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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Vérité paternelle (partie unique)

Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.

Fan-fiction terminé le : commencé et terminé le lundi 9 février 2004

Où le situer : Il se situe après "Island of the Haunted" ("L'Antre du Diable").

Genre : Mythologie, Romance (spécial Saint Valentin)

Notes :

Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").

Bien sûr, comme pour toutes les fics de ce site, les personnages ne m'appartiennent pas (sauf exceptions). Je ne touche pas d'argent pour cela (ben non ! Etonnant, non ? lollll), c'est juste par amour (incroyable) de la série !!

Note 2 : Dédicace à tous les membres de The Centre Forum et à ceux du forum Jarod's Friends :-)

Sydney tourna la clé dans la serrure, puis pénétra dans son chalet de montagne. Une petite musique arriva à ses oreilles. Un air de Debussy, interprété d'une manière assez habile au piano dans la salle à manger. Le psychologue sourit doucement, avant de refermer la porte presque sans bruit. Il enleva écharpe, béret et anorak et se posta dans l'ouverture reliant le couloir de l'entrée et le salon, observant doucement la silhouette devant le piano. Les roses rouges, presques noires, qu'il avait déposées le midi sur le piano avaient été disposées de façon harmonieuse dans un verre de cristal. La lumière tamisée d'une lampe de chevet et celle d'une bougie posée sur le piano créaient des ombres dansantes.

"Bonsoir, Sydney, prononça une voix féminine.
- Bonsoir.
- Alors, tu lui as sonné les résultats ?
- Oui.
- Elle y a cru ?
- Oui. Je... J'ai honte, tu sais.
- Ce n'est pas la première fois que tu lui dissimules quelque chose.
- Mais ça m'insupporte de plus en plus. Elle me fait confiance. Tu te rends compte ? Elle est maintenant persuadée que Raines est son père !
- Je sais. Mais d'un côté il faut qu'elle admette que William la protège depuis longtemps, même s'il n'a pas toujours été très tendre et juste avec elle. Sa mère et lui se sont aimés. Et je souhaite qu'elle l'admette.
- Jamais elle ne le fera. Elle le tient pour responsable de la mort de sa mère, et à peu près de la totalité de ses malheurs...
- A ce moment-là, dis-lui la vérité.
- C'est trop dangereux.
- Pour qui ? Pour ta tranquilité ? Voyons, Sydney, cette excuse est vraiment la pire que tu m'aies inventée depuis un bon moment... Depuis cette histoire de plomberie quand tu ne voulais pas aller au Centre le jour de la Commission T".

Ils rirent. Le psychologue nota :

"Il n'empêche que j'avais raison de me méfier. Ils sont bien venus nous cuisiner...
- Oui, mais ici les circonstances sont différentes. Ce n'est même pas comme pour Nicholas. Et puis arrange-toi pour la trouver chez elle, si tu veux que ça reste discret.
- Je...".

Il avança et enroula ses bras autour des épaules de sa compagne. Elle déposa un baiser sur sa main. Il l'embrassa dans le cou, tandis qu'elle semblait pensive.

"Dis-lui. Dis-lui qui est son père.
- Je... Elle m'en voudra...
- Pas si tu le fais maintenant. Tu ne le sais pas depuis très longtemps.
- Je m'en doutais.
- Et puis elle t'aime comme son père.
- Foutaises !
- Non non. Sydney, elle tient à toi. Elle te l'a déjà prouvé.
- Hum...
- Sydney...
- D'accord. Elle a le droit de savoir, après tout... Je ne veux pas recommencer la même erreur qu'avec Nicholas".

Il lui avouerait le lendemain. Il expliquerait tout à Mlle Parker. Mais à l'instant, il allait profiter de cette douce et calme soirée du 14 février avec sa Catherine. Et peut-être un futur plus ou moins proche réunirait sa famille...

Fin

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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