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L'envol de l'Ange (partie unique)

Auteur : Tsitsun (de The Pretender Forum)

Où le situer : Il se situe après IOTH (bien après).

Notes : Ce deuxième fanfic (vous aurez noté, je considère comme masculin ET féminin le mot "fanfic"... Comme "après-midi" etc... Il n'y a pas 2 personnes d'accord là-dessus...) de Tsitsun a été initialement posté sur The Pretender Forum. Tsitsun m'a permis (merchi !!) de le mettre ici. Prévoyez vos mouchoirs, "les enfants" (avec le ton inquiétant de Raines, vi ! lol), sur le forum on a aussi pleuré... C'est beau.

 

Le soleil n’était toujours pas apparu lorsque Jarod ouvrit les yeux. Il tourna la tête et découvrit le beau visage de celle qui occupait son cœur.
Cela faisait 11 ans que Mlle Parker avait accepté de rejoindre le Caméléon et de détruire le Centre, mais le temps semblait ne pas se préoccuper d’elle.

Elle était toujours aussi resplendissante. Ses traits fins que seules quelques rides côtoyaient, sa taille de guêpe et ses longues jambes. Tout était resté intact.
Tout, sauf le regard qu’elle posa sur Jarod lorsqu’elle ouvrit les yeux à son tour.
Ses beaux yeux bleus étaient remplis d’amour et de bonheur.

« - Bonjour… murmura Jarod en souriant
- Bonjour, lui répondit la Belle
- Tu as bien dormi ?
- Moui… Et toi ?
- Mieux que jamais… Mais comment pourrait- il en être autrement dans tes bras ? »

La belle femme lui sourit, et Jarod crut voir le soleil se lever. Il lui donna un baiser, puis Parker sortit du lit, et fit quelques pas. Arrivée à la hauteur de la porte de la chambre, elle vascilla et se retint à l’embrasure.

« - Ange ! Est-ce que ça va ? demanda Jarod en se redressant vivement
- Oui oui…Juste un peu… de lassitude… lui répondit-elle en s’éloignant vers la salle de bain . »

Le sourire que Ange avait adressé à Jarod le rassura. Il se leva puis alla se doucher dans la salle de bain au rez- de- chaussée.

Depuis la chute du centre, Parker et lui continuaient à rétablir la justice, et Parker, estimant qu’elle devait se « repentir » pour toutes ses années passées au Centre, se jetait à corps perdu dans cette tâche.
Allant même parfois au- delà de l’épuisement ; alors, Jarod l’obligeait à dormir quelques heures en lui promettant de continuer son travail.


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Parker se regarda dans le miroir de la salle de bain . Depuis plusieurs mois, elle masquait une lourde fatigue pour ne pas inquiéter Jarod.
Mais ce matin, elle se sentait plus lasse que jamais.

Malgré tout, il y avait encore bon nombre d’innocents à aider dans le monde, et un homme à qui donner tout son amour. C’est pourquoi elle se devait de vivre encore de longues années.

Cette pensée avait pour le moment réussit à dissiper le froid qui s’insinuait dans ses veines… Pour combien de temps encore ?

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Environ 1 heure 30 plus tard :

Jarod avait été faire quelques courses pour la venue de Sydney et Michelle. Il retrouva sa dulcinée dans le salon, admirant l’immensité bleue de l’océan pour une fenêtre.

Malgré qu’elle lui tourna le dos, Jarod la trouvait impérieuse.
La Belle portait une longue robe de lin blanche, un collier de lapis-lazuli, et un bracelet en or. Ses cheveux bruns foncés étaient étalés sur ses épaules.

Le caméléon se rapprocha de son Ange et elle s’appuya sur son bras.
« - Quelque chose ne va pas… Dis- moi ce qu’il y a…
Le ton de Jarod se fit implorant
- Prends- moi dans tes bras Jarod…
Ange était glacée
- Je meurs Jarod. Je meurs épuisée, mais heureuse et avec toi. Pardonnes- moi de ne pas avoir su profiter de la vie plus tôt et plus longtemps.
- Chut… Je t’aime… je t’aime… »

Le Caméléon la serra si fort contre lui qu’il crut pouvoir retenir sa vie, cette vie que le centre lui avait prit en grande partie, puis qu’elle avait restitué sans retenue à ses proches et à tous les innocents qu’elle avait aidé.

Jarod vit le visage calme et pur de la femme qu’il aimait se figer, et sa tête lentement s’incliner. Sans révolte et sans crainte, le souffle d’Ange venait de s’éteindre.

Jarod porta la Belle entre les belles, comme il se plaisait à l’appeler, dans ses bras ; comme une fiancée à laquelle le futur époux allait faire franchie le seuil de sa demeure, afin de sceller le mariage, dans l’antiquité.

Il savait que Parker deviendrait une étoile impérissable, sur laquelle veillerait l’immensité céleste ; mais comment cette croyance aurait- elle pu apaiser la douleur insupportable qui lui déchirait le cœur ?

Jarod marcha vers la plage, en face de la maison ; l’âme vide et le regard perdu il s’agenouilla dans le sable.
Un magnifique lever de soleil eut lieu.

Il aurait voulu partager ce moment avec son Ange, malheureusement, il venait de s’envoler, laissant un vide impossible à combler dans le cœur d’un homme.

 

Fin

 

 

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