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L'histoire sans fin

 

"Le peuple voudrait en finir ; or il n'y a pas de fin". (Pierre Joseph Proudhon, Correspondance)

 

 

Pendant quatre saisons, nous avons l'impression de tourner en rond. On avance, on avance, sans voir le bout du tunnel. Chaque découverte amène de nouvelles questions, bouleverse tout ce qu'on croyait être certain. Je reparlerai du mystère, mais il est étonnant de constater l'évolution cyclique dans la série. Un épisode est généralement constitué de la même manière (il y a néanmoins quelques variantes, notamment les téléfilms), ce qui peut en lasser plus d'un. Jarod découvre une injustice, il s'amène, prend une identité et un métier neuf, résoud l'affaire. Pendant ce temps, au Centre ça s'active, mais toujours en charchant Jarod : au début ils trouvent une ancienne cachette, qui est vide, ils cherchent et arrivent quelquefois à l'endroit où est Jarod mais celui-ci s'enfuit. Ce schéma est celui d'un épisode classique. Les deux parties (Jarod et le Centre) tournent en rond, toutes les deux, les évenements et découvertes n'étant que des détails du cercle. Ils ne suffisent pas à changer la fonction des personnages, ni réellement apporter des réponses, puisqu'ils amènent des questions. Et ces cycles se répètent de façon cyclique... je veux dire par là que tout tourne... Si l'on considère un certain nombre d'épisodes, on constatera que le dernier rejoint le premier, par une question (qui est Jarod, par exemple) ou un autre précédé récurrent (métier...). Cela forme un cercle d'épisodes comportant le même schéma. (On notera aussi que tout tourne autour du Centre, comme quoi rien n'est fait au hasard ;-) )

On se demande si un jour on peut espérer une fin, une vraie fin. J'aurais été tentée de dire non. Les actions se renouvellent sans cesse de la même manière, comme tout sur Terre (brave petite théorie du chaos, qui prouve ce schéma scientifiquement...). Pendant l'éternité, depuis toujours et pour toujours le même schéma tend à se répéter. L'univers est bâti là-dessus : Création - Evolution - Disparition - Création etc... Un cycle. Une histoire sans fin. Bref, on se dit que Jarod n'est pas là d'avoir résolu tous les problèmes et de retrouver sa famille. Sa recherche semble éternelle et sans aboutissement à l'horizon. Comme si les réponses étaient inaccessibles, trop élevées pour lui, intouchables... Il y a sous-entendu ici... S'il touche l'intouchable, que se passera-t-il après ? C'est ce qu'a fait M. Parker, et il en est mort (en tout cas de manière officielle). J'ai une théorie que j'expliquerai dans mon dossier IOTH. Jarod NE PEUT PAS avoir les réponses qu'il cherche. Il ne PEUT PAS découvrir QUI IL EST VRAIMENT. Que se passerait-il après ? Il mourrait, très probablement. Il a une mission, mais il doit la mener à bien tout en ignorant son existence. L'histoire est-elle pour autant sans fin ? Tout dépend de la fin qu'on attend. M. Parker dit bien à sa fille "Ce n'est pas la fin qu'ils prédisent". Il parle des parchemins et affirme que sa fille ne mourra pas (normal, elle est avec Jaaaroooooood !!! shipperite aigue, quand tu nous tiens...). Mais cela signifie bien qu'il y a une fin. Chacun a sa version, comme "Miss Parker et Jarod furent heureux et eurent beaucoup d'enfants" pour les shippers (ouuuuuiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!). Mais cela n'est pas une fin réelle, car même si le Centre ne le poursuit plus (à moins qu'ils ne doivent poursuivre à la fois Jarod et Parker. LOL), le cycle ne s'arrêtera pas : la mission de Jarod se poursuivra, qu'il sache son identité ou pas, et ses (leurs ?) descendants poursuivront (bien sssssûr ! C'est la bonne version. Tout plein de pitits JarodAndParker qui feront régner le bien sur Terre. Ah.... Que c'est bô, j'en ai la larmette !). Nous avons donc une "histoire sans fin", mais ce terme est de toute façon un pléonasme de toute vie, de l'Univers tout entier...

De même que les questions de Jarod : il se demande qui il est, mais il n'est pas tout seul car chaque être humain se pose un jour cette question, et au fond ne trouve jamais de réponse satisfaisante. Ce thème prouve donc le pessimisme de la série, mais son réalisme surtout.

 

 

 

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