Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Le monde n'a pas changé (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il arrive après le fic "Une vie au prix de l'économie" (même auteur)
Notes : Hum, une fin prévisible mais cette fic réserve néanmoins de grandes surprises...
Atlanta, Georgie :
Jarod avançait tranquillement dans une rue, elle semblait être
anormalement animée. Il avait un sac de voyage sur le dos et un
lecteur DSA dans la main. Il vit deux ambulances le dépasser,
ainsi quun véhicule de police. Il sapprocha de lattroupement
et demanda à une jeune femme ce qui sétait passé. Celle-ci
lui appris quil y avait eu une explosion et quelle était
sans doute due à une fuite de gaz.
Jarod tenta de se frayer un passage, il sentit dans la poche de
sa veste, les deux ou trois fausses cartes didentité quil
gardait toujours sur lui au cas ou. Il sortit lune dentre
elles et le policier le laissa passer, croyant quil était
pompier au repos.
Une jeune femme avait été retrouvée dans les décombres, elle
avait ensuite été conduite inconsciente à lhôpital le
plus proche. Jarod observa scrupuleusement les gravats, il était
près à croire la version officielle, mais se ravisa en
apercevant un petit objet métallique sur le sol. Il posa son sac
et saccroupit, ses yeux ne lavaient pas trompé :
cétait bien un détonateur quil tenait entre ses
mains.
Des voix sélevèrent dans son dos, lespace dun
moment, il crut que cétait Parker qui sénervait car
on lui refusait laccès. Mais ce nétait pas sa voix,
et quand il tourna la tête, ce fut pour voir que cétait
une journaliste et son cameraman qui tentaient de passer le
cordon de sécurité.
Jarod enfourna le détonateur dans sa poche et fit le tour pour
quitter les lieux. Il ne tenait pas à être filmé sinon Le
Centre risquait de rappliquer plus vite que prévu. Il se dirigea
ensuite vers lhôpital le plus proche dans lespoir de
retrouver la jeune fille pour lui poser quelques questions. Il
espérait pour cela quelle ne serait pas trop blessée.
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Le Centre, Blue Cove, Delaware :
Cela faisait quelques jours que Broots effectuait toutes les
recherches possibles et imaginables pour démêler un tant soit
peu laffaire qui les tourmentait. Comment Raines avait-il
pu violer et battre ces deux femmes ? Comment avait-il pu
violer la mère de Jarod ? Pourquoi navait-elle pas
porté plainte ?
Ces questions faisaient partie du millier dinterrogations
qui tournaient dans la tête de Mlle Parker depuis 1 semaine.
Depuis cette atroce découverte, elle passait la plupart de son
temps dans son bureau. Nen sortant que très rarement pour
demander des nouvelles de la traque de Jarod et rentrer chez elle
pour se changer et manger le minimum vital. De plus, cela faisait
plusieurs fois que Sydney et Broots la voyaient rentrer avec des
bouteilles de vodka ou de whisky à la main. Tous les deux étaient
très inquiets à son sujet, elle devait être dans un état
pitoyable. Enfin, ils ne pouvaient quimaginer car les
seules choses autorisée à entrer dans son bureau étaient des
bouteilles dalcool fort
Des centaines de questions tournaient en boucle dans lesprit
de Parker. A son retour de Carthis, avec la tragique disparition
de lhomme quelle croyait être son père, elle
pensait que les choses auraient été différentes. Mais elle se
trompait, le monde quelle avait retrouvé était toujours
le même : des atrocités, des mensonges, des manipulations
Bref,
lenfer que représentait Le Centre à ses yeux navait
pas changé, le monde navait pas changé. Elle ne le
supportait plus mais elle était obligée dy vivre, cétait
son destin, ou du moins ce quelle sefforçait de
croire
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Hôpital St Mattew, Atlanta, Georgie :
Jarod sapprocha du comptoir en présentant la carte qui
stipulait quil était pompier. La femme de laccueil
lui donna le nom et la chambre de la jeune femme qui venait de se
réveiller.
Il frappa à la porte et louvrit, il sapprocha du lit
de la jeune femme avec appréhension. Celle-ci lobservait,
elle avait une égratignure au front et la jambe plâtrée.
Jarod : Bonjour, je mappelle Jarod. Je venais prendre
de vos nouvelles.
Femme : Cest vous qui mavez sortie des décombres ?
Jarod : Non, je ne faisais que passer dans le coin à ce
moment-là. On ma dit ce qui sétait passé et me
voilà.
Femme : Merci à vous, cest gentil mais ce nétait
pas la peine.
Jarod : Mlle Myers, dites-moi la vérité, je sais que lexplosion
nétait pas due à une simple fuite de gaz.
Myers : Je suis désolée mais je crois que vous devez vous
tromper de personne.
A partir de cette seconde, elle ne pouvait plus le regarder dans
les yeux. Elle se tourna sur le coté mais elle sentait toujours
son regard dans son dos.
Myers : Sil vous plaît, allez-vous en.
Jarod : Dites-moi de quoi vous avez peur. Faites-moi
confiance, laissez-moi vous aider.
Myers : Personne ne peut maider.
Jarod fit le tour du lit et saccroupit, son visage arriva
à la hauteur de celui de la jeune femme.
Il lobserva de son regard doux et apaisant, et posa ensuite
sa main sur la sienne.
Jarod : Faites-moi confiance, je peux sûrement vous aider
si vous mexpliquez vos ennuis.
Myers : Si je le fais, vous serez en danger. Non
partez,
je vous en supplie.
Jarod : Parlez-moi. Jai trouvé un détonateur dans
les décombres. Est-ce que vous savez qui veut vous faire du
mal ?
La jeune femme se rassit et posa les mains sur son abdomen.
Myers : Promettez-moi de faire très attention à vous.
Il se leva et sassit sur le bord du lit pour lui donner
toute son attention.
Myers : Je travaille dans les assurances, je gère les
assurances vie. Il y a quelques jours, jai trouvé quelque
chose de louche en travaillant sur mon ordinateur. Dimportantes
sommes dargent ont été versées à plusieurs personnes
alors quelles sont sensées être mortes depuis quelques
mois. Sur le coup, je me suis dit que cétait peut-être
une erreur.
Jarod : Mais en réalité, cétaient tout simplement
des détournements de fond.
Myers : Cest exact, cest donc pourquoi je suis
allée en parler avec un collègue. Mais Fred Cummings ma
dit de ne plus chercher, il ma promis que ce nétait
rien et quil allait sen occuper. Mais une semaine après,
je suis retournée le voir car javais constaté quil
ny avait rien de nouveau. Cest là quil ma
regardée et quil ma bien fait comprendre de me mêler
de mes oignons
Jarod : Mais vous navez pas résisté à lenvie
de fouiller un peu, nest-ce pas ?
Myers : Cétait plus fort que moi, alors jai
cherché les noms des personnes sensées toucher lassurance
et jai trouvé quelques preuves. Ensuite jai dit à
Fred que sil ne réglait pas ce problème, jirai voir
mon patron ou la police.
Jarod : mais Fred a voulu vous faire taire.
Myers : oui, quelques jours après, je me retrouvait accusée
du détournement de fond car les opérations auraient été
faites sur mon ordinateur.
Jarod : Mais vous ne vouliez pas vous laisser faire alors
vous aviez accumulé des preuves que vous gardiez chez vous.
Myers : Exactement, ils ont fait sauter mon appartement pour
sen débarrasser et, éventuellement, me faire disparaître
avec.
Jarod : ils sont plusieurs daprès vous ?
Myers : oui, car jai surpris Fred en train de parler
de moi avec quelquun au téléphone.
Jarod : Bon, je crois que je dois aller travailler. Ne vous
en faites pas, je vais retrouver cet homme et vous retrouverez
votre emploi.
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Domicile de Mlle Parker :
Sydney avait enfin convaincue Mlle Parker de rentrer chez elle,
il lavait même raccompagnée à sa maison. Il avait
souhaité rester mais la jeune femme avait refusé, comme à
chaque fois.
Elle était désormais assise dans son lit, un vague rayon de
soleil éclairait son visage. Elle passa la main dans ses cheveux
et sallongea, il était 19h. Cétait la première
fois quelle se couchait aussi tôt, dhabitude à
cette heure-ci, elle se trouvait encore au Centre ou à la
poursuite de Wonderboy.
Un bruit étrange provenant du salon la réveilla vers les 5h du
matin. Parker récupéra son arme dans sa table de nuit et saventura
dans lobscurité. Une silhouette apparut devant elle alors
elle la pointa de son arme. Quelle replaça dailleurs
immédiatement dans le creux de ses reins en sapercevant
que cétait Angelo.
Parker : Angelo ? Mais quest ce que tu fiches
ici ?
Angelo : Demande à ton père
il connaît tous les
secrets.
Parker : pardon ?
Angelo sapprocha delle, il prit sa main pour y
glisser un DSA puis sortit de la maison. Parker se rhabilla puis
se dirigea rapidement vers Le Centre.
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Immeuble GMC Assurances :
Jarod entra discrètement dans le bureau de Fred Cummings, Mlle
Myers lui en avait donné la clé. Il se dirigea vers le téléphone
sous lequel il colla un micro. Ensuite il sintéressa à lordinateur,
au début il eut un peu e mal à accéder aux informations car il
navait pas le mot de passe. Mais il trouva rapidement tous
les documents dont il avait besoin et se sauva juste à temps
pour ne pas se faire surprendre par la sécurité.
Il était 6h du matin donc il entra sans se faire remarquer dans
la chambre de Myers pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il lui
expliqua aussi comment il comptait faire payer la personne
responsable de ce complot.
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Le Centre, Blue Cove :
Parker récupéra le lecteur de DSA dans son bureau et alla
visionner lenregistrement dans le labo de Sydney. Elle posa
la valise sur la table et sassit en face. Elle louvrit
et prit une profonde inspiration au moment dinsérer le DSA.
Quallait-elle encore découvrir ? Une atrocité de
Raines ? Un des secrets de Mr Parker ? Dun coté
elle voulait savoir ce que renfermait cette vidéo mais de lautre
elle en avait un peu peur.
Limage apparut, Mr Parker et Mr Raines discutaient tous les
deux.
Mr Parker : William, je te préviens, tu nas pas intérêt
à recommencer une seule fois ou tu disparais du Centre à tout
jamais. Que tu sois mon frère ou non.
Mr Raines : Si cest une menace, ça ne marche pas avec
moi. De plus cette femme ma attiré, je nai pas résisté.
Mais ne te fais pas de soucis, il ny aura pas de prochaine
fois.
Mr Parker : Je lespère bien, en plus tu las
mise enceinte. Non mais dans quel pétrin tu nous a mis !
Mr Raines : Je vais régler ce problème en un rien de temps.
Mr Parker : Ah non, certainement pas. Tu fiches la paix à
cette femme et tu contrôles tes pulsions. Je moccupe de
cette affaire.
Parker prit son portable et téléphona à Sydney et Broots pour
leur demander de venir le plus vite possible.
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Immeuble GMC Assurances :
Il était 12h, les locaux étaient presque vides. Jarod récupéra
son micro, il avait appris que le coordinateur de cette histoire
nétait autre que le patron de Myers.
Il appela la jeune fille pour lui faire part de sa découverte.
Myers : Jarod ? Du nouveau ?
Jarod : Oui, en fait il semblerait que ce soit ton patron
qui soit à lorigine de ce trafic.
Myers : Quoi ?!
Sa façon de prononcer ce mot fit apparaître un doute dans lesprit
de Jarod : Parlait-il avec Myers ou avec Parker ? Deux
femmes manipulées par des hommes en qui elles avaient confiance.
Myers par son ami et Parker par son père, tous les deux étant
leur patron respectif.
Jarod : Je suis désolé.
Myers : Je ne comprends pas, nous étions amis.
Jarod : Mais il voulait sauver sa peau, même sil
devait se débarrasser de vous.
Myers : Alors faites-le payer Jarod, et le prix fort.
Jarod : Ne ten fais pas, jai toutes les preuves
dont jai besoin et je suis sûr de le coincer.
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Domicile de Fred Cummings :
Jarod était devant la maison, adossé à un arbre. La bâtisse
se trouvait à lécart de la ville et des voisins. Il
observait la fenêtre de la villa avec des jumelles. Il voyait
distinctement Fred qui saffairait dans son bureau. Jarod
laissa tomber ses jumelles sur sa poitrine et lappela au téléphone.
Jarod: Mr Cummings?
Fred Cummings: Lui-même.
Jarod : Jarod Kitting, de la WC Bank. Je vous appelle pur
savoir si vous vous êtes rendu compte que vous étiez à découvert.
Fred Cummings : Pardon ? Vous devez vous tromper, je ne
suis pas à découvert.
Jarod lobservait à travers une vitre, il le vit sasseoir
et consulter son ordinateur pour vérifier ses dires. Une
expression de surprise apparut sur le visage du jeune homme, ce
qui fit sourire Jarod.
Jarod : Et bien pourtant, jai votre compte sous les
yeux et vous êtes à moins 4000$.
Fred Cummings : Oui je vois ça, je ne comprends pas
je
Tout en parlant, Jarod sétait introduit dans la maison et
se trouvait derrière la porte du bureau. Il entra et menaça lhomme
avec un revolver.
Jarod : je vous conseille de régler ce problème le plus
vite possible.
Fred Cummings : Qui êtes-vous ? Quest ce que
vous voulez ?
Jarod : Je veux savoir pourquoi vous avez accepté de détourner
des fonds et tenté de tuer Mlle Myers.
Fred Cummings : je ne voit pas de quoi vous voulez parler.
Jarod tenait son arme appuyée sur la tempe de Fred qui
transpirait à grosses gouttes. Il tappa quelque chose sur le
clavier de lordinateur.
Jarod : Et voilà, cest maintenant vous le premier
suspect, de plus votre compte est en train de se vider de minute
en minute. Alors répondez-moi. Pourquoi avez-vous accepté cette
arnaque, alors quon ne vous offrait quune mince somme
dargent ?
Fred Cummings : il ma dit que si je ne le faisait pas
je naurai pas de promotion, quil me virerait et que
je serai le premier à être accusé du détournement.
Jarod : Dites-moi son nom, ou plutôt dites-le à la caméra.
Fred Cummings : Je
Je ne peux pas
Jarod resserra létreinte de ses doigts sur la gâchette.
Fred Cummings : Cest David Gallagher, le PDG de lentreprise.
Il était près de la faillite alors il a trouvé un moyen qui
rentabilisait.
Jarod : Je vous remercie de votre collaboration.
Jarod sortit du bureau en prenant soin de récupérer sa cassette
dans sa caméra. En sortant il avait laissé son arme sur le
bureau. Fred Cummings sen empara, il voulait voir à quoi
ressemblait une vraie arme à feu. Mais en le soulevant, il
appuya malencontreusement sur la gâchette. Ce qui ne fit que
sortir un petit drapeau avec marqué un simple « BANG ».
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Le Centre, Blue Cove :
Broots et Sydney arrivèrent au même moment dans le labo et ils
remarquèrent immédiatement la nervosité de Parker.
Sydney : Que se passe-t-il Parker ?
Elle désigna du regard le lecteur DSA sur la table.
Parker : Regardez, ensuite Broots, essayer de voir sur ce
reflet de quelle femme il sagit.
Effectivement, sur lenregistrement, lécran que
Raines et Parker regardaient se reflétait sur une vitre mais limage
était floue.
Parker se retourna et sortit de la salle, laissant les deux
hommes intrigués.
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Hôpital st Mattew, Atlanta :
Jarod entra et trouva Myers près de la fenêtre.
Jarod : Cest fait, tes ennuis sont réglés.
Myers : Je te remercie Jarod, si tu navais pas été là,
je crois que
Il posa son doigt sur ses lèvres puis déposa un baiser sur son
front.
Jarod : Jadore rendre des services. Ton patron a été
mis en prison, ainsi que Fred, et tu as été blanchie.
Myers : Tu es vraiment arrivé au bon moment.
Jarod : Bon, je dois te laisser maintenant, on ma
offert un poste de pompier à plein temps à Chicago.
Myers : Alors bonne chance, prend soin de toi.
Jarod : Je tappellerai pour prendre de tes nouvelles.
Il se retourna avec un dernier sourire et sortit.
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Le Centre, Blue Cove :
Broots entra en courant et sans frapper dans le bureau de Mlle
Parker.
Broots : Mlle Parker ! Mlle Parker!
Parker: Quoi? Arrêtez de souffler comme ça, on dirait lemphysémateux.
Sydney entra à son tour dans la pièce et sassit en face
de Mlle Parker.
Broots : Vous nallez jamais croire ce que je viens de
trouver.
Parker : Vous venez de trouver le mode demploi de
votre machine à laver ?
Broots jeta un il sur Sydney qui ne fit que hausser les
sourcils.
Broots : non, jai beaucoup mieux.
Il déposa une feuille sur le bureau, Parker sen saisit
brutalement. Quand son regard se posa sur le papier, elle ne put
retenir un léger cri de surprise. Sydney se leva pour voir de
quoi il sagissait, sur la photo se trouvait une femme ainsi
quune date, 09/10/57. Cette femme était Margaret.
Sydney : Alors Jarod serait le fils de Raines ?
Parker : Cest horrible
Broots baissait la tête, une idée se promenait dans son esprit.
Broots : Ce qui veut dire que Jarod est votre
Parker : Frère
The End, la suite dans « Une vie Volée »
Fin
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