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Quelques infos sur les Grands Manitous qui gèrent notre série préférée...

 

Mitchell est originaire de la Nouvelle-Orléans et c'est le plus bavard des deux. Craig W. Van Sickle a grandi à Indianapolis. Son père, businessman, était ennuyé de le voir tout le temps devant la télé : "Qu'est-ce que tu pourrais faire avec ça ?", grondait-il. La réponse maintenant.

Van Sickle et Mitchell (respectivement 38 et 35 ans en 1996) se sont rencontrés au début des années 80. Pendant plusieurs mois, ils s'improvisent comiques et leur duo se produit dans des petits théâtres dans le Sud de la Californie. Ils avaient déjà plus de 100 heures de télévision à leur actif, en tant que scénaristes et producteurs : Arabesque (Murder, She Wrote), Magnum, P.I., Alien Nation... Puis Warner Bros les engage pour développer de nouveaux concepts de séries. Ils produisent "Street Justice" et "Flash". ls avaient déjà co-créé et produit la série "Cobra" avec Stephen J. Cannell. Une autre série : Pacific Blue (heu, franchement pas terrible, là... Une brigade de flics à vélo, super !...) Puis arrive leur série "Le Caméléon", leur propre série, où ils dirigent tout dans l'ombre, gnark ! (lol)

L'équipe technique est très efficace. Une originalité est que plusieurs des membres de cette équipe "technique", que ce soit scénaristes, producteurs ou encore compositeur, ont travaillé auparavent sur "Code Quantum". La remarque a été faite pour ce qui était de la ressemblance entre les deux (le concept est tjrs un homme qui cherche à faire le bien en vivant des aventures bizarres). C'est donc une équipe presque rodée d'avance, c'est pourquoi le travail a été si bien réalisé dès les premiers épisodes.

 

 

 

Interview des créateurs pour le magazine "XPosé" (David Richardson)

Parlant de la série :

"Nous avons aimé la série depuis le début. Je ne dis pas que c'est une série facile à faire, mais il arrive assez souvent qu'elle s'embrase d'elle-même, ou presque. Pour notre final, nous songions à introduire un personnage masculin, mais quelqu'un a un jour lancé l'idée : "Et si nous prenions plutôt un Judi Dench (James Bond) ?" Et nous avons alors dicuté des retentissements que le choix d'un tel personnage - même s'il ne s'agit que d'un personnage - pourrait avoir sur les intrigues."

"Nous essayons chaque fois de prendre des décisions et de les appliquer d'une manière qui ne doive rien à la routine. Nous nous interdisons de nous répéter. Nous travaillons beaucoup sur les rapports entre les différents personnages du Centre, par exemple. Il faut que ces rapports évoluent, il faut qu'il y ait des surprises. Mais il faut aussi que tout cela survienne à un rythme qu'on puisse "tenir" d'un bout à l'autre de la saison."

 

Parlant des personnages :

"D'une manière ou d'une autre, tous nos personnages sont à la recherche de leur identité. Ce qui est curieux, c'est que celui d'entre eux qui a les repères moraux les plus solides, le héros donc, est celui qui devrait précisement ne pas en avoir, étant donné l'éducation qu'il a, ou plus exactement, qu'il n'a pas reçue. Inutile de préciser que nous n'en avons pas fini avec nos variations sur ce thème..."

"Ces situations nouvelles que nous introduisons ne nous empêchent pas d'avoir des idées très claires sur nos personnages, en tout cas sur Parker, Sydney et Broots. Ce sont pour nous des machines bien huilées. Mais elles marchent si bien que, souvent, nous les laissons faire. Nous les regardons agir. Ce sont nos personnages qui nous donnent nos idées. Jarod, par exemple, était au départ un chien dans un jeu de quilles. Nous avons eu beaucoup de plaisir à suivre son évolution "naturelle", à le voir grandir!"

 

Broots...

"Nous avions besoin pour le second épisodes d'un personnage qui remplirait certaines fonctions. Ce fut Broots. il est réapparu dans tous les épisodes sauf un. Son humour souligne la tonalité sinistre du Centre. Nous adorons cette dichotomie."

 

Mlle Parker et Thomas :

"Nous voulions essayer quelquechose de totalement inédit avec son personnage, découvrir en elle une face totalement insoupçonnée, nous avons pu faire croire, en la faisant tomber amoureuse, que son histoire s'arrêterait là. Mais le coup de théâtre qui "conclut" la saison se répercutera sur la saison prochaine."

 

Interview tirée de "Génération Séries" n°24 :

Avez-vous toute liberté sur la série ? Vous paraissez si jeunes !
SLM : La chaîne et le studio nous ont donné carte blanche. C’est assez différent sur d’autres séries. Nous sommes seuls maîtres à bord.
CVS : Ils nous sont reconnaissants d’avoir créé cette série et surtout d’y avoir cru dès le début, ce qui nous permet de travailler en dehors du système. Nos recherches sont entièrement validées par le fait que nous y croyons. Les gens se disent que nous connaissons les personnages, que nous savons mieux que personne où va l’histoire, c’est pourquoi nous avons les mains libres.
SLM : Nous sommes les seuls à connaître le déroulement futur de la série. Nous ne révélons rien à l’avance aux scénaristes ni aux acteurs. Ils ne savent pas ce que sera le final de la saison, ni où nous en serons dans cinq ans, bien que nous nous le sachions. Ce qui permet à chacun de rester « frais » et au mystère de perdurer.

Comment travaillez-vous avec les réalisateurs ?
CVS : Nous essayons de travailler avec un groupe de réalisateurs qui comprennent la série comme Fred Keller, qui a réalisé le final de la première saison et l’un des tout derniers épisodes. Nous prenons le temps de discuter avec eux avant qu’ils ne commence à tourner pour leur expliquer ce que nous attendons d’eux.

Pourquoi vos personnages sont-ils si ambigus ? Est-ce un des traits de vos caractères ?
SLM : Je ne sais pas si nous sommes ambigus. Tu crois qu’on est des gens ambigus ?
CVS : Je n’en sais rien !
SLM : En fait, nous avons créé à dessein un univers où, à chaque fois que l’on apprend quelque chose au sujet de quelqu’un, on est en droit de se demander si c’est la vérité pure. Pour le premier épisode, nous avons écrit des dialogues qui tous ont un double sens. Le lendemain matin de la diffusion d’un épisode, les gens se demandent : « A ton avis, qu’a voulu dire Mlle Parker quand... » ou « Est-ce que le père de Jarod... ? » C’est la raison pour laquelle Jarod n’a pas de nom de famille. Mlle Parker n’a pas de prénom, seul Jarod le connaît. Sydney n’a pas de nom de famille non plus. Il y a une part de mystère derrière tout cela. Le téléspectateur fidèle est en mesure de collecter des informations au fil des épisodes et réussit à construire un puzzle dont les pièces se mettent en place petit à petit.

Comment est née cette série ? Aviez-vous lu des livres sur Ferdinand Demara ?
CVS : Il a été notre source d’inspiration. Il est le plus célèbre des Caméléons qui ont existé. Nous avons fait des recherches sur les dispositions psychologiques des Caméléons. Nous avons été fascinés. Demara a été moine trappiste, professeur de médecine, chirurgien...
SLM : Il a aussi fait partie de la marine, de l’armée, même au Canada, il a été gardien de prison. Nous étions fascinés de découvrir que, dans la réalité, certains étaient capables de telles transformations. Sur le plan psychologique, le plus important est qu’ils ne craignent rien. Lors d’une opération chirurgicale, ils ont totalement confiance en eux, ils savent qu’ils sont capable de la faire. Ils n’éprouvent aucune anxiété.
CVS : C’est le genre de personnalité qui peut aborder un étranger. Au bout de cinq minutes, ce dernier est déjà en train de lui raconter toute sa vie ! Un personnage de série à grande écoute qui peut s’immiscer dans la vie des gens et qui peut aborder un monde différent chaque semaine fait appel à notre tendance à éviter la nouveauté.
SLM : Personne ne veut devenir du jour au lendemain pilote ou chirurgien. Jarod, si. C’est un enfant très spécial : il sait piloter un avion mais il ignore tout des crèmes glacées. Les qualités de Jarod lui permettent de rendre la justice telle que nous voudrions tous qu’elle soit rendue. Jarod place le méchant de l’histoire dans la même situation émotionnelle que celle dans laquelle celui-ci a placé sa victime. .

Pensez-vous que les gouvernements utilisent de vrais Caméléons ?
SLM : Nos recherches ne nous ont pas permis d’arriver à cette conclusion !

Que pensez-vous de vos trois acteurs vedettes ?
CVS : Michael a été le premier que nous avons engagé. Nous avons tout de suite su qu’il était notre homme, qu’il pourrait avoir ce côté enfantin en même temps que du génie. Andrea plaisante aujourd’hui au sujet de « Parker & Parker » puisque c’est son propre nom et celui du personnage.
SLM : Il est impossible d’imaginer quelqu’un d’autre dans ce rôle. Patrick, lui, a deux qualités. Il donne toute sa saveur à la série et il lui apporte sa touche franco-belge. Cela permet au Caméléon de présenter cet aspect réaliste et en même temps d’être une série qui parle à tout le monde, y compris en dehors des Etats-Unis.
CVS : C’est pourquoi nous utilisons le Centre comme contre-point à ce qui se passe au dehors. Mais revenons à Patrick. Le Centre, comme vous le savez, est un endroit énigmatique. On ne sait jamais très bien ce qui s’y passe, une impression renforcée par nos dialogues à double sens. C’est bien d’avoir Patrick qui n’est pas un habitué des séries télé et qui accentue l’aspect double sens du Caméléon.
SLM : Patrick permet de donner à son rôle plusieurs sens. C’est exactement l’effet que nous recherchions. Sydney a élevé Jarod qui fut donc un sujet d’expérimentation mais aussi un fils pour lui. Jarod déteste sans doute Sydney, mais il l’aime aussi beaucoup parce que c’est de lui qu’il tient sa moralité, ses émotions. Si Sydney était un personnage totalement noir, Jarod ne serait pas devenu l’homme qu’il est...

Pourriez-vous imaginer une histoire dans laquelle Jarod prétendrait être un producteur comme vous ?
SLM : On essaie quand même de conserver un soupçon de réalisme dans cette série ! On pourrait le faire, bien sûr.
CVS : Ce serait certainement un épisode amusant pour nous, mais pas forcément pour les téléspectateurs.
SLM : Pour terminer, je voudrais ajouter que nous sommes très touchés par le succès que remporte Le Caméléon en Europe et en France en particulier.

 

 

 

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