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Je fuis donc je suis (épisode 1, page 1)

Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.

Fan-fiction terminé le : (commencé en février 2003)

Où le situer : après "Island of the Haunted" ("l'Antre du Diable")

Notes :

Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").

2) Ce fan-fiction est dédié comme les autres à tous les membres de the Pretender Forum et de la Mailing-List de Blue Cove

Note 3 : L'auteur, qui est une infatigable bavarde, n'a pas pu se retenir de mettre entre parenthèses tous les commentaires qui lui sont venus à l'esprit pendant l'écriture de ce récit, malgré une lecture moins facile. Si jamais vous vouliez néanmoins des précisions, que vous aviez des questions, envoyez-moi un pitit e-mail, je me ferai un plaisir d'y répondre (j'en suis un un stade où je peux encore répondre à tous les e-mails qu'on m'envoie... plus ou moins vite bien sûr, surtout si votre question en amène d'autres qui m'entraînent à créer une nouvelle page).

 

 

Lyle était très satisfait. Il avait rendez-vous avec Mi-Cha-Oh, une nouvelle "petite amie". Coincé dans un moelleux fauteuil de cuir, devant son bureau, il jouait avec un stylo, le nez en l'air. M. Raines était dans de bonnes dispositions. Le fait qu'il soit son véritable père ne lui posait pas vraiment de problème, ils avaient déjà partagé quelques séances de torture, avec des cobayes comme Jarod, alors cela lui convenait. M. Raines était plus digne d'être son père que M. Parker, même si de temps en temps Lyle arrivait à apprécier son prétendu père. Dans tous les cas, il fallait une bonne dose d'hypocrisie. L'évocation mentale des petites séances avec Jarod le mit de bonne humeur. Il se dit qu'il aimerait bien voir reprendre les activités du NA (voir note 1). Il lui avait fallu trouver quelques instruments pour s'occuper tout seul mais ce n'était plus aussi drôle. Il avait accompli tant de crimes que cela en devenait presque lassant. Voir des victimes hurler n'était plus aussi amusant qu'avant. Elles devaient au moins parvenir au paroxysme de la terreur. Il ne pouvait même plus se féliciter de l'affaire Lecter (note 2) puisque ce sale psy était dehors. Son regard courait sur les murs et se posait sur chaque objet. Un tableau moderne montrant une vue de New-York, une statue d'ange... Une statue d'ange ? Quelle horreur ! Grandeur nature qui plus est. Il allait appeler un Nettoyeur pour enlever ça ! Un décorateur maladroit avait du se tromper avec le bureau de sa soeur... C'était son genre... Il se retourna pour saisir le téléphone. Il se préparait à appuyer sur une touche, mais sa main resta en suspens au-dessus. Il regarda partout autour de lui, mais en vain. La statue avait bel et bien disparu.

Géné, il laissa ses yeux parcourir les contours d'une lithographie de Paris.

 

 

Jarod, des lunettes noires sur le nez, planté sur un pont, observait la Seine avec intérêt. Sa réputation se confirmait malheureusement : elle était vraiment très sale.

 

Le

 

Note 1 :

 

A suivre...

 

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