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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Un jour comme les autres (partie unique)

Auteur : Sam Parker ( elombzh@yahoo.fr )

Où le situer : Il se situe après IOTH

Notes : Notes de l'auteur : " C'est la Saint Valantin. Parker va recevoir Trois coups de fils qui vont radicalement changer son existence. Challange n°4 "

 


Encore un 14 février de plus. Comme toujours à cette époque de l’année, je me sens seule. Pour couronner le tout, je n’ai pas de nouvelles de Jarod depuis son dernier coup de fil après Carthis. J’ai sûrement du faire quelque chose. Ou plutôt c’est ce que je n’ai pas fait qui a du changé son comportement. Je me souviens encore notre discussion sur le tarmac de l’aéroport. Encore une fois j’ai caché ce que je ressentais et j’ai encore fait pas passer le Centre avant mes sentiments personnels.
Bien que nous soyons samedi, je décide de me rendre au Centre pour tuer le temps.

En arrivant dans mon bureau, je remarque à ma grande surprise que Sydney m’y attend :

- Sydney ? Que faites-vous là ?
- Je savais que vous serez venue aujourd’hui, alors comme je n’avais rien de prévu….
- Vous avez décidé de venir tuer le temps avec moi ?
- Oui.
- Alors dites-moi, que va t’on faire de notre journée ?
- Et bien, hier j’ai commencé une simulation sur des jumeaux.
- Et bien allons-y. Il y a peut être une solution à la question que je me pose. "Comment un homme comme Lyle peut venir de la même mère que moi ?"
- Suivez-moi Parker.

Sydney et moi quittons mon bureau pour descendre au niveau souterrain 15. Arrivés dans la salle de simulation, je découvre trois paires de jumeaux qui ne doivent pas avoir plus de cinq ans :

- D’où viennent tous ces enfants Syd ?
- Je ne sais pas. Raines m’a confié ce projet. Il m’a dis d'essayer de comprendre si c’était possible que des jumeaux puissent avoir des différences.
- Quelles différences ?
- Je pense que vous savez de quoi je veux parler.
- Il s’agit de Moi et Lyle c’est ça ?
- Oui Raines se dit que si vous avez ce sixième sens, alors votre frère doit l’avoir aussi.
- Oui ce qui serait logique. Mais………………….. ;

Mon téléphone sonna :

- Quoi ?
-Bonjour, Vous êtes Mademoiselle Parker ?
- Oui c’est moi.
- Je m’appelle Alison Donson, je suis assistante sociale à l’aide à l’enfance du Delaware.
- Que me voulez-vous ?
-Je vous appelle au sujet d’un jeune enfant, pour nous il s’agit de bébé X.
- Oui.
- Nous avons fait des recherches et il semblerait que vous ayez un lien de parenté avec lui.
- Le bébé !
- Pourriez-vous venir nous voir pour qu'on vérifie tout cela ?
- J’arrive.
- Nous sommes situés en face de la banque de Dover.
- Merci.

Je raccroche et regarde Sydney droit dans les yeux :

- Je dois y aller Syd.
- Un souci ?
- Non. Je vous en parlerai à mon retour.
- Très bien.
- A plus tard.
- Soyez prudente.

Je quitte la salle de simulation, puis le Centre et prends la direction de Dover.

Une heure plus tard, j’arrive sur place. Je me gare juste devant la banque, banque où j’ai vécu pas mal de choses avec Jarod. Je traverse la route et entre dans l’imposant bâtiment réservé à l’enfance qui vient d’ouvrir ses portes il n’y a pas un mois.
Je m’avance à l’accueil et annonce que l’une des assistantes sociales m’a demandé de venir la voir. L’agent de l’accueil m’indique la direction.
Le bureau de la jeune femme ce trouve à l’étage au dessus. Je grimpe donc les quelques marches qui me séparent de ce bureau, frappe et entre :

- Bonjour.
- Bonjour.
- Je suis Mademoiselle Parker. Vous m’avez téléphoné à propos d’un enfant.
- Oui asseyez-vous.

Je prends place en face de la jeune femme et attends :

- Vous avez fait vite.
- Je n’avais rien de prévu aujourd’hui.
- Donc comme je vous l’ai dit au téléphone, nous avons fait des recherches et nous avons trouvé un lien de parenté entre vous.
- Je pense que c’est possible. J’ai une famille très complexe, mais pour résumer mon oncle a eu cet enfant avec une femme.
- Seriez-vous d’accord pour qu’on effectue des tests sur vous pour confirmer tout cela ?
- Bien sûr.

Elle m’invite à la suivre pour réaliser ces tests. L’infirmière qui est présente me prélève un peu de sang et l’échantillon est tout de suite transmis au laboratoire. Je suis ensuite dirigée vers le dortoir des enfants afin que l’on me présente le petit. Il doit y avoir environs une petite dizaine d’enfants dans la pièce, tous en bas âge.
Il me regardent tous à peine entrée et ils ont tous le même regard. Un regard que j’ai déjà vu dans le passé. Celui de Jarod. Je ne comprends pas pourquoi tout tourne toujours autour de lui.
Les yeux de tous ses enfants sont si tristes, sans vie. Alison me dirige vers un petit lit ou se trouve un enfant d’environs trois ans (comme les dates ne sont pas toujours explicites c la décision que j’ai prise). Lorsqu’il nous voit arriver il se relève dans son lit :

- Le voilà.

Le petit me regarde avec des grands yeux ronds. Alison le prend dans ses bras :

- Nous n’avons pas prit la décision de lui donner un nom.
- Vous, vous faites toujours des recherches quand on vous confie un enfant ?
- Oui.
- Je pourrais savoir qui vous l’a confié.
- Nous ne savons pas. Le petit était devant la porte quand je suis arrivée se matin là.
Voulez-vous le prendre ?

Je ne sais pas comment prendre la chose. L’enfant a l’âge du bébé Parker, personne ne sait comment le petit est arrivé là. Il y a trop d’indices pour me faire penser que le Centre a un lien avec tout cela.
Machinalement comme attirée par l’enfant je tends les bras et Alison me le donne délicatement. L’enfant est un peu surpris au départ mais il ne pleure pas ce qui surprend Alison :

- C’est bizarre qu’il ne dise rien.
- S’il s’agit bien de mon cousin, je ne pense pas.
- Pourquoi ?
- Et bien, c’est peut être parce que c’est moi qui l’ai mis au monde.
- Je pense oui que ça pourrait expliquer la chose. Je vais vous laisser seule avec lui.

Alison part s’occuper des autres enfants me laissant donc seule avec le petit. Ce dernier ne me quitte pas des yeux et est surpris lorsque mon téléphone sonne. Je l’attrape dans ma poche et décroche :

- Parker.
- Mon dieu, c’est vraiment toi.
- C’est qui ?
- Ethan.
- Mon dieu, Ethan.
- Tu va bien ?
- Oui et toi ? Où es-tu ?
- Je suis pas très loin de toi.
- Tu es sur Dover.
- Oui ce sont les voix qui m’ont conduit jusqu’ici.
- Rejoins-moi à l’aide à l’enfance.
- J’arrive.

Je raccroche et range mon portable dans ma poche. Je ne sais pas si c’est la pleine lune mais je ne comprends pas pourquoi tout m’arrive aujourd’hui : Le bébé Parker, Ethan. Je me demande ce qui va pouvoir se passer avant que les douze coups de minuit sonnent. Bref. Je demande la possibilité de descendre à l’accueil avec le petit pour y attendre Ethan.
Au but de dix minutes le gamin semble tout à fait habitué à moi. Alors que je joue avec lui, les grandes portes battantes se font entendre et je vois Ethan entrer.
Il me vois lui aussi et me prends dans ses bras :

- Je suis tellement content de te revoir. Tu m’as tellement manqué !
- Toi aussi Ethan. Pourquoi avoir laissé passer tout ce temps ?
- Il fallait que je reste à l’écart. Du moins le temps que le Centre m’oublie. Et puis maintenant que je sais que tu ne fera plus de mal à mon frère.
- Quoi ?
- N’oublie pas maman, Parker. Elle me l’a dit. C’est pour ça que j’ai décidé de venir te voir.
- Décidément on ne peut rien te cacher.
- Dis-moi ce que tu vas faire ?
- On attend les résultats de ma prise de sang.
- Tu penses que ?
- J’ai l’intime conviction que c'est le bébé de Brigitte et de mon…….. enfin de Monsieur Parker, mon oncle.
- Je vais attendre avec toi.

Nous restons donc dans le hall à attendre que les résultats nous soient annoncés.
Ainsi vers midi, Alison revint nous voir, me demandant de l’accompagner dans son bureau. Laissant le petit en compagnie d’Ethan et d’une autre assistante sociale, je suis Alison dans son bureau. Elle me fait entrer et asseoir et prend ensuite place sur son fauteuil en face de moi :

- Mademoiselle Parker, nous avons les résultats de vos analyses.
- Et alors ?
- J’ai demandé à un médecin de venir. Vous opposeriez vous à un examen gynécologique ?
- Pardon ?
- Il y a bien des concordances entre votre patrimoine génétique et celui de l’enfant.
- C’est normal, je vous ai expliquer que c'était le ………………….
- Il y a trop de ressemblances pour qu’il soit simplement votre cousin.
- Est-ce que vous pourriez être plus claire ?
-Disons qu’avec les résultats que nous avons obtenus, le seul lien qu’il peut y avoir entre vous deux est celui de mère et fils.
- Je vous demande pardon ?

Alison sort deux transparents qu’elle superpose et me montre :

- Vous voyez, il y a beaucoup de ressemblances.
- Mais il ne peux pas être mon fils. Je n’ai jamais eu d’enfant.
- C’est ce que nous voulions vérifier avec le médecin.
- Croyez-moi, je n’ai jamais eu d’enfant.
- Ok. Mais ce qui est sûr c’est que vous en avez un maintenant. Si vous voulez, il vous suffit de signer quelques papiers et d’emmener le petit.
- Vous voulez dire que c’est aussi simple ?
- Les analyses disent que vous êtes sa mère. Bien sûr, vous serez suivie par nos services mais c’est possible oui. Que compter vous faire ?
- Je pense que je vais rentrer chez moi avec le petit. Vous voulez que je vous laisse mes coordonnées ?
- J’ai déjà tout dans le dossier. Et puis je dois vous avouer que j’ai confiance en vous.
- Merci.
- Vous devriez y aller.
- Oui.

Je quitte donc le bureau d’Alison pour aller retrouver Ethan et mon fils dans le hall. Lorsque j’y arrive Ethan se lève et s’approche de moi. Voyant que je ne suis pas dans mon assiette il me demande :

- Est-ce que ça va ?
- Oui, je crois. Je, on va rentrer. Ethan, tu viens avec nous.
- Mais tu rentres avec le petit ?

Je me tourne vers l’enfant qui me sourit et je le prends dans mes bras.

- Oui. Ecoutes, je ne me l'explique pas moi même, mais il s'agit de mon fils.
- Quoi ?
- Viens, ne restons pas là.

Nous quittons le bâtiment et prenons la direction de ma résidence à Blue Cove. Une fois arrivés, je fais visiter les lieux à Ethan et lui propose de boire quelque chose. Il me demande un café. Je lui confie alors le petit et pars préparer une cafetière. Lorsque je reviens auprès d'eux il me demande de m'asseoir :

- Que ce passe-t-il ?
- Prends-le sur tes genoux.

Je m'exécute sans discuter. Il me regarde droit dans les yeux :

- Concentre-toi.
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
- Il va te dire quelque chose.
- Quoi ?
- Ecoute.

Je fais ce que mon frère me demande et je finis par entendre une toute petite voix venir me souffler à l'oreille le mot "Gabriel" (je sais je l'ai déjà fais celui là mais c l'un de mes prénoms préférés) :

- Gabriel ?

Lorsqu'il entend ma voix, il se mit à sourire :

- Tu sais ce que ça veut dire ?
- Je pense qu'il veut qu'on lui donne ce prénom. N'est-ce pas Gabriel ?

Le petit se jeta alors dans mes bras me laissant à la fois surprise et attendrie. C'est à ce moment là que mon téléphone sonne. Je décroche :

- Parker.
- Bonjour Parker.
-Jarod ?
- Comment vas-tu ?
- Je vais bien et toi ?
- Je…….
- Jarod ?
- J'en ai marre, je vais venir te voir nous avons besoin de parler tous les deux. Je serai chez toi dans l'après midi
- Mais……..

Mais Jarod a raccroché :

- Il est fou.
- Jarod arrive c'est ça ?
- Oui.
- Cool !
- Quoi !
- Je vais lui faire la surprise.
- C'est sûr qu'il va être content de te voir.
- Oui, mais je sais aussi où toute sa famille se trouve. Je les ai trouvés avant de venir te rejoindre.
- Tu vas vraiment lui faire plaisir alors.

Je reste là à regarder Ethan dans les yeux tout en me rappelant ce que Jarod vient de me dire éprouvant un mal être pour ce qui va ce passer.
Deux heures plus tard, on sonne à la porte. Jarod. Il veut engager la conversation mais il aperçoit Ethan et lui saute dans les bras. Ce dernier lui informe aussi de ses retrouvailles avec son père. Jarod est sur un nuage. Il va pouvoir retrouver sa famille. Je reviens de ma chambre avec Gabriel dans les bras :

- Parker c'est le ……
- Oui et Jarod, c'est mon fils.
- Quoi ?
- Oui. J'ai fais des tests.
- Ok. Il faut que je te parle.

Ethan vient chercher Gabriel et sort de la pièce où il règne une atmosphère électrique :

- Parker, il faut qu'on parle.
- De quoi tu veux qu'on parle ?
- Je vais être franc et je vais peut être te faire du mal, mais je ne sais pas comment te le dire autrement.
- Quoi ?
- Pourquoi tu continues à vivre comme ça Parker ? Ce n'est pas une vie. Il faut que tu apprennes à vivre dans le présent et que tu oublies ce que tu as vécu avant.

Je me sens humiliée :

- Ca te va bien de dire ça toi. Tu fais tout par rapport à ta vie avant le Centre.
- Je cherche juste à retrouver les miens. Tu ne sais pas ce que c'est de vivre sans famille.

Là s'en était trop :

- Est-ce que tu te fous de moi ? Dois-je te rappeler que ma mère a été tuée par mon père qui est le pire homme qui puisse trouver sur cette terre ?
- Mais je vois que ça ne te pose pas de problèmes pour continuer à y vivre au lieu de commencer une nouvelle et de te tourner vers le futur.
- Tu ne comprendras jamais rien.
- Parker tu mérites autre chose dans ta vie.

Jarod se rapproche de moi ce qui me force à reculer jusqu'à ce que je ne puisse plus, bloquée par un mur. Il est si proche de moi que je peux sentir son souffle. Nos respirations sont rapides et saccadées. C'est Jarod qui brise le silence en plaquant ses lèvres contre les miennes. Surprise j'essaye de me détacher de son étreinte mais peu à peu une sensation de bien être m'envahit et je me laisse aller à savourer ce moment que je ne veux pas voir s'arrêter.

Ma vie a vraiment changé. J'ai enfin quitté le Centre qui a explosé par l'opération du saint esprit quelques jours plus tard. Jarod et moi avons quitté le Delaware et découvert que Gabriel était notre fils. J'ai appris à connaître sa famille et découvert ce qu'est vraiment une vie de famille. Nous allons nous marier le mois prochain et dans trois mois je vais donner une petite sœur à Gabriel.

LA VIE EST UN CADEAU

 

Fin

 

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

 

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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