Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Les conséquences d'un mariage (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Note de la relectrice : Cette fic (comme me l'a signalé Andy56) a été écrite dans le cadre du Challenge n°1 de In The Moonlight (The Centre Memos, site de Karine). Vala, c'est important car il y avait des consignes bien précises.
Le Centre, Blue Cove :
Broots marchait à grands pas dans le couloir, visiblement à la
recherche de quelquun. Au moment où il ouvrait une porte,
une main se posa sur son épaule. Le petit informaticien reconnu
la fragrance dun parfum quil aimait beaucoup.
Parker : Broots, qui est-ce que vous cherchez ?
Broots : Et bien
Euh
Justement cest Sydney
et vous que je cherchais.
Parker changea lexpression de son visage pour passer dun
air méprisant à un air plutôt intéressé.
Parker : Vous avez du nouveau sur Jarod ?
Broots : Désolé, non, je nai rien sur lui.
Parker : Je me fiche du reste, alors prévenez-moi seulement
si vous avez quelque chose sur Jarod. Est-ce que je me suis bien
faite comprendre ?
Broots sen alla dans la direction contraire à celle
empruntée par sa patronne, quelque peu déçu par sa réaction.
Il décida de prendre les choses en main et passa chercher Sydney
dans son bureau pour ensuite aller dans celui de Mlle Parker.
Quand ils entrèrent dans la pièce, Parker était assise dans
son fauteuil et observait la photo de son père. Bien quelle
ait appris quil nétait pas son vrai père et quil
ne lui ait jamais donné beaucoup damour, il lui manquait
terriblement. Elle ne le voyait pas souvent bien sûr, mais ses
quelques visites comblaient quelque peu le trou daffection
quil y avait dans son cur. « Où es-tu
papa ? » pensa-t-elle. Elle lappelait toujours
comme ça même si elle savait fort bien que labominable
vampire asthmatique était son « vrai » père. Elle
pensait que Mr Parker était mort mais elle ne pouvait pas en être
sûre, avec le Centre on ne pouvait être sûr de rien alors elle
priait pour quil réapparaisse un jour. Parker ne pu
continuer à explorer son for intérieur, Broots étant entré
dans son bureau accompagné de Sydney et ayant commencé à lui
parler.
Broots : Mlle Parker, jai quelque chose à vous
annoncer ainsi quà Sydney.
Mlle Parker se leva et fit le tour de son bureau pour aller se
servir un verre de whisky. Quand elle eut reposé la bouteille,
elle but une gorgée puis se tourna vers Broots. Et comme il sy
attendait, ce fut le maximum de temps quelle put se retenir
avant de lui sortir une remarque cinglante à la façon Parker,
le tout sur un lit de tonalité cynique.
Parker : Laissez-moi deviner. Vous savez enfin comment
changer les piles de votre brosse à dent électrique ?
Sydney : Parker, sil vous plaît.
Tout en regardant Broots de haut, ne le lâchant pas des yeux,
elle rejoignit son bureau et posa son verre en face delle.
Elle le faisait tourner avec ses doigts, attendant que Broots se
décide à lui parler, mais comme il ne disait rien elle simpatienta.
Parker : Bon, allez-y Broots, on ne va pas prendre la journée.
Sydney était assis face à Parker, le menton reposant sur son
poing fermé et ne perdant aucune miette de la discussion. Broots
sassit sur le second siège, il posa les mains sur ses
genoux puis prit une inspiration.
Broots : Je
Je vais me marier.
Parker haussa les sourcil et tout comme Sydney elle eut les yeux
ronds. Elle attrapa son verre encore presque plein et le vida dune
traite.
Sydney sétait levé et avait pris le petit informaticien
dans ses bras pour le féliciter. Ils se tournèrent ensuite vers
leur patronne, comme pour analyser sa réaction.
Sydney : Nest-ce pas une merveilleuse nouvelle Mlle
Parker ?
Elle nen croyait pas ses oreilles : et oui, ce petit
trouillard mal dans sa peau et accro aux touches de son
ordinateur allait se marier.
Parker : Mes félicitations Broots, et qui est lheureuse
élue ? Serait-ce la fille au double menton qui est à la
recherche dont vous nous avez parlé il y a un an ou deux ?
Broots était troublé, il mit un moment à se souvenir de la
femme en question. Il se frotta le haut du crâne de la main
gauche et reprit.
Broots : Et bien non, en fait je ne vous lai pas présentée.
Je voulais être sûr de mes sentiments et des siens. Euh
nous nous sommes rencontrés sur internet il y a deux ans et nous
avons sympathisé.
Mlle Parker leva les yeux au ciel, tout en se resservant un verre.
Elle ne comprendrait décidément jamais cet idiot, pourquoi se
rabaissait-il toujours par des actes plus débiles les uns que
les autres ? Elle continua.
Parker : Jaurai dû men douter, internet
Broots : Nous avons eu de nombreux rendez-vous et je suis sûr
que cest la femme de ma vie.
Sydney : Je suis très content pour vous Broots. A quand le
mariage ?
Broots : La semaine prochaine, Samedi à 14h.
Parker crut quelle allait sétrangler avec son
whisky, elle porta la main à sa poitrine, comme pour saider
à respirer. Le petit ne perdait vraiment pas de temps.
Parker : De mieux en mieux
Caché comme toujours dans les bons recoins de la ventilation,
Angelo avait tout entendu. Il était très content pour son ami
et sempressa de partager sa joie avec Jarod en lui envoyant
un mail pour lui annoncer la bonne nouvelle.
**********************************
Une semaine après, Domicile de Broots :
De petites chaises blanches étaient réparties de part et dautre
dune allée, une vingtaine de personnes étaient présentes,
représentant essentiellement la famille de la future femme de
Broots. Les seules personnes appartenant au Centre qui avaient été
invitées étaient Mlle Parker et Sydney. Broots avait tenu à ce
que la cérémonie ait lieu dans le jardin, en plein air.
Mlle Parker était assise à lavant, et ayant accepté dêtre
le témoin de son collègue, Sydney était debout en face de la
jeune femme, à coté de Broots. Celui-ci était totalement
paniqué, il tremblait de tous ses membres et bégayait encore
plus que dhabitude, ce qui rendit ses paroles encore plus
incompréhensibles.
Une petite fille vint sasseoir aux cotés de Mlle Parker,
celle-ci ne lui adressa pas un seul regard pendant un moment.
Fillette : Je mappelle Lili et vous ?
Parker tourna la tête vers la gamine, elle avait senti une
odeur, ou plutôt un parfum familier. Son odorat ne lavait
pas trompée, la fillette était en effet en train de manger des
Pez. La Dragon Lady détourna le regard une seconde, il fallait
bien que cela tombe sur elle.
Puis ce fut au tour de Debbie de venir sasseoir à coté de
Lili.
Debbie : Bonjour Mlle Parker, vous allez bien ?
Parker : Parfaitement bien
Parker tenta un sourire mais il était tellement faible que les
deux gamines ne le remarquèrent même pas.
Lili senfourna cinq ou six Pez dans la bouche et tendit le
petit objet collant de sucre à Mlle Parker. Quelques bonbons
tombèrent alors sur la sublime robe bordeaux de la jeune femme.
Celle-ci dû faire un effort considérable pour se retenir de lui
hurler dessus.
Debbie : Lili est la fille de Marianne, la future femme de
Papa.
Voyant la fille, une petite blonde aux cheveux frisés et aux
yeux bleus, Mlle Parker se demandait à quoi pouvait bien
ressembler la mère.
Quand Jarod arriva sur les lieux, il repéra immédiatement Mlle
Parker puis sinstalla au dernier rang. Il avait trouvé une
idée imparable pour assister au mariage de Broots tout en échappant
aux griffes de la tigresse. Il sétait fabriqué un masque
de latex plus vrai que nature. Avec ça il était sûr que Parker
ne pourrait pas le reconnaître. Mais il ne la quittait pas des
yeux pour autant, après tout, même sil était un génie
il pouvait se tromper.
Il tourna la tête et aperçut un homme qui se dirigeait vers le
piano. Il sassit derrière et commença à jouer, imposant
le silence à lassistance.
La mariée commença à avancer, tenant un joli bouquet de roses
blanches entres ses mains. Broots était subjugué par sa beauté
et avait du mal à se tenir debout et à respirer.
Cétait la première fois que Mlle Parker la voyait, elle
était blonde, de taille moyenne mais assez ronde.
Quand la jeune femme arriva à la hauteur de Broots, le prêtre
commença et tous les deux se jurèrent fidélité et amour jusquà
leur mort. Le discours terminé, Broots souleva délicatement le
voile qui recouvrait le visage de Marianne et lembrassa
tendrement. Ce moment était si beau que Mlle Parker faillit en
verser une larme, cela lui coûtait de lavouer mais elle était
heureuse pour Broots.
Puis vint le lancer de bouquet, tradition que Jarod ne
connaissait pas. Il sapprocha donc dun couple pour
leur demander des explications.
Jarod : Excusez-moi, que va-t-il se passer ?
Femme : Il va y avoir le lancer de bouquet de la mariée.
Jarod : Pourquoi lance-t-elle son bouquet ?
Femme : Cest une vieille tradition, les femmes encore
célibataires se réunissent et tentent dattraper le
bouquet.
Jarod : Et cest fiable ?
La femme sourit devant lintérêt que Jarod portait à ses
réponses.
Femme : Oh, je ne pense pas non. Ce nest quune
coutume, cest un moyen de passer un bon moment. Quelques
fois, il y a des célibataires prêtes à tout pour attraper le
bouquet alors elles se jettent dessus !
Jarod tourna la tête car la marier venait deffectuer son
lancer, le Caméléon ne voyait pas la jeune femme qui avait
attrapé le bouquet. Il sapprocha pour voir que cétait
une femme brune vêtue dune élégante robe bordeaux
Il nen crut pas ses yeux, oui, cétait bien Mlle
Parker. Elle se tenait pourtant à lécart avec Sydney, ne
voulant pas se faire remarquer et naccordant aucun intérêt
à cette tradition.
Parker était plus quétonnée et ne savait pas comment
interpréter ce signe. Jarod lavait tout de suite su, cétait
un signe du destin, de leur destin tout simplement.
Laprès-midi se termina dans la joie et la bonne humeur,
Parker navait même pas soupçonné la présence de Jarod.
**********************************
Le lendemain, Le Centre :
Sydney était en train de travailler avec une paire de jumeaux
quand Sam entra dans la salle.
Sam : Sydney, Jarod a été repéré par lun des
employés du Centre, à lHôtel Cyrius.
Sydney : Est-ce que Mlle Parker est au courant ?
Sam : Non, vous devez y aller rapidement, je sais quelle
le veut avant Mr Lyle. Jai réussi à garder linformation
secrète jusquici.
Sydney : Je vous remercie.
Tout en montant dans sa voiture avec Sam, Sydney appela Mlle
Parker. Elle ne sétait pas levée en entendant son réveil
sonner, après tout elle nallait pas se lever à sept
heures un dimanche ? Elle était allongée sur le coté,
seul un drap la recouvrait. Quand son portable sonna, elle tourna
la tête et tendit le bras pour décrocher. La jeune femme répondit
dun « quoi » montrant à Sydney que ce nétait
pas le moment de la déranger.
Sydney : Jarod a été repéré dans un hôtel à la sortie
de Blue Cove.
Parker : Vous êtes sûr que cétait lui ?
Sydney : Je crois, oui. Lyle ne le sait pas, grâce à Sam.
Il ma dit quil avait été repéré par un employé
du Centre qui passait devant lHôtel Cyrius. Alors
rejoignez-moi là-bas le plus vite possible.
Parker : Jarrive, attendez-moi devant lhôtel.
**********************************
Hôtel Cyrius, Blue Cove :
Une berline noire fit crisser ses pneus contre le rebord du
trottoir, en face de lhôtel. La tigresse en descendit et
rejoignit Sydney et Sam qui lattendaient, cachés derrière
un mur. Mlle Parker trouvait que Jarod se laissait aller, se
faire remarquer par une femme qui partait travailler au Centre, cétait
une faute idiote !
Elle sapprocha du comptoir, arborant un sublime sourire
puis présenta la photo de Jarod au réceptionniste.
Parker : Nous recherchons cet homme, est-ce que vous lauriez
vu par hasard ?
Homme : Mr Duchovny (lol) ? Est-ce quil a fait
quelque chose mal ?
Parker : il nous a volé des informations et nous voulons
simplement les récupérer. Pouvez-vous nous donner le numéro de
sa suite sil vous plaît ?
Homme : Bien sûr, suite 63, il vient de rentrer de sa
partie de golf.
Parker : je vous remercie.
Elle fit signe à Sam de prendre lescalier pendant quelle
et Sydney prenaient lascenseur. Arrivant dans le couloir du
6ème étage, Parker savança prudemment, la main toujours
dans son dos prête à sortit son arme si besoin il y avait. Elle
aperçut Jarod sur sa droite, mais un couple fit du bruit de lautre
coté. Le Caméléon tourna la tête et se rendit immédiatement
compte de la présence de Mlle Parker. Il senfuit vers les
escaliers et ouvrit tellement brusquement la porte quil en
assomma Sam. Parker lui courait après et le vit sortir de lhôtel
par une porte donnant sur larrière.
Elle marchait de coté, le long dun mur blanc contre lequel
reposaient des conteneurs. Elle sarrêta à la hauteur dune
bombonne de gaz pour jeter un il sur les alentours. La
Dragon Lady tentait de capter des bruits, la respiration de Jarod
par exemple. Il y avait du vent alors elle referma deux boutons
de sa longue veste de cuir.
Parker continuait davancer mais elle avait une fois de plus
perdu, le petit génie avait encore réussi à la semer. Elle
replaça son Smith&Wesson dans son holster et fit demi-tour.
Elle navait pas fait 10 mètres quand Jarod resurgit devant
elle, il fit le tour de la jeune femme. Ils étaient de nouveau
à la hauteur de la bombonne de gaz, lun en face de lautre.
Jarod était, comme toujours, vêtu dune veste de cuir noir
et dun jean. Parker aussi était entièrement habillée de
noir mis à part sa chemise qui était bleu ciel. Il y eut un
coup de vent qui projeta ses cheveux en arrière au moment où
elle plongeait sa main dans son dos pour saisir son arme.
Parker : Pourquoi nes-tu pas parti ?
Jarod tendit le bras droit vers elle, Parker recula dun pas.
Ce qui la gênait cétait quelle ne pouvait pas voir
les yeux du Caméléon, dissimulés derrière des lunettes de
soleil.
Jarod : Je devais te parler.
Mlle Parker haussa les sourcils, sur quoi le petit génie voulait-il
encore débattre ?
Parker : Et de quoi veux-tu me parler ?
Jarod : Jétais là au mariage de Broots.
Parker : Quoi ?!
Jarod enleva ses lunettes de soleil et les rangea dans la poche
intérieure de sa veste. Ce qui eu pour effet de faire resserrer
létreinte de ses doigts sur son arme à Parker.
Jarod : Je portais un masque de latex. Mais je ne suis pas là
pour parler de cela. Je tai vue avec le bouquet.
Parker : Comment ça « avec le bouquet » ?
Jarod : Parker, sil te plaît, ne fais pas lignorante.
Tu sais ce que cela signifie.
Parker : Sache que contrairement à toi, je naccorde
pas le moindre crédit à ces balivernes.
Jarod, dune voix douce et apaisante : Pourtant tu
devrais.
Un bruit de moteur détourna lattention de Parker un dixième
de seconde, mais ce fut assez pour que Jarod réussisse à la désarmer.
Jarod : Tu devrais y réfléchir, arrête de te cacher derrière
ce masque de mépris qui te sert de carapace.
Parker : Arrête avec ta psychologie de pacotille, ça ne
prend pas avec moi.
Jarod : Sil te plaît, Parker. Ecoute-moi, je
Je
taime.
Parker : Ca suffit, moi je me tire.
Il lattrapa par le bras, mais elle ne voulait pas lécouter
alors elle le retira violemment.
Parker : Ne me touche pas, OK ?
Jarod : Pourquoi est-ce quavec Thomas tu étais si
affectueuse et quavec moi tu es si froide ? Quest-ce
que je tai fait Parker ?
La jeune femme se retourna, elle paraissait en colère et le
pointa du doigt.
Parker : Ne compare jamais Tommy à qui que ce soit !
Elle avait dit ça dune voix grave et profonde, montrant
toute son indignation.
Jarod : Tu pouvais lui montrer tes vrais sentiments à lui,
parce que tu savais quil taimait. Maintenant que tu
sais que moi aussi, fais-le, sil te plaît.
Parker : Je ne peux pas. Je
Je nai aucun
sentiment pour toi Jarod.
Jarod : Arrête de mentir, combien de fois mas-tu
laissé partir ? Combien de fois tu as fait exprès de tirer
à côté de moi alors que tu aurais pu me mettre une balle en
plein cur ?
Parker : Ce nest
Tu membrouilles !
Jarod : Alors dis-moi que tu maimes, dis-moi la vérité
et jarrêterai. Je sais que tu le caches car tu ne veux pas
quil marrive quoi que ce soit. Dis-le si cest
faux.
Parker avait les larmes aux yeux, il lavait poussée à
bout et elle ne contrôlait strictement plus rien. Elle luttait
de toutes ses forces pour résister à lenvie de lui déballer
tout ce quelle avait sur la conscience.
Parker : Je ne peux pas
Je nen ai pas la force.
Jarod : Pars avec moi et je te jure que tu ne souffriras
plus.
Au moment ou Parker sapprêtait à refuser une fois de plus
la perche que lui tendait Jarod, elle fut interrompue par Sydney.
Sydney : Acceptez Mlle Parker, vous en mourrez denvie
depuis toujours. Ne vous en faites pas pour Broots et moi, nous
savons où nous cacher. Vous navez plus aucune raison de
rester au Centre, Mr Parker est mort et Mr Raines serait bien
content si vous aviez le même destin. Parker, refaites votre vie
et soyez heureuse avec Jarod. Tous les deux vous le méritez plus
que quiconque ici-bas. Je moccuperai dAngelo, votre
vie est loin du Centre avec Jarod, cest ce que vous voulez
depuis plus de trente ans.
Jarod : Je crois quil est enfin temps de prendre le
tournant, comme la dit Sydney, cela fait plus de trente ans
que je ty attends.
Parker pleurait à chaudes larmes, elle prit Sydney dans ses bras.
Sa décision était prise, elle ne pouvait pas résister plus
longtemps, elle voulait être avec Jarod.
Parker : Merci pour tout. Vous avez été un vrai père pour
moi. Embrassez Angelo et Broots ainsi que toute sa famille pour
moi.
Elle se retourna vers Jarod, celui-ci lui tendit de nouveau la
main. Elle sen empara et ils séloignèrent de
Sydney, se dirigeant vers un avenir pas toujours rose mais
tellement mieux quau Centre. (cest difficile dêtre
pire ;-)
Mais ce fut sans compter larrivée inopinée de Lyle et de
ses nettoyeurs qui les encerclèrent, Lyle sapprocha de sa
sur pour récupérer son arme.
Lyle : Et bien soeurette ? Quest-ce que tu allais
faire, nous fausser compagnie ?
Parker, dune voix sarcastique : Avoue que tu serais
bien content de ne plus mavoir sans arrêt sur le dos.
Lyle sapprocha delle, lui pointant son Smith &
Wesson sous le menton. La jeune femme le regardait droit dans les
yeux tandis que Jarod se débattait avec trois nettoyeurs.
Lyle : Cest vrai que tu commences sérieusement à ménerver
soeurette, alors ne me donnes pas de bonnes idées.
(En parlant aux nettoyeurs) Occupez-vous deux, et ne les
mettez surtout pas dans la même voiture !
**********************************
Le Centre, Blue Cove :
Mr Raines entra dans une pièce sombre, escorté par deux de ses
sbires Il sapprocha dun mur sur lequel des chaînes
et des menottes entravaient les mains et les pieds de Mlle Parker.
Raines : Je savais bien que le fait que Jarod ait mis 6 ans
à revenir à la maison vous incombait.
Parker ne lécoutait pas, elle regrettait. Elle pensait à
Jarod, il sétait fait reprendre par sa faute. A chaque
fois quelle sattachait à quelquun il lui
arrivait quelque chose. Sa mère, Thomas, Mr Parker, Faith
La liste était longue, ils mourraient tous les uns après les
autres, mais pas Jarod. Pour lui cétait pire, il allait
souffrir toute sa vie et cétait à cause delle.
Nettoyeur : Mr Raines, quest-ce quon fait delle ?
Raines : Au lieu de la tuer, elle va nous servir. Avec ses
voix elle sera une bonne mère porteuse pour nos essais.
A ce moment on pu lire pour la première fois un sentiment de
terreur dans les yeux de Mlle Parker.
Quelques minutes après, Sam entra dans la pièce, il sapprocha
doucement de Mlle Parker. Avec une minuscule clé, il lui retira
ses chaînes et laida à marcher. Les nettoyeurs qui sétaient
occupés de son cas ny étaient pas allé de main morte.
Mais elle pouvait marcher et elle demanda aussitôt pourquoi il
faisait cela pour elle. Sam voulait aider une « amie », cela
faisait des années quil travaillait pour elle alors cela
lui faisait mal au cur de la voir dans cet état.
Avec laide Sydney, Sam avait réussi à contacter Broots de
toute urgence pour quil revienne.
Ce dernier avait détourné les caméras mais il y avait 3
nettoyeurs qui gardaient la cellule de Jarod.
Sam alla les voir, laissant Parker et Broots cachés au bout du
couloir. Sydney était parti chercher Angelo car il méritait lui
aussi une vie meilleure.
Sam : Salut Mike, Raines veut que toi et moi nous amenions
le petit génie à son bureau.
Mike : Tes sûr ? On ne ma rien dit.
Sam : Cest pour ça que je suis là.
Ledit Mike se retourna et composa un code sur un boîtier métallique
et la porte souvrit. Cest ce moment précis que
choisirent Parker et Broots pour débarquer et menacer les trois
hommes avec leurs armes et les attacher ensuite.
Mlle Parker entra dans la cellule, elle saccroupit en face
de Jarod. Celui-ci était enchaîné de toute part et abruti par
des sédatifs. Avant de le détacher, Parker prit son visage
entre ses mains et essuya le sang avec sa manche, elle déposa
ensuite un baiser sur ses lèvres. Elle laida à se lever
et à marcher jusquà la voiture.
Au moment où ils y arrivèrent, Raines apparut accompagné de 3
nettoyeurs. Parker et Sam sortirent leurs armes et tirèrent,
Raines riposta et atteignit Sam au cur. Voyant cela, la
jeune femme tira la fin de son chargeur sur lemphysémateux
et remonta dans la voiture.
**********************************
Aéroport privé de Riverpoint, Blue Cove :
Broots gara la voiture et le petit groupe se dirigea vers lavion.
Ils étaient aussi passés chercher la famille de Broots avant de
fuir par les petites rues.
Jarod nétait pas tout à fait sorti du contrôle des sédatifs,
Sydney se proposa alors pour conduire le jet. Il avait appris, il
y a quelques années, le pilotage de petits avions.
Ils senvolèrent donc loin du Centre, en France, histoire
de prendre un nouveau départ. Mais Parker et Jarod retournèrent
en Amérique quelques mois après pour retrouver la famille du
Caméléon.
Fin. Jespère que ça vous aura plu. En tout cas, pour moi
ça a été un plaisir de relever ce défi. Pour ceux ou celles
qui ne voient pas de quoi je parle, allez faire un petit tour sur
le site inthemoonlight.com. Les termes du défi y sont expliqués,
mais prenez votre temps car le site est très bien fait !
Je fais un gros bisou à Karine, Shouka, Vicky, Juliette, Hanna,
Ange Cavalière et tous les autres. ;-)
Fin
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