Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Et si Parker allait chez le psy... (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Notes d'Andy56 : "Les personnages ne
sont pas à moi, je ne touche pas dargent etc
Résumé : Parker a rendez-vous chez le psy, après le
retour de Carthis. Il lui pose des questions sur sa vie et elle
tente dy répondre. Je sais que cest spécial alors jespère
que vous aimerez. Envoyez-moi des feedbacks !!!"
Notes du relecteur : Andy56 m'a fait part de ses angoisses vis à vis du peu d'informations qu'elle avait surle métier de psy. Donc elle supposait qu'une séance ne se passait pas tout à fait comme ça, mais elle a qd même écrit cette fic. Elle a bien fait...
Le Centre, Blue Cove :
Parker était dans son bureau, elle narrêtait pas de faire
des aller et retour à cause de la nervosité. En effet, quelques
jours auparavant, elle avait pris rendez-vous chez un psychologue.
Elle avait besoin de parler avec une personne neutre, qui serait
bien plus objective que Sydney.
Mlle Parker naimait pas se confier, montrer ses sentiments,
pour elle cétait une faiblesse. Mais là, cétait
devenu une nécessité, il fallait quelle se libère du
poids qui faisait pression sur sa conscience. Cétait
Sydney qui lui avait trouvé cette adresse, il lui avait assuré
que cet homme était fiable. Ainsi, elle pourrait se confier sans
craindre quelconques représailles du Centre.
Cétait parfait pour elle, mais elle appréhendait ce
rendez-vous, ce ne serait pas tous les jours que quelquun
pourrait lui enlever sa carapace pendant plus dune
seconde ! Elle devait être là-bas à 10h, elle devait donc
partir maintenant si elle ne voulait pas arriver en retard.
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Cabinet du psychologue, Docteur Douglas :
Le psychologue sapprocha de la salle dattente et linvita
à le suivre. Elle entra dans le luxueux bureau, les murs ornés
de diplômes, puis sinstalla sur une chaise en face du médecin.
Dr Douglas : Je suis un vieil ami de Sydney. Il ma
appris que vous aviez besoin de parler, de vous confier. Et que
je pourrais peut-être vous aider à trouver des réponses aux
questions qui vous tourmentent.
Parker : Oui, jai du mal à me confier, exprimer mes
sentiments. Je pense que jarriverai mieux à parler avec
quelquun que je ne connais pas, une personne dont je ne
connais pas les réactions, la façon dont il raisonne.
Dr Douglas : A quelle personne de votre entourage avez-vous
le plus de mal à vous confier ? Sydney ma dit que
vous aviez eu des petits conflits avec votre père.
La jeune femme arbora un large sourire, puis sortit dune
voix cynique :
Parker : Vous parlez de celui qui a fait semblant de mélever
ou de mon père biologique ?
Lhomme haussa un sourcil puis rajusta les petites lunettes
qui lui tombaient au bout du nez. Il écrivit quelque chose sur
sa feuille et continua.
Dr Douglas : Parlez-moi de Monsieur Parker.
Parker : Cest un homme que jadmirais étant
enfant, javais des illusions, mais depuis quelques années
je ne sais plus trop quoi penser de lui. Il na jamais
exprimé ses sentiments clairement, ni quand jétais jeune,
ni avant sa mort : il a emporté tous ses secrets avec lui
et les rouleaux.
Dr Douglas : Jai appris sa tragique disparition, que
pouvez-vous men dire ?
Parker : Je narrive pas à comprendre son acte. Je ne
sais pas sil a voulu se racheter en faisant disparaître
ces rouleaux ou sil a, une fois de plus, pensé à son
profit et berner sa fille. Ou du moins celle que je croyait être.
Dr Douglas : Vous ne pensez pas quil vous a aimé
comme sa fille ?
Parker : Même sil a été souvent absent, quil
ma menti durant toute son existence, jai vraiment
envie de croire quil ma mise volontairement à lécart
pour me protéger du Centre.
Dr Douglas : Pensez-vous que cest pour cette raison quil
ne vous avait jamais dit que Mr Raines était votre père
biologique ?
Parker : Je crois quil a eu raison de me cacher la vérité
jusquà sa mort. Je pense quil sentait que jusquà
présent, je naurait pas supporté cette nouvelle. Il
savait très bien que je nai jamais aimé Raines, et que
cela naurait aucune chance de se produire.
Dr Douglas : Vous semblez éprouver une haine profonde
envers cet homme.
Parker : Cest un monstre et mon frère fait partie de
la même engeance. Cest Raines qui a assassiné ma mère.
Et même si je nai pas de preuve, je suis persuadée que cest
lui qui a ordonné à Brigitte de tuer mon fiancé.
Dr Douglas : Vous navez pas lair décidée à un
jour le pardonner, il faudrait peut-être y penser ?
Parker : Je sais quil faut toujours essayer de
pardonner une faute. Mais pour Raines, je ny ferai rien. Cest
un homme de la pire espèce que je ne pardonnerai jamais, cest
bien trop dur pour moi.
Dr Douglas : Vous avez abordé la mort de votre fiancé,
arriviez-vous à vous confier à lui ?
Parker : Javais décidé que quand nous serions
partis, je lui aurait tout confessé à propos de mes activités
au Centre. Mais je nen ai pas eu le temps, ils men
ont empêché, comme ils le font toujours. Ils sen sont débarrassé
dune façon monstrueuse, sans se soucier de moi. Tout ce
qui compte pour eux, cest la prospérité du Centre. Ils ne
laisseront rien lempêcher de se développer, rien, ni
personne.
Dr Douglas : Que pensez-vous de votre situation ?
Mlle Parker soupira puis laissa tomber sa tête en arrière, elle
se redressa et observa un cadre qui reposait sur le bureau du médecin.
Sur la photo se trouvait une femme est une petite fille, « ce
doit être sa fille et sa petite fille, elles ont lair
heureuses, il a de la chance
» pensa-t-elle. Elle se
ressaisit.
Parker : Et bien
je pense que comparé à mon frère,
à Raines et à Mr Parker, je suis celle qui sen est le
mieux sortie au Centre. Par rapport à ma mère et à Faith aussi.
Dr Douglas : Qui est Faith ?
Parker : Cest une petite fille qui était très
malade, mes parents lavait amenée au Centre pour la
soigner. Elle navait plus de famille alors ils lavaient
adoptée sans me mettre au courant, pour que je ne mattache
pas à elle et que je ne souffre pas à sa mort. Mais en me
promenant dans les couloirs avec Jarod et Angelo, on la
trouvée, jai beaucoup souffert de sa disparition.
Dr Douglas : Parlons de vos collègues, quelles sont vos
relations avec Sydney et Mr Broots ?
Parker : Sydney est un peu le père que je nai jamais
eu. Il est toujours là quand ça ne va pas, il sait me parler,
me rassurer. Jessaie de faire de même en retour, jai
tenté de laider à la mort de son frère, de lui parler.
Mais jai du mal à lui parler, cest un ami mais avant
tout il est psychologue. Ce que je naime pas avec lui, cest
quil analyse toutes mes paroles, il ne me parle pas comme
un ami alors que parfois je le préfèrerais.
Dr Douglas : Et Mr Broots ?
Parker : Broots... Jimagine que Sydney vous en a aussi parlé.
Disons que cest la seule personne sur qui je peux exercer
tout mon pouvoir sans quil ne me fasse taire. Cest un
peu un bouc émissaire, cest devenu comme un jeu pour moi
de le dominer. Je sais que je devrais être plus polie et plus
attentionnée avec lui mais cest plus fort que moi, jaime
bien le faire trembler.
Dr Douglas : A part Sydney et votre collègue Mr Broots,
avec qui entre tenez- vous de plus ou moins bons rapports ?
Parker : Je sais que vous connaissez la réponse, Sydney a dû
particulièrement insister sur ce point.
Dr Douglas : Cest exact, il fallait que je connaisse
votre environnement pour vous aider.
Parker : Cest Jarod, un garçon que jai connu au
Centre. Nous nous aimions beaucoup, nous passions la plupart de
notre temps libre dans les souterrains du Centre. Mais jai
dû suivre mes études alors nous nous sommes perdus de vue. Il y
a cinq ans, alors que je travaillais au Centre pour mon père, il
sest évadé alors jai été mise sur laffaire.
Mon travail consiste à lattraper et à le ramener au
Centre, vivant. Pendant que je le poursuit, il prend un malin
plaisir à mappeler au téléphone pour me narguer. Des
fois nous nous retrouvons face à face, cela me trouble et me met
mal à laise, jai été sa meilleure amie et
maintenant je suis sa pire ennemie. Mais je crois que je laime
bien, en tout cas, il sen rend compte je crois. Jai
beau essayer de cacher au plus profond de moi le moindre
sentiment, la moindre pensée, il sait toujours de quoi il sagit.
Cest ce qui magace avec lui, je ne sais pas comment my
prendre, on ma appris à le haïr mais à chaque fois quon
se retrouve tous les deux je ny arrive plus. Je crois que
malgré tout ce que je peux dire, cest la seule personne
qui me comprenne réellement, nous avons eu la même enfance. Cest
la seule personne dont on ma appris à me méfier mais cest
aussi la seule qui soit toujours à mes cotés dans les épreuves
difficiles. Je narrive pas bien à exprimer mes sentiments
pour lui, je narrive même pas à les comprendre. Mais je
ne le lui dirai jamais, ce serait savouer vaincue, et je ne
le laisserai jamais gagner, en tout cas pas sans me battre. Cest
une situation très ambiguë car je suis pourtant son ennemie et
je dois le priver de sa liberté pour retrouver la mienne.
Mais il y a une chose que je ne dois jamais oublier, cest
quavec Sydney et Broots, cest la seule personne qui
ne mait jamais menti. Même si cela ma parfois fait
souffrir, mais je sais que ce nen nétait pas le but
premier.
Dr Douglas : Navez-vous jamais pensé à essayer de laider,
de le faire disparaître, pour le protéger du Centre ?
Parker : Je ne sais pas trop, cette idée ma peut-être
effleuré lesprit. Mais cest impossible, si je le
fais, lun de nous sera assassiné et je crois que la
balance penchera plutôt de mon coté.
Cest un Caméléon, il est trop précieux aux yeux du
centre.
Une horloge se mit à sonner 11h, Parker
tourna la tête pour lobserver. Elle trouva que le rendez-vous
ne sétait pas si mal passé.
Dr Douglas : Jaimerais que lon se revoit de façon
à ce que nous puissions approfondir un peu plus. A force de
parler, avec quelques séances, je suis certain que vous
arriverez à vous libérer et à vous confier plus facilement.
Parker : Je tiens à vous remercier, cela ma fait
beaucoup de bien de parler avec vous. Même si je nai pas
eu énormément de réponses à mes questions, je sais davantage
où jen suis.
Dr Douglas : Alors à bientôt jespère.
Parker sortit du bâtiment, monta dans sa voiture et se dirigea
vers le Centre. Son téléphone se mit à sonner pendant quelle
conduisait, elle décrocha en lâchant son « quoi »
favori.
Jarod : Salut Parker, alors, ce rendez-vous chez le
psy ?
Parker : Pardon ? non mais cest une manie de te mêler
de la vie des gens ou tu fais ça juste pour ménerver ?
Jarod : Est-ce que ce rendez-vous ta fait du
bien ?
Parker : Quest-ce que ça peut te faire ?
Jarod : Tu sais que tu peux me parler, à moi. Je ne te
cache jamais la vérité.
Parker : Non, bien sûr, tu es un vrai petit ange.
Jarod : En tout cas tu me fais plus confiance quà
Raines ou Lyle alors cest déjà ça ! Et pour ta
gouverne, sache que cest toi « lAnge » et
non moi.
Parker : Il ten faut vraiment peu pour te réjouir.
Jarod : Cela me permet de voir la vie dune façon
positive, tu devrais essayer.
Parker : Si tu na rien de plus intéressant à me dire
je pense que je vais raccrocher.
Jarod : passe une bonne journée Parker.
Parker : Je ne passerai une bonne journée que quand tu
seras revenu à la maison Jarod.
Et pour une fois, ce fut elle qui raccrocha au nez de Jarod. Avec
un très léger sourire mais sans sentiment de succès.
The End (mais je prévois une sorte de suite, un prochain rendez-vous !!)
Fin
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