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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Vision d'horreur (partie unique)
Auteur : @ndy 56 ( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Dans la saison 4.
Notes : " Ceci est une sorte de crossover mais étant donné que le personnage de Rachel Burke ne tient quune place très restreinte dans cette fanfiction je ne lindique pas comme catégorie crossover. "
Partie 1 :
18h, Le Centre, Blue Cove :
Broots était assis devant son ordinateur, piochant au passage
quelques chips dans un paquet brillant quand la sonnerie du téléphone
retentit.
Broots : Allô ? Vous êtes sûr ? Très bien, je
je vais
prévenir Mlle Parker immédiatement.
Il se leva et se mit à courir à toute allure, à la recherche
de sa patronne. Il laperçut enfin au fond dun
couloir, relisant un dossier. Elle semblait tellement absorbée
par sa lecture quelle ne le vit pas approcher, elle
sursauta quand il lappela.
Broots : Mlle Parker ! Mlle Parker !
Parker : Quoi ? !
Broots : On a une piste sur Jarod.
Parker : Où est-il ?
Broots : Il serait à Atlanta, l un de nos agents laurait
aperçu travaillant au contact de la VCTF.
Parker : Quest-ce que cest ?
Broots : Il sagit dune unité enquêtant sur les
crimes violents.
Parker : Bon, je fais préparer le jet alors aller chercher
Sydney et dépêchez-vous. Prévenez aussi Sam.
18h, Atlanta, Géorgie :
Jarod et Rachel étaient dans le couloir, ils sembrassaient
tendrement. La jeune femme attrapa son bras et lattira dans
son appartement. Il la colla au mur et dégrafa son chemisier après
quelle lui ait retiré son tee-shirt. Tout en continuant de
se déshabiller et de sembrasser ils se dirigèrent vers la
chambre où il passèrent un agréable début de soirée.
21h, Dans le jet :
Sydney sétait endormi et Broots tentait de faire de même.
Parker essayait de se détendre en buvant un verre. Elle était
surexcitée, elle croisait les doigts pour que ce ne soit pas
encore une fausse piste ou une nouvelle blague du petit génie.
Broots commençait à sendormir quand Parker lui secoua les
épaules.
Parker : Broots ! Broots ! Je veux en savoir plus sur Jarod,
dites-moi tout ce que vous savez.
Elle se rassit et se servit de nouveau un vers de scotch tandis
que le pauvre Broots se frottait les yeux.
Broots : Eh bien
Il attrapa son ordinateur et rechercha son fichier tout en se
massant la nuque.
Parker : Activez Broots.
Broots : Lagent que nous avons infiltré la croisé
à plusieurs reprises, dont cet après-midi. Il serait venu
apporter son aide aux enquêteurs plusieurs fois.
Parker : Cest tout ce que vous avez ?
Broots : Eh bien
euh
cest le plus important mais
Parker : Quoi ?
Broots : Il a une rumeur qui court
Parker : Et quest-ce quelle raconte cette rumeur
Broots ?
Broots : Il paraîtrait que Jarod sort avec le profiler
Rachel Burke.
En face de Broots, Parker semblait particulièrement intéressée.
Elle fit le tour du siège de son collègue pour voir lécran
de son ordinateur. Elle observa la photo qui provenait du dossier
de lagent Burke.
Parker : Mais cest que notre petit monstre ne se refuse
rien.
Broots : Il a plutôt bon goût.
Parker tourna la tête vers lui comme sil venait de
prononcer une injure.
Parker : Ce nest quune rumeur Broots, nous nen
sommes pas sûrs.
Elle lui affirma cette phrase plus pour se convaincre elle-même
plus que pour convaincre Broots. Parker retourna sasseoir
et repensa au jour où elle avait rencontré Nia, la première
idylle de Jarod. Un frisson parcouru le long de sa colonne vertébrale
: si cette rumeur savérait être fondée, ce quelle
nespérait pas, elle souhaitait que la situation se passe
un peu mieux.
Parker : Où loge Jarod ?
Broots : Dans un hôtel assez huppé, dans les beaux quartiers dAtlanta.
Parker : Nous y allons directement, sil ny est pas,
vous avez ladresse de cette « Rachel » ?
Broots : Oui, oui, tout est dans le dossier.
Lambiance dans le jet durant la dernière heure de vol
promettait dêtre plutôt tendue.
21 h 30, Atlanta, Géorgie :
Jarod et Rachel étaient dans le lit de cette dernière, dans les
bras lun de lautre.
Rachel : Jadore quand tu me rends des visites surprises, tu
devrais le faire plus souvent.
Jarod : Et moi jadore te voir, prendre de tes nouvelles
mais mon travail me prend beaucoup de temps.
Rachel : Tu ne penses jamais à tinstaller pour de bon ?
Jarod : Si, bien sûr, mais jaime beaucoup trop voyager.
Rachel : Jaimerais pouvoir rester dans tes bras pendant des
heures, je my sens tellement bien.
Jarod resserra létreinte que formaient ses bras, lui aussi
aimait ces moments. Il se sentait à laise avec elle, elle
ne lui demandait pas dexplication et cela larrangeait.
Elle était tellement différente de Parker, elle savait ce quelle
voulait, elle savait décrire ses sentiments et lui faire
totalement confiance elle au moins
22h00, Hôtel Wexley, Atlanta :
Parker savança vers le réceptionniste quelle
trouvait bien à son goût. Une trentaine dannées, le
teint mâte et les yeux clairs
Elle lui offrit son plus
beau sourire avant de lui présenter la photo de Jarod.
Homme : Puis-je vous aider Mlle ?
Parker : Je lespère, nous recherchons un ami.
Elle pointa la photo du doigt alors le jeune homme pencha la tête
pour mieux lobserver.
Parker : Il sappelle Jarod.
Homme : Oui, cest ça, Jarod Atkins. Il est dans la suite
155 mais il est sorti il y a un moment.
Parker : Je vous remercie pour votre aide.
Après un dernier sourire, elle tourna les talons et alla tout de
même voir dans la chambre. Elle sétait déjà faite roulée
une ou deux fois alors elle ne tenait pas à se faire avoir une
troisième. Comme elle ny trouva rien, elle retourna à la
voiture, Sam connaissait la direction à prendre : lappartement
de Rachel Burke.
22h30, Appartement de Rachel Burke, Atlanta :
Parker déboula dans lappartement, arme au point, après
avoir littéralement défoncé la porte dentrée. Elle se
précipita instinctivement vers la chambre à coucher. La jeune
femme se retrouva en face de Jarod et Rachel, à moitié nus qui
navaient pas eu le temps de sortir du lit.
Jarod : Ravi de te revoir Parker, tu veux boire un verre ?
Il semblait mal-à-laise et tentait de garder son sang
froid, Rachel avait les yeux grands ouverts et ne disait rien.
Tout comme Parker, elle semblait horrifiée de ce quelle
voyait, elle nen croyait pas ses yeux. Mais elle se reprit
rapidement pour ne pas se retrouver en position de faiblesse.
Parker : Moi de même, aller, rhabilles-toi, on rentre à la
maison.
Rachel : Mais, qui êtes-vous ? Quest-ce que vous voulez ?
Parker : Je vois que Jarod ne vous la pas expliqué ?
Parker était en train de bouillir intérieurement, cétat
bien pire quavec cette Nia. Elle faisait tout pour se maîtriser
mais elle était au bord de la crise de nerf. Sam passa les
menottes à Jarod qui nétait vêtu que dun tee-shirt
et dun caleçon. Parker sapprocha de Rachel, comme
pour évaluer la « marchandise », celle-ci voulu ouvrir le
tiroir de sa table de nuit mais Parker fut plus rapide et le
referma avec sa cuisse.
Parker : Restez-là et il ny aura aucun problème. Sam !
Venez vous occuper delle, récupérez son arme dans le
tiroir et rejoignez-nous à la voiture ensuite.
Elle poussa Jarod vers la porte dentrée, lui pointant son
arme entre les homoplates.
Parker : Tu vas enfin rentrer à la maison cette fois.
Une fois dans la voiture, elle se mit à larrière
entourant Jarod avec Broots. Sam les rejoignit une seconde après,
il leur apprit quil avait bâillonné Rachel puis attachée
aux barreaux du lit. Cette information eut pour effet de redonner
le sourire à Parker qui se représentait la scène intérieurement
Le trajet se déroula sans encombre jusquà la moitié du
chemin.
Jarod : Dis-moi Parker, je peux savoir pourquoi tu as fait cette
tête-la en nous voyant Rachel et moi ?
Parker : Excuse-moi mais ce nest pas tous les jours que je
tattrape quand tu es au lit avec une femme, jai le
droit dêtre étonnée.
Jarod : Si tu avais eu des revolvers à la place des yeux, je
crois que Rachel et moi ne serions plus de ce monde.
Parker : Jamais tu te tais ?
Jarod : Il faut voir les choses en face, tu es jalouse Parker.
Parker : Non mais ça ne va pas ou quoi ? Pourquoi serais-je
jalouse, jusquà preuve du contraire nous ne sommes pas
ensemble.
Jarod : On aurait pu sil ny avait pas eu Le Centre,
Mr Parker, Raines
Parker : Tu ferais mieux de te taire, on ma dit de te
ramener vivant mais je peux toujours tarracher quelque
membre.
Jarod -à loreille de Parker- : Ose dire que tu ne ressens
strictement rien pour moi.
Parker navait pas remis son arme dans son holster, elle la
pressa son le menton de Jarod. Il ne bougea pas dun poil et
resta imperturbable car il savait quelle ne tirerait pas.
Parker : Ferme-la et ne dis plus un mot temps que je serai là.
Jarod : Sinon quoi ?
Parker : Sinon, je ne te garantis pas de pouvoir me contrôler.
Avoue que ce serait regrettable de devenir le sosie de main de
Lyle.
Jarod ne pu sempêcher desquisser lun de ses
fameux sourires en coin
Partie 2 :
Ils continuèrent à rouler pendant une bonne heure quand ils
durent sarrêter au bord dune petite route campagne
car Broots voulait absolument se soulager. Il sortit rapidement
et senfonça de quelques mètres dans le bois malgré que
Parker lui ait conseillé de ne pas séloigner au risque de
se perdre. Au bout de 5 minutes, il nétait toujours pas
revenu alors la jeune femme et Sydney descendirent de voiture
pour le chercher. Elle demanda à Sam de soccuper de Jarod
après lui avoir ordonné de se tenir tranquille. Elle et le
psychologue firent quelques pas sur le bas coté de la route en
appelant Broots, celui-ci finit par répondre ce qui contint la
colère de sa patronne. Ils entendirent soudain le moteur se
mettre en route et la voiture séloigner à toute vitesse,
Sam venait dassommer Jarod et de partir avec sa proie.
Parker fit quelques pas et tenta tirer sur le véhicule pour le
stopper mais Sydney len empêcha, de peur de blesser Jarod.
La jeune femme semporta dans une rage folle, elle sapprocha
violement de Broots qui se protégea de ses mains, elle le saisit
à la gorge et serra juste assez fort pour le laisser respirer,
tout en le menaçant de son arme.
Parker : Je vous jure que si vous avez encore ne serait-ce quune
seule fois envie de vous soulager, je vous ampute de la vessie.
Ai-je été assez claire ?
Broots : Ou
Oui Mlle
Elle se retourna, mit ses mains sur ses hanches et fit les cent
pas avec son Smith & Wesson toujours en main, à la recherche
dune solution.
Parker : Bon, on y a va et dès que vous voyez un véhicule on larrête,
quil le veuille ou non.
2h30, Dans la voiture, Charlotte (ne cherchez pas un prénom cest
une ville !), Caroline du Nord :
Jarod était toujours menotté à larrière, il ne
comprenait rien de la situation et encore moins pourquoi Sam
tenait à le ramener seul au Centre. Du moins, si cétait
bien là quil le ramenait car il navait désormais
aucune certitude.
Jarod : Mais quest-ce que vous faites Sam ? Où est-ce que
vous memmenez ?
Sam : Où est-ce que tu veux que je temmène ? Pour un génie,
tu nes pas très perspicace.
Jarod : Ce que je ne comprends pas, cest pourquoi vous navez
pas laissé Mlle Parker le faire, Raines vous a promis quelque
chose en échange ?
Sam : Non, jai une bien meilleure raison.
Jarod : Je ne vois pas, vous voulez juste être reconnu par les
employés du Centre ?
Sam : Aucun rapport, et puis ferme-là maintenant. Ce ne sont pas
tes affaires.
Le nettoyeur continua sa route vers la maison des horreurs, dans
une voiture totalement silencieuse.
4h00, Bord de la route, Lakewood, Caroline du Nord :
Il faisait nuit noire et toujours aucune voiture nétait
passée sur cette maudite route. Parker commença à regretter le
fait quelle adore les mini jupes et les chaussures à
talons car elle commençait à avoir froid et mal aux pieds.
Soudain, un camion apparut au bout de la route, derrière eux
alors la jeune femme se positionna en travers de la route. Jambes
écartées, mains sur les hanches et le regard déterminé. Le
conducteur stoppa son véhicule, comment ne pouvait-il pas sarrêter
à la vue dune créature de rêve comme Parker qui lempêchait
de passer ?
Elle sapprocha de la fenêtre, lhomme se pencha pour
apprécier ce quil voyait.
Homme : Je peux vous aider ma jolie ?
Parker : Mais certainement, vous pouvez mamener en ville ?
Homme : Mais ce sera avec plaisir.
Il aperçut soudain Broots et Sydney qui sapprochaient
calmement, son petit sourire lubrique seffaça à leur vue.
Homme : Je suis désolée, il ny a quune seule place
dans mon camion
Parker : Ce nest rien, ils vont rester ici jusquà ce
que je vienne les chercher, nest pas Sydney ?
Il se pencha à son oreille.
Sydney : Vous ne préférez pas que ce soit moi qui y aille Mlle
Parker ?
Parker : Et vous voulez me laisser seule avec Broots ici ? Vous navez
pas peur de le retrouver presque mort ? Cest moi qui irai.
Elle ouvrit la porte et grimpa pour sasseoir à coté du
chauffeur qui ne quittait pas ses longues jambes de vue.
Parker : Allons-y, ne perdons pas de temps. A quelle heure serai-je
en ville ?
Homme : Dans 30 minutes environs.
Parker : Parfait, à tout à lheure Sydney.
Sydney ferma la porte et sécarta du camion pour le laisser
démarrer puis rejoignit Broots pour attendre son retour sur le
bord de la route.
Ils roulaient depuis 10 minutes quand le chauffeur de Parker
commença à avoir les mains baladeuses, il tenta de caressa la
cuisse de Parker mais celle-ci sortit son Smith & Wesson et
le lui pointa dans les côtes. Lhomme sursauta et faillit
perdre le contrôle du camion mais parvint à rester sur la
route, il marmonnait à Parker quil était désolé, quil
ne fallait pas sénerver et quil se tiendrait
tranquille. Mais au moment où elle tourna la tête pour regarder
la route, il lui mit un violent coup de poing en plein visage, ce
qui lassomma. Il sarrêta sur une aire de repos,
descendit du camion et porta Parker dans ses bras pour traverser
le parking. Il allait la poser dans lherbe derrière un
muret quand un homme linterpella pour lui demander ce quil
était en train de faire. Le chauffeur laissa donc Parker tomber
lourdement sur le sol et se retourna vers le nouvel arrivant. La
jeune femme commençait à émerger et vit simplement quil
sagissait dun agent de sécurité ou dun
policier car il portait un uniforme.
Agent: Quest-ce vous faîtes là ? Et qui est cette femme ?
Chauffeur : Tu ferais mieux de te mêler de tes oignons si tu ne
veux pas avoir de problème.
Il voulut tirer sur lagent avec larme de Parker mais
celui-ci fut plus rapide et le blessa à lépaule. Il sapprocha
de lui, le menotta, et alla voir comment allait Parker. Il saccroupit
à coté delle, elle était étendue sur le sol alors il laida
à se relever.
Agent : Est-ce que vous allez bien Mlle ? Vous nêtes pas
blessée ?
Il la tenait par les épaules, elle sécarta pour aller
voir le chauffeur à terre et ramasser discrètement son Smith
& Wesson à qui était tombé à 1 mètre de lui.
Parker : Je vais bien, merci.
Quand elle vint de nouveau à coté de lagent, elle fit
exprès denfoncer allègrement son talon dans le pied de
son agresseur au passage.
Agent : Je mappelle Ray Mulrooney. Et pourrai-je connaître
votre nom ?
Parker : Mlle Parker.
Agent : Comment avez-vous atterri dans le camion de cet homme ?
Parker : Et bien, cest compliqué
Je vous remercie de
mavoir aidée. Pourriez-vous me ramener en ville où je
pourrai louer un véhicule sil vous plaît ?
Agent : Vous ne voulez pas porter plainte ?
Parker : Je nai pas le temps, je dois aller récupérer
deux collègues à la sortie de Beaumont.
Agent : Il faut porter plainte, cet homme pourrait sen
prendre à quelquun dautre après vous, sil
vous plaît, ça ne prendra que 20 minutes tout au plus.
Parker : Je vous dis que je nai pas le temps, déposez-moi
chez un loueur de voitures, cest tout ce que je veux.
Agent : Très bien, il faut juste que je retrouve larme
avec laquelle il ma menacé et on y va.
Il chercha quelques minutes, en vain, Parker lui proposa dy
aller et de revenir demain cr ce serait plus facile de la
rechercher en plein jours, il écouta donc son conseil.
Il conduisit la jeune femme jusquà sa voiture, la fit sasseoir
sur le siège passager et enferma le chauffeur à clé larrière.
Ils arrivèrent à lentrée de la ville la plus proche
appelée Hartwell et ils sarrêtèrent dans un garage.
Mulrooney sortit de la voiture avec Parker et allèrent voir le gérant
qui se trouvait au comptoir, vêtu dune combinaison bleue.
Mulrooney : Salut Jack, tu naurais pas une voiture à prêter
à cette jeune femme sil te plaît ? Quelque chose qui ne
la laisse pas tomber en cours de route si tu vois ce que je veux
dire
Lhomme se tourna vers Parker et lui adressa un sourire
amical, il haussa des épaules.
Jack : Ne lécoutez pas Mlle, mes voitures sont de très
bonne qualité, je les bichonne à longueur de journée.
Parker lui rendant son sourire- : Alors cest parfait,
je vous dois combien ?
Jack : Cela dépend du nombre de kilomètres à effectuer.
Parker : Mes amis se trouvent à mi-chemin entre Beaumont et
Lakewood et je dois ensuite aller à laéroport.
Jack : Très bien, Ray ira rechercher ma voiture là-bas alors, nest-ce
pas Ray ?
Mulrooney : Et bien
Tout ce que tu voudras Jack
Il attrapa une calculatrice et tapa quelques chiffres avant de
retourner lappareil pour que Parker puisse voir le montant.
Parker : 200 $ ? Et bien, jespère que cest une
Corvett votre location.
Jack : Cest la meilleure qualité de la région !
Parker lui déposa les billets sur le comptoir et ils sortirent
pour voir à quoi ressemblait lengin. Elle semblait avoir
bien roulé, elle était assez cabossée et était dune
marque que ni Parker ni lagent connaissaient mais la jeune
femme navait pas le choix car il ne restait plus que celle-là
et Mulrooney devait aller travailler. Parker monta, leur dit au
revoir et démarra calmement, pour une fois, de peur que cette
carcasse ne la conduise droit dans un mur.
5h15, Bord de la route, Caroline du Nord :
Elle trouva enfin Broots et Sydney, assis sur le bord de la route
en train de lattendre patiemment, ils se levèrent et montèrent
dans la voiture.
Sydney : Vous en avez mis du temps, vous avez eu un problème ?
Parker : Un léger contretemps mais rien de grave, lessentiel
est que je sois là maintenant.
Broots : Je meurs de froid.
Parker : Et bien la prochaine fois vous vous retiendrez car tout
cela est de votre faute.
Ils se dirigèrent vers laéroport de Charlotte puis
prirent un vol pour Dover.
8h30, Le Centre, Blue Cove :
Sam arriva dans le parking du Centre, il fit sortir Jarod qui navait
rien trouvé pour retirer ses menottes. Raines arriva, assisté
de deux nettoyeurs, il souriait, chose que Jarod trouvait répugnante.
Raines désignant Sam- : Allez-y.
Un des hommes attrapa Jarod et lautre se jeta sur Sam pour
lui tirer une balle dans le cur. Jarod en profita pour désarmer
son agresseur et prendre Raines en otage en entourant ses bras
menottés autour de son coup. Il commençait à séloigner
quand Sam le rappela, il obligea Raines à se pencher vers lui
pour attraper le DSA quil lui tendait dune main fébrile.
Sam : Jai
surpris cette discussion et jai volé
le DSA
cest la raison pour laquelle
je
je
voulais vous ra
ramener
au Centre moi-même
Jarod remonta en voiture avec Raines et senfuit avec le DSA.
A quelques kilomètres, il déposa Raines sur le bord de la route
et fila en trombe.
Le soir, Domicile de Mlle Parker :
Parker entra dans sa maison, posa son manteau et ses clés sur la
table et se servit un verre de Whisky. Le téléphone sonna et
elle dû se lever pour aller répondre.
Parker : Tu as une fois de plus eu de la chance Jarod
Jarod : Je dois dire que je suis daccord, jen ai eu
plus que Sam.
Parker : Broots ma montré lenregistrement tout à lheure,
Sam navait quà pas faire cavalier seul, il a voulu
me doubler et en a payé le prix fort.
Jarod : Tu ne connais donc pas la vérité, on ne se rend pas
forcément compte des choses quand elles sont trop près de nous.
Parker : Tu as un décodeur ?
Jarod : Regarde ton courrier.
Il raccrocha et la jeune femme alla chercher les quelques
enveloppes qui gisaient sur la commode de lentrée. Elle
reconnut immédiatement lécriture de Jarod, rond et assurée.
Elle louvrit et en sortit un DSA, aucune inscription ne sy
trouvait. Elle se dirigea vers sa chambre et revint sinstaller
dans le salon avec le lecteur DSA pour visionner le petit disque.
Raines était en train de discuter dans un des sous-sols avec ses
nettoyeurs, il semblait énervé avait des difficultés à
respirer. La vidéo était datée dun an auparavant.
Raines : Je voudrais mettre quelques points au clair avec vous.
Quand Parker ramènera Jarod, je veux que vous la liquidiez, je nai
aucune confiance en elle et jai bien peur quelle nous
joue un mauvais tour.
Nettoyeur : Très bien monsieur, aucun problème.
Elle réalisa alors que Sam avait voulu
ramener Jarod lui-même au Centre simplement pour lui sauver la
vie, elle ne pouvait pas y croire. Le téléphone sonna de
nouveau.
Parker : Merci Jarod de me lavoir donné. Je naurais
jamais cru Sam capable de cela.
Jarod : Nos proches nous étonnent tous les jours. Cela doit être
encore plus vrai en ce qui concerne les tiens.
Parker : Jaurai tellement aimé vivre dans une famille
normale.
Jarod : A qui le dis-tu.
Parker : Je te dis adieu Jarod, jarrête tout, le Centre,
la chasse
Je vais disparaître et refaire ma vie, jen
ai trop besoin.
Elle entendit un bruit de pas derrière elle, elle se retourna et
nen crut pas ses yeux, il était là, devant elle tenant
son portable collé à loreille.
Jarod : Alors pars avec moi car nous avons les mêmes projets.
La jeune femme se leva, elle allait refuser et Jarod ne le savait
que trop bien, ce nétait quencore une veine
tentative. Elle sapprocha et il crut la voir plonger sa
main dans son dos mais elle la laissa sur sa hanche.
Parker : Je voulais juste en être sûre.
Elle lui déposa furtivement un baiser sur les lèvres et alla
dans sa chambre alors il la rejoignit et la regarda faire sa
valise. Quand elle eut fini, ils sortirent tous les deux et montèrent
en voiture, Parker se tourna vers Jarod.
Jarod : Où va-t-on ?
Parker : Ca dépend, est-ce quil y a une ville aux Etats-Unis
que tu ne maies pas fait visiter ?
Jarod : Et bien
Parker : Cest ce que je pensais, alors on va à lautre
bout du pays de façon à être le plus loin possible du Centre.
Jarod : Très bonne idée !
The End !!
Bon, je mexcuse car jai eu beaucoup de mal à la
terminer cette histoire ! javais plein didées au début
mais pour la fin, jai fait ça comme jai pu ! Mais je
veux bien quelques reviews tout de même ! MissParker63@hotmail.com
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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