Accueil Onyfanfic Section tP Section Hannibal Section K2000 Divers

=====================================

Section Le Caméléon (The Pretender)

=====================================

Welcome Back to the Centre, Jarod !!!!!!!! (partie unique)

Auteur : Stormy ( nicole.coranotte@wanadoo.fr )

Où le situer : Il se situe après IOTH.

Notes : Un délire bien ficelé et haletant !

 

The Centre , Blue Cove , Delaware. 9h57 pm
 
Le soleil s’est déjà couché sur le magnifique et charmant petit état du Delaware (pour le visiter , demander conseil à votre agence de voyages !) . Le Centre s’est pratiquement vidé de tous ses employés , il ne doit rester que les lèches bottes , les cobayes , les morts , les agonisants et les adorables petites éponges (if you know what I mean). Ah , si Raines est encore là , mais lui , on peut le mettre dans aucune catégorie.
La caméra traverse la pièce , tout de même illuminée par quelques lampes , pour s’arrêter devant l’ascenseur de Mme Madone aux fleurs (sous titre : Catherine Parker). Les deux portes coulissantes s’ouvrent , laissant apparaître une Miss Parker dans un état d’excitation et d’hilarité totale. Elle affiche un large sourire , type Andrea , rit , chante et se dandine dans tous les sens , type cinglée grave. Et elle n’arrête pas de répéter :
«  I DID IT !!!!!!! »
Elle entame alors une danse…comment vous décrire ça…un mélange entre la macarena et le mambo , si je puis dire. Elle fait des magnifiques pirouettes (en dedans , en dehors et en diagonale) et enchaîne , pour varier un petit peu , une série de talons-pointes ma foi très réussis. Grand jeté , développé… mais c’est qu’elle est douée , la cocotte !!! Bref. Derrière elle émerge , entouré de deux nettoyeurs aux yeux vitreux , Jarod , menotté et grimaçant.
«  Gnagnagna… » envoie-t-il à Parker en boudant.
Inutile de vous dire que Parker est dans un de ces moments où le délire nous coupe du monde , et en l’occurrence l’empêche de voir arriver Raines , alarmé par le bruit. Elle se retourne donc dans son élan et tombe nez à nez avec Mr Propre. Elle pousse un hurlement de terreur avant de s’écrouler sur Sam , qui la rattrape au passage.
« Tu as (sifflement) ramené (grincement) Jar (attendez , il se mouche)
Jarod : Ah , non , là , ça devient franchement gore.
Tu peux le dire , il a failli cracher ses poumons sur Parker qui a l’air passablement dégoûtée. Mais elle ne quitte pas sa joie de vivre.
Jay : Ne prends pas les lecteurs pour des imbéciles non plus.
OK , elle ne sourit plus du tout , et on la comprend , mais c’est tout de même le plus beau jour de sa vie. Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres.
MP : Jarod ? oui , comme tu peux le voir. Ce qui veut dire que : JE ME CASSE !!!!!!! YEEEAAAAHHH !!!
Et elle se remet à danser.
Raines : Hey , deux minutes , Gertrude.
Les fans : Gertrude ??? oh non , pas ça , Seigneur !
Raines : mais non , j’déconne.
Ouf.
Raines : Arrête un peu de danser et écoute moi. Ton ancien papa t’avais p…
Trop tard , elle est déjà partie en sautillant vers son bureau pour rassembler ses affaires. Soupir de la part de Raines.
«  Bon , on s’occupera d’elle plus tard »
Il s’approche de Jarod avec un air sadique. Le Pretender continue de bouder et lui tire la langue en retour. Arrive alors Sydney et Broots . On peut les ranger tous les deux dans la catégorie lèche bottes , puisqu’à 10h du soir , ils sont encore en train de trouver une piste sur Jarod. Et ils se sont cassé la tête pour rien : il est en face d’eux.
Sydney (abasourdi) : Jarod ! Quelle surprise ! On croyait que tu étais en Alabama !
Jarod (dégoûté) : J’y étais il y a deux mois , Sydney.
Et oui , nos trois chasseurs de caméléon sont spécialement connus pour arriver trois heures après la bagarre. En particulier Parker, qui débarque avec son arme au poing alors qu’il n’y a plus personne.
Oooooohhh… Je ne peux plus critiquer , Jay me fait trop de peine. Il pleure comme un enfant sur l’épaule de Syd.
Jarod : Ils m’ont eu , Sydney (snif) je savais que ça devait arriver un jour (snif) c’est pas juste(oooooouuuuuiiiiinnnn)
Sydney : Je sais , fiston , c’est dur. Sois un grand garçon. Tout ira bien.
Raines : Bon , c’est bien mignon tout ça, mais maintenant il faut remettre Jarod where he belongs : (air de serial killer) dans sa cellule !
Broots : Même pas dans sa chambre ? Oulala…ça craint.
Raines : (respiration) Je vous signale qu’il n’a toujours eu qu’une cellule !
Broots : Non ,pas dans le premier épisode.
Sydney : La magie de la télévision !
Jarod : Moi je préfèrerais la version premier épisode.
Raines : Toi , on t’a rien demandé. (à l’attention des deux malabars à moitié endormis) : Ramenez le dans son espace !
Jarod : Hey ! Je suis pas Angelo ! Je refuse que l’on parle de moi de cette façon !
Broots : Euh… Mr Raines ? Je crains que nous ayons un problème de place.
Raines (grincement quand il se tourne vers son interlocuteur) : Il y a toujours de la place pour Jarod au Centre !
Broots : Ben… ‘faut croire que non. Vous savez, mon copain Teddy …
Sydney : ah oui , le frère de la fille au double menton qui est à la recherche ?
Broots : Exact. Lui , il a un quadruple menton, c’est rigolo. Une fois , en faisant l’arbre droit , il a failli s’étouffer. Bref , il m’a dit que la cellule de Jarod servait maintenant de hammam à Mr Lyle.
Jarod : Ah ! Quelle horreur ! Sydney , je veux pas retourner là–dedans !
Raines : Et voilà. J’ai une fille qui danse comme une folle et un fils qui se fait transpirer au lieu de bosser.
Jarod : Evitez de répéter ça où vous aurez un caméléon avec une balle dans la tête pour faire vos simulations. C’est déjà dur de s’habituer à l’idée que Parker est votre fille , mais alors Lyle qui transpire…
OOOOOHHHHH OOOOOOUUUUUUUIIIIII !!!!!! Lyle qui transpire… ( petit égarement de la narratrice)
Raines : Tout ça ne résout pas le problème. Où va-t-on le mettre ?
Sam : Pas chez moi, en tout cas. Ma femme vient d’avoir un bébé.
(allusion à la vie de l'acteur, pour ceux qui sauraient pas)
Le débat est donc lancé : à qui trouvera un endroit pour enfermer Jarod ? Si vous avez des idées , n’hésitez pas à nous les soumettre. Non non les shippers…je vous vois arriver…pas dans la chambre de Miss Parker… Raines , dans sa grande bonté , propose même de l’héberger sous son toit , mais l’intéressé refuse avec insistance. Il passe en revue chaque coin du Centre susceptible de l’accueillir à haute voix quand une autre voix se fait entendre du bout du couloir.
«  Hey, Mr DJ…
Put a record on.
I wanna dance with my baby… »
La musique se met en marche , et devant les regards surpris et surtout inquiets de Jarod , Sydney et Broots, Miss Parker apparaît , un chapeau de cow-boy sur la tête , imitant Madonna en se dandinant. Elle apporte avec elle une coupe de champagne et se remet à danser autour du petit groupe au milieu du hall. Elle attrape un Broots complètement affolé par les épaules , en chantant :
« Music makes people come together ! »
Pour interpréter le fameux « yeeeaaahhh… » de la fin de la phrase , elle vient se coller contre Jarod. Il en profite pour lui faire signe de lui donner une gorgée de champagne , mais elle réplique par un autre geste indiquant que , apparemment , il peut aller se faire voir. Et elle repart dans le sens opposé , croisant Sydney au passage qui lui demande si elle se sent bien, mais elle continue son entrechat et atterrit près de Raines. Agacé par tout ce bruit , mais sans cesser ses recherches , il lève sa bouteille d’oxygène , et sa fille (oh…mon Dieu je m’y ferais jamais…) bien trop distraite par cette air qui la transporte, se la prend en pleine figure et tombe en arrière , laissant au téléspectateur l’occasion de voir sa légendaire paire de jambes se lever sous le choc.
Raines : (dans sa barbe) Mais c’est pas vrai… Où elle a été élevée , celle là…
Jarod , paniqué , se précipite vers MP et s’agenouille près d’elle.
Jarod : Parker ! Ca va ?
Parker : (avec plein de mini caméléons s’enfuyant autour de sa tête)
(Lolllll, mince, j'ai bavé !)Oooooohhhhhh….. Que vous êtes beau , vous…
Jarod : Non , de toute évidence , ça va pas.
MP : C’est vrai que j’ai mal à la tête , mais je suis sûre qu’un petit diner avec toi, beau gosse , arrangerait tout ça. Enfin… ’faudrait que tu te coiffes autrement , d’abord…
Ceci était donc un message à l’attention de Mr Michael T Weiss : Please , cut your hair , man !!!!!
Cheyryl et Myriam : Stormy , LA FERME !!!!!
Moi : Pardon.
Sydney : Stormy ! Te revoilà ! Je vois que notre consultation ne t’a pas été très profitable.
Moi : Je suis incurable , Syd.
Jarod : Excusez moi de vous déranger , mais : PARKER EST EN TRAIN DE CREVER , LA !
Moi : Mais non , arrête ton cinéma , elle va très bien. Elle veut dîner avec toi , profites-en.
Jarod : Bien sûr , tu veux que je profite d’elle devant Raines !
Raines : JE SAIS !!! (trois heures après…) J’ai trouvé !!!!!! Je crois que la salle 155 au SL27 est libre.
Jay : Pitié , non, pas ça !!!!
Raines : On ne t’as pas demandé ton avis. Sam , emmenez-le .
Le nettoyeur s’exécute , arrachant Jarod à une Parker complètement stone et à un Sydney impuissant.
Syd : Raines , vous ne croyez pas que vous y allez un peu fort , là ? En plus , ça fait combien de temps qu’elle a pas été nettoyée , cette pièce ? ‘ y doit rester la cendre , et tout…
Raines : On va envoyer Stormy faire le ménage !
Non , mais tu m’as bien regardée ? T’as qu’à envoyer Sam ou Willie , c’est leur job , après tout !!! ah aha aha …
Broots : Elle est périmée , ta blague.
T’as vu les tiennes ? Qu’est-ce que vous avez , tous , ce soir ?
Parker : ohlala…avec tout ce bruit vous pourriez réveiller un mort…
Elle se relève en se tenant la tête.
«  Qu’est-ce qui s’est passé ? Où est Jarod ?
1. 1.      Bien au chaud ! répliqua Raines avec un grand sourire aux lèvres.
2. 2.      C’est vrai ? Enfin… j’en était à ma 100éme paire de talons aiguilles bousillée , c’est pas trop tôt… »
Elle se baisse péniblement pour ramasser son verre de champagne qui s’est renversé sur le sol reluisant du Centre et se dirige vers son bureau en se soutenant les reins. Son père ( berk) la rappelle pourtant à l’ordre.
«  Où vas-tu , mon ange ? »
Elle se retourne et envoie à Raines son regard assassin bien connu du type « attention je mords » qui glace le sang de Broots. Et en plus , la cherchez pas , elle a mal partout et elle est de mauvais poil. Elle est très lunatique , comme fille.
« Je ne suis pas ton ange. Je ne le serai jamais. Are we clear ?
3. 3.      Là n’est pas la question , ma chère. Ton ancien papa t’avait peut-être promis la liberté si tu capturais Jarod , mais ton nouveau papa , c’est à dire moi (tout le monde en cœur : BBBBEEEEUUUURRRKKK !!!!) , t’avais promis autre chose. Tu te souviens ?
4. 4.      Ouais , t’avais dit que je finirai avec la tête en moins si je ne le ramenais pas.
5. 5.      Exact. Mais si tu le ramenais , je t’avais promis une place de choix dans la hiérarchie de notre Centre bien–aimé. »
« Centre bien-aimé »…pfff…n’importe quoi…
« Quand la narratrice aura fermé son clapet , tu seras priée d’aller rassembler tes affaires et de te préparer à ton nouveau poste.
6. 6.      J’avais espoir que tu aurais oublié cette partie du contrat… quelle barbe… et de quel job je vais hériter ?
7. 7.      La meilleure place au Centre… »
 
 
« Bureau de Mr Raines , bonjour. » , annonce Miss Parker sans grande conviction à son interlocuteur.
La voilà la meilleure place du Centre ! Et bien on repassera. Elle se laisse tomber en soufflant sur le bureau , en notant distraitement le numéro du client ainsi que l’heure du rendez-vous fixé. Ceci fait , elle ne prend même pas la peine de dire « au revoir » et raccroche , désabusée. Elle laisse échapper un long soupir qui fait s’envoler toutes les feuilles posées sur le bureau et vide ses poumons d’oxygène. Elle s’est vraiment faite avoir. Dire qu’elle pourrait être en train de faire ses bagages pour partir vivre… dans le Maine , tiens.
(au hasard, complètement...) Mais au lieu de ça , elle compte les secondes qui la séparent du déjeuner. Un rayon de bonheur illumine enfin sa matinée : (mais elle n’avouerait jamais , même sous la torture , que ces deux hommes sont son rayon de bonheur quotidien) Sydney et Broots entrent dans la pièce , un air compatissant sur le visage. Elle se redresse et envoie une petite vanne à Broots sur la couleur de sa chemise , car c’est la seule chose qui puisse lui redonner le sourire. Avec son regard amusé qui énerve tellement Parker , Syd prend la parole en riant.
« Tout va bien , Miss Parker ?
8. 8.      Tout baigne , Syd ! De chasseuse de génie je me retrouve secrétaire du vampire de service ! »
Ah , ah , ahahahahahahahahahaha !!!! mdr , lol et re-biglol !!!!!!
« Stormy , arrête de rire ou je t’étouffe avec une sucette de Brigitte déjà sucée. »
Ahhhh ! Parker , t’ es dégueulasse !
« Je sais , ça m’arrive.  Bon , les garçons , on va manger quelque chose ? Je ferais tout pour sortir de cet enfer. »
 
 
Après un déjeuner bien copieux dans un bon restaurant (ben oui , Parker s’est goinfrée…pire que Jarod avec ses donuts. Que voulez-vous , sa vie est un cauchemar , ‘ faut bien qu’elle compense… ‘ faudrait quand même pas qu’elle devienne énorme , ça craindrait pour enfiler ses tailleurs Versace et ses chaussures Gucci… mais combien ‘y sont payés , au Centre , pour pouvoir s’acheter des trucs pareils ? Est-ce qu’elle touche une prime pour avoir été à la fois la fille et la nièce du patron ?) , notre Dragon Lady regagne son ancien bureau. Elle a exigé de pouvoir le garer ( to park en anglais…ahahah ! bon d’accord , c’était nul) je voulais donc dire garder , au cas où elle puisse reprendre un poste un peu plus digne. Elle s’assoit dans son beau siège de cuir et se met à rêver de l’époque ou son père n’était pas son père , où elle consacrait sa vie à traquer un pauvre type enlevé à sa famille , à pleurer sa mère , sa sœur , son fiancé …l’époque où le trafic de pouces n’était pas monnaie courante…ahhh…. C’était vraiment bien , quand même. C’est dommage qu’on ne saisisse pas le moment présent , et qu’on ne réalise son bonheur que trop tard.
« Euh … excusez-moi ? »
La dernière fois qu’une voix féminine l’a sortie d’un rêve de cette manière , c’était celle d’Ocee , si vous voyez de quoi je parle. Mais cette fois-ci , ce n’est pas une vieille dame aveugle apportant du thé , c’est une petite rousse à l’air débile qui porte un panier à bout de bras. Elle a glissé sa tête dans l’entrebâillement de la porte , et elle sourit timidement.
« Vous êtes Miss Parker ?
9. 9.      Non , je suis le pape et j’attend ma sœur » , répond l’interpellée d’un ton détaché.
La jeune femme est soudain troublée …est-ce une plaisanterie ? (vous n’attendiez tout de même pas que je donne une grande intelligence , à l’ennemie numéro 1 des shippers ! ) Devant le regard vide de son interlocutrice , MP est soudain prise de pitié.
«  Je plaisante. Je suis Miss Parker .( tout bas) Pauv’ tache !
-Oh , je vois (non , je vous assure , elle ne voit rien du tout.)… On m’a dit que c’était vous qui étiez responsable de Jarod.
10. 10.  Ouais , si on veut… disons que c’est moi qui suis responsable s’il se met à faire des bêtises , mais c’est Sydney qui est coincé avec lui 24h sur 24. Je suis vraiment tombée bien bas , moi…
11. 11.  Ah ! C’est bien !
12. 12.  (version taureau en colère) Que je sois tombée bien bas ?
13. 13.  ( soudain paniquée devant les yeux tue-la-mort de MP) Non , bien sûr que non…je ne voulais pas dire ça…je…
14. 14.  Bon , (là , elle pète un câble pour de bon , sa patience a des limites. Il faut qu’elle retourne…jouer les secrétaires pour papa…berk…) Vous êtes qui ?
15. 15.  Je m’appelle Zoey . Je suis la petite amie de Jarod.
16. 16.  Eh ben ‘y manquait plus que ça… »
Vous vous souvenez de ce regard mémorable et assassin entre le mépris et la jalousie (surtout la jalousie…Jarod mon pote , heureusement que t’étais planqué plus loin…cela aurait été une situation délicate…) que Miss P a lancé à Nia ? Et bien elle envoie exactement le même à Zoey , il faut bien , elle est en train de vivre la fameuse « dangerous situation » dont a parlé Andrea (lors de la convention 2002 à Paris). Elle se demande vraiment ce qui peut bien se passer dans la tête de Wonderboy. Il avait des peaux de saucisson devant les yeux le jour où il est sorti avec elle ? Et dire qu’ils ont dû… ah , non , ça , elle ne veut pas y penser. Et nous non plus d’ailleurs. Les vieilles aveugles et les piscines me donnent des ulcères. C’est donc avec son ton le plus froid et méchant qu’elle se remet à parler.
«  Et qu’est-ce que vous voulez , au juste ?
- Le voir. Je lui ai cueilli des oranges. »
Elle montre alors son panier en osier , rempli à ras bord d’oranges bien mûres. Notre Dragon Lady affiche un sourire bien large et bien hypocrite.
«  How sweet ! , annonce-t-elle faussement, mais vous savez , Jarod est peut-être enfermé et exploité , mais il est aussi nourri !
- Je sais , mais je les ai cueillies dans le jardin de Grand-mère…sivouplait , sivouplait , sivouplait…
17. 17.  ( soupir ) D’accord. Suivez-moi. »
 
Définition de Zoey (du petit Robinou illustré) : être vivant en voie de disparition (et heureusement) qui se situe entre la gelée protoplasmique et l’amibe du point de vue du quotient intellectuel. Exemple le plus flagrant du lémurien qui n’a pas muté , Zoey est un petit animal affectueux au poil très doux qui adore se faire câliner devant la télé. Et éventuellement se faire plaindre , aussi. Sa phrase : « Ouin je suis une ratée , ma sœur était tellement mieux que moi. »
 
Parker , avec son esprit sadique , a bien l’intention de perdre Zoey dans les souterrains du Centre avant d’arriver devant la cellule de Jarod. Personne n’en est sorti vivant , il faut vraiment les connaître à fond , vu leur longueur. N’oubliez pas que Patrick Bauchau en a emprunté un pour faire Los Angeles-Paris , alors c’est pour dire. Elle avance d’un pas rapide et décidé , et le prosimien doit courir pour la suivre , vu la longueur de ses jambes. Cela dit , si vous avez quelque chose contre les petits je vous rappelle que je fais 1.53 m. MP jette régulièrement des regard derrière elle pour découvrir à chaque fois (et qu’est-ce qu’elle aime ce spectacle !) une Zoey terrorisée par l’obscurité et l’étrangeté des lieux , serrant son panier comme une bouée de sauvetage. Mais rien ne peut te sauver des profondeurs du Centre… niark , niark… Soudain , elle sursaute.
«  Miss Parker ! ‘ y quelque chose dans ce conduit d’aération ! Et ça bouge !
- C’est normal , on est au Centre , Scoubidoo. ‘y toujours quelque chose qui remue là où on ne s’y attend pas. »
Hum , charmant endroit.
« Miss Parker !! Miss Parker !!
18. 18.  Mais cessez de répéter mon nom comme une hysterique !
19. 19.  Mais…regardez ! (elle est blême) Ca…aaaaaAAAAAAHHHHH !!!! »
C’est rien , c’est tout simplement Angelo qui a fait sauté la grille et qui est sorti du conduit pour venir dire bonjour. Et je vous assure que MP n’a jamais été aussi contente de le voir ! Il n’empêche que Zoey s’est évanouie. Quelle petite nature !! Qui aurait peur en voyant un mec sortir d’un conduit d’aération dans un souterrain mal éclairé ? Bref , Parker est super heureuse. Finalement , elle a bien fait de se lever ce matin. Elle tape amicalement dans le dos d’Angelo.
«  Bien joué , mon vieux. »
Mais notre adorable petite éponge a le cœur sur la main , c’est bien connu. Si n’importe lequel d’entre nous aurait laissé la lémurienne se décomposer là , Angelo, lui , se penche au dessus d’elle pour vérifier qu’elle est en vie. Parker le suit bon gré mal gré.
«  Comme s’il n’y avait pas assez de rats dans ce trou de l’enfer… »
Alors ça, c’était vraiment méchant , Parker.
«  Oui , mais ça venait du cœur. »
Elle s’agenouille donc à côté de sa … n’ayons pas peur de le dire , rivale. Ils restent plantés là tous les deux à ne savoir que faire. MP finit par réagir à sa manière , c’est à dire en lui assénant une magnifique gifle dans la figure. Pas de réaction. Elle entreprend donc de l’attraper par les épaules et de la secouer comme un prunier. Pas de réaction.
«  My God ! Et si elle était morte ? Qu’est-ce que je vais dire à Jarod , moi ? »
La vérité. Que tu as tué sa petite amie.
« C’est pas moi, c’est lui ! » s’écrie-t-elle en désignant Angelo.
Avoue que tu as quand même fait un sacré détour pour la perdre dans les souterrains…
«  Je voulais juste lui foutre la trouille…c’était tellement tentant…je voulais lui montrer qu’elle n’avait pas le droit de toucher à… »
A qui ?
« Personne , j’ai rien dit. »
DIS-LE , PARKER !
« N’y compte pas. (déception totale et changement habile de sujet) bon , il faut vraiment qu’on réveille cette imbécile… J’ai une idée. Stormy , file moi ta chaussure. »
Hein ?
« Donne moi une de tes chaussures , j’te dis. »
Tu veux parler de mes premières bottines à talons aiguilles neuves ?
« Tout à fait. Tu n’est pas habituée à en porter , alors ça doit sentir le Cheyenne qui se néglige , là-dedans »
Grrrr.
« Allez , on se bouge ! »
Grrr mouarf…tiens.
Elle place donc ma belle pompe en cuir sous le nez de Zoey qui se réveille aussitôt en hurlant de plus belle.
«  AAAAAAaaaaa…qu’est-ce qui s’est passé ?
- Rien, ma chère. La chaussure de la narratrice est ma foi très efficace. »
Après me l’avoir renvoyée , elle aide Zoey à se relever , et la regarde , amusée , ramasser ses oranges une à une.
« Je vous présente Angelo , lui dit-elle , c’est un vieil ami à Jarod …et à moi aussi , depuis aujourd’hui. 
- Vous connaissez Jarod depuis longtemps ?
- Depuis l’enfance. »
Phrase prononcée avec un ton fier , et c’est Zoey qui commence à être jalouse. Et à juste titre ! Elle le bécotait déjà que tu courrais en culotte courte ! Enfin , Parker se décide à la conduire devant la salle 155. Elle tape à la porte , puis l’ouvre à l’aide d’un gros trousseau de clés. Jarod , assis sur son lit , la tête dans les mains , ne se redresse même pas à leur arrivée. C’est Zoey qui brise le silence en s’écriant :
« Jay !!! »
Elle confie son panier à Parker (ou plutôt lui envoie dans le ventre , testant ainsi ses réflexes) et saute au cou du caméléon en le couvrant de baisers. Le pauvre chéri n’a même pas le temps de réagir , ni de respirer, d’ailleurs. MP grimace de dégoût. De plus , je vous assure qu’elle a l’air franchement cruche avec son panier à bout de bras qui ne s’accorde décidément pas du tout avec son tailleur Gucci. Elle décide donc de le poser , et de faire du bruit pour interrompre les deux tourtereaux qui lui donnent la nausée.
«  Ca suffit , la débile et le puceau ! Je vous rappelle que normalement , les heures de visite sont terminées ! Alors on se dépêche ! »
Sur ce , elle soulève le panier et le pose avec sa délicatesse naturelle (c’est à dire le lance méchamment) sur le lit de Jarod. Exaspéré , celui-ci réplique :
«  OK , alors tu nous laisses un peu d’intimité ?
- Non.
- Qu’à cela ne tienne. »
Il est intelligent , ce Jman , quand même. (thought of the day) Il attrape Zoey par la taille et l’embrasse à pleine bouche. Parker , dégoûtée , préfère sortir de la pièce et fermer derrière elle.
«  Beurk. »
A qui le dis-tu.
SILENCE GENE
 
 
SILENCE REGENE
 
 
…Heu … Parker , ma chérie ? Tu vas les laisser nous faire un gosse , là ?
«  Je peux pas rentrer là dedans à nouveau . »
Il le faut ! Parce que…
«  J’en ai marre de faire toujours ce que les fans veulent que je fasse ! »
Tu te fous de moi, là. Ce qu’on veut que tu fasses ? Tu n’en fais pas la moitié ! On voulait que tu sortes avec Jarod ; t’en es même pas capable ! On voulait que t’arrêtes de torturer Broots ; grâce à toi , il perd de plus en plus de cheveux ! On voulait que tu nous dises ton prénom ; on attend toujours ! On voulait que tu arrêtes de nous casser les pieds avec le meurtre de ta mère ; tu…
« CA SUFFIT !!!! »
Tu peux pas échapper à ton destin , ma vieille , désolée.
« (soupir colérique) bon , je vais aller leur sonner les cloches. »
Elle me fait de la peine de temps en temps. Pauvre chérie. Elle tape , ou plutôt bastonne la porte avant d’entrer dans la salle 155. Elle regarde simplement Zoey avec son air le plus méchant en ordonnant :
« Dehors . »
Elle s’exécute , et après avoir rapidement dit au revoir à Jarod , se précipite hors de cet endroit maudit. Jarod et Miss Parker restent face à face , se dévisageant d’un air méprisant.
« Je vois que tu as fait de belle conquêtes , dehors , lança Parker , moqueuse. Elle remporte haut la main le prix de la bouffonne de l’orangeraie.
20. 20.  Et qu’as-tu de mieux qu’elle ?
21. 21.  Tout , je crois.
22. 22.  Oh , non. Elle a un gros avantage sur toi : elle sait ce qu’elle veut.
23. 23.  Mais je sais ce que je veux moi aussi. Avant je voulais t’attraper. Aujourd’hui c’est chose faite. Désormais… je vais commencer par t’empêcher de la voir , puis …
24. 24.  Tu es jalouse ?
25. 25.  Ne sois pas ridicule.
26. 26.  Il ne s’agit pas d’être ridicule , mais d’être tout simplement observateur.
27. 27.  Je n’ai pas à envier cette fille pour la simple et bonne raison que je serai désormais , comme autrefois , la seule femme que tu auras l’occasion de voir.
28. 28.  Nous y voilà. Donc, tu te crois posséder une sorte d’exclusivité sur moi. »
Alors là j’avoue que c’était super bien négocié. J’adore le tournant que prend cette conversation. Parker s’est trahie toute seule, et tente désespérément de trouver une réponse. En vain. Alors je me tais et je les laisse parler.
« Absolument pas. Tu n’est pas le centre de ma vie.
29. 29.  Oh. Et quel est le centre de ta vie ? Le Centre tout court ? (pointe d’ironie mal placée)
30. 30.  Tout sauf toi. Quant à Zoey… elle me prouve ce que je savais déjà : tu es un pauvre raté. Désolée de te dire ça comme ça , mais maintenant , fini les petites escapades , fini de sauver la veuve et l’orphelin , fini de batifoler avec la rousse. Tu appartiens au Centre. Et au cas où tu ne l’aurais pas remarqué , je suis ta responsable. Tu n’es plus qu’un jouet entre mes mains.
31. 31.  … Je n’aurais jamais cru dire ça un jour , mais ça me plaît , d’une certaine façon.
32. 32.  De quoi ?
33. 33.  D’être tout à toi. »
Puis , il l’enlace gentiment par la taille , et avant qu’elle ne puisse réagir (si tenté qu’elle en ait eu l’envie) , il l’embrasse doucement sur les lèvres. Elle ne résiste pas une seule minute. Comme ils sont mignons…
 
 
ALELLUIA ! ALELLUIA !
 
The Centre , Blue Cove , Delaware , 16h59
 
Broots entre dans le bureau de Miss Parker. Ou plutôt dans le hall du bureau de Mr Raines. Et oui.
« Miss Parker , je rentre , alors je venais vous dire au revoir. »
Pas de réponse. Elle est affalée sur le bureau , sa tête appuyée sur sa main , un sourire rêveur aux lèvres. J’ai comme l’intuition que son esprit est encore dans la salle 155, si vous voyez ce que je veux dire. Broots s’approche d’elle en appelant son nom , puis finit par faire claquer ses doigts sous son nez pour la réveiller. Elle sursaute.
« Broots ! C’est vous ! Je crois que j’étais ailleurs.
34. 34.  Je m’en étais rendu compte.
35. 35.  Qu’est-ce qui vous arrive ?
36. 36.  Rien . Il est 17h , je voulais vous dire au revoir.
37. 37.  Où est Syd ?
38. 38.  Avec Jarod.
39. 39.  (déception) Bon , ben je vais rentrer moi aussi. A demain , Broots.
40. 40.  J’hallucine ou vous venez de me dire à dire à demain ?
41. 41.  Dégagez, Broots.
42. 42.  Voilà qui est mieux. »
 
SL27, Salle 155
 
Alors là , c’est moi qui hallucine. Sydney est assis sur une chaise , il est en train d’écouter Jarod , qui vient de lui confier son plus grand secret de toujours.
«  Je l’ai toujours su . Ca se voit comme le nez au milieu de la figure. Catherine et moi avions déjà lancé des paris à l’époque , même si c’était un jeu dangereux pour vous deux.
43. 43.  C’est bien ça le problème , Sydney.
44. 44.  Je sais. Est-ce que tu lui as déjà dit ?
45. 45.  J’ai essayé. Elle m’a envoyé balader.
46. 46.  Ah. Elle n’a jamais été connue pour sa douceur.
47. 47.  Ca dépend des moments.
48. 48.  (regard malicieux) Comment ça ?
49. 49.  (ouh , la grosse gaffe) euh… ben… j’ai eu de longues conversations avec Thomas Gates… »
Les cheveux de Parker se dressent sur sa tête. Ah , je vous l’avais pas dit ? Elle n’a pas quitté le Centre , comme elle l’avait dit à Broots. Elle est planquée derrière la porte et elle écoute comme une petite fouine jalouse qu’elle est.
« Ca m’étonnerait de toi que tu aies posé ce genre de questions à Thomas. »
Jarod sourit malicieusement à son tour. Puis c’est un regard d’homme amoureux
(et ça c'est très beau, croyez-moi !!) qu’on peut lire dans ses yeux. Il ne faut pas longtemps à Syd pour comprendre.
«  Non… ne me dit pas que vous… »
Jarod acquiesce d’un hochement de tête gêné.
« C’est pas vrai , je le crois pas. Enfin ! »
Mesdames et Messieurs , le côté commère bien caché de Sydney vient de refaire surface. Jarod prend la parole. Il est rouge pivoine comme une petite fille attrapée en train d’embrasser un copain de classe.
«  On s’est juste embrassés… c’était juste un baiser. Mais le meilleur et le plus doux des baisers. »
How cute ! Même notre Syd national est tout attendri. Angelo aussi , dans son conduit d’aération. Parker également , qui ferme les yeux en se rappelant ce moment où elle s’est sentie toute petite et protégée dans ses bras. (vous trouvez pas qu’il y a un peu trop de monde pour une conversation père-fils ? En plus c’est leur première ! Un peu de respect , que diable !)
« Et qu’est-ce que vous allez faire ? »
Sydney , vous n’êtes qu’un brise-ambiance terre à terre.
«  Rien , je suppose , répondit Jarod . Telle que je la connais , elle va sûrement descendre pour me dire d’oublier ce moment de faiblesse , me dire que ce n’est pas possible , qu’elle ne m’aime pas… »
Il affiche alors un sourire triste , et Sydney lui prend la main.
« Si tu as besoin de quoi que se soit , même de parler , tu sais que je suis là.
- Merci , Sydney. »
Il serre sa main dans la sienne , puis sort de la cellule en lui souhaitant une bonne soirée. Jarod se laisse alors aller contre le mur , en remerciant ces incapables de techniciens , qui n’ont pas encore trouvé le temps de venir placer une caméra sur le mur en face de lui. Bientôt , c’est une certitude , tout redeviendra pour de bon comme avant. A sa grande surprise , la porte s’ouvre encore une fois , pour laisser apparaître Parker. Sans un mot , elle entre , referme derrière elle et reste debout à le fixer.
« Salut , lance-t-il pour briser le silence.
- Salut. Euh… j’ai entendu ta conversation avec Sydney. J’étais cachée là … je voulais te voir et quand je suis arrivée vous étiez en train de parler , alors j’ai…
50. 50.  Ecouté aux portes ?
51. 51.  C’est ça. »
Elle s’assied à côté de lui sur le bord du lit , pour essayer de se donner une contenance . Puis , elle se penche vers lui et dépose un baiser sur sa joue.
«  Je ne veux pas que tu crois que je vais te quitter. Je te promets que je n’y ai même pas pensé. Et surtout , ajoute-t-elle en se blottissant contre lui , je ne veux pas que tu crois que je ne t’aime pas. »
Il la serre contre lui et l’embrasse sur le front.
«  Je le sais. »
Ils s’embrassent tendrement et longuement. Il sont vraiment adorables.
« Euh… Jarod ? Je peux te poser une question ?
- Bien sûr.
- Qu’est-ce qu’il t’as raconté , Thomas , au juste ? »
 
SEANCE FLASH BACK
 
Nous sommes dans un restaurant. Accoudés au bar , nous retrouvons le charmant et regretté Thomas Gates dans sa fameuse chemise en flanelle , et à côté de lui le tout aussi charmant Jarod (j’en connais une qui a de la chance) dans son habituelle veste en cuir Hugo Boss. Ils discutent agréablement autour d’une bière. De tout et de rien , entre potes , quoi ! Mais de quoi on parle , la plupart du temps , entre potes ?
«  Tiens , je t’ai pas raconté la dernière. L’autre soir , Parker s’est prise pour un chat.
52. 52.  Tu seras gentil de me passer les détails , Tommy.
53. 53.  Mais , non , je parle pas de ça… Jeudi soir , je suis rentré plus tard. Evidemment , elle dormait déjà. Mais il faut savoir qu’elle a le sommeil très léger , et que si tu la réveilles , elle te tue. J’arrive donc sur la pointe des pieds dans la chambre. Si tu avais pu voir ça , elle roupillait comme une bienheureuse , et elle ronflait comme une locomotive. Un vrai bonheur. ( là , vous vous imaginez bien que Jarod se retient de rire.) Bref , le problème , c’est qu’elle s’était étalée dans le lit , et vu ses jambes…(regard rêveur) Je t ‘ai déjà parlé de ses jambes , n’est-ce pas ?
54. 54.  Bien sûr. Qui ne connaît les jambes de Parker ?
55. 55.  Donc , elles ont pour caractéristique d’être longues et de prendre toute la place d’un pauvre Tommy éreinté qui aimerait bien dormir. Le problème : comment bouger les belles jambes sans réveiller leur colérique propriétaire ?
56. 56.  (avec une pointe d’ironie) Colérique ? Tu te moques , mon cher.
57. 57.  Attends , une fois elle m’a balancé une gifle dans son sommeil , et elle m’a fait tombé du lit , alors je me méfie…
58. 58.  Oh les secrets d’alcôve croustillants…là , j’ai déjà de quoi la faire chanter.
59. 59.  ‘ faudra que je te la présente , d’ailleurs. Je lui dirai que tu es dans le Delaware en ce moment , et…
60. 60.  Non ! Elle a pas besoin de le savoir. On verra.
61. 61.  Comme tu veux. Où j’en étais…ah oui ! Alors je m’approche doucement , m’assois sur le lit en appelant son nom tout bas. Comme je n’obtiens pas de réponse, je me mets à lui gratouiller le menton , machinalement. Et bien , crois le ou non , Parker est une race de chat en voie de disparition. Quand tu la gratouilles , Parker ronronne. »
Notre Jarod est alors pris d’un magistral et incontrôlable fou rire. A peine la phrase de son ami achevée , il crache sa bière avec laquelle il a failli s’étouffer au préalable et explose de rire. Il en pleurerait presque. Il se tient les côtes et tape du poing sur le bar devant un Thomas amusé mais décontenancé.
«  Ca va , tu vas t’en remettre ? » , demande –t-il , le sourire aux lèvres.
 
 
Parker se lève d’un bon.
« QUOI ????? Il t’a raconté ça ????!!!!!!!!
62. 62.  Oui (il en rit encore , tiens) , si seulement il avait pu savoir que je te connaissais ! On aurait rigolé encore plus !!
63. 63.  Cesse de te foutre de moi. Ca suffit. J’ai dit ça suffit. Jarod , si tu ne t’arrêtes pas , je te massacre.
64. 64.  Miaou… (il rit comme un fou)
65. 65.  Je vais te tuer.
66. 66.  Tu serais super en Catwoman …hahahahahaha !!!!! (message privé : hey , Cey , si tu lis cette fic : j’ai trouvé un autre rôle pour Andrea !!)
67. 67.  Et Stormy qui passe des annonces… j’en ai marre , je me casse !
68. 68.  Non , ma Parker , reste. (il se calme et essuie ses larmes ) Je plaisantais.
69. 69.  T’as un drôle d’humour.
70. 70.  C’est bien connu. Et toi , t’as un sale caractère.
71. 71.  C’est bien connu aussi. On est quittes. »
Ils sont peut-être quittes , mais je vous assure qu’elle tire une de ces tronches…Toujours debout , elle croise les bras sur sa poitrine et tourne le dos à Jarod. Il se lève à son tour , enlace sa taille et enfouit son nez dans ses cheveux.
« Allez , ne fais pas de boudin. »
Attendez , les jeunes …parfait. On ne bouge plus… Parker , tu pourrais sourire un peu. Et OUISTITI !!!
Jarod : Ouh. Ouh lala.
Parker : Tu peux le dire , elle m’a tué les yeux.
Jarod : Stormy , ton flash est carrément meurtrier.
Moi : Je sais , désolée , mais…
Parker : De quel droit tu nous prends en photo ?
Moi : Attends , si je veux réussir dans la vie , comme tout le monde , j’ai besoin de sous. Tu sais combien je peux vendre un cliché comme celui–là sur le site de Lois ?
Jay : T’aurais dû nous prendre quand on s’embrassait , alors.
MP : Ne lui donne pas de mauvaises idées , toi. Et puis… dégage , Stormy. Tu m’énerves.
Moi : Non , mais t’as vu la vierge ? La narratrice foutue dehors par le personnage !!!
Parker : Ben oui. Allez , dehors.
Moi : Aaaaaaaaaahhhh… j’ai compris…vous voulez vous bécotter en paix , c’est ça…
MP : Mais c’est qu’elle comprend vite , il faut juste lui expliquer longtemps !
Moi : OK , je vous laisse. Ne faites pas de bêtises… je revient dans…AÏE !!
Mesdames et messieurs , la rédaction s’excuse de ne pouvoir relater les faits qui ont suivi , mais la narratrice s’étant pris une porte dans la tête par son propre personnage…
Moi : Heu…désolée de vous interrompre , mais je ne veux pas avoir de problèmes de droits : le personnage de Miss Parker ne m’appartient pas du tout…
On sait . Bref , ce que je voulais dire , c’est qu’elle est partie sans demander son reste, et donc s’est trouvée dans l’incapacité de savoir ce qu’ils ont fabriqué dans la salle 155.
Moi : A ton avis ? Tu crois qu’ils ont pris un thé , peut-être ?
S’il y a bien quelque chose qu’il ne feront plus jamais , c’est boire du thé.
Moi : C’est clair…prends pas ma place , toi ! Vire de là , c’est moi qui parle ! Et puis qui t’es , d’abord ?
David James Eliott. Harm dans « JAG »
Moi : Oh ! Salut ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Je voulais observer le travail d’Andrea.
Moi : Et alors , t’en penses quoi ?
Mouais… je la préférais dans son uniforme.
Moi : Personnellement , c’est toi que j’aime dans ton uniforme.
Lyle : Stormy !!!!! Et moi alors ?
Moi : Tu sais pas qu’y a 90 filles qui rêvent de toi sur les forums de la série (vous vous êtes reconnues , les filles ?)
(vouiiiiiiii !!!) c’est pas le choix qui manque !
Bon , on la fait repartir , cette fic ?
Moi : T’as raison, David. Pardon.
 
 
2 JOURS PLUS TARD
 
C’est la fête au Centre !!!!!!!! Broots , à l’aide de son association d’informaticiensmalpayéeetmécontents , a réussi à faire organiser une soirée déguisée (après avoir vu ça , je peux mourir). Le voilà donc , se pavanant fièrement entre les invités costumés dans son magnifique habit de Conan le barbare qui lui sied à merveille. Raines ne s’est pas déguisé (cela dit , il en a pas forcément besoin , sa bouteille lui donne l’air d’un cadavre , alors…) . Lyle fait sensation dans son costume de… de quoi ? Lylounet , tu es en rouleau de printemps , c’est ça ?
Lyle : Non , je suis une nem , voyons !
Bien sûr , où avais-je la tête. ( c’est plus grave que ce que je pensais…). Oooohhhh… si vous pouviez voir ça…quelqu’un a déguisé Angelo en tournesol. Il est assis , un saladier de Cracker Jack entre les bras dans un costume en lycra vert. Sa petite tête d’ange est entourée d’un gros tournesol en plastique. Ca lui va bien , il ne peux que se tourner vers le soleil , avec cette bouille. Oh , je l’aime , il est adorable. Autour de lui , chacun porte un habillement très différent et parfois même très ridicule. C’est ce que peut constater Sydney , qui scrute les alentours avec un amusement évident. Non, désolée , il n’est pas déguisé. J’ai pas pu lui faire ça. Je peux me foutre de tout le monde allègrement , mais non , pas mon Syd.
(merci, je suis ok !) Il est trop classe , je peux pas faire ça à Patrick. C’est vrai qu’Andrea est également la classe incarnée , mais c’est pas pareil.
«  Bonsoir , Syd. »
Notre psy (élégant ayant gardé sa dignité donc) se retourne pour voir arriver Miss Parker , costumée elle aussi. (Cey , j’ai encore trouvé un rôle pour Andy !) Elle est habillée en bunny. Vous savez , les bunnies de Playboy. Bustier , colants , talons hauts , nœud pap’ , queue en forme de pompon , et la touche finale : oreilles de lapin ! (et tout ça en rose ! elle ressemble à un bonbon Haribo) Sydney sourit de toutes ses dents , puis finit par rire.
«  Inattendu , mais joli. Vous êtes très mignonne , comme ça.
- Merci , Syd. Où est Broots ?
72. 72.  Là–bas , près du buffet. Ils ont encore augmenté le prix dans les distributeurs , alors il se goinfre.
73. 73.  On va le voir ?
74. 74.  D’accord. »
Ils traversent la salle , croisant Batman , Superman , Wonderwoman …tout ce qui finit par « man ». Ils rejoignent finalement Broots au moment où , comble de la surprise , Willie attrape un micro. Seigneur ! Il a enfin du texte ! On t’aime Wil ! Vas-y !
«  Heu…bonsoir…c’est M. Raines qui aurait du parler ce soir , mais comme vous le savez , il a quelques difficultés à parler sans siffler, ou renifler , ou…
Parker : Oh , pour l’amour du Ciel , faites-nous grâce des détails !
« …donc je parle pour lui…Nous allons donc commencer notre concours de costumes ! Les heureux gagnants repartiront avec une bouteille d’oxygène dédicacée  , ainsi qu’avec une petite éprouvette made in Centre , ce qui veut dire qu’on ne sait absolument pas ce qu’elle contient ! »
Trop bien … Alors que tout le monde se rapproche de l’estrade montée pour l’occasion , MP se faufile et sort de la pièce. Mais où diable va-t-elle ? Elle semble descendre vers… le SL27 !!! Effectivement , elle court vers la salle 155 et ouvre la porte. Jarod bondit de son lit et…s’arrête dans son élan. Description : il a la bave aux lèvres , la bouche ouverte , les yeux désorbités qui détaillent Parker de la tête aux pieds. Il déglutit difficilement avant de pouvoir émettre un son . J’ai bien dit qu’elle ressemblait à un bonbon ; et on sait très bien que Jarod adore les sucreries.
«  Tu …tu es sûre de vouloir partir ? On pourrait rester là deux petites heures , et…
75. 75.  Jarod , je risque mes fesses pour que tu puisses…
76. 76.  Aaaahhh , oui , tes fesses… »
Mais quel pervers !
«  Toi , tais-toi , j’ai les hormones en bouillie ! J’ai 40 ans et j’ai connu que…pas beaucoup de femmes dans ma vie. Alors , j’ai le droit de remarquer que Parker est belle !
77. 77.  C’est vrai , je te plais ? »
Et la voilà qui se met à défiler devant ce pauvre Jarod qui bénit le moment présent. Puis , rapidement et au grand dam de notre génie sous le charme , elle reprend ses esprits.
« Bon , annonce-t-elle solennellement à Jarod , c’est le moment idéal. Ils sont tous occupés par le concours de costumes , là-haut. On pourra facilement sortir. On fait comme on a dit. »
Ah , d’accord , j’ai pigé ! Quand vous m’avez jetée dehors la dernière fois , c’était pour élaborer un plan !
Jarod :   Tu sais quoi ? Parker a raison ; t’es longue à la détente.
MP le prend par les épaules , le retourne et le pousse hors de la pièce.
« Tu te moqueras d’elle plus tard. Allez , dehors ! J’aurais jamais pensé que je dirais ça un jour… 
78. 78.  Et tu comptes t’échapper habillée comme ça ?
79. 79.  Mais non , je vais me changer.
80. 80.  T’es sûre ? Tu veux pas garder ton costume avec toi ?
81. 81.  Si ça te fait plaisir. Avance , je te rejoins. »
Il s’exécute , et s’enfonce en courant dans les souterrains. Parker , quant à elle , est en train de se déshabiller. Comme par magie (la fameuse magie de la TV) elle sort des vêtements d’un conduit d’aération . Elle échange donc ses talons contre des chaussures plates (vraiment ! si , si , ça lui arrive !) , son bustier et son nœud pap’ contre un T-shirt noir estampillé : « Un Caméléon à Paris » (vive le merchandising !), et ses collants contre un collant de gym. Elle enfile un bonnet , et là c’est clair , elle se prend pour Sydney Bristow. Elle était même partie pour se teindre les cheveux en rouge , mais elle s’est rendue compte que sa couleur risquait d’être loupée si elle la faisait dans un souterrain sombre. La voilà qui se met à courir pour rattraper Jarod , tout en jouant sur tous les tableaux : le Centre , le Caméléon , le SD-6 et la CIA. Vas-y , Sydnette Parker , on est tous avec toi !
Enfin , elle rejoint Jarod , et ils débarquent ensemble dans la salle où a lieu la fête. Ils n’ont presque pas à se cacher , chacun étant obnubilé par les deux finalistes sur la scène : Broots et Lyle. Pour les départager , on a décidé de les faire interpréter les personnages dont ils portent le costume. Inutile de vous dire qui si Broots a l’air passablement ridicule à jouer Conan le barbare , il possède sans aucun doute l’avantage car Lyle a beaucoup de mal à faire parler une nem. En voyant cette scène unique , Jarod manque de se remettre à rire comme précédemment , mais Parker le bâillonne de sa main pour l’en empêcher. Ils traversent la pièce avec succès , et se précipitent dans les différents couloirs pour rejoindre la sortie. Elle est définitivement grande , cette baraque. Et puis ils auraient pas pu passer par derrière , au lieu de prendre la porte principale ? Bref , ils sont sur le point de franchir la fameuse porte quand ils s’arrêtent de concert. Notre petit Angelo est là. Il est , semble-t-il , le seul à les avoir vu passer , et il est venu dire au revoir.
« Bonne chance… » dit-il.
Jarod le serre dans ses bras pour le remercier et lui dire adieu aussi. Parker , quant à elle , est un petit peu réticente à l’idée de faire de même , mais elle finit par craquer en voyant son petit sourire triste et taquin à la fois. Elle le prend dans ses bras en lui souhaitant également bonne chance. Puis , main dans la main , les deux anciens ennemis s’échappent à jamais.
 
 
Le Centre , Blue Cove , Delaware. Le lendemain , 8h03.
 
Depuis la veille au soir où il a vu Broots se pavaner dans son déguisement , Sydney n’a cessé d’afficher un grand sourire. Vous savez , ce si beau et franc sourire. Il faut dire que la soirée et la nuit ont été pleines de rebondissement et de bonnes surprises. Il se trouve assis sur un des siège en cuir du bureau du directeur du Centre , observant avec une joie et un amusement certains Lyle , qui s’égosille au téléphone depuis dix minutes. Après la fin de la fête costumée , les nettoyeurs avaient effectué leur ronde , comme tous les soirs. Mais cette nuit là , ils n’avaient pas trouvé Jarod. Une fois de plus , il s’était fait la belle. Raines appela Sydney en personne au beau milieu de la nuit , le tirant d’un profond sommeil , pour lui annoncer la disparition du Caméléon. Il s’était précipité au Centre , où malgré l’heure tardive , tout le monde était sur le qui-vive , à le recherche du moindre indice pouvant le mener au fuyard. Bien évidemment , tous leurs efforts furent vains. Pour ajouter à l’état de nerfs de chacun , personne n’avait été en mesure de joindre Miss Parker. Sydney avait tout de suite compris où elle pouvait être , et il attendait avec impatience le moment où son frère et son père l’apprendraient. Lyle est au téléphone avec un des nettoyeurs envoyés dans les alentours du Centre , un périmètre de sécurité y ayant été dressé. Syd avait entendu Raines promettre par téléphone au Triumvirat que Jarod ne serait pas en mesure d’aller bien loin. Apparemment , il a vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Broots entre soudain dans le bureau , et , sans même un regard de la part de Lyle , qui doit être encore jaloux de s’être fait coiffé au poteau la veille au soir , s’assoit près de Sydney. On peut lire dans les yeux de ces trois hommes une fatigue évidente , mais notre psy reste le seul à avoir l’air détendu. Son ami se penche vers lui.
«  J’ai fait ce que m’avait ordonné Lyle , chuchote-t-il en tremblant à l’idée d’être entendu, je suis allé vérifier la maison de Miss Parker. Elle est vide , Syd . Même ses affaires n’y sont plus. »
A ce moment précis , Lyle raccroche aussi violemment qu’aurait pu le faire sa sœur et se tourne vers Sydney et Broots.
« JE PEUX PAS LE CROIRE !!! , hurle-t-il. Elle s’est fait la malle avec lui. Sa voiture était dans le parking , hier soir. Et bien une de nos caméras l’a filmée en train de grimper dedans avec Jarod vers 10h45. C’est pas vrai… Vu votre visage serein , je suppose que vous le saviez , Sydney.
82. 82.  Non , je vous assure. Mais ça ne m’étonne pas. Qu’allez-vous faire ?
83. 83.  Lancer 2 avis de recherche , cette fois , si vous voyez ce que je veux dire.
84. 84.  Il y a une chose que vous n’avez pas comprise. S’ils se sont échappés tous les deux , Jarod ne va plus s’amuser à nous laisser des indices , de peur qu’ils ne soient tous les deux repérés. Vous ne les retrouverez plus jamais.
85. 85.  Oh que si , Sydney. Et quand on coincera Parker , croyez-moi qu’elle passera un salle quart d’heure. Et dire qu’il se tape ma sœur , ce salaud…
86. 86.  (faux air naïf) Pas nécessairement. Et puis même si c’est le cas , c’est de bonne guerre : vous avez tout de même buté son frère.
87. 87.  (air d’assassin cannibale) Trêve de plaisanterie. Vous êtes chargés tous les deux de me les ramener. »
Syd ouvre des yeux ronds alors que Broots réagit d’un « Hein ? » retentissant.
Broots : Vous m’imaginez courir après Miss Parker ? Si jamais elle se retourne et m’engueule , je pars en courant ! Si elle est armée , vous pouvez déjà donner toutes mes valeurs à ma fille !
Lyle : Rien à foutre. Débrouillez-vous.
Broots : Mais…
Lyle : ‘y pas de mais qui tiennent.
Sydney : Et on est censés commencer par où ?
Lyle : Don’t know, don’t care.
Broots : ‘y doit bien y avoir quelqu’un qui les a vu partir , tout de même…
Tous les trois ensemble : Angelo !!!
 
Le Centre , SL15 , 8h30
Broots : Waoo ! Déjà !
Moi : Non , mais j’avance un peu.
 
Sydney est accroupi en face d’Angelo , qui , assis par terre , joue avec son tournesol de la veille. Lyle , derrière lui , semble beaucoup moins amusé. Tant bien que mal , Syd tente de calmer tout le monde. Puis , il s’adresse doucement à Angelo.
«  Angelo , tu as vu Jarod et Miss Parker hier soir ? »
Il sourit .
« Oui . Joli lapin. »
C’est au tour de Syd de sourire , ainsi qu’à Broots , tandis que Lylinounet lève les yeux au ciel.
« C’est vrai , enchaîne Syd. Et tu sais ce qu’ils ont fait ? »
Angelo affiche le plus adorable des sourires tendres avant de répondre :
« Partis , tous les deux. Ensemble. C’est cool.
88. 88.  Ca l’est , pas vrai , réplique Sydney , heureux comme un enfant. C’est même génial.
89. 89.  Trop bien. »
Ils sont super heureux , tous les deux , et sont en train de rire de bon cœur , ce qui ne semble pas plaire à Lyle. Il se contente de demander méchamment qui a pu apprendre de tels mots à « la chose ». A ce moment précis , le téléphone fixe , à côté d’eux , retentit. Broots décroche  , et , aussitôt qu’il reconnaît la voix de son interlocuteur , met l’empli.
« Salut le Centre ! s’exclame Jarod , taquin , à l’autre bout du fil. Je pense que vous vous inquiétez beaucoup pour moi , et que vous vous demander où je suis. Alors je vous rassure : je vais très bien !
- Nous allons très bien » , corrige une voix féminine , en fond sonore.
Lyle , à bout de nerf , décroche le combiné d’un geste rageur.
« Parker ! Je vais te tuer !
- T’énerve pas , bro.
Comment veux-tu que je reste calme ? Tu t’es cassée avec le génie , tu nous a tous trahis , et c’est pas toi qui supporte cet insupportable sourire heureux et serein de Sydney !
90. 90.  (elle rit) C’est agaçant , pas vrai ? »
Syd prend la parole.
«  Vous savez que nous allons devoir…
- Nous courir derrière ? s’écrie MP.
- J’en ai bien peur.
- J’en connaît une qui va comprendre quel effet ça fait d’être traqué 24h/24 , ironise le traqué en chef.
- Oh , ça va , râle l’ancienne traqueuse en chef. Oh , au fait , qui a gagné le concours ?
- Moi ! s’exclame fièrement Broots.
91. 91.  Bien joué…bon , et ben je vous repasse Wonderboy. »
Le temps qu’elle lui donne le combiné , on peut entendre :
« M’appelle plus comme ça.
92. 92.  C’est pour rire.
93. 93.  Ouais , et ça te plairait que je t’appelle Gertrude , comme ton cher père ?
94. 94.  Berk , non .
95. 95.  Alors tais-toi. »
Le début d’une grande histoire d’amour. Les scènes de ménages sont déjà là.
« Bon , enchaîne Jarod , au revoir tout le monde. Prenez soin d’Angelo. On reviendra le chercher un de ses quatre.
Lyle : Ben voyons !
Jay : Faites attention à vous , Sydney. Prenez soin de Michelle et Nicholas.
MP (qui crie derrière) : Il a raison , Syd. Quant à vous , mon crétin préféré , faites-vous un peu respecter et occupez-vous bien de Debbie !
Broots : Je n’y manquerai pas , Miss P.Prenez du bon temps.
Sydney : Soyez heureux tous les deux.
Jarod : Quelque chose à ajouter , Lyle ?
Lyle : Mangez du rat et crevez.
 
Quelque part au fin fond du Texas , 9h01
 
 
Ils éclatent de rire et raccrochent. Jarod jette son portable au fond de son sac , et , suivi de Parker qui a remis son chapeau de cow-boy à la Madonna , ils enfourchent leurs grands étalons.
Parker : J’ai pas fait de cheval depuis dix ans , tu le sais , ça ?
Jay : Oui. Je sens qu’on va rire.
Ils mettent leur monture au pas et avance droit devant eux.
Jarod : Ca y est , on est enfin libre.
MP : Tu crois que c’est pour de bon ?
Jman : Je suis avec toi , c’est tout ce qui compte.
Ils se penche doucement vers elle et l’embrasse.
 
THE END !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
STORMY
 
Syd : Ooohh…Stormy , cesse de pleurer. Tout est bien qui finit bien.
Moi : Oui , mais…(snif) c’est trop beau…on m’a jamais dit des trucs pareils…(ouin)
Syd : Tu sais , ‘y a que Jarod pour sortir des phrases comme ça.
Moi(en essuyant mes larmes) : Bon , je crois que c’est fini , les jeunes. J’espère que ça vous a plu. Juste un petit message : n’oubliez pas d’envoyer des mails à la Fox , à TNT et NBC pour tenter d’avoir au moins un dernier téléfilm. On peut y arriver.
Merci et à bientôt ! Egalement un grand merci à Andrea pour m’avoir inspiré la « dangerous situation » et la fin de ma fic ! Moments d’anthologie gravés dans l’histoire à jamais ! Pas vrai les gars ? (lol !)
Bye bye tout le monde , n’hésitez pas à m’écrire en m'envoyant un mail, même si vous n’avez pas aimé !
Et toujours merci à Phil !

 

Fin

 

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

 

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

Site référencé :

sur : Annuaire ftpk.net, sur : , sur :Visitez SeriesQuest le Portail de 
toutes les series , sur : Annuaire de plus de 1500 sites sur les séries TV ! ,

sur : Votez pour ce site au Weborama