrassa. Il se
disait quil navait rien dautre pour être sûr
de la convaincre, alors autant essayer car de toute façon il ne
savait plus quoi faire pour lui ouvrir les yeux. Mais elle le
repoussa.
Parker : Non
mais
je
Je voulais te dire
que jai décider de prendre le tournant dont tu me parlais.
Jai vu que tu my attendais, du moins je lai
compris, alors me voilà. Grâce à toi et à ce psychologue et
je dois te dire que
je
Elle baissa la tête pour prendre une grande inspiration, saisit
les mains de Jarod puis observa son visage si doux, si reposant.
Parker : Je crois que
je taime Jarod.
Jarod parut si soulagé, il lui fit un grand sourire et la prit
dans ses bras. Il était si heureux, cela faisait 30 ans, même
plus quil attendait ce moment. Ils marchaient dans la rue,
se tenant la taille. Elle ne le quittait pas des yeux.
Contrairement à ce quelle croyait auparavant, elle savait
que cétait la meilleure décision quelle avait pris
de toute sa vie. Elle aussi était soulagée, malgré une légère
appréhension, la peur daffronter linconnu, elle se
sentait enfin libre et savait quelle nétais plus
seule et quelle pouvait compter sur Jarod. Désormais, elle
lui offrira toute sa confiance et laidera de tout son
possible.
Il croyait que cétait un rêve, comme ceux quil
faisait depuis sa première rencontre avec Mlle Parker, mais cétait
vrai. Cétait ce quil voulait, tenir la petite fille
si fragile quil connaissait si bien entre ses bras. Il la
sentait trembler. Elle se sentait vulnérable, mais dun
autre coté, elle savait que maintenant elle naurait plus
rien à craindre et que Jarod la protègerait et laimerait
toute sa vie.
Parker : Puisquon recommence tout à zéro. Je
voudrait te demander quelque chose.
Jarod : Tout ce que tu veux.
Parker : Je voudrais que désormais, pour changer dunivers,
tout le monde mappelle par mon prénom. Par commencer par
toi, ça fait si longtemps que je ne lai pas entendu.
Jarod : Je taime Mégane.
Fin. Jespère que vous avez aimé. Et oui, encore une happy
end, je ne peux pas men empêcher car cest une fin
comme celle-ci que jaurai voulu pour la série.
Alors envoyez-moi pleins de feedbacks pour que je puisse maméliorer.
Fin
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