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Jarodibal (crossover) Page 3

Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.

Fan-fiction terminé le : idée trouvée le 17 octobre 2002, rédaction réelle commencée le vendredi 25 octobre 2002, terminée le dimanche 1er juin 2003 (vi, j'ai pris mon temps... il faut dire que je ne fais pas que ça, loin de là !).

Où le situer : Voir note 2.

Notes :

Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").

Note 2 : Nouvelle équation de la Dingue en chef... Jarod + Hannibal = Jarodibal... Hum... J'explique car ça n'est pas évident pour tout le monde (seul mon pôvre entourage comprendrait sans détour...). Ce fanfic est un crossover avec la trilogie Hannibal Lecter de Thomas Harris, qui comporte les ouvrages suivants : "Dragon Rouge", "Le Silence des Agneaux" et "Hannibal". Ces histoires ont été portées à l'écran et sont donc assez connues, facilitant la compréhension du lecteur. J'ai tenté de respecter l'esprit des livres mais bien évidemment non seulement je ne suis pas l'auteur mais en plus il s'agit d'un crossover, alors il est difficile de conserver toute la richesse de l'original. J'ai juste essayé de supprimer toute forme de vulgarité, chose que j'ai du mal à tolérer dans les romans (même si l'histoire est tendancieuse, on peut toujours essayer de sous-entendre plutôt que d'user d'un langage cru). Pour situer un petit peu, j'ai imaginé la situation si Clarice Starling n'était jamais venue et si elle avait été remplacée par un certain agent du FBI, Jarod... Dans la trilogie, cet épisode se situe donc à la place du "Silence des Agneaux" (sauf que l'on sait encore moins de choses sur le docteur, car évidemment si on sait qu'il a dévoré la langue d'une infirmière mon fanfic tombe à l'eau) et dans Le Caméléon il se situe (au départ je ne souhaitais pas du tout le situer) juste après l'épisode où on découvre que Lyle est cannibale : "Que la lumière soit" ("The Agent Of Year Zero"). J'ai écrit ce fanfic car je suis fan d'Hannibal bien sûr et pour changer des fanfics et particulièrement les crossover que j'ai pu imaginer ou lire (personne à ma connaissance n'a imaginé un crossover avec la trilogie).

Note 3 : Ce fanfic est dédié à tous les fans d'Hannibal Lecter... (vous allez vous rendre compte que j'ai trahi l'original mais bon...)

Note 4 : Les parties en italique sont très souvent des pensées des personnages.

Note 5 : L'auteur, qui est une infatigable bavarde, n'a pas pu se retenir de mettre entre parenthèses tous les commentaires qui lui sont venus à l'esprit pendant l'écriture de ce récit, malgré une lecture moins facile. Si jamais vous vouliez néanmoins des précisions, que vous aviez des questions, envoyez-moi un petit e-mail, je me ferai un plaisir d'y répondre (j'en suis un un stade où je peux encore répondre à tous les e-mails qu'on m'envoie... plus ou moins vite bien sûr, surtout si votre question en amène d'autres qui m'entraînent à créer une nouvelle page).

 

 

 

 

 

PARTIE 4

... Liberté

 

Jarod avait conclu sa réflexion par une évidence : il ne pouvait pas laisser la situation telle qu'elle était. (là passe la musique "Stalker"... lol). Tout allait changer. Radicalement. Tout en réfléchissant, il prit du papier et un crayon et commença à rédiger une lettre et quelques papiers. Il joignit des photos et mit le tout dans une grande enveloppe.

Puis il s'allongea sur le lit en jouant avec son crayon. Il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, son plan était prêt. Tout était prêt. Dans quelques heures, la vérité allait éclater. Et il serait loin.

 

Miss Parker enfonça son pied dans la porte, qui céda avec un léger gémissement. L'objet vitrépartit se cogner dans le mur, tandis que les talons de la Dragon Lady martelaient le sol avec régularité. Elle s'avança doucement vers le bureau. Lyle la regardait venir avec une indifférence évidente. Il n'avait pas de raison de craindre sa visite. Tout en déposant un dossier sur son bureau, elle dit de sa voix rauque : "J'avais oublié de te rendre CA... Mes amitiés à tes nouvelles conquêtes". Elle fit un léger clin d'oeil, accompagné d'un sourire cynique. Puis elle sortit.

Le bruit de ses talons résonnaient encore dans le couloir quand M. Lyle ouvrit le dossier : c'étaient les partitions de Benjamin Raspail.

 

Barney lisait des poèmes, tout en surveillant activement les cellules. Il pressentait quelque chose. Un événement allait se produire, il en était certain. Mais quoi ? Les patients semblaient calmes, le docteur Lecter dormait comme souvent la journée. Bowman dessinait.

Une odeur de grillé arriva aux narines de Barney. Cela lui rappelait un barbecue auquel il avait participé étant gamin. Son père était encore là, il n'avait pas encore abandonné sa mère.

Cependant, une odeur de grillé était inhabituelle ici. Son sang ne fit qu'un tour. Plus qu'inhabituelle. Il se leva d'un bond et regarda à travers la porte vitrée qui le séparait du couloir. De la fumée semblait venir de l'extérieur. Il sortit en trombe de la loge, parcourut un couloir et se dirigea vers une fenêtre. Ce qu'il craignait se produisait réellement : un incendie dans l'aîle droite, l'administration. Les flammes dévoraient le mur et sans doute l'intérieur mais ne montaient pas très haut encore. Il fallait donner l'alerte. Barney sortit afin de prévenir tout le monde, puis il composa en hâte le numéro des pompiers.

Une limousine noire arriva à ce moment : le docteur Chilton en sortit, sa convalescence était terminée mais le cauchemar commençait. Tout le personnel s'agitait, les gens couraient dans tous les sens. Les pompiers arrivèrent et déplièrent leur échelle. L'eau gicla.

Une porte claqua quelque part. On ne vit pas deux silhouettes sortir et se fondre dans la foule des badauds.

 

"C'est incompréhensible, docteur Chilton !". Crawford était pâle, signe que la colère montait en lui. "Pourtant il faut se rendre à l'évidence ! Votre petit protégé a fait évader Hannibal Lecter. Tous deux se sont enfuis, notre caméra a saisi les images. Regardez vous-même !".

Sur l'écran, on voyait en effet deux silhouettes courir. Le visage de Lecter était facilement reconnaissable.

Crawford rétorqua : "On ne voit pas l'autre individu. Rien ne nous dit qu'il s'agit de Goldteam". Chilton regarda son interlocuteur bien dans les yeux et répliqua : "Il a disparu lui aussi comme par hasard. L'avez-vous revu ? Hum ?". Crawford cria : "Tout cela ne se serait pas produit si votre personnel de surveillance avait mieux fait son travail !". "Les deux détenus ont du profiter de l'incendie. Qui sait s'ils ne l'ont pas allumé eux-même ?".

Ils marchaient vers les cellules, maintenant vides et grandes ouvertes.

Chilton tendit un bras, un sourire mesquin sur les lèvres : "Vous voyez ?!". Crawford examina les cellules et fronça les sourcils. "Attendez deux secondes !". Il s'avança dans la cellule de Bowman-Goldteam et saisit un objet posé sur le lit : "Qu'est-ce que c'est ?". Chilton haussa les épaules : "Je n'en sais rien. Cette enveloppe n'était pas là tout à l'heure". Crawford la retourna et sursauta en voyant son nom écrit sur l'épaisse enveloppe brune. Il l'ouvrit et se saisit de la lettre présente à l'intérieur. Il la lut et parcourut rapidement d'autres documents. "Vous savez", dit-il à Chilton, "tout grand psychiatre que vous êtes, j'ai l'impression que vous avez commis une erreur quelque part. Sur le coup, l'agent Graham est tombé dans un piège. Mais pour vous la fosse était d'autant plus béante. Frédérick, je serais vous, je prendrais ma retraite avant le scandale". Chilton, à travers ses lunettes d'écailles, le regarda d'un air stupide et ouvrit la bouche toute grande à l'instar des carpes. Crawford ne le laissa pas continuer : "Non, ne dites rien, lisez simplement cela". Il tendit la lettre au directeur et saisit un petit téléphone cellulaire. "Allô ? C'est Crawford. Réunissez le maximum d'informations concernant un certain Lyle Roberts, le plus vite possible !".

Il raccrocha et se préparait à sortir quand une inscription sur le mur attira son attention. Il s'approcha. A la craie était inscrit un mot : "Liberté".

 

"Vous savez, Jarod, je vous ai mal jugé. Vous êtes quelqu'un de bien. Je souhaite de tout coeur que vous retrouviez votre famille"
"
Qui peut juger, docteur Lecter ? Je n'ai pas été très honnête avec vous. Seulement je ne pouvais pas deviner la vérité. Je me demande s'ils vont le trouver".
"
Bowman ?"
"
Oui"
"
Probablement pas. Vous connaissez le Centre... Ils préféreraient éliminer le FBI complet. Et puis je ne crois pas qu'ils retrouveront quoi que ce soit sur "Lyle Roberts"..."
"
Malheureusement votre réputation ne sera pas rétablie"
"
Je me fiche de ma réputation. J'ai le soleil, j'ai la liberté et un bon verre de château-pétrus... (il rit légérement) Tout ce qu'un homme peut désirer, à part l'amour bien sûr, mais je ne saurais dire si je puis aimer. La seule personne que j'ai su aimer est bien loin maintenant. et il m'a fallu si longtemps pour comprendre que jamais la tasse brisée ne reviendrait sur la table intacte..." (ndr : allusion au livre "Hannibal", voir note 1)
"
Mischa est dans votre coeur et quelque part dans les méandres de votre Palais, elle le sait. Vivez heureux, et bonne chance !"
"
Bonne chance à vous aussi, Jarod".

Le Caméléon raccrocha. Le soleil se couchait lentement sur la ville italienne où il avait choisi de s'installer. Il se trouvait sur une terrasse bien éclairée d'un petit restaurant situé dans les hauteurs. Jarod pouvait voir les toits des maisons et les clochers des églises se profiler telles des ombres chinoises.

Il écrivait, sur un papier mauve et épais, d'une texture douce. Sa plume répandait une trace noire et régulière. Miss Parker serait ravie d'avoir de ses nouvelles. Cela devait bien faire deux jours qu'il ne l'avait pas contactée... "Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui...
"

Il sourit tendrement. Non, à la réflexion elle allait écumer de rage...

Le soleil disparaît définitivement derrière une colline jouxtant la magnifique Firenze. Le docteur Lecter avait raison, le spectacle n'avait pas d'égale. Et ce chianti était délicieux. Jarod saisit la caraffe de cristal et se resservit un demi-verre, qu'il dégusta en réfléchissant.

 

La plume court sur le papier. Les images de la grandissime Florence se gravent dans sa mémoire.

 

"J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté."

 

 

Fin

 

 

Vouala, j'espère que ça n'a déçu personne et que les fans des livres de Harris ne m'en veulent pas d'avoir modifié l'histoire à ce point...

J'ai écrit ce fanfic très sérieusement comme "Transylvania" et j'espère donc qu'il aura un succès proportionnel à mon travail... lol Pour tout feedback (n'hésitez-pas, remarques, corrections sont les bienvenues), e-mail me !

 

 

 

Note 1 : Mischa Lecter est la petite soeur d'Hannibal, morte dévorée à la fin de la 2ème guerre mondiale.

 

 

 

 

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