Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Pour un monde libre (crossover) (page 1) (ancienne version, nouvelle version sur OnyFanfics - MAJ mai 2004)
Auteur : Cami ( elodie.10@wanadoo.fr )
Où le situer : Je ne sais pas au juste...
Notes : Merci à Cami qui a été la première de Francofanfics ( http://www.francofanfic.com ) à m'envoyer des fics ! Celle-ci est un crossover avec Largo Winch et l'univers de Clancy (Jack Ryan et Rainbow Six). Je ne peux pas juger de la cohérence vis à vis de ces références car je les connais à peine, mais ça a l'air de se tenir ! Cela dit, il n'est pas nécessaire de connaître d'avance les personnages pour comprendre l'histoire, les liens qui les unissent sont explicites. Donc lisez-le même si Largo Winch ou Clancy ne font pas partie de vos références.
Angleterre. Maison des Chavez :
Aujourdhui, cest un jour de congé pour le couple et
ils ont prévu daller au parc avec J.C. Le petit ne va pas
tarder à fêter ses 2 ans. Ensuite ils comptent aller voir les
grands-parents pour se payer un coup gratuit comme plaisantait
Ding quelquefois. En fait Patsy avait oublié il ne savait plus
quel livre génial chez eux et elle comptait le récupérer.
Pour Ding, pas de problème. Cette journée promettait dêtre
bien tranquille. Comme quoi, pour une fois il navait pas
entièrement raison.
Une heure plus tard, chez ses beaux-parents, il découvrit en
quoi une bonne journée sans emmerdes ça nexiste pas. John
avait reçu par fax de Ed Foley, un article de journal qui
parlait deux. Mais le problème était que leur groupe,
Rainbow, navait pas dexistence réelle. Larticle
en disait long, il citait la base du SAS anglais où il sentraînait,
et même le nom du patron : John Clark.
Ding, pourtant habitué à ne pas montrer sa réaction lâcha un
gros merde qui alarma sa femme. Mais sa mère lui fit signe de
les laisser voir ça entre eux.
J : Ed et Jack sont en réunion, il me rappelle dès quils
ont pris une décision.
D : Tas une idée doù peut venir la
fuite ?
J : Pas la moindre, mais je ne vais pas rester à rien faire
en attendant quil règle ça.
D : Houi, moi aussi je me payerais bien la tête de celui
qui a écrit ça.
Il regarda larticle mais le nom du journaliste qui avait écrit
ça avait été effacé avant que le document soit faxé.
J : Ed a du trouver ça plus sûr. Avec ton comportement de
Latino, on sait jamais.
D : Nempêche que tous les deux, si on veut quelque
chose, on la.
J : Oui, je me demande comment va réagir Jack.
D : Avec les emmerdes quil a en ce moment, cest
pas cool pour lui.
Maison Blanche, Washington D.C. :
Dans le bureau Ovale, Jack et Ed faisaient presque toute la
conversation. Ceci pouvait se comprendre par le fait que les
autres personnes présente, Robby et Arnie van Damm (ainsi que
deux personnes de son détachement de protection des services
secrets), ne connaissait pas lexistence de Rainbow avant ce
matin.
E : Je pense que quelquun ten veut Jack. Dabord
cette accusation de viole de cette gamine sortit don ne
sait où, puis ces documents prouvant que tu donnes des
informations secrètes aux Colombiens alors que tu ne parles pas
lespagnol et que tu nas jamais été là-bas.
J : Ce nest pas le problème pour linstant. Et où
est passé Ben, ça fait vingt minutes quil devrait être là.
R : Ed, tu devrais te calmer un peu Jack.
J : Désolé, mais si quelque chose a filtré sur la
Colombie, ça risque de mettre plusieurs vies en danger.
R : A commencer par la tienne
A : Quest-ce que cette histoire ?
J : Une sale affaire, avant que Fowler narrive à la
présidence.
R : Jai jamais pu en savoir plus, mais daprès
Cathy, ça la marqué.
Il se tut alors que Jack revenait vers eux, une cigarette à la
main. Robby pensa quil faudrait quil lui en parle, cest
pas avec ces cochonneries quon dirige un pays.
E : John attend que je lappelle, je lui dis
quoi ?
J : Quil rentre, lui et Chavez. Les autres nauront
quà retourner chez eux, en attendant que ça se tasse, après
on verra.
E : Ok Jack, jallais oublier, tu as le bonjour de MP.
Magasin des Zimmer :
Il était encore tôt mais le magasin était déjà ouvert. Il ny
avait quune seule personne, un adulte qui sintéressait
aux jeux des gamins qui traînaient dans le magasin.
Mme Zimmer : Je suis vraiment désoler Mr, je leur dis sans
arrêt de les ranger mais les gosses...
J : Ce nest pas grave, en fait je cherchais les
journaux.
Z : Ils ne sont pas encore arrivés, mais attendez quelques
minutes si vous voulez.
J : Je veux bien, je mappelle Jarod.
Les journaux arrivèrent effectivement quelques minutes plus tard.
Laîné des enfants, qui soccupait de la caisse du
magasin fit une remarque à sa mère.
Jack sen prend encore dans la figure, en plus il parle de
John.
Z : Fait voir. Les pauvres, ils nont vraiment rien
fait pour mériter ça.
J : Vous avez lair de bien le connaître ?
Z : Jack, oui, la boutique est à lui. Il nous aide depuis
la mort de mon mari et cest lui qui envoie les enfants à luniversité.
Consciente den avoir trop dit, elle changea dattitude,
mais Jarod la rassura, il ne dira rien.
En sortant, il se demanda de qui le président pouvait avoir
besoin en ce moment. Le sort de cet homme ne le préoccupait pas
plus que ça, mais il avait maintenant la preuve que le Centre et
une autre association qui se faisait appeler Commission
Adriatique se cachait sous les problèmes que rencontrait le président.
Siège du groupe W :
Au bunker, lhumeur nétait pas très joyeuse. Simon
et ses blagues débiles tappaient sur le système de Joy qui nétait
pas de très joyeuse humeur depuis deux jours, et Kerensky était
dans son ordinateur et nadressait la parole à personne.
Larrivée de Largo ne détendit que peu latmosphère
mais fit place aux réjouissances que tout le monde attendait.
K : Jai trouvé une organisation, le Centre, qui
apparemment est liée depuis peu à la Commission. Un homme qui
se fait appeler le Médiateur et qui lutte contre le Centre. Il
dit que la Commission a une personne proche du président à son
service, et que leur but est de prendre le contrôle de la présidence.
S : Cest sympathique.
K : Attend, le meilleur arrive. Les prochaines élections
sont dans 6 mois. Ils vont discréditer le président pour faire
élire une personne qui travaille pour eux.
L : Qui ça ?
K : Je ne sais pas encore, je te le dirai quand jaurai
le nom de ladversaire de Ryan.
L : Et ton contact, il est sérieux ?
K : Oui, à 100 pour 100.
Largo navait jamais vu Kerensky accorder tant de confiance
à ses contacts jusquà présent, il décida donc que le
type était sérieux.
L : Et ce Centre, il est où ?
K : Ah, voilà. Leur principale couverture est une petite
entreprise dans le Delaware, à Blue Cove.
J : Je connais cet endroit. Largo, quand je travaillais pour
ton père, il y a déjà été.
L : Essaie de savoir pourquoi. Il faut que je remonte jai
un rendez-vous.
Simon le suivit de peur de mourir dennui pendant que les
autres cherchaient.
Accueil du groupe :
Un homme venait darriver, il se fit arrêter par la sécurité.
J : Il faut que je parle à Kerensky, cest important.
H : Je suis désolé, il ne ma pas prévenu de votre
arrivée. Vous ne pouvez pas passer.
Sans se dégonfler, Jarod sortit. Il attendit la pose de midi et
sortit un badge dinspecteur du fisc. Il passa sans problème
lentrée et se présenta au chef du personnel de sécurité.
J : Je mappelle Jarod, je cherche Kerensky.
L : Il est en bas. Mais en quoi peut-il intéresser le fisc
?
J : Je ne travaille pas vraiment pour le fisc, mais cest
le seul moyen que jai trouvé pour entrer.
J : OK.
En fait il navait pas vraiment compris mais il savait que linformaticien
aurait une réponse à lui donner.
Une heure plus tard, les trois hommes avaient trouvé un terrain
dentente, celui dempêcher le monde de tomber entre
les mains de personnes mal intentionnées, mais la méthode pour
y parvenir restait un mystère.
Maison Blanche.
Après ce début de journée très mouvementé, Jack profita de
quelques minutes de libre pour aller voir ses enfants restés à
la maison blanche. Le plus bizarre dans cette affaire était que
depuis le début des attaques quil subissait, il passait de
plus en plus de temps avec sa famille. La seule qui montra
vraiment quelle était contente de le voir fut la petite
Katie. Pour se rassurer, Jack se dit que ceci est du au fait que
les autres étaient trop grands (si quelquun connaît leur
âge, ça mintéresse), et que Kyle Daniel soit trop petit.
Mais ce repos ne dura pas très longtemps car Andréa vint lui
dire quils avaient retrouvé Ben Goodley, son conseiller à
la sécurité, mort dans laccident de sa voiture près de
Langley.
J : Oh merde, quest-ce quil sest passé ?
A : Je vous le dis dès que je sais.
J : Vous ne devriez pas être en congé maternité ?
A : Si, depuis hier mais je remplace Roy qui est malade.
J : Dès demain, je ne veux plus vous voir. Pensez un peu à
votre bébé.
A : OK chef.
Elle ne prit pas la remarque mal car elle savait que son patron
ne pensait quà son bien. Cest vrai quil était
sympa, il allait lui manquer quand il ne travaillerait plus ici.
En attendant, elle espérait que cette histoire nallait pas
finir en tache dans sa carrière.
Dans un avion vers Washington :
D : Jen reviens pas quon ait un avion privé.
J : Ca doit sûrement être plus grave que ce que lon
pense. Cest pas normal.
Comme à son habitude, John voyait la gravité de la situation,
et Ding moins. Une hôtesse leur apporta un fax de Washington. Il
annonçait la mort de Ben Goodley dans un accident.
John ne le connaissait pas personnellement mais il savait quelle
était sa tâche au sein du gouvernement : prévenir le président
en cas de crise nationale ou internationale, et le conseiller
dans la résolution de cette crise. Il décida dappeler
Langley pour en savoir plus, et pour connaître le nom du
journaliste à qui on devait la fuite sur Rainbow.
Ce fut Mary Pat qui répondit.
MP : Tu sais John, cest vraiment la crise ici. On ne
sait plus quoi faire pour calmer les journalistes. Ces imbéciles
croient tout ce que les journaux à scandale disent. Pour ton
information, le journaliste en question a eu toutes ses infos par
un gars sur internet. On continue de linterroger, et on
surveille toutes les personnes qui connaissent lexistence
de Rainbow. Le FBI est encore plus débordé que nous. Mais le
pire, cest pour les services secrets, ils ne laissent plus
Jack sortir de la Maison Blanche.
J : Vous surveillez aussi Popov ?
MP : Je lai appelé et il ma juré navoir
rien dit à personne. Je crois que cest vrai, il a plus à
perdre quà gagner.
J : Donc on ne sait rien ?
MP : Si, linformateur vient de Delaware. On vous y
envoie toi et Ding dès que vous avez parlé au président. Il
tient à vous voir en personne.
Delaware, devant le centre :
Le nettoyeur vit arriver deux hommes, apparemment perdus. En tout
cas cest ce que John et Ding cherchaient à montrer. Lhomme
sapprocha deux et leur dit :
H : Vous navez pas le droit dêtre ici, cest
une propriété privée.
D : Désoler monsieur, mon ami et moi on cherche
John nécouta pas la suite, le gamin savait ce quil
devait faire. Le gamin
Il faudrait quil arrête de lappeler
comme ça un jour, cétait quand même le père de son
petit-fils. Il reporta son attention sur la grande bâtisse et
surtout sur son système de sécurité. Quand lui et Ding
repartirent, il en avait conclu quil avait plus de chance
de rentrer à la Maison Blanche sans permission quici. Et
pourtant il connaissait lefficacité de son système de
protection.
D : Et maintenant, monsieur C., on fait quoi ?
J : On retourne à Langley. Jack a dit que lon devait
juste repérer les lieux.
Ils retournèrent à leur avion privé. Ce mot faisait rêver
Ding qui nen avait jamais tant espéré.
Bunker du groupe W :
Jarod se demandait encore quelle folie lavait poussé
à raconter son histoire aux deux hommes, mais il étaient sympas
et il espérait quils tiendraient leur promesse de ne rien
dire à personne. Il partit donc chercher quelques affaires.
Jarod avait pour but de sinfiltrer à la CIA pour savoir ce
quils savaient de tout ceci (Kerensky avait découvert que
deux de leurs agents étaient en mission là-bas).
L : Tu lui fais confiance à ce type.
K : Oui, il est sincère, ça ce voit dans ses yeux. Et lui
non plus il na jamais vraiment eu de famille. Franchement,
tu devrais le comprendre mieux que moi.
L : Je sais. Mais il nous cache quelque chose. Essaie de
savoir quoi.
K : Ok patron, tu sais que je ne peu rien refuser au
capitaliste.
Quelques heures plus tard, Largo redescendit au bunker pour voir
Kerensky sénerver sur un système qui lui refusait lentrée
dans les dossiers quil voulait, et Simon et Joy qui
cherchaient à savoir qui était le meilleur dans un domaine
quelconque.
L : Rien de nouveau ?
K : Je voudrais bien mettre la main sur le génie qui a fait
ça. Il a des trucs à mapprendre.
S : Mesdames et messieurs, je vous présente le système qui
tient le grand Kerensky en échec.
L : Arrête Simon, je suis sérieux.
S : Cest ça le problème avec toi en ce moment, tu es
trop sérieux. Bon, quest-ce quon fait ?
L : On y va et on voit.
J : Non Largo, cest trop dangereux. Ils travaillent
avec la Commission. Quest-ce quil te prouve quils
ne vont pas te tuer ?
L : Mon garde du corps sera là, je n'ai donc rien à
craindre. Je monte prévenir Sullivan.
J : Je déteste quand il fait ça.
S : Fait quoi ?
Pour toute réponse, elle partit.
K : Je me demande qui va être le plus furieux, Joy ou
Sullivan ?
S : En tout Cardignac va sen donner à cur joie.
Blue Cove, avion de la CIA :
J : Ok Ding, je viens davoir Ed. Il veut quon y
retourne pour savoir si un certain Robert Bowman (désolé pour lorthographe
approximative), alias Mr. Lyle y travaille. Il parait que son cas
est intéressant à étudier.
D : Intéressant comment ?
J : Ca fait 7 ans que CIA et FBI essais de le coincer, mais
ils ont quedale.
D : Cest effectivement intéressant. Mr C., il y a un
autre avion qui vient de se poser.
J : Un avion daffaire. Essaies de dormir un peu, on
ira voir ce cas ce soir.
D : La nuit est à nous (allusion à lépoque où il
était ninja, ceci était la devise de son groupe).
J : Oui, mais je deviens trop vieux pour ces trucs fiston.
D : Cest pour ça que tu les adores de plus en plus.
J : Va dormir !
Cest vrai que lenvie ne lui en manquait pas mais il
préféra appeler sa femme. John sortit de lappareil.
En face, avion de Largo :
La présence de lautre avion les surprit mais personne ne
dit rien. Ils avaient décidé de ne rien faire avant la nuit, il
leur restait donc quelques heures à tuer. Simon et Joy partirent
faire le tour des lieux. Largo finit par sortir, contre lordre
de sa garde du corps et Kerensky suivit quelques minutes plus
tard.
Le Russe se balada, la tête ailleurs durant un temps quil
ne put définir. Alors quil revenait vers lappareille,
il vit une silhouette quil connaissait mais appartenant à
une personne avec qui il avait un compte à régler.
La silhouette, John Clark, reconnut aussi lhomme. Avant quun
des deux ne puisse dire un mot, il sortirent un revoler, la haine
remplissait désormais leur visage et si aucun ne tira cest
parce que la vengeance nécessitait une mort plus lente.
A ce moment, alors que la situation devenait vraiment critique,
Ding arriva.
D : John, quest-ce que tu fous ?
J : Reste en dehors de ça, cest une histoire privée.
K (en russe) : Alors maintenant tu toccupes de la vie
des autres. Tu as bien changé.
J (toujours en russe) : Pas tant que ça, si tu me donnes
une raison je le ferai.
K : Pour tuer Boliste il ne ta fallu aucune raison.
J : Pas plus que toi pour Winters.
D : Merde John, cest quoi cette histoire ?
J : La ferme Ding, cest entre lui et moi.
Ding fut assez surpris de la réaction de son ami, mais il
pouvait comprendre. Il avait eu la même ou presque lors de linterrogatoire
de lhomme qui avait retenu sa femme en otage (cf Rainbow
six). Lenvie de tuer est rarement vraiment présente dans
la vie dune personne qui doit le faire pour protéger les
autres, sauf lorsquil ne peut pas.
Largo qui avait entendu des voix sapprocha des trois hommes.
Sans vraiment réfléchir à la situation, il sortit son flingue
quil pointa vers Clark. Celui-ci neut aucune réaction,
mais lhomme qui laccompagnait sortie aussi son arme
pour viser le milliardaire.
D (à Largo) : CIA, lâche ton flingue mec.
Sil dit à quelle agence il appartenait cest
uniquement parce que la personne en question semblait connaître
lhomme que son beau-père menaçait.
Les deux ennemis ne bougèrent presque pas, se regardant dans les
yeux, comme sils cherchaient celui qui a le plus de haine
pour lautre. Mais les deux hommes étaient des
professionnels et aucun deux ne montrait vraiment ses
sentiments.
L : Kerensky, cest quoi le problème ?
K : Une histoire personnelle à régler.
Ces deux échanges se passèrent en Anglais. Après quoi, un
signal que seuls les deux ennemis virent firent quils lâchèrent
leur arme pour passer au combat à mains nues.
Même si ces combats étaient plutôt violents, celui-ci le
paraissait encore plus. Les coups frappés navaient pour
but que de blesser ou tuer, en aucun cas seulement maîtriser lautre.
Ding et Largo, dont la méfiance envers lautre cessa
soudain, essayèrent de séparer les deux hommes. S'ils réussirent
ce nest que parce-que ni Kerensky, ni Clark, ne voulait
blesser Largo ou Ding. Cette histoire avait déjà fait assez de
morts comme ça.
L (à Kerensky) : On sen va.
K (à Clark) : A notre prochaine rencontre, tes un
type mort.
La fureur davoir revu cet homme, et quil reparte
comme ça, après tellement de nuits blanches où il avait cherché
comment il vengerait son ami lui fit perdre la tête pendant un
temps et seul la présence de Largo lempêcha de faire une
grosse bêtise.
C : Je taurais descendu avant que tu ne me voies.
Clark était presque dans le même état que lui, mais ce nest
pas la présence de Ding qui le dérangeait. Le garçon savait de
quoi il était capable, mais le fait quil soit en mission
et quil ne faut jamais mélanger travail et vie privée. Cest
pour ça quen mission Ding cessait dêtre son beau-fils
pour devenir son collègue.
Lorsquils furent à lécart, Ding retenta sa chance.
D : Cest quoi cette histoire ?
C : Cest rien ok !
D : Ok mec, je voulais pas tembêter.
Ding avait compris quil ne saurait rien de plus pour linstant
et décida dattendre que John lui en parle. Il savait quil
le ferait dès que la colère serait retombée.
Maison Blanche, bureau de Jack :
J : Alors Ed, quelles sont les nouvelles ?
E : On ne sait pas trop. Ding a faxé un premier rapport
depuis lavion, il dit que le système de sécurité est
super, mieux que pour un missile nucléaire.
J : Ding ? Jaurais plutôt pensé à John. Cest
tout ?
MP : Pour linstant. Ils rentrent en ce moment même.
Nous avons rendez-vous à Langley dès leur retour. La NSA envoie
un homme à eux qui apparemment a des infos sur cet endroit.
Robby, le vice-président navait rien dit jusque là car il
ny comprenait rien. La sécurité, cétait le domaine
de Jack. Mais il pensait être suffisamment important pour que lon
lui explique ce charabia.
R : Mais officiellement, cest quoi cet endroit ?
J : Une entreprise dimports-exports, ils font aussi
dans la recherche. Cest assez flou en fait. Ed, tu mets le
gars de la NSA sur laffaire, et avec John et Ding sur le
terrain sil en a la capacité.
MP : Ils ne vont pas aimer.
J : Ils ne sont pas payés pour aimer, cest moi le
chef et ils obéiront. Sinon
Il ne finit pas sa phrase et sortit.
R : Oh, ça fait longtemps que je ne lai pas vu aussi
en colère.
MP : Il faut le comprendre. Il navait déjà pas le
moral avant cette histoire, et maintenant la pression est encore
plus forte.
R : Ok, allez-y et tâchez de ramener de bonnes nouvelles.
De son côté, Jack déambulla dans la Maison Blanche, ou la
partie assez sûre pour que Roy Altman, son garde du corps
personnel, lui permette dy aller. Comme sa femme et ses
deux aînés nétait pas rentrés il alla voir sa petite
Katie et Kyle Daniel dans les appartements privés. Avec le début
de la crise contre le président et lattaque contre
Goodley, la sécurité avait été renforcée et désormais les
deux petits restaient à la Maison Blanche à cause du manque de
personnel. Cétait Sissy Jackson, la vice-présidente qui
les gardait. Elle et Robby navaient jamais eu denfant
et ceux des Ryan était un peu comme les leur. Jack passa
quelques heures avec ses enfants, pour se calmer et parce quil
en avait besoin pour ne pas péter les plombs.
Bureau de Ed, Langley.
Ding et John étaient seuls dans le bureau pour linstant,
ce qui était rare. Mais le boss était en ce moment à la Maison
Blanche, essayant plus ou moins de remplacer Ben Goodley. Sa mort
arrivait trop mal pour nêtre quun accident et comme
Jack connaissait mieux la CIA que les autres organes de lEtat
pour y avoir bossé, il était normal que ce soit eux qui soccupent
de lenquête. Le silence qui régnait depuis quils étaient
montés dans lavion en devint presque gênant.
J : Si tu veux toujours connaître lhistoire dis-le
moi, mais je te préviens cest pas joyeux.
D : Une mission joyeuse sera une première. (Il reprit son sérieux.)
On na jamais vraiment eu de secret, sauf peut-être ce que
vous avez fait comme mission avant dêtre à la CIA, et je
pense que jen ai assez bavé pour tout entendre.
J : Cest vrai Ding. Ca cest passé en Pologne,
il y a longtemps. Les dirigeants des principaux pays
communistes dEurope de lEst devaient se réunir. Moi
et Winters, un gars que je formais et un vrai ami, on avait pour
mission de placer des micros dans la salle. Mais le KGB avaient
aussi envoyé des hommes pour la même mission. On sest
retrouvé tous ensemble dans la salle, mais les premiers à sêtre
vus furent Kerensky et Winters. Le pauvre na pas été
assez rapide, il est mort avant davoir dégainé. Plus
tard, alors que jessayais de sortir, je suis tombé sur lautre
gars et jai du le descendre. Cétait lui ou moi, je nai
pas vraiment hésité. Je ne savais pas quil y avait quelquun
dautre au début, mais jai vu Kerensky et il ma
vu quand on cherchait à senfuirent. La police naurait
pas été si près, il y aurait eu un autre cadavre, ou deux peut-être.
John allait rajouter quelque chose mais il fut interrompu par larrivée
des époux Foley et dun autre homme quil ne
connaissait pas.
E : Alors les gars, tout cest bien passé ?
D : Pas de problème, tout cest passé comme sur des
roulettes.
Le fait que ce soit Ding qui est parlé fit comprendre au couple
que justement, il sétait passé quelque chose. Mais les
deux hommes étaient assez grand pour savoir quoi faire, de plus
ils nétaient plus sous leurs ordres.
MP : Je vous présente Jarod Grant, il travaille à la NSA.
D : Houa, cest la première fois que je voie un type
qui bosse là-bas. Voue êtes encore plus discret que les espions
quon doit surveiller.
E : Lui et son équipe sintéressent aussi au centre.
C : Pourquoi donc ?
J : Parce que cest notre boulot de surveiller les
personnes ou entreprises suspectes, et il se trouve que celle-ci
lest. Nous savons aussi quun homme du nom de Largo
Winch, le PDG du groupe W cherche à ce renseigner sur cet
endroit.
MP : Vous savez pourquoi ?
J : Non, mais jaimerais bien le lui demander.
E : Je crois quon a un dossier sur lui.
Il appela sa secrétaire en lui demandant damener le fameux
dossier. Elle arriva assez vite. Au-dessus, il y avait une photo
de lhomme en question et lorsquelle le posa Ding et
John purent voir la photo dun homme quils reconnurent.
D : Cest lui Largo Winch ?
J : Si cest son dossier
D : Ok, je nai rien dit.
J : Vous le connaissez ?
John regarda Ed pour sassurer quil pouvait parler, il
lui fit un signe de la tête montrant son accord. Il lui dit lavoir
vu, son avion sétant posé à côté du leur. Il ne parla
pas de Kerensky et Ding nen fit rien non plus.
Ils examinèrent tout le dossier. Apparemment cet homme était très
occupé et il avait tendance à régler seul ses affaires, ceci
expliquait probablement la quantité dinfos à expliquer
sur lui.
J : Il semblerait quun groupe lui en veuille, cest
peut-être ce fameux Centre.
D : Il faudrait lui demander.
MP : Ca tombe bien que vous parliez de ça, Joy Arden vient
de mappeler et
E : Joy Arden, ta copine à la Ferme ?
J : Je me rappelle delle, vous étiez inséparables
toutes les deux. Ca remonte à loin ça.
D : On a compris, ça vous rajeunit pas, mais quelquun
pourrait men dire plus ?
MP : Joy a travaillé à la CIA et elle a démissionné. On
est restée en contact et maintenant elle bosse avec ce Winch, cest
son garde du corps. Elle ma dit que son patron et un de ses
collègues avaient rencontré deux agents de la CIA et elle
voulait savoir ce que lon a sur le Centre. Apparemment son
patron aurait quelques problème avec eux aussi.
E : Et tu lui as dit quoi ?
MP : De venir, que lon a une réunion pour savoir
comment se débarrasser deux.
Jarod était resté en retrait de la conversation
intentionellement et avait étudié chaque personne. Il en
conclut quil valait mieux quil garde sa couverture
encore un peu, en espérant que Largo ne dirait rien en le voyant
quand ils iraient linterroger.
J : Comme ça, sans rien lui demander de plus ?
MP : Cest une de mes amies.
Linterphone les interrompit et Joy et Largo entrèrent.
Simon ne les avait pas accompagnés à cause de son passé et
Kerensky idem, en plus il y avait ce petit problème à régler.
Après de chaudes retrouvailles et les présentations qui simposaient,
tout le monde put commencer à raconter son histoire.
Lambiance dans la salle était tendue alors que certaines
personnes faisant semblant de ne pas se connaître ou de ne
jamais sêtre vus. De plus, tout le monde faisait des
efforts considérables pour ne pas tout dire de ce quil
savait. Le résultat fut quune heure plus tard, tout le
monde en était au même point : Le Centre est derrière les
attaques contre le président et il est peut-être soutenu par
une autre organisation.
Mary-Pat sétait rendu compte que son amie ne lui disait
pas tout, elle décida donc de faire une équipe denquête
soutenu par la CIA contenant Largo, Joy, Jarod, Ding et John. Ils
se débrouilleraient entre eux pour avoir le fin mot de lhistoire.
En temps normal, elle aurait cherché à en savoir plus mais là,
le temps pressait trop.
Quand il fut seul avec ses deux ex-agents, Ed leur dit :
E : Soyez prudent et cherchez à savoir ce quil cache.
J : Ca va aller, ce nest pas notre première mission
pour la patrie.
E : Je crois que cette histoire va plus loin. Le nom de lhomme
qui sera le prochain concurrent de Jack aux élections est Lyle
Parker, alias Mr Lyle ou
D : Ok, on a compris. Sil gagne, cest ce Centre
qui gagne. Mais pourquoi il gagnerait ? Après tout Jack est
assez bien vu par les Américains et aussi dans le monde, alors
que lui, personne ne le connaît.
J : Cest pour ça que le Centre essais de discréditer
Jack.
La situation devenait de plus en plus compliquée et Ed se promis
de débloquer tous les fonds que John demanderait pour Rainbow
sans poser de question sil le sortait de cet enfer. Dehors
la situation était un vrai enfer, il ny avait pas dautres
mots pour la décrire. Les journalistes harcelaient tout le
personnel de la Maison Blanche et tous les hauts dirigeants des
grandes agences telle que la sienne. Il était sûr que sa maison
était surveillée. De plus en plus il comprenait pourquoi Jack
était à deux doigts de craquer et il était dans le même état.
Après quelques minutes de repos, il repartit pour voir le FBI et
savoir sil avait du nouveau sur les fuites.
Siège du groupe W, New-York :
John et Ding n'étaient pas rentrés dans le bâtiment pour
profiter de ce moment seul pour se mettre daccord sur ce quil
fallait faire ou pas ou dire ou non, ils mirent aussi en place
quelques signaux.
Quelques minutes plus tard, leurs trois nouveaux collègues réapparurent
avec un autre homme : Simon Ovronaz. Largo leur avait parlé
de son ami dans lavion et il avait eu laccord des
agents gouvernementaux pour quil participe à la mission.
Le groupe reprit donc lavion pour le Delaware très tard et
chacun en profita pour dormir une petite nuit de sommeil.
Le réveil se fit en douceur dans lavion de Largo où
seules les personnes qui avaient fait une nuit complète se
retrouvèrent. En fait, tout le monde sauf John et Jarod, partis
inspecter la ville de Blue Cove avant laube. Cest eux
qui réveillèrent les autres avec du café et des beignets. Joy
fut la seule à raler contre le taux de cholestérol de cet
aliment mais elle avait faim, comme les autres.
Comme il était encore tôt, Largo proposa que chacun dise aux
autres ce quil savait vraiment et les vrais raisons de leur
enquête sur cet endroit. Pour prouver sa bonne foi, il leur
parla de la Commission Adriatique et de ce quelle lui avait
fait subir au long de ses deux dernières années. Jarod parla du
Centre, du projet Caméléon et de son enfance. Il leur parla du
projet Gémeaux pour bien montrer de quoi ces hommes étaient
capables. Les deux agents de la CIA parlèrent des fuites que
tout le monde voyait dans la presse et de limplication de
cet endroit. Le nom de Lyle Parker ne parut pas inconnu à Jarod
qui leur parla des principaux dirigeants du Centre, de Sydney et
de Melle Parker.
Tout ceci les mena à quitter lavion alors que la matinée
était bien avancée, chacun avec une mission particulière.
Bunker :
Kerensky était à sa place, devant lordinateur. Il avait
dormi quelques heures durant la nuit, mais il surveillait avec
beaucoup dattention les personnes qui étaient dans lavion,
grâce au système de sécurité que Largo avait laissé allumé.
Il observait surtout lhomme qui avait tué son ami,
cherchant des points faibles à exploiter. Il en trouva un, et de
taille, son coéquipier ou son gendre sil croyait lacte
de mariage quil avait sous les yeux.
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