Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Le revirement final (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il ne se situe pas, c'est une sorte de réécriture, je cite Andy56, ce sera plus simple : "Jai modifié la fin de IOTH, cest une sorte de troisième téléfilm où je réalise tout ce que jaurais voulu voir dans la série".
Notes : Merci à elle bien sûr qui m'encourage bcp.
Je sais qu'elle aime les feedbacks, alors n'hésitez pas ! C'est
sa première fic avoue-t-elle et qd on la lit on comprend bien
que l'avenir nous réserve de bonnes surprises !
Non seulement la mythologie est parfaitement respectée mais en
plus il y a même des références et des procédés peu courant
en fanfictions. Un petit bijou selon moi.
Chapitre I :
Dans le ciel marocain :
Jarod était dans lavion qui lamenait au Triumvirat,
en compagnie de Mlle Parker, Mr Raines et Lyle. Il était à lavant
avec la jeune femme et essayait de contrôler lappareil car
en se trompant de fil, Lyle avait mis lavion dans une plus
grande difficulté. Mais il était trop tard : ils sécrasèrent
en plein milieu de la forêt tropicale dAfrique.
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Sur une plage, au milieu de nulle part :
Une boîte en bois était ouverte, sur le sable un des rouleaux
était déroulé et on pouvait y lire : « Le Centre
verra le jour, lélu sera trouvé, un garçon nommé Jarod
»
Puis un coup de vent le souleva et on pu voir : « une
seule personne lui permettra daccomplir sa destinée :
un être cher à son cur. »
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Quelque part dans la forêt :
Il y avait des branches cassées partout ainsi que des débris davion.
Soudain on entendit un homme tousser, les bruits provenaient de lintérieur
de la carcasse, cétait Jarod. Il souleva une plaque de métal
et sortit, il surveilla les alentours : Raines et Lyle étaient-ils
vivants? Et Mlle Parker? Il sinquiéta pour elle, bien quelle
lait empêché de retrouver sa famille plusieurs fois et quelle
soit souvent arrivée au mauvais moment, il ne pouvait vouloir sa
mort et encore moins comme ça.
Il se retourna vers lavion, les gémissements quil
venait dentendre nétaient certainement pas ceux de
Raines ou de Lyle. Cétait Parker, elle était vivante mais
un siège lempêchait de dégager sa jambe droite, il la déplaça
à lextérieur mais il se rendit compte quelle ne
respirait plus. Il commença à lui faire un massage cardiaque,
après plusieurs tentatives elle nétait toujours pas
consciente, il recommença puis elle ouvrit les yeux et elle
tremblait. Il posa délicatement son manteau sur elle.
En se relevant il aperçut Lyle en train de secouer la tête. Quallait-il
faire maintenant? Il nallait tout de même pas rester
sagement assis à attendre que le Triumvirat leur envoie un hélicoptère.
Cétait donc clair : il devait partir, mais il ne
laisserait pas Mlle Parker seule avec Raines et Lyle qui seraient
capables de labandonner ici, même blessée. Alors il prit
Parker dans ses bras et séloigna discrètement du lieu de
laccident, voyant que les deux autres étaient en train de
le chercher. Il marcha pendant une heure ou deux puis sarrêta
pour dormir un peu. Parker perdait beaucoup de sang, à la fin de
la journée ils arrivèrent à une vieille cabane abandonnée.
Jarod fit un feu et tenta de la réchauffer un temps soit peu. Il
fit chauffer un peu deau puis lui mit une autre couverture,
voyant quelle était très affaiblie et surtout frigorifiée,
il lui frictionna doucement le dos. Elle était à demi
consciente et narrivait pas à garder ses paupières
ouvertes. Dun coté, elle se demandait se quelle
faisait là mais de lautre elle était bien contente quil
lait emmenée car elle naurait pas supporter de
rester seule avec Raines et Lyle. Elle ne le quittait pas des
yeux, pourquoi faisait-il tout ça pour elle? Le méritait-elle
vraiment?
Celle-ci tremblait, ses lèvres avaient bleuit, Jarod la prit
dans ses bras et lui ordonna de se battre et de ne pas laisser le
froid lenvahir, il ne fallait pas quelle sendorme.
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Dans le labo du Centre :
Broots arriva affolé en face de Sydney.
Broots : Olalalala, je ne sais pas ce qui se passe mais le
Centre est en effervescence. Et je suis vraiment inquiet
Sydney : Ce qui minquiète cest que nous navons
toujours pas de nouvelles de Jarod et de Mlle Parker.
Broots : Peut-être que je pourrais localiser leur avion, ou
la ligne du téléphone portable de Mlle Parker?
Sydney : Faites ce que vous pourrez Broots, mais dépêchez-vous,
il leur est peut-être arrivé quelque chose.
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Chapitre II :
Dans la cabane :
Le jour se levait, Jarod et Parker dormaient dans les bras lun
de lautre. Elle avait reprit des couleurs. Soudain ils
entendirent des hommes dans la forêt, Jarod les avait repérés
et dit à la jeune femme quil était temps de partir.
Parker : Pourquoi partirais-je ? Jappartiens au Centre
et, de plus, je ne pourrai pas marcher longtemps. Mais toi tu
devrais en profiter pour te faire la belle. Tu le fais si bien.
Jarod : Tu dis ça car tu sais que je ne te laisserai jamais
ici. Et puis tu ne vas pas me dire que tu préfères rester avec
un père qui a tué ta mère et un frère jumeau que tu hais plus
que tout ?
Elle baissa la tète, passa les mains dans ses cheveux puis
soupira.
Parker : Si je menfuis, ils me poursuivront moi aussi
comme si jétais une fugitive
et je naurai
jamais le courage de fuir toute ma vie.
Jarod : Et alors? Mieux vaut être une fugitive aux yeux du
Centre quaux yeux de la loi.
Parker : Mais les flics ne nous traqueraient pas pour nous
faire la peau eux !
Jarod : Cest simple, tu fais ton choix maintenant car
ils vont arriver et ce sera trop tard. Je toffre la chance
de recommencer une vie qui ne pourrait pas être pire que celle
que tu as aujourdhui.
Elle tourna la tête vers la fenêtre, aperçut des nettoyeurs,
elle soupira de nouveau puis baissa les yeux.
Jarod : Alors ?
Parker : Je sens que je vais le regretter
mais je nai
pas le choix.
Jarod sourit, lui prit la main et ils sortirent par la fenêtre
de derrière.
Ils sengouffrèrent dans les bois et quelle ait mal
à la jambe ou non Parker se mit presque à courir. Jarod jeta
quelques coups dil par-dessus son épaule : les
nettoyeurs les suivaient. Tout en continuant de fuir, il essayait
de trouver une solution mais c était trop tard :
ils étaient encerclés. Parker eut une idée :
Parker : Fais-moi confiance.
Elle dégaina son Smith & Wesson et le pointa sur sa poitrine.
Parker : Je veux taider.
Jarod : Tu es sûre que cest la seule solution?
Parker : Tu en vois une autre toi ?
Un nettoyeur : Ils sont là!
Une dizaine de nettoyeurs arriva, Jarod était pris mais au moins
Mlle Parker avait sauvé sa couverture. Un hélicoptère sapprocha,
ils aperçurent Lyle puis entendirent ce quil disait grâce
au talkie-walkie dun des nettoyeurs :
Lyle : Ca cest du très bon travail soeurette, notre père
et le Triumvirat vont être ravis.
Jarod observait Parker, elle remarqua ce sourire, celui quelle
ne supportait pas auparavant mais que maintenant voudrait quil
ne sefface jamais de son visage.
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Dans le labo du Centre :
Broots : Sydney ! Sydney ! Jai intercepté un appel de
Lyle à destination du bureau de Mr Raines. Jai mis son téléphone
sur écoute en espérant avoir des informations
Sydney : Oui Broots et alors quavez-vous appris ?
Broots : Et bien ils ont retrouvé Jarod, lavion qui
les conduisait au Triumvirat sest écrasé, mais ils vont
bien à ce que jai compris.
Sydney : Je présume quils lemmènent
directement au Triumvirat.
Broots : Vous avez raison.
Chapitre III :
En voiture sur le trajet du Triumvirat :
Trois limousines noires, vitres teintées et roulant à vive
allure sortaient de lhéliport. Dans celle du milieu se
trouvaient Jarod, Lyle, Mlle Parker et un nettoyeur. Sans oublier
le conducteur. Mlle Parker avait le regard dans le vide, elle
essayait de trouver une solution : comment sortir Jarod de là
? Allait-il continuer à lui faire confiance ?
En face delle, Jarod lobservait, il tentait de capter
son attention, en vain. Il aurait voulu être persuadé quelle
avait changé de camp, quil pouvait lui faire totalement
confiance mais un doute subsistait dans son esprit. Peut-être lavait-elle
berné ? Non, ce nétait pas possible, cétait sûr,
elle avait changé et elle était décidée à laider,
comment avait-t-il pu en douter ? Il devait tenter quelque chose,
et vite avant quils ne soient trop proches du Triumvirat.
Ils arrivèrent à un feu rouge, il y avait beaucoup de passants,
peut-être cela les empêcherait-t-il de faire feu? Menotté,
Jarod donna un coup de coude à Lyle et Mlle Parker en profita
pour désarmer le nettoyeur. Ils sortirent vite et senfuirent
en courant, mais pour aller où ? Parker fit signe à Jarod de la
suivre, ils tournèrent dans une ruelle. Ils rentrèrent dans un
entrepôt, Parker en profita pour lui enlever ses menottes. Il
prit sa main, une mèche de cheveux cachait les yeux de la jeune
femme. Il la repoussa délicatement, puis il saperçut quelle
perdait du sang, sa blessure à la cuisse sétait remise à
saigner.
Jarod : Il faut vite la soigner ou elle va sinfecter.
Parker : Ce nest rien, pour linstant il faut se
planquer.
Elle semblait vraiment inquiète. Elle regardait autour delle :
personne.
Jarod : Il faut trouver de quoi nettoyer ta blessure et
faire un bandage.
Parker : Non, ce quon doit faire cest trouver un
hôtel pour la nuit. Et docteur Jarod me soignera là-bas.
Il esquissa un sourire hésitant. Soudain des nettoyeurs se
firent entendre à lextérieur, il ne valait mieux pas séterniser
ici. Ils se remirent à courir, prirent le métro puis sarrêtèrent
dans un hôtel.
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Hôtel Yaoundé :
Ils ouvrirent la porte, Jarod prit Mlle Parker par le bras et laida
à sasseoir. Il regarda sa cuisse mais ce nétait pas
infecté.
Parker : Retourne-toi, je vais enlever mon pantalon pour que
ce soit plus facile pour faire mon bandage.
Il sexécuta.
Parker : On devrait peut-être contacter Sydney et Broots,
pour leur dire quon va bien.
Avant quil ne se retourne, elle avait enlevé son pantalon
et sa chemise, sétait couchée et avait juste ressortie sa
jambe droite. Il désinfecta la plaie et commença à faire son
bandage. Cétait la première fois quil se retrouvait
aussi proche de Parker et quil nétait pas en tête
à tête avec son Smith & Wesson. A part, peut-être, quand
ils étaient sur Carthis. Il banda sa cuisse en prenant soin de
ne pas trop serrer. Il frôla légèrement sa peau, elle était
fraîche mais infiniment douce. Il eut droit pour cela à un
regard noir. Il se releva et alla sasseoir dans le fauteuil
près de la fenêtre. La jeune femme sétait endormie, elle
était si belle et semblait si douce quil aurait donné nimporte
quoi pour pouvoir la prendre dans ses bras à nouveau, rien quune
minute. A ce moment là, elle se réveilla à cause de la douleur
qui provenait de sa blessure, Jarod sapprocha.
Parker : Tu peux dormir ici.
Elle désigna le dessus des draps à coté delle.
Jarod : Le fauteuil sera très bien.
Lui répondit-il non sans hésitation.
Parker : Tant mieux jaurai plus de place. Quest
ce quon va faire maintenant ?
Jarod : Il faut déjà quon se fournisse de fausses
identités, ensuite on change de ville et on avise. Eh oui,
maintenant cest à toi de jouer le rôle de la souris et il
ne te va pas si mal !
Elle haussa un sourcil et leva les yeux au ciel en signe dexaspération,
décidément, elle naimait vraiment pas son humour, puis dune
voix grave elle le lui fit comprendre :
Parker : Bonne nuit Jarod.
Jarod : Bonne nuit Parker.
Chapitre IV :
Hôtel Yaoundé :
Le lendemain, Parker en se réveillant jeta un il sur le
fauteuil, Jarod nétait plus là. La porte souvrit et
il entra, un plateau dans les mains, il le posa sur le lit. Puis
il posa délicatement un gardénia près du verre de jus dorange.
Elle leva les yeux vers lui.
Parker : Tu noublies donc jamais rien ?
Jarod : Rien en ce qui te concerne.
Après cette phrase elle lui sourit, dun sourire à se
frapper la tête contre les murs. Cétait la première fois
quelle souriait vraiment devant lui. Ce sourire respirait
le bonheur, celui dêtre enfin «libre», il illuminait son
visage. Jarod prit sa main entre les siennes, sarma de
courage et lembrassa. Et contre toute attente, elle ne le
repoussa pas violement, au contraire elle se serra contre lui. Il
ny croyait pas, il se sentait si bien, elle aussi. Elle
avait besoin quon la prenne dans ses bras, cela faisait si
longtemps quelle ne sétait pas sentie en sécurité.
Elle avait confiance en lui et elle devait le lui montrer.
Soudain le téléphone portable de Parker retentit dans la pièce
et brisa ce silence romantique. Elle décrocha et lâcha son
fameux « quoi » lourd de reproches.
Sydney : Mlle Parker, heureux de vous entendre, vous allez
bien et Jarod ?
Parker : Sydney
nous allons bien tous les deux.
Sydney : Je suis rassuré, vous avez mis de lambiance
au Centre. La Tour est dans tous ses états.
Parker : Et comment vont nos chers Raines et Lyle ?
Sydney : Ils viennent de rentrer dAfrique et ils sont
furieux, je crois que sils vous retrouvent ils sont prêts
à vous étriper sur le champs tous les deux, caméléon ou non !
Alors faites très attention à vous.
Parker : Ne vous faites pas de soucis Sydney, on sait ce que
lon doit faire.
Sydney : Je vous rappellerai dans quelques jours pour avoir
de vos nouvelles.
Parker : Très bien, prenez soin de vous Sydney ainsi que de
Broots et de Debbie. A bientôt.
Après avoir raccroché elle se tourna vers Jarod.
Parker : Il vaudrait mieux y aller maintenant.
Puis lordinateur sonna et le Major Charles apparut à lécran.
Major Charles : Bonjour Jarod ! Comment vas-tu ?
Jarod : Papa ? Je ny crois pas, cest toi ? Vous
allez bien tous les deux ?
Major Charles : Oui, très bien, je suis désolé de ne pas
tavoir contacté plus tôt. Mais je voulais te dire que je
crois que jai retrouvé ta mère. Alors rendez-vous demain
à 16h à Atlanta, à lhôtel Midnight, chambre 109.
Jarod : Jy serai Papa et il y aura aussi Mlle Parker.
Il la regarda en souriant.
Jarod : Elle est de mon coté
de notre coté. Et elle
va nous aider à détruire le Centre.
Major Charles : Merci Mlle Parker, je savais quun jour
ou lautre vous nous feriez confiance. Je suis désolé mais
je dois vous laisser avant dêtre repéré par les espions
du Centre !
Jarod : Au revoir Papa.
Parker : A très bientôt major Charles.
Major Charles : Faites très attention à vous et à demain.
Jarod se retourna et prit Parker dans ses bras, tous les deux étaient
fous de joie à lidée de retrouver sa famille.
La jeune femme prit son téléphone et appela à la maison de
Broots, il allait partir au Centre. Elle lui raconta lhistoire
des rouleaux et lui demanda de faire des recherches, puis lui
conseilla de fouiller le bureau de Raines ainsi que celui de Lyle.
Il fallait à tout prix quil les mette sur écoute. Au début
Broots refusa car il ne voulait pas avoir de problèmes mais
Parker insista sur le fait que cela les aiderait à détruire le
Centre, et quaprès tout ça il pourrait offrir une vraie
vie à Debbie. Le pauvre homme hésita longuement mais il décida
de faire tout ce quil pourrait car le Centre avait déjà
fait assez de mal autour de lui. Il raccrochèrent sur cette
dernière phrase.
Jarod et Parker prirent ensuite la direction de laéroport.
Chapitre V :
Juste au moment dembarquer dans lavion ils furent
remarqués par deux nettoyeurs. Ils se mirent à courir et Jarod
eut une idée : ils récupérèrent leur voiture et se dirigèrent
vers un aéroport privé. Ils semèrent rapidement les hommes de
Lyle, trouvèrent un avion et Jarod fit monter Mlle Parker jusquau
7ème ciel jusquà Atlanta.
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Dans les rues dAtlanta :
Jarod trouvait facilement sa route étant déjà venu ici
plusieurs fois. Parker et lui ne se lâchaient plus la main
depuis le matin. Ils savaient que bientôt ils ne se quitteraient
plus jamais et que le Centre allait payer pour tout le mal quil
leur avait fait à eux et à leurs familles. Lhôtel
Midnight était enfin en vue, le cur de Jarod se mit à
battre de plus belle. Tous les deux étaient vraiment très
impatients. Ils entrèrent dans le grand bâtiment et prirent lescalier
sur leur droite pour enfin arriver en face de la chambre. Jarod
prit une grande inspiration et frappa. La poignée tourna, la
porte souvrit, une femme aux longs cheveux roux apparu
devant lui.
Margaret : Jarod ?! Au mon dieu cest bien
toi ?
Jarod se jeta littéralement dans ses bras.
Jarod : Maman, je suis si heureux, je tai enfin
retrouvée ! Ca fait plus de cinq ans je te cherche sans relâche
!
Puis il se retourna vers Parker, ils avaient les larmes aux yeux,
il mit sa main sur son épaule.
Jarod : Je te présente Mlle Parker.
Margaret : Je suis heureuse de faire votre connaissance,
votre mère ma tellement parlé de vous quand vous étiez
enfant. Jai ressenti une étrange sensation quand je vous
ai vue à Carthis.
Parker : Tout comme moi, mais cela ma réconforté de
voir que vous étiez toujours vivante alors que le Centre traque
votre fils depuis plus de 5 ans.
Leur regards convergèrent vers Jarod qui venait de prendre
Ethan, Emilie et son petit frère dans ses bras.
Jarod : Cest si bon de vous revoir.
Parker : Ethan !
Ethan : Parker ! Je suis désolé dêtre parti comme
ça, mais mes voix mont dit de continuer ma route. Cest
donc ce que jai fait et jai retrouvé le Major
Charles.
Jarod et Parker restèrent deux jours à Atlanta puis toute la
famille se rendit séparément à Blue Cove. Il était convenu quils
règleraient rapidement le sort du Centre.
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Le Centre, Blue Cove :
Broots entra dans le laboratoire en courant.
Broots : Sydney ? Sydney ? Vous êtes là ?
Sydney : Oui Broots, que se passe-t-il ?
Broots : Et bien il y a trois jours jai parlé avec
Mlle parker.
Sydney : Oui, et que vous a-t-elle demandé ?
Broots : Et bien justement, je ne devais en parler à
personne mais vous ce nest pas pareil
je sais que je
peux vous faire confiance, vous dire
Il lui coupa la parole.
Sydney : Que vous a-t-elle dit Broots ?
Broots : Elle voulait des informations sur des rouleaux et
que je mette Mr Raines et Mr Lyle sur écoute.
Sydney : Que représentent ces rouleaux ?
Broots sassit sur la chaise en face de Sydney et lui
raconta toute lhistoire.
Broots : Je ne sais pas ce quelle va en faire mais
cela ne présage rien de bon.
Sydney : Et vous avez trouvé ces rouleaux ?
Broots : Justement jai lancé mes recherches mais cela
na rien donné, je vais dons essayer sur internet. A mon
avis le Centre peut commencer à creuser sa tombe car Mlle Parker
et Jarod sont déterminés à en finir. Et quand ils auront les
rouleaux, tout ira très vite !
En haut des marches, derrière un mur, un homme avait tout
entendu. Il sorti un téléphone portable de sa poche, composa un
numéro et le porta à son oreille, on pouvait voir quil
lui manquait un pouce.
Lyle : Mr Raines ? Cest Lyle. Je crois quil va
falloir mettre tout en oeuvre pour retrouver Jarod et se débarrasser
de Mlle Parker. Ou nous auront de sérieux problèmes. Je pense
quil faut agir vite
très vite. Jai ma petite
idée, ils nous mèneront peut-être même jusquaux
rouleaux.
Chapitre V I :
Hôtel Prime Line, Blue Cove.
Jarod entra, suivi de Mlle Parker qui sallongea sur le lit.
Jarod : Je crois que lon devrait trouver un plan pour
se débarrasser le plus vite possible du Centre avant davoir
des problèmes.
Parker : Je suis daccord mais on devrait avant tout
rattraper nos deux nuit blanches. On sera plus en forme demain.
Jarod : Je crois que cest une très bonne idée.
Il enleva son tee-shirt et sallongea à coté de Parker.
Celle-ci se releva pour aller senfermer dans la salle de
bain, et en ressortit cinq minutes après, vêtue dun
pyjama de soie bleue. Ils se couchèrent dans les bras lun
de lautre.
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Le lendemain matin :
Un café à la main, Parker sapprocha de Jarod. Celui-ci
travaillait sur son ordinateur, il prit la tasse quelle lui
tendait.
Parker : Que comptes-tu faire précisément ? On risque de
mettre du temps à retrouver ces rouleaux, sils ne sont pas
tombés dans la mer.
Jarod : Tu as raison mais daprès mes calculs ils sont
bien tombés sur la terre ferme.
Parker : Jespère quon pourra les retrouver
avant le Centre, ou qui sait ce qui arrivera
Jappelle
Sydney pour savoir sils ont du nouveau.
Jarod : Ok, tiens, prends mon portable.
Elle composa son numéro et patienta.
Parker : Sydney ? Cest Parker.
Sydney : Parker, je minquiétais, Broots ma mis
au courant pour les rouleaux. Que comptez-vous faire ?
Parker : Nous voulons retrouver les rouleaux avant le Centre
et le détruire. Jappelais juste pour vous dire de ne pas
vous inquiéter pour nous. Tout va parfaitement bien. Et aussi
pour savoir si vous aviez du nouveau.
Sydney : Je suis désolé, pour linstant les premières
recherches nont rien donné mais Broots est en train de
chercher sur internet.
Parker : Il ne faut pas baisser les bras, on va y arriver,
mes voix me lont dit.
Sydney : Jen suis sûr, faites attention à vous.
Parker : Vous aussi.
Lyle était toujours derrière son mur, il appela quelquun
et lui demanda sil avait repéré lappel. La personne
lui répondit que oui et lui transmit ladresse de lhôtel
de nos deux héros.
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Hôtel Prime Line, Blue Cove :
Voyant que Jarod était très imprégné de son travail, Parker
lui dit quelle allait prendre une douche et quelle
irait faire des courses. En effet, la nourriture de lhôtel
nétait pas ce quil y a de meilleur. Une demi-heure
après, elle sortit de lhôtel mais ne remarqua pas quune
voiture la suivait. Elle marchait tranquillement, la voiture sarrêta
à sa hauteur, un homme pesant trois fois son poids en sortit et
lui appliqua un mouchoir déther sur la bouche. Elle fut
emmenée directement au Centre dans une cellule du SL-21.
Le fait que Parker ne revienne pas inquiéta Jarod, il décida d
appeler Sydney. Celui-ci tenta de le rassurer et lui dit quil
allait demander à Broots deffectuer quelques recherches
dans ses écoutes téléphoniques.
Jarod décida daller faire un tour dans la rue pour voir sil
pouvait trouver quelque chose pour retrouver Parker. Il était très
inquiet, il se demandait ce qui avait bien pu arriver. Elle
devait juste faire des courses et cela faisait 2h30 quelle
était partie.
Cela ne pouvait être que le Centre. Il fallait toujours quil
leur fasse du mal. Mais quavait-il bien pu faire pour mériter
cette vie ? Parker était-elle toujours vivante ? Oui, ça il en
était sûr, il laurait senti sinon.
Après avoir raccroché, il laissa tomber sa tête dans ses mains
puis regarda le ciel :
Mon dieu, faites quil ne lui soit rien arrivé
Chapitre VII :
SL-21, Le Centre, Blue Cove :
La pièce était plongée dans la pénombre, Parker ouvrit péniblement
les yeux. Elle regarda autour delle et aperçut des
barreaux, une faible lumière éclairait ses yeux gonflés et
cernés. Elle tenta de se lever mais une insupportable douleur la
ramena au sol. Parker glissa sa main sur sa cheville et sentit quelle
avait doublé de volume. Soudain des bruits de pas se firent
entendre dans le couloir, la personne marchait rapidement, les
bruits se rapprochèrent puis la porte souvrit. Lhomme
resta dans lencadrement de la porte, il avait quelque chose
dans les mains mais elle narriva pas à savoir ce que cétait.
Il était simplement vêtu dun jeans et dun tee-shirt
bleu, une cagoule noire recouvrait son visage laissant apparaître
deux petits yeux marrons et deux lèvres épaisses. Elle ne
reconnut pas ses yeux car cétait la première fois quelle
les voyait, ils étaient remplis de haine. Mais ce nétait
pas celle quil y avait dans les siens il y a encore très
peu de temps. Depuis que Jarod avait retrouvé sa famille ils étaient
redevenus ceux quils étaient quand elle était jeune,
c'est-à-dire lumineux et pleins damour. Les yeux de cet
homme contenaient une haine contre le monde, un plaisir sadique
qui montrait quil était capable de faire nimporte
quoi sans jamais rien regretter.
Il lobservait lui aussi, il la contemplait comme un
vulgaire trophée de chasse accroché au mur. Cette façon de la
regarder fit courir un frisson le long du dos de Parker alors
elle décida de rompre le silence.
Parker : Qui êtes-vous ?
Il esquissa un sourire méprisant qui laissa apparaître une
dentition plus que négligée.
Lhomme : Quest ce que ça peut bien te faire ?
Parker : Quest ce que vous me voulez ? Pourquoi mavez-vous
amenée ici ? Cest une cellule du Centre.
Lhomme : Je ne te veux rien, je ne fais que suivre les
ordres qui feront de moi un homme assez riche.
Parker : Et ces ordres, ils viennent de qui ?
Pour lui répondre, il se baissa et approcha son visage du sien,
ce qui eu pour effet de la faire reculer dun bon mètre.
Lhomme : Tu ne crois tout de même pas que je vais te
répondre ma belle ? Je ne suis pas le dernier des idiots.
Elle lui jeta un regard noir, ce qui le fit sourire. Il sortit et
séloigna de la pièce après avoir fermé la porte à
double tour, laissant de nouveau Parker seule dans lobscurité.
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Près de lhôtel Prime Line, Blue Cove :
Jarod marchait dans la rue, il scrutait le sol à la recherche du
moindre indice qui aurait pu lui indiquer où se trouvait Mlle
Parker. Quavait-il bien pu lui arriver? Elle ne pouvait pas
être partie de son plein gré, elle était décidée à détruire
le Centre alors elle naurait pas pu partir comme ça, labandonner?
Non, il lui est forcément arrivé quelque chose.
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Bureau de Broots, Le Centre, Blue Cove :
Sydney : Est-ce que vous pouvez me chercher des informations
sur les écoutes que vous avez mis en place ?
Broots : Oui, à quel sujet ?
Sydney : Il semble que Mlle Parker ait disparue et je soupçonne
Raines et Lyle dêtre à lorigine de ce mystère.
Broots : Elle aurait été enlevée par le Centre ?
Sydney : Cest ce que lon veut vérifier Broots,
alors dépêchez-vous.
Broots : Mais alors pourquoi ne pas avoir récupéré Jarod
avec Mlle Parker ?
Sydney : Jimagine que cest pour exercer une
pression sur lui, pour quil retrouve les rouleaux à leur
place et le plus vite possible. Comme ça, lors de léchange,
ils le récupéreront..
Broots : Alors je me mets tout de suite au travail.
Sydney : Merci Broots, prévenez-moi dès que vous trouvez
quelque chose de suspect.
Broots : Entendu.
Chapitre VIII :
Lyle sapprochait de la cellule de Mlle Parker, il sarrêta
devant lun des gardes.
Lyle : est-ce quelle est là ?
Le garde : Oui monsieur Lyle, mais je crois quil ne
faut rien attendre delle.
Lyle : Je men doutais, mais je ne pense pas quelle
ait déjà trouvé quelque chose sur les rouleaux.
Ils se serrèrent la main puis lhomme sécarta de
Lyle après avoir eu son argent. Mais après avoir fait trois
pas, il seffondra sur le sol : Lyle venait de lui
tirer deux balles dans le dos.
Lyle : Je nallais pas dépenser autant dargent
rien que pour ma sur.
Il se baissa et récupéra une épaisse enveloppe dans la poche
intérieure de la veste du kidnappeur. Il se releva puis ouvrit
la porte de la cellule de Parker.
Lyle : Alors, comment trouves-tu tes nouveaux
appartements ?
Parker : Pour la déco, ce nest pas encore ça, pour
le confort non plus.
Lyle : Ca nest pas mon problème. Mais tu pourras
avoir une mort rapide si tu me dis où sont les rouleaux ou
comment je peux les récupérer
Elle lui coupa la parole.
Parker : Tu peux te fourrer tes 9 doigts là où je pense et
cette fois-ci Raines et son pouce ne sont pas là.
Lyle : Je disais donc, soit une mort rapide si tu coopères,
soit je me charge personnellement de te faire parler.
Parker : Tu ne me fais pas peur.
Lyle : Ah oui ? Et bien pourtant tu devrais car cette
fois, Jarod ne pourra pas taider et si tu ne fermes pas ta
gueule, je te ferai regretter ta venue au monde.
Parker : Je voudrais bien voir ça
Il approcha sa tête toute près de celle de Parker, ils se
regardèrent dans les yeux.
Elle haussa les sourcils, puis il sortit de la cellule, après
avoir fermé la porte il lui fit un sourire méprisant par la
vitre.
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Hôtel Prime Line :
Cela faisait bientôt deux heures que Jarod était dans la rue,
il voulait absolument trouver un indice, quelque chose qui le mènerait
à Parker. Mais il ny avait rien, soudain son téléphone
sonna, cétait Sydney.
Jarod : Oui.
Sydney : Jarod, on a du nouveau, Broots a trouvé Parker,
elle est au Centre. Dans le SL 21.
Jarod : Comment va-t-elle ?
Sydney : On ne le sait pas encore, on a la vidéo de son
arrivée. Il y a un homme qui la porte. Ils ont dû lendormir
pour quelle se tienne tranquille.
Jarod : Elle nest pas blessée au moins ? Il ny
a pas de sang ? Je viens le plus vite possible.
Sydney : Non Jarod, il vaut mieux que tu restes caché pour
linstant. Je vais descendre pour voir comment elle va et ce
soir, Broots et moi allons la sortir de là.
Jarod : Laissez-moi vous aider.
Sydney : Non ! Laisse nous faire, Lyle nattend
que ça, ne ten fais pas, on va y arriver.
Jarod : Daccord, mais appelez-moi le plus vite
possible pour me mettre au courant du moindre changement.
Avant que Sydney ne puisse lui répondre, Broots arriva dans le
bureau en criant quil avait trouvé les rouleaux. Sydney
mit le haut-parleur.
Jarod : Où sont-ils Broots ?
Broots : Ils ont été trouvés au Maroc dans une petite
ville puis apportés dans un musée
Jarod : Broots allez droit au but sil vous plaît !
Broots : Eh bien ils sont en vol pour le Centre et se
poseront à 23 h 30 sur un aéroport privé à une vingtaine de
kilomètres de Blue Cove.
Sydney : Merci, cest du très bon travail Broots.
Celui-ci esquissa un léger sourire, fier davoir pu aider,
puis demanda à Jarod ce quil allait faire.
Jarod : Cest simple dites à Sam, le fidèle nettoyeur
de Parker dêtre à laéroport à 22 h 30 sil
veut laider. Je sais quil acceptera, surtout sil
sait que cela lui permettra de quitter le Centre et de gagner par
la même occasion un bon paquet dargent.
Sydney : Jarod, fais attention à toi, à mon avis ils vont
mettre en place une sacrée sécurité.
Jarod : Ne vous inquiétez pas pour moi, sortez Parker de sa
cellule et rejoignez nous rapidement.
Broots : Comptez sur moi Jarod, enfin sur mes compétences
en piratage électronique plutôt.
Jarod : Merci de votre aide à tous les deux, je vous laisse
car il ne me reste que quatre heures pour préparer un plan.
Sydney : Bonne chance.
Jarod : Oui, à vous aussi.
Il raccrocha et se tourna vers lécran de son ordinateur.
Il lui fallait des idées et vite, il fallait agir à laéroport
car si les rouleaux arrivaient au Centre, il ne pourrait plus
rien faire sans prendre énormément de risques. Il commença par
trouver des gilets pare-balles puis cacha plusieurs véhicules
aux alentours de laéroport. Il avait décidé quil
surprendrait léquipe de nettoyeurs un peu avant quils
ne montent dans leur voiture. Il prendrait Lyle en otage et récupérerait
les rouleaux. Mais il avait besoin de Sam car il devait être
couvert au cas où Parker, Sydney et Broots seraient en retard.
Il les rappela dailleurs à 22 h pour leur dire que sils
étaient en retard, ils devraient le rejoindre à lentrepôt
18 sur le quai C du port de Blue Cove.
Chapitre IX :
Le Centre, Blue Cove, 22 h 30 :
Broots entra dans le bureau de Sydney à toute allure.
Sydney : Est-ce que vous avez réussi à neutraliser les caméras
Broots ?
Broots : Oui, mais on na quun quart dheure,
ils ont amélioré la sécurité informatique et jai failli
me faire avoir.
Sydney : Dépêchons-nous alors.
Ils descendirent au SL-21, deux nettoyeurs marchaient dans le
couloir et deux autres gardaient la cellule de Parker. Sydney et
Broots étaient munis de silencieux, Broots fit le autour pour
arriver de lautre côté et pointa son arme sur le dos du
premier nettoyeur. Il dit au second de lui donner son arme et récupéra
celle de son otage. Son cur battait tellement fort quil
avait limpression que sa cage thoracique allait exploser
littéralement, de grosses gouttes de sueur perlaient sur son
front dégarni, et il tremblait terriblement. Mais il ne fallait
pas flancher, sinon cela coûterait la vie de Parker et cela était
hors de question. Il vit Sydney menacer les autres nettoyeurs
puis leur assener un violent coup de crosse sur la nuque. Le psy
récupéra les clefs dans la poche de lun deux puis
ouvrit la porte à Parker. Celle-ci navait rien entendu,
elle se leva et se jeta dans ses bras.
Parker : Sydney ! Oh mon dieu ! je nai jamais été
aussi contente de vous voir de toute ma vie !
Sydney : Est-ce que vous allez bien ? Vous
boitez ?
Parker : Ce nest rien, comment va Jarod ?
Broots : Il va bien, on doit vite le rejoindre pour laider
à récupérer les rouleaux.
Parker : Merci à tous les deux, allons-y vite alors.
Elle se baissa et ramassa larme du deuxième gardien.
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Au même moment, à laéroport :
Jarod venait dappeler Sam, il avait accepté, il voulait détruire
le Centre lui aussi. Après toutes ces années, il nen
pouvait plus de découvrir chaque jour de nouvelles monstruosités.
Il devait rejoindre Jarod dans un petit hangar, où il lui
expliquerait son plan en détail. Il était 22 h 50, Sydney nallait
pas tarder à lappeler, cest ce qui arrivera deux
minutes après.
Jarod : Sydney ? Comment va Mlle Parker ?
Sydney : Tu nas quà le lui demander.
Il tendit le téléphone à la jeune femme qui était à larrière
de la voiture en train de bander sa cheville, il lui sourit.
Jarod : Parker ? Ça va bien ? Tu nas
rien ?
Parker : Ça va Jarod, ne tinquiète pas pour moi je nai
rien. Nous sommes sur le chemin de laéroport, je pense que
nous serons là-bas vers 23 h 15.
Jarod : Ça sera juste mais ça ira, je préfère que vous
soyez là car cela minquiète de nêtre aidé que par
Sam.
Parker : Sam ? Il est avec toi ?
Jarod : Oui, on a réussi à le convaincre, il a fallu y
mettre le prix mais il est venu.
Parker : Fais attention à toi, on arrive vite. Où te
rejoindrons-nous ?
Jarod : À la droite si de lentrée principale, il y a
un petit hangar, cest de là que je surveille larrivée
de lavion.
Parker : Très bien, à tout de suite.
Jarod raccrocha puis entendit du bruit derrière lui : cétait
Sam. Le nettoyeur vint saccroupir à côté du petit génie.
Sam : Désolé pour le retard.
Jarod : Je pensais avoir dit 22 h 30, pas 23 h que je sache.
Sam : Jai mis du temps car je me suis renseigné sur
le nombre de nettoyeurs quil y aura ce soir.
Jarod : Cest déjà mieux, alors ?
Sam : Eh bien daprès mes indications ils seront six
plus Monsieur Lyle et ses deux gardes du corps qui viendront les
accueillir.
Jarod : Alors ça va, je mattendais à ce que Lyle prévoit
beaucoup plus de monde. Tu es sûr de ce que lon ta
dit ?
Sam : Oui, il ny a pas de doute possible.
Larrivée dune voiture les interrompit. Cétait
Lyle, la limousine se gara à 20 mètres du hangar. Deux hommes
sortirent et sappuyèrent sur le capot. Jarod resta à les
observer, une des vitres du véhicule se baissa et lun des
hommes alla parler à Lyle puis sécarta pour vérifier les
alentours.
Quelques minutes après, Parker, Sydney et Broots arrivèrent.
Jarod sisola quelques minutes avec la jeune femme. Il se
prirent dans les bras et sembrassèrent, il regarda vite sa
cheville car il avait remarqué quelle boitait mais ce nétait
pas très grave.
Juste après, lavion atterrit et se positionna derrière la
limousine. Sydney et Sam avaient fait le tour pour aller se
cacher derrière un muret, à une dizaine de mètres.
Quand Lyle sortit de la voiture, Jarod se précipita sur lui, récupéra
son arme et lui pointa la sienne sur la tempe. Il ordonna aux
nettoyeurs de donner la boîte à Parker. Ensuite elle récupéra
les armes des nettoyeurs et vint à côté de Jarod pour vérifier
la présence des rouleaux dans la boîte.
Le Caméléon fit monter Lyle à larrière avec Sam, Sydney
et Broots puis il se mit au volant. Après avoir confié la boîte
à Sydney, Parker continua à menacer les nettoyeurs à travers
la vitre baissée.
La limousine sortit à vive allure de laéroport et se
dirigea vers la forêt.
Lyle : Vous êtes complètement malades, vous pouvez être sûrs
que le Centre va vous retrouver et vous faire la peau.
Parker : Tu ferais mieux de la fermer Lyle si tu tiens à la
tienne.
Lyle : Quest-ce que vous allez faire de moi
maintenant ? Vous allez me tuer ?
Parker : Sam, fais le taire ou je men charge immédiatement
et il risque dy avoir du sang partout.
Lyle : Oh mon dieu, ce que tu me fais peur. (ça c'est du
commentaire lylesque !!! ndw)
Jarod : Bon, aller, cest bon, on va le laisser ici.
Lyle : Quoi ? En pleine forêt ? Mais je fais
comment pour que lon vienne me chercher ?
Parker : Mais cest ça qui est drôle Lyle
Tu va
devoir marcher, et en plus tu auras les mains attachées dans le
dos.
Il sarrêtèrent et le laissèrent sur le bord de la route,
il lui faudrait marcher un bon moment avant de rencontrer quelquun
au beau milieu de la nuit.
Parker : On va où maintenant ?
Jarod : Jai loué un petit entrepôt au port, on sera
tranquille là-bas.
Parker : Jai vraiment hâte de lire ces rouleaux. Je
suis sûre quils nous aideront à trouver les réponses à
toutes nos questions.
Jarod : Jen suis sûr, mais jespère que leur
petit voyage dans les airs ne les aura pas trop détériorés.
Parker : Tu sais, je pense à quelque chose, si on a retrouvé
les rouleaux peut-être que mon p
Monsieur Parker est
toujours vivant ?
Jarod : Je suis sûr que même sil nest pas ton
vrai père il ta aimée comme sa propre fille. Et quand on
aura lu nous aussi ces rouleaux, on saura pourquoi il a sauté de
lavion et peut-être aussi sil est vivant.
À cette réponse, elle hocha la tête avec hésitation.
Chapitre X :
Entrepôt 18, quai C, Blue Cove :
Quand ils entrèrent, ils virent que Jarod avait préparé
plusieurs lits de camps. Il leur montra quil avait détourné
de largent du Centre de façon à leur assurer un bon
avenir en cas de problème. Sydney posa la boîte sur la table.
Sydney : À toi lhonneur Jarod.
Il sapprocha de la table et prit son inspiration, puis il louvrit.
Les rouleaux étaient là, pas en très bon état mais lisibles.
Il en prit un et le déroula pour commencer à lire. Il ny
avait que quelques phrases en anglais, il ne comprenait pas les
autres car il navait jamais vu cette écriture.
Jarod : « Le Centre verra le jour, lélu sera
trouvé, un jeune garçon nommé Jarod. Une seule personne lui
permettra daccomplir sa destinée : un être cher à
son cur. Il trouvera lAnge et ils détruiront le
Centre par le feu. »
Parker : Alors cétait ça ? Cest parce que
tu es lélu lon devait te rechercher sans relâche.
Jarod : On dirait bien que oui. Je vais me mettre au travail
pour essayer de traduire la suite.
Sydney sapprocha deux, un sourire aux lèvres.
Sydney : Je savais que vos avenirs étaient liés.
Jarod : Et oui, il y a encore quelque temps, je naurais
jamais imaginé que Parker maiderait à détruire le Centre.
Parker : Et moi donc ?
Elle était rendue de lautre côté de la pièce, allongée
sur lun des lits mais elle écoutait leur conversation.
Jarod se tourna vers elle, elle avait sorti cette phrase dune
voix grave mais elle souriait.
Jarod : Sydney, vous devriez aller dormir, on a une longue
journée qui nous attend demain.
Le psychologue sexécuta pendant que Broots sapprochait.
Broots : Quand irons-nous chercher Debbie ? Je minquiète
pour elle car elle est seule chez une amie, le Centre pourrait
lui faire du mal.
Jarod : Ne vous en faites pas, nous irons la chercher à la
première heure demain.
Puis il se retourna pour commencer ses recherches sur Internet.
Vers quatre heures du matin, Parker se réveilla et aperçut
Jarod toujours en train de travailler, elle sapprocha de
lui.
Parker : Tu ne devrais pas dormir toi non plus ?
Jarod : Je trop envie de déchiffrer ces rouleaux, jai
juste trouvé quil sagissait du langage Vespasien
mais pour les traduire il faudrait rencontrer le docteur Peter
Woodward.
Parker : Qui est-ce ?
Jarod : Cest un archéographologue de renom.
Parker : Et il habite où ton Dr Woodward ?
Jarod : À New York. Cest pour cela que jai décidé
quon allait régler le sort du Centre demain et que lon
partirait pour NY après-demain. Est-ce que ce plan te
convient ?
Parker : Très bien, mais pour quil marche à la
perfection, il faudrait que tu viennes te coucher.
Il se leva et ils sembrassèrent, puis ils allèrent se
coucher. Il lentourait de ses bras, comme sil ne
voulait plus quelle parte. Parker aimait sentir son parfum
et son cur battre contre elle, elle se sentait à laise
mais surtout libre et cétait ce quelle voulait
depuis longtemps.
Quand elle se réveilla il nétait plus là, comme à son
habitude. Mais elle resta couchée, elle était au chaud et elle
savait que ni son psychopathe de frère ni son meurtrier de père
ne viendraient la chercher ici. Une heure après, Jarod rentra,
il avait réussi à se procurer assez de C4 pour faire exploser
le Centre et provoquer un cratère assez grand pour quil
lui serve de tombe. Il était passé chercher Debbie chez son
amie
Ils étaient tous très nerveux, ils voulaient anéantir Lyle et
Raines mais ne voulaient pas être à lorigine dune
centaine de morts. Ils allaient donc évacuer le Centre avant de
laisser place à un fabuleux feu dartifice.
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Sur la route du Centre, Blue Cove :
Un silence pesant régnait sur la voiture, même Broots nosait
prononcer un seul mot de peur de se faire fusiller du regard. Il
tenait sa fille serrée contre lui.
Ils avaient mis la journée à mettre leur plan au point. Ce
seront Jarod et Parker qui soccuperont de la mise en place
des bombes pendant que Sydney aidera Broots à pirater les caméras.
Sam fera le guet et les couvrira en cas de problèmes. Et Debbie
avait promis de rester bien sagement dans la voiture.
La maison des horreurs était enfin en vue et eut pour seul effet
daccentuer la tension à lintérieur du véhicule où
se mêlaient hâte et appréhension. Ils se garèrent à lécart
et se rapprochèrent discrètement, Jarod les fit rentrer par lendroit
doù il sétait échappé un peu plus de cinq ans
auparavant. Cest ici quils se séparèrent, Broots
devait dabord déconnecter les caméras.
Dix minutes après, Jarod et Parker atteignaient le SL-27. Il
fallait sattaquer aux fondations pour créer le plus de dégâts
possibles. Ils déposèrent les charges, une tous les dix mètres,
ils réglèrent les minuteries à 15 minutes. Il fallait que les
gens aient le temps de sortir car tous les deux ne voulaient pas
provoquer un carnage. Sam, Broots et Sydney les attendaient dans
la voiture mais tous les deux furent stoppés au moment de senfuir.
Cétait Lyle et ses nettoyeurs.
Chapitre XI :
Lyle : Alors soeurette, on ne dit plus bonjour à son petit
frère ?
Parker : Lyle
Lyle pointait son arme sur le front de sa sur, Jarod passa
devant elle, il avait un air grave.
Jarod : Si vous voulez un conseil, vous feriez mieux partir
dici immédiatement. On a piégé les SL-26 et 27. Tout va
exploser dans dix minutes.
Lyle : Tu crois vraiment je vais avaler ça ? Tu mas
déjà eu une fois mais il ny en aura pas deux.
Parker : Lyle
Tu ferais mieux de te tirer maintenant
ou on devra se ramasser à la petite cuillère ainsi que le
personnel qui travail ici.
Lyle : Menottez-les et envoyez-les dans le bureau de Raines.
Et je veux deux hommes pour vérifier les SL-26 et 27.
Des nettoyeurs sapprochèrent deux mais furent KO
rapidement, puis Parker tira deux balles dans le cur de
Lyle avant quil nait pu faire quoi que ce soit. Avant
de partir, Jarod tira lalarme incendie. Après être montés
dans la voiture, ils déposèrent Sam à laéroport de Blue
Cove pour ensuite aller directement à New York.
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Hôtel Johnson, New York :
Parker était accoudée à la fenêtre, Jarod était assis au
bout du lit. Il avait lair pensif. Parker regardait les
voitures défiler dans la rue. Un journal était posé sur la
table, on pouvait voir à la Une quun laboratoire en
recherches génétiques avait été détruit dans le Delaware. Et
cette explosion, dorigine inconnue naurait fait aucun
blessé car lalarme incendie avait été tirée et le bâtiment
évacué. Le téléphone de Jarod les sortit de leurs pensées, cétait
le Major Charles.
Major Charles : Bonjour Jarod.
Jarod : Bonjour papa ! Comment ça va ? Vous êtes
bien arrivés à NY ?
Major Charles : Oui, cest bon, tout va pour le mieux.
Vous avez lu les journaux ?
Jarod : Oui, je suis heureux quil ny ait pas eu
de blessés. La police sintéresse de près à cette
affaire, ils auraient retrouvé des dossiers contenant des
informations confidentielles.
Major Charles : Très bien, plus vite ils mettrons leur nez
dans cette histoire, plus vite le Centre disparaîtra.
Jarod : Je suis daccord, il ne nous reste plus quà
trouver le docteur Peter Woodward pour quil nous aide à déchiffrer
les rouleaux.
Major Charles : Jai été hier à ladresse que
tu mavais indiquée mais lendroit semblait inhabité
depuis un bon moment.
Parker : Jai trouvé ladresse dun archéographologue,
Peter Bourne dans le sud de Manhattan. Je parie que cest
lui.
Jarod : Tu as entendu papa ? On se rejoint à 14 h dans
la cinquième au 212.
Major Charles : Ok, à tout à lheure.
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Manhattan, New York :
Tout le monde se retrouva et monta au troisième étage. Le Dr
Woodward était là et les accueillit gentiment en les installant
dans son salon. Ils étaient tous tendus mais la surprise envahit
la pièce quand on déroula les rouleaux. Ils virent une chose à
laquelle ils ne sattendaient pas : toutes les écritures
avaient disparu.
Il ne restait plus quune phrase, celle écrite en
anglais :
« Le Centre verra le jour, lélu sera trouvé, un
jeune garçon nommé Jarod. Une seule personne lui permettra daccomplir
sa destiné : un être cher à son cur. Il trouvera lAnge
et ils détruiront le Centre par le feu. »
Tous restèrent stupéfaits, ils se regardaient. Alors le destin
de Jarod et Parker était de détruire le Centre, tout simplement.
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Deux mois plus tard :
La police avait enfin mis Raines en prison car elle avait découvert
quil avait mené des expériences de génétique sur des
enfants.
Toute la famille de Jarod sinstalla en Californie. Sydney,
Broots et Debbie les avaient suivis et les parents de Jarod
avaient tenu à soccuper dAngelo.
Parker et Jarod avaient emménagé ensemble et sétaient
trouvé du travail : lui dans le milieu de la chirurgie et
elle était devenue lune des meilleurs flics de la région.
Mais elle dû sarrêter moins dun an après pour
prendre un congé de maternité
The end
Fin
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