Carnets SL27 Chronologie Épisodes Secrets Refuge
Etrange instant (partie unique)
Auteur : @ndy56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Notes : Andy56 a dédié ce fanfic à certaines shippeuses de Francofanfics donc je préfère laisser cette dédicace shippeuse : "C’est un petit cadeau pour Shouka, Vicky, Hanna, Juliette, Ange Cavalière, Elodie et Karine. Pour vous remercier pour vos magnifiques histoires et pour m’avoir donné envie d’écrire. Je sais que vous êtes plutôt shippeuses à fond alors savourez !!".
Pour ma part, j'ai également savouré cette histoire... Hummmmm !
Elle m’a retrouvé et maintenant elle
est là, devant moi, se tenant droite et le regard déterminé. J’avais
du laisser des indices un peu trop évidents j’imagine, en
plus après six ans, elle s’est considérablement améliorée.
Je sortais de mon appartement tout à l’heure quand je l’ai
vue arriver dans sa grosse Lincoln noire, pas très discret il
faut dire. Alors je m’étais mis à courir et j’ai
tourné dans cette ruelle. Mauvaise idée, très mauvaise idée.
Je ne savais pas que c’était une voie sans issue, j’aurai
dû le savoir, je devrais tout prévoir.
Elle est toujours là, resplendissante comme toujours, le problème
c’est qu’elle me menace de son éternel Smith &
Wesson. Elle a des goûts exquis. Sa façon de s’habiller,
de se coiffer, de se maquiller et le choix de son arme. Très bel
objet soit dit en passant : esthétique, petit, léger mais
surtout redoutable. Parker s’approche doucement de moi, elle
se déplace avec légèreté, plantée sur ses hauts talons. Je n’ai
jamais compris comment elle faisait pour courir aussi vite sans
se tordre les chevilles avec ce genre de chaussures. Peut-être
est-ce pour cela qu’elle ne me rattrape jamais ? Elle n’est
plus qu’à deux mètres de moi, elle m’ordonne de ne
pas faire un geste et je l’écoute mais je ne sais pas
pourquoi.
Je m’approche de lui en prenant mon air
le plus menaçant et lui il sourit comme d’habitude. Quand
je l’ai vu sortir de son appartement il y a cinq minutes, je
me suis dit que c’était mon jour de chance et je ne m’étais
pas trompée. Je bénis l’architecte de ce quartier d’avoir
eu la bonne idée de dessiner ce cul-de-sac. Je vais enfin
pouvoir le ramener au Centre et… et quoi d’ailleurs ?
Qu’est-ce que je ferai ? On ne me rendra pas ma liberté
et lui il sera prisonnier à nouveau, torturé et maltraité.
Pourquoi faire cela ? Pour prouver à Raines que je ne suis
pas une incapable ? De toute façon, rien ne pourrait
changer le fait qu’il soit persuadé que j’en suis une.
Mais cela fait six ans que j’attends ce moment et je ne vois
pas comment il pourrait m’échapper.
Je lui ordonne de rester où il est et de ne rien tenter, il m’écoute.
C’est étrange, il doit être malade ou alors je ne vois pas
bien. Mon arme est désormais collée à sa poitrine, toujours
aucune réaction. Il va bien dire ou faire quelque chose ?
Alors je lève le bras et presse le canon sous son menton en lui
disant qu’il doit rentrer. Et tout ce qu’il trouve à
dire c’est « Où sont Sydney et Broots ? ».
Mais qu’est-ce que ça peut bien lui faire ? Est-ce que
je lui demande pourquoi il s’habille toujours en noir
moi ? Il continue de sourire, ça m’énerve.
Elle me répond qu’ils étaient occupés.
A mon avis, elle est partie sans les prévenir, mas je ne sais
pas pourquoi. Je sens son parfum, élégant, comme elle. Décidément,
j’aime vraiment tout chez elle. A part une chose peut-être,
son obsession de vouloir absolument me ramener au Centre. Elle a
le soleil dans les yeux, ses grands yeux bleus envoûtants. A
quoi pense-t-elle ? Je ne sais pas mais je sais que ce n’est
pas encore cette fois-ci qu’elle me ramènera à la « Maison
des Horreurs ». Elle plisse les yeux, comprend-elle ce à
quoi je pense ? Mais non, c’est à cause du soleil. Il
faut que j’arrête de prendre mes désirs pour des réalités.
Elle sort des menottes. Hum… là elle m’intéresse,
enfin non. Non, je n’ai rien dit et je n’y ai pas pensé.
Quoique, Parker toute de cuir vêtue et maniant habillement
fouet, menottes ou autres joujoux…
Elle m’ordonne toujours aussi gentiment de les mettre. Nos
visages ne sont qu'à cinq centimètres d’écart. Si
seulement il n’y avait pas eu le Centre… Mais que fait-elle ?
Mais oui, je ne rêve pas, elle colle ses lèvres aux miennes.
Ses lèvres sont si douces, si parfumées. Mon dieu, elle passe
une main derrière ma nuque et me serre plus fort contre elle.
Soudain elle s’écarte et me répète de mettre les menottes.
Je lui demande pourquoi elle arrête et elle me regarde
bizarrement. Qu’ai-je dit de si étrange ?
Pourquoi me demande-t-il ça ? Je n’ai
rien commencé, enfin si, je lui ai dit de mettre les menottes
mais je n’ai rien arrêté du tout. Au contraire, je lui ai
même répété une seconde fois. Il n’en a mis qu’une
et pose sa main sur mon Smith & Wesson. Mais qu’est-ce
que je fais ? Pourquoi est-ce que je le baisse ? Je ne
peux pas résister à son regard plaintif, il me fait parfois
penser à un petit garçon et il est très mignon. Il commence à
marcher vers la rue, et je reste là sans rien faire, les bras
pendant le long du corps. Je tourne la tête pour le voir s’éloigner
mais il s’arrête au coin de la rue. Il me tend la main et
me dit qu’il est au tournant et qu’il m’attend.
Sur ma gauche, un conteneur, je jette mon superbe Smith &
Wesson neuf millimètres sans un regret. Je m’avance hésitante
devant cet homme au regard de cocker. Il me demande si je suis sûre
de moi et je me demande si quelqu’un au monde a déjà pu
douter plus que moi. Mais je lui réponds que oui, en fait, je
suis sûre d’une chose. Je l’aime. Et ce depuis la
première fois que je l’ai rencontré, et sans prétention,
je sais que lui aussi. Je lui offre ma main et on commence à
marcher tous les deux, côte à côte. Il me dit qu’il vient
de faire un rêve, un merveilleux rêve. Je lui réponds d’un
simple sourire…
Fin
Voilà, c’est la première fois que je suis dans les têtes
des personnages du début à la fin alors j’espère que ça
vous a plu !! J’attends vos feedbacks !!!
Fin
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