Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Ma nouvelle vie (partie unique)
Auteur : Cami ( elodie.10@wanadoo.fr )
Où le situer : Je ne sais pas au juste...
Notes : Merci à Cami qui a été la première de Francofanfics ( http://www.francofanfic.com ) à m'envoyer des fics ! Celle-ci concerne le Projet Gémeaux.
Je me présente, je mappelle Dylan. Jaime
bien ce nom, dailleurs cest moi qui lai choisi
il y a quelques semaines. Ma vie est assez courte à raconter
mais pour la comprendre il faudrait que je vous parle du reste de
ma famille. Il y a dabord Jarod, un enfant surdoué quune
entreprise du nom du Centre a exploité durant des années. Il a
été enlevé à ses parents quand il était enfant, ainsi que
notre frère Kyle mort à cause du Centre. Cette entreprise nest
bonne quà semer le malheur et la destruction autour delle,
dailleurs cest elle qui ma créé. Jai
bien dit créé car en fait je ne suis que le clone de Jarod, le
projet Gémeaux. Cest lui qui ma tiré du Centre, de
Donoterase plus exactement. Mais je lui en ai longtemps voulu car
je pensais que cétait à cause de lui ce qui marrivait
mais jai compris maintenant et je suis libre alors que lui,
je ne sais même pas où il est.
Mon père, le major Charles, et moi-même nous nous sommes cachés
pendant quelques semaines à cause du Centre mais maintenant le
major repart à la recherche de sa femme, ma mère, et de ma sur.
Je vais vivre avec ma tante, Hélène qui est shérif adjointe
dans une petite ville au Nord de lEtat de Washington. Elle
aussi a du se cacher aussi du Centre quelques années mais
maintenant elle vivait tranquille du moment quelle nattire
pas lattention des gens autour delle. En arrivant
dans le village, jai senti le regard des gens sur moi, je
suis un étranger pour eux et je ne sais pas si je pourrais un
jour être autre chose.
Hélène habite une maison aux alentours de la petite ville, pas
trop grande ni trop petite. J'ai vuà son attitude quelle navait
pas du revoir son frère depuis de nombreuses années. Elle me
regarda et me dit : « Entre petit, je suis heureuse de
pouvoir moccuper dun de mes neveux. Ces paroles nétaient
pas froides, ni très accueillantes mais elle me redonnèrent
confiance.
Après avoir beaucoup parlé avec mon père, pendant que jai
découvert la télévision, elle ma montré ma chambre. La
pièce nétait pas très grande mais cétait ma première
vraie chambre donc je la trouvai parfaite. Le papier était bleu,
ce qui change des murs gris de donoterace et il y avait une chaîne
hi-fi, une petite télévision et bien sûr un bureau pour
travailler.
H : Je tai inscrit à lécole de la ville, en
seconde.
D : Je nai jamais été à lécole.
H : Je sais, mais tu vas voir que dici quelques jours
tout ira mieux.
D : Merci de maccueillir chez vous.
H : Ca me fait plaisir.
Ca me fait plaisir, on ne mavait jamais dit ça avant. Je
lui souris et je regardai les livres quil y avait dans ma
chambre : des manuels scolaires et un recueil de poème. Il
était écrit à lintérieur : Jespère quil
te plaira, cétait le préféré de ta mère.
Je voudrais commencer à le lire mais mon père part et je vais
lui dire au revoir.
Au dîner, je demande à Hélène de me parler de ma mère.
H : Tu sais, je ne lai pas beaucoup connu, mais elle
était très gentille avec tout le monde. Elle savait parler aux
gens pour leur donner de limportance et leur redonner
confiance dans la vie.
D : Elle vous a aidée ?
H : Oui, mon mari est mort avant la naissance de notre
enfant. Cétait un accident de voiture. Mon fils a
maintenant 25 ans et une fille. Il vit à Chicago mais je te le
présenterai dès quil viendra.
Je vais me coucher en pensant à ma mère, mais surtout à ce que
pourrait être une journée à lécole.
Chapitre 1 : premiers cours.
Je regarde autour de moi, tout est noir. Non, je vois un homme, cest
Jarod. Il me dit quelque chose : cest à cause de toi.
Je vois une scène que je connais maintenant trop bien : je
suis dans lavion et Jarod échange M. Parker contre notre père.
Melle Parker arrive et puis il y a lhélicoptère. Quand lavion
senvole enfin je vois Jarod par terre, entouré par les
gens du Centre.
Je ne peux mempêcher de penser que tout ceci est de ma
faute, que si je nexistais pas il serait libre et heureux.
Jentends de la musique dans ma chambre, cest le radio-réveil.
Je nai jamais eu de réveil avant et ceci me surprend mais
une nouvelle vie commence.
En me levant, jessaie de me rappeler ce que mon père ma
dit de dire sur ma vie : ma mère était malade alors je
restais tout le temps à la maison avec elle. Il y avait une
personne qui venait me faire des cours. Maintenant elle est morte
et jhabite avec la sur de mon père. Je naime
pas mentir et Raines ma toujours dit que je navais
pas le droit mais jai appris à me méfier de ce que Raines
mavait dit.
Dans la cuisine, il y a un homme avec ma tante dans la cuisine.
H : Bonjour Dylan, je te présente le shérif, M. Carter.
D : Bonjour M.
C : Bonjour mon grand. Je vient chercher ta tante car on a
besoin delle. Je reviendrai te chercher dans vingt minutes
pour te conduire à lécole.
H : Ca ne te dérange pas Dylan ?
D : Non, ça ira. Merci.
C : Jai une fille de ton âge, Jessica, elle texpliquera
comment marche le lycée.
Je les regarde partir. Hélène ma laissé un petit-déjeuner
avec du pain et des céréales. Il y a aussi du jus dorange
et du lait au chocolat. Je pense que papa a du lui dire ce que je
mange car cest exactement tout ce qui me plaît.
Je finis de me préparer et sors quand la voiture du shérif
arrive. A lavant, il y a une jeune fille, Jessica. Elle a
de longs cheveux noirs et des yeux verts. Elle me fait un sourire
et je crois que je rougis en rentrant dans la voiture. Le trajet
jusquau lycée nest pas très long et elle me parle
des règles principales du lycée : ne pas fumer, pas dalcool,
pas de drogues
Enfin des trucs que je serais incapable de
consommer.
Après quoi, elle me présente à ses amies : Jenny, sa
meilleure amie, et Alex la cousine de Jenny. Elle me présente
aussi à ses amis : Le frère jumeau dAlex, Marc et
son petit copain Nick. Je suis déçu quelle ait déjà un
petit copain mais ce nest pas grave car je ne suis dehors
que depuis deux mois et demi. Il y a aussi le reste de léquipe
de foot du lycée et leur copine. Ils me posent des questions, doù
je viens et pourquoi je suis ici. Je déteste mentir mais je le
fais car sinon jirai retrouver Jarod et je ne veux pas que
son sacrifice soit vain.
Les cours commencent et je vais en histoire. Comme lannée
est déjà commencée je me mets à côté dune fille qui
est toute seule et me présente. Elle dit sappeler Doris et
nêtre arrivée que depuis le début de lannée. Je
me rappelle lavoir vue dans la cour avec Marc. Elle mexplique
quils étudient La Seconde Guerre Mondiale, ça me rassure
car jai étudié le sujet avec Raines et je vais pouvoir
suivre le cours. Le professeur me pose quelques question en début
dheure et comme je réponds assez bien elle ne me dérange
plus après.
Le cours suivant est physique-chimie. Là je mennuie carrément
car je connais le sujet mieux que le professeur remplaçant, je
corrige même quelques-unes unes des ses fautes. Mais je me
reprends très vite car mon père ma bien dit de ne pas me
faire remarquer. Je laisse passer la fin de lheure sans
rien dire mais le professeur me demande de rester.
P : Létude des électrons et de la physique nucléaire
nest pas au programme avant la terminale. Comment se fait-il
que tu connaisses aussi bien le sujet, Dylan ?
D : Je lai étudié car mon père travaillait dans le
nucléaire.
Cest encore un mensonge, je déteste les mensonges mais je
nai pas le choix.
P : Très bien. Tu peux y aller.
Je regagne les autres en récréation. Il me proposent de jouer
au basket mais comme je ne connais pas ce sport, je dis non.
Pendant quils jouent, jessais dapprendre les règles
mais cest pas évident. Je demanderai à Hélène de mexpliquer
ce soir. La suite de la journée se passe bien et japprends
à connaître chacun de mes camarades.
En rentrant chez ma tante, je commence mes devoirs. Il y a quelquun
dans la maison jai vu bouger quelque chose. Jai peur
alors je prends un parapluie pour me défendre. Je vois lhomme,
mais je le connais cest Sam, un des nettoyeurs du Centre.
Je me cache, un autre homme arrive il lui manque un pouce.
L : Alors ?
S : Aucune trace de lui.
L : Je savais bien que le Major ne serait pas assez fou pour
le cacher ici.
Ils sen vont, je souffle pour calmer mon cur. Jespère
quils ne comptent pas revenir.
Chapitre 2 : peurs.
Comme chaque jour depuis que jai vu lhomme à neuf
doigts, je fais attention en rentrant chez moi. Je regarde
partout une fois et une deuxième. Il ny a personne, je
regarde dans la rue et je vois Doris arriver. Comme elle a des
difficultés en histoire je lai invitée à venir bosser à
la maison. Jaurais préféré que ce soit Jessica, ou même
Alex.
Je lui explique ce qui cest passé en Europe qui a permis larrivée
des nazis au pouvoir mais elle ne mécoute pas plus que ça.
D : Ca va ?
Do : Oui, continu cest très intéressent.
D : Cest pour ça que tu ne mécoutes pas.
Do : Continue, je te dis que ça va !
D : Ok.
Je ne suis pas très convaincu mais je continu. Après, elle
commence à me parler de ses projets pour lavenir. Elle
veut être avocate. Comme ma tante est shérif, elle me pose des
questions comme la peine encourue si on commet un meurtre, un
vol, une agression, du chantage. Je lui réponds quand je le sais
mais des fois je ne réponds pas car je ne peux pas me permettre
den savoir trop.
Je vois bien que quelques chose ne va pas chez elle, jessaie
de savoir quoi. Cest sans succès car elle ne ma rien
dit de plus quand ma tante revient.
Ce soir là, jessaie den savoir plus sur elle.
H : Tu sais, sa famille est nouvelle ici et en fait je nai
vu que sa mère. Son père voyage beaucoup. Cest une femme
très gentille, toujours prête à aider les autres. Pourquoi ça
tintéresse ?
D : Je sais pas, Doris est bizarre.
Comme toutes les nuits, je me couche pensif, à cause de Doris
mais aussi à cause de Jarod.
Comme je men doute, je rêve de lui. Je vois lhomme
aux neuf doigts, il est là, devant Jarod et il lui parle. Je ne
sais pas ce quil lui dit mais Jarod pleure. Je voudrais être
avec lui, laider comme il ma aidé mais je ne peux
pas.
Quand je me réveille, Hélène est là et elle me dit « cest
fini, calme-toi ».
Je crois que ces cauchemars à répétition lui font peur, mais
elle ne le dit pas.
Aujourdhui, je nai pas cours alors elle memmène
dans la forêt. Cest fou tout ce quil y a comme différentes
sortes darbres et Hélène les connaît tous pas cur.
Elle mapprend à les reconnaître moi aussi.
En rentrant, on relève le courrier. A notre surprise, il y a une
lettre pour moi. Cest papa qui mécrit et le fait davoir
des nouvelles de lui me monte droit au cur. Il me dit que
tout va bien, quil a retrouvé Jarod qui sest réchappé
du centre. Tout de suite, je me sens mieux.
En retournant en cours, les autres voient tout de suite le
changement dans mon attitude. Je fais comme si rien ne cétait
passé. Doris est distante, mais les autres ne le voient pas. Cest
étrange comme certaines personnes peuvent voir des choses et ne
pas en voir dautres plus évidente encore.
Le professeur de physique-chimie nous donne un contrôle aujourdhui
alors je révise pendant lheure du repas pour faire comme
tout le monde. Quelque chose me surprend, des hommes habillés en
noirs arrivent dans la cafétéria. Jai peurs que ce soit
des hommes du Centre alors je me cache comme je peux dans mon siège,
entouré des autres élèves. Il y a une femme qui arrive, cest
Brigitte.
Maintenant jai vraiment très peur mais je nose pas
bouger. Ils vont vers Doris, lui parlent un peu et sen vont
avec elle. Mon rythme cardiaque baisse petit à petit mais mes
mains ne cessent pas de trembler. Le contrôle de laprès
midi me parait facile mais jessaie de ne pas mettre que des
bonnes réponses. Dans ma tête, je ne cesse de revoir le scène
de lentrée de Brigitte dans le réfectoire et sa sortie
avec Doris. Je ne sais pas ce quelle a à voir avec le
Centre mais je commence à regretter de ne pas avoir parlé plus
tôt à ma tante de lhomme qui était chez elle lautre
jour. Je vais répondre à mon père et lui dire quil faut
que je men aille, ce lieu devient trop risqué et en plus
Doris peut me reconnaître.
Chapitre 3 : le retour de Jarod.
Comme je rentre chez ma tante, je vois mon père qui est là. Ils
ont une tête assez triste et je demande ce qui ne va pas. Le
major mexplique que Jarod lui avait dit que le Centre
venait denlever une fille dans son lycée. Jexplique
alors ce que jai vu au lycée et ma tante me demande de
monter dans ma chambre.
Bien sûr, je reste dans lescalier hors de porté de vu. Hélène
commença à parler dès que je mis ma radio en route car elle
sait que je la mets souvent pour travailler. Jaime la
musique alors jen profite tant que je peux.
H : Il est hors de question quil reste ici, je tiens
à lui et le Centre ne doit en aucun cas le renfermer dans sa
cage. Tu sais quil fait des cauchemars toutes les
nuits ?
C : Oui, Jarod aussi en fait. Je voulais quil ait une
vie normale, tu comprends ?
H : Parfaitement et moi aussi je lui en souhaiterais une
mais on ne peut pas avoir de vie normale.
C : Jarod a dit que la fille était celle dun des
dirigeants du Triumvirat, lorganisation qui dirige le
Centre. M. Parker et Brigitte se cachent pour éviter les tueurs
de cette organisation.
H : La pauvre petite, je sais que Dylan laimait bien.
Elle est venue réviser ici une fois.
C : Je vais passer la nuit ici, demain on verra. Il faut que
Dylan aille à lécole sinon il attirerait lattention
et cest dangereux.
H : Daccord Charles, fait attention à toi.
Je retourne dans ma chambre et je reste allongé sur mon lit, à
me poser des questions. Quest-ce que je peux faire pour
Doris ? Est-ce que je dois rester ici au risque de retourner
là-bas ?
Je ne trouve pas de solution car même si je veux laider,
je ne sais pas où chercher, pauvre Doris. Jessaie de
dormir sans succès, mais le point positif est que pour une fois,
je ne fais pas de cauchemars.
A lécole, la grande nouvelle est larrivée dun
nouveau professeur dhistoire. Cest dommage, je commençais
à mhabituer à lautre. Notre cours dhistoire
commence à dix heures, car nous avons sport avant. Cest
donc encore plus fatigué que je ne létait ce matin que jentre
le premier dans la salle de cours. Jai pensé est-ce que ce
prof pouvait travailler pour le Centre, mais je me suis dit que
ce nétait pas dans leur habitude.
Je crois que Jarod est aussi surpris que moi de le voir. On parle
un peu avant que les autres élèves arrivent et il me dit quil
ne savait pas que jétais là, sinon il serait venu plus tôt.
Il pense quune des familles de cette ville travaille pour
le Centre.
Le cours est en même tant court car il est très intéressant et
long car jattends avec impatience la sonnerie pour parler
plus avec lui.
Pendant la pause de midi, nous allons manger ensemble en ville.
Il mexplique que Doris est en fait la fille de Lyle, lhomme
à neuf doigts mais quil ne le sait même pas, ou quil
fait comme si. Je ne crois pas que cet homme soit sentimental. Le
Triumvirat la recherche car ils pensent quelle a le même
caractère de tueur que son père. Je lui dis que non, quelle
est gentille mais il me montre son dossier scolaire. Elle a été
renvoyée de son ancienne école pour avoir blessé un élève
qui est maintenant handicapé à vie. Tout ceci me surprend.
Je lui en demande plus sur la famille qui travaille pour le
Centre et les raisons de cet enlèvement.
J : Je pense que M. Parker et Brigitte vont négocier leur
vie contre Doris. Pour les espions, je ne sais pas grand chose
sinon que quelquun les a informé de la présence de Doris.
D : Mais pas de la mienne.
J : Ils ne te connaissent peut-être pas. Ils ont prévenu M.
Parker et non le Centre, et M. Parker est recherché depuis ton
évasion.
D : Mais alors, ils te connaissent toi !
J : Cest pour ça que je dois faire vite. Il faut que
tu maides, daccord ?
D : Sans problème.
Je retourne en cours après avoir fixé un rendez-vous pour ce
soir chez Hélène quil ne connaît pas. Dans laprès-midi
jobserve les autres élèves mais aucun ne me paraît être
un fils ou une fille despion du Centre.
Chapitre 4 : lespion du Centre.
Je rentre à la maison mais je suis le premier. Hélène a laissé
un message, elle rentrera en retard. Jarod doit arriver dans une
heure et Hélène un peu après lui alors je décide de faire à
manger. Je me dis que comme ça on passera plus vite à essayer
de retrouver lespion du Centre et donc Doris. La pauvre,
des fois je me dis que jai quand même de la chance dêtre
dehors et davoir été enfermé avant. Je ne connaissais
rien dautre que ma cellule quand Jarod ma fait sortir
alors que elle
Je regarde le contenu du frigo, il ny a rien qui me plaît.
Je vais dans le magasin den face où on peut trouver de
tout et prends de quoi faire des hamburgers. Pour les frites, il
y en a au congélateur.
Je me débrouille comme je peux pour ne rien laisser prendre
pendant que je surveille autre chose, et je me rends compte dune
chose : faire la cuisine est la chose la plus difficile que
jaie faite depuis longtemps. En fait, je nai jamais
rien fait de plus dur. Jentends quelquun entrer, cest
Jarod. Je lui explique que Hélène arrive bientôt et on sassoit
pour parler.
Quand Hélène arrive, elle remarque lodeur des hamburgers
et me félicite davoir fait à manger. Elle est surprise
mais heureuse de voir Jarod et le dîner se passe dans la joie. A
ma grande surprise les hamburgers sont même très bons et les
frites que javais fait en sur quantité ne restent pas. On
me félicite pour le repas et pour la première fois jen
suis fier car je me suis donné du mal pour y arriver.
Après le repas, Jarod sort les dossiers quil a fait sur
toutes les personnes suspectes. En fait, il pense que cest
une personne arrivée ici peu après Hélène pour la surveiller.
Hélène vient nous aider mais en fait elle ne nous aide pas
beaucoup car elle connaît tout le monde et pense quaucune
de ses personnes ne seraient capable de lui vouloir du mal.
Jarod et moi avons du mal aussi car pas assez dindices. Je
vois bien que ça le préoccupe alors je lui dis quil faut
sy prendre autrement : qui aurait des avantages à
avoir des relations avec le Centre ?
Mon idée est apparemment bonne car il sort son portable et se
connecte à Internet.
J : Si un jour tu veux savoir quelques chose, il y a tout la-dessus.
Je ne connais Internet que depuis que je vais au lycée et je
dois avouer que ce quil dit est vrai. Il cherche pendant
une heure, moi je regarde les dossiers ou une BD. Il finit par
trouver quelquun : le shérif a un casier judiciaire
et est recherché pour meurtre dans un des Etats de lAsie
du Pacifique.
J : Lyle.
D : Hein ?
J : Lyle, il a beaucoup de connaissances là-bas et peu sont
du bon côté de la loi.
D : Il aurait pu connaître le shérif là-bas ?
J : Oui, mais à lépoque Lyle travaillait plutôt
pour le Triumvirat.
D : Ce qui expliquerait pourquoi il na pas de relation
avec le Centre. Il a fait sortir le shérif Carter avec ses
relations et il travaille pour Lyle.
J : Mais Lyle na pas intérêt à voir son père
revenir sil veut assurer sa position au Centre.
L : Sauf sil veut jouer sur les deux tableaux :
Il fait croire à M. Parker quil veut laider à
retrouver sa place en échange dune information ou quelque
chose comme ça et ensuite il livre au Triumvirat son père,
Brigitte et Doris.
J : Après quoi, il serait seul dirigeant.
L : Avec M. Raines.
J : Non, Raines fait croire quil a retrouvé la foi
pour sauver sa carcasse. Il ne contrôle plus grand chose. Mais
le monde change
.
Après ça, il me dit daller me coucher. Il veut réfléchir
encore un peu après quoi il mettra un plan au point pour savoir
où est Doris.
Chapitre 5 : Jessica.
En me levant ce matin là, je ne pensais qua une seule
chose, jallais pouvoir aider Doris. Je laime bien
cette fille, mais cest pas comme avec Jessica. Jessica est
belle, intelligente et elle me fait rire alors que Doris est plutôt
quelquun que jirais voir quand jaurai de la
peine, pour me confier. Mais pour linstant, je nai ni
lune ni lautre et je ne pense pas en avoir une des
deux un jour, car lune est la fille dun espion du
Centre et lautre est la fille dun dirigeant du Centre.
Cest dans cet état desprit que je descendis prendre
mon petit déjeuner. Cest pour ça que je fus très surpris
de la voir dans la cuisine. Elle me sourit, jhésite à
faire pareil. Je me demande si Jarod sais quelle est là.
En arrivant, il dit :
J : Regarde qui est venu nous voir ce matin.
Je lui demande, à Jessica pas à Jarod ce quelle fait là.
Ma voix est dure et elle le sent.
Je : Mon père ma dit que Jarod était là, quil
fallait le livrer au Centre mais je nai pas voulu. Ce quil
a fait à la pauvre Doris est déjà assez dur comme ça. Crois-moi
sil te plait.
Je lui dis que je la crois avant quelle ne se mette à
pleurer, mais ce nest pas encore entièrement vrai. Je lui
en veux pour ne pas avoir voulu sauver Doris, mais en même temps
vers qui se tourner pour laider. Elle dit à Jarod où sont
M. Parker et Brigitte selon son père, et il nous envoie à lécole.
Son absence va attirer lattention, et ça suffit selon lui
à nous faire repérer tous les trois.
On va à lécole avec Hélène, elle nous dit que si on a
un problème, il faut lappeler tout de suite, quelle
nous aidera.
La journée est longue, surtout quand je nai pas de
nouvelle de Jarod mais à midi, mon père vient me chercher. On
retourne chez tante Hélène, où je vois avec effroi Jarod qui
est blessé. Il a mal, mais il me parle quand même, cétait
un piège et Jessica nous a menti.
J : Cétait un piège, Doris est avec eux et Jessica
aussi. Lyle était là aussi mais il na rien fait. Il a dit
que ses filles était comme toi, lavenir du Centre.
Je nen reviens pas. Cest vrai quelles se
ressemblent dun certain coté, mais pas au point dêtre
surs. Et pourtant si
On entend une voiture arriver, cest le Centre crie papa. Je
refuse de laisser Jarod seul, en plus quil est blessé
alors on laide à marcher. La voiture de Hélène est derrière
et elle va la mettre en route.
C : On ny arrivera jamais. Occupe-toi de lui, je les
retiens.
J/D : Non !
Nous avons crié en même temps mais je rajoute :
D : Je ny arriverai pas sans toi. Occupe-toi de lui. Jai
confiance en elle.
En disant ça, jai regardé Jarod dans les yeux. Il a
compris ce que je voulais dire et me laisse les aider en faisant
reculer Brigitte et les nettoyeurs.
Tout comme Jarod fait confiance à Melle Parker, jai
confiance en Doris et Jessica, elles nous aideront mais je ne
sais pas encore comment.
Jarod et papa monte dans la voiture, ils sont en sûreté mais
pas moi.
B : Nous revoilà ensemble mon garçon.
Jai peur mais je ne dis rien, elle me regarde. Je trouve
son regard bizarre, il ressemble à celui dune mère
Chapitre 6 : mon origine.
Je ne comprends plus rien. Quand jétais à Donoterase, jai
lu le dossier des personnes candidates pour être les nouveaux
responsables du Centre, et jen ai sélectionné deux :
elle et lhomme aux neuf doigts. Je men rappelle de
plus en plus nettement, tout comme je me rappelle de mieux en
mieux delle. Je ne saurais dire pourquoi. Le même
sentiment qui me donne confiance en Jessica et Doris me donne
confiance en elle, mais pourquoi ?
Je sais que cette femme ne peut pas tomber enceinte, elle ne peut
pas être ma mère
Non, elle ne lest pas ! Ma mère
est la femme rousse sur la photo de Jarod, pas elle, ce tueur.
On ne me laisse pas le temps de réfléchir plus car je sans déjà
lodeur de ce produit que les gens utilisent dans les films
pour endormir les autres, je ne savais pas que sa marchait si
bien.
Je me réveille avec un mal de tête, il y a des voix près de
moi. Cest Brigitte et M. Parker, Lyle vient de les
rejoindre.
L : Jarod et son père se sont enfuis. Mais Jarod est blessé,
les nettoyeurs surveillent la région.
B : Ils dorment encore, tous les trois.
P : Bon sang, quest-ce qui na pas marché ?
L : Tout. Doris navait pas pris de médicament depuis
plus de trois mois, sa mémoire était presque intacte.
B : Mais elle a attaqué Jarod ?
L : A cause du lavage de cerveau uniquement. Dailleurs
elle la combattu et le prochain risque de navoir plus
aucun effet.
B : Nous perdons beaucoup si on ne peut plus la contrôler.
L : Jen suis conscient.
P : Et pour Carter ?
B : Je lai tué. Sa fille est dans la troisième
cellule.
L : Ces trois enfants ont tous une particularité à
exploiter, quelque chose qui fait que le Centre, et surtout le
triumvirat les veut, mais je pense quon a plus à gagner de
ne pas leur donner.
B : Et sen servir à nos fins ? Je ne pense pas.
P : Pourquoi ?
B : Parce que je les ai élevés dans leur première année,
avant quils ne soient transférés à Donoterase, ici ou à
Los Angeles pour Doris. Le clone de Jarod la vue, il ma
reconnu
L : et alors ?
P : Lyle ! Elle est enceinte et tu lui demandes de se
servir denfants quelle a élevés pour regagner sa
liberté.
B : Tu deviens sentimental maintenant.
Je lentends qui sen va. La femme pleure et son mari
essaie de la consolé. Jentends des bruits de la chambre
voisine, cest du morse je crois. Cest Doris, elle me
demande qui est là, je lui réponds Dylan. Elle doit être
surprise car elle ne répond pas tout de suite, elle dit que cest
de sa faute et je lui dis que non. Lyle revient alors on arrête.
Il nous appelle : « Alors les gamins vous êtes réveillés,
tant mieux pour nous. »
Jai peur, peur quil me renvoie quand même au Centre,
voir M. Raines. Je ne veux plus le revoir, je veux continuer à
jouer dehors avec les enfants de mon âge, daller à lécole,
de vivre quoi
Je retiens mes larmes mais cest dur, jentends
Brigitte arriver et lui dire que son mari veut le voir.
Elle entre dans ma cellule. Je crois quelle pleure.
B : Tu vois cet enfant, je ne pourrai pas lélever car
je mourrai en le mettant au monde, prends en soin pour moi sil
te plait.
D : Pourquoi je vous aiderais ?
B : Parce que je peux daider à savoir doù tu
viens. Ta mère porteuse, elle vit encore dans un hôpital du
Centre, la mère de Jessica, je sais où elles sont.
D : Quest-ce que vous attendez de moi ?
B : Cet enfant naîtra probablement au Centre, je veux ta
parole que tu essayeras de len faire sortir.
D : Jessaierais, mais je ne retournerais pas là-bas
pour lui.
B : Je ne ten demande pas tant. Elles sont internées
à Parkercenter, dans létat de New York.
D : Merci.
Je la laisse sortir, et reprends ma conversation avec Doris.
Chapitre 7 : quand tout sarrange.
Ca fait maintenant deux jours quon est là avec Doris et
Jessica. On ne voit plus que M. Parker et seulement aux heures
des repas. Mais aujourdhui, il se passe quelque chose de
bizarre, il y a beaucoup dagitation.
On comprend vite ce qui ce passe, quelquun cherche à nous
voir. Je sais que ce nest pas Jarod mais lespoir que
ce soit une personne quil connaisse est très présent. Je
vois une femme arriver, cest Brigitte. Je suis déçu et
retourne sur ce qui me sert de lit. Une voix approche, une voix
que je connais sans vraiment savoir à qui elle est
Lhomme
de la simulation, Sydney
Lespoir me revient car je sais quil connaît Jarod et
la déjà aidé. Il ma déjà aidé
Lyle est avec lui.
L : Les enfants vont bien. Nous ne voulons que savoir où
sont Jarod et son père.
S : Vous nespérez pas que je vais leur faire
dire ?
L : Nous, mais pourquoi êtes vous venu alors ?
S : Jai reçu ceci ce matin.
Je ne vois pas le document mais je vois lexpression de Lyle
quand il le lit.
S : Relâchez les tous les trois et ceci restera entre nous.
Vous vous doutez quil y a une copie mais vous avez ma
parole quelle sera détruite.
L : Il me faut plus que votre parole.
S : Je nai que ça.
L : Ok, ça me suffira.
Je ne sais pas ce quil y a sur le papier mais il nous
laisse sortir.
Je suis content de revoir les deux filles et le soleil. Mon père
est là et nous montons dans la voiture.
C : Dépêchez-vous. Je ne voudrais pas être là quand il
verra que cest du bluf.
Voyons quon ne comprend rien, il nous explique :
C : Le papier contenait des discussions en le Centre et le
Triumvirat qui disaient que sil naccomplissait pas sa
mission, cest à dire livrer Brigitte et M. Parker très
vite, il serait écarté du Centre de manière définitive.
D : Cest bien vu. Lidée est de Jarod ?
S : Avec laide de Broots, un ami de Centre.
Je suis content quon soit sortis, les affaires vont sarranger.
Mais je repense au bébé de Brigitte, jen parlerai avec
Jarod quand je le verrai.
On se cache dans une cabane de chasse sur la route. Jarod est
blessé mais soigné.
Ca fait trois heures que lon est dans la cabane et personne
na encore vraiment parlé. Moi je regarde le feu, Jessica
est assise au côté de moi. On dirait quon attend quelquun.
En effet, Hélène revient assez vite. Une fois quelle est
là, chacun raccompte son histoire, ses liens avec le Centre et
ce quil a fait ces derniers jours. Jessica et Doris veulent
vraiment sen sortir alors Jarod leur propose de laide.
Hélène nous montre nos nouveaux papiers didentité. On
est inscrit pour la prochaine rentrée dans un internat anglais,
et une fois nos études finies on reviendra aider Jarod dans sa
lutte contre le Centre.
Comme je leur ai parlé de lhôpital Parkercenter, Jessica,
Doris et moi décidons dy aller avec papa et Hélène en
attendant le mois de septembre.
Epilogue :
Tout le monde dort sauf moi, alors je regarde la pièce. Je ne
crois pas que ma vie va sarranger. Au contraire, mais je ne
suis plus seul même si je ne lai pas vraiment été depuis
quelques temps. Je regarde Jessica qui dort, elle est vraiment
belle.
La vie nest pas simple, voilà ce que je me dis en
repensant à tout ce que jai vécu mais je suis tellement
heureux dêtre couché sur cette couverture, grelottant de
froid
mais jespère que je serais un jour heureux
quand même, ce dont je ne doute plus.
Fin
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