Carnets SL27 Chronologie Episodes Secrets Refuge
L'enfance
"Quel génie ne sauva ses enfances ?" (André Malraux, Le Triangle noir)
"L'enfance est un voyage oublié". (Jean de La Varende, Le Centaure de Dieu)
Ce thème peut rejoindre le jeu et l'amusement puisque Jarod, pendant longtemps va s'attacher à des joujous de gosse : il est un gamin dans un corps d'adulte. On lui a volé son enfance. Le mal qu'on peut faire aux enfants le répugne donc spécialement puisqu'il est concerné.
D'ailleurs, il aime côtoyer les enfants ; il sait qu'on apprend beaucoup de choses d'eux et fait preuve d'une pédagogie redoutable : c'est " l'Instit' " américain ! Il se complaît dans le rôle de professeur, dialogue facilement et s'extasie devant les jeux et les inventions. Il a de grandes qualités pour devenir un bon père (ouiiiiiii ! C'est ça ! Jarod qui pouponne avec Parker... Le rêve ! Quel délire, elle devient dingue, Sydnette, non ? Zut ! Sydnette, c'est moi ! Bon...). Ce thème a tendance à disparaître dans les téléfilms. Seule la partie "enfance gâchée" concernant les Parker (Angel ou Miss Parker) subsiste.
Le
sourire le plus gamin que j'ai réussi à trouver !
L'enfance est symbole d'innocence. C'est vrai que le pitit Jarod de 37 ans qui sort du Centre est innocent. Mais paradoxalement il se sent coupable des applications de ses simulations. Seulement un enfant, par son innocence justement, a un profond sens moral : "c'est bien, c'est mal", et ainsi, par son manichéisme "primaire" peut porter un jugement sur une situation rapidement, sans se poser trop de questions, et ainsi agir en conséquence. C'est ce qui fait la force de Jarod, notamment dans la première saison. C'est une qualité d' "Elu" ;-)
Jouer, s'amuser est peut-être le moyen que Jarod a trouvé inconsciemment pour se libérer, retourner à l'état d'innocence. Il a un visage poupon, comme celui d'un ange, justement et cet état évolue (il est vrai que sur les dernières photos promo d'IOTH par exemple, le maquillage et les ombres accentuent les traits pour les marquer un peu plus, enlevant ce côté enfantin du visage). Il perd un peu son côté enfantin pour mieux accéder à un autre état, libérateur, après avoir franchi cette étape qui correspondrait à l'adolescence en temps normal. Mais il possède toujours ce côté amusé au fond de lui, comme un peu de pureté presque angélique, divine ( ;-) ) dans ce monde de brutes...
(Statistiquement, ceux qui restent enfants au fond d'eux font les meilleurs adultes ;o) LOL si, si, si, j'ai bien observé autour de moi : collègues, amis, tout...)
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