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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Une Saint Valentin pas comme les autres (partie unique)

Auteur : Vicky ( vickysg1@wanadoo.fr )

Où le situer : Il se situe après IOTH

Notes : Notes de l'auteur : "Catégorie : romance, challenge (de In The Moonlight)
Résumé : Melle Parker se remémore quelques souvenirs de Saint-Valentin
Disclaimer : pas à moi, pas de sous, juste pour le fun
Note de l’auteur : Cette fic est une réponse au challenge de la Saint-Valentin posté par Karine sur son site Inthemoonlight.
Je dédis cette fic à Dinou, Andy56, Shouka, Juliette, Sydnette, Angie, Miss Parker, Léna, Irina, TC33 et tous les fans du Caméléon et les membres du Centre Forum (j'aime ces dédicaces ! vive le forum !!)

Bonne lecture !!


Ne pas publier sans mon autorisation "

Vendredi 13 février 2004, domicile de Melle Parker, Blue Cove, Delaware

Je rentre chez moi seule comme toujours. En plus, le p’tit génie n’a pas donné de nouvelles depuis un moment. Je me demande s’il n’a pas réellement disparu cette fois-ci. Qu’est-ce que je raconte ? Bien sûr que non ! Il ne vit que pour m’énerver. Il va apparaître comme à son habitude quand on l’attend le moins et surtout où on l’attend le moins. Et dire que demain on est samedi et c’est la Saint-Valentin et que je vais devoir aller dans la maison des horreurs. Non pas que j’ai quelque chose de plus important à faire, bien au contraire, mais Jarod me pourrira vraiment la vie jusqu’au bout. Je devrais aller prendre un bain, ça me changera les idées et m’évitera de penser à Jarod et ce n’est pas de ça dont j’ai besoin ce soir.
Ce bain m’a vraiment fait du bien, il n’y a rien à dire. Je n’ai pas fait ce soir, je vais aller me coucher directement, de toute façon, je sais que Wonderboy se chargera de me réveiller demain matin à l’aube, alors autant profiter au maximum du temps de repos que j’ai. Mais dans mon lit, je ne peux empêcher mon esprit de vagabonder dans mes souvenirs du 14 février.
Il faut dire que la Saint-Valentin n’a jamais vraiment représenté quelque chose particulier à mes yeux. Deux Saint-Valentin seulement ont comptées pour moi, par le passé. Le première date de quand j’étais encore enfant. Ma mère était encore en vie, c’était juste deux mois avant sa mort. Papa devait travailler tard au Centre, alors il a dû annuler le dîner du soir. Mais maman n’a pas pour autant annuler le restaurant. Après le coup de fil de papa à la dernière minute, comme quoi il y a des choses qui n’ont jamais changées, elle m’a dit d’aller m’habiller, qu’on allait aller dîner toutes les deux. Quand elle a prononcé ces mots, un grand sourire a illuminé mon visage et j’ai pu voir dans ses yeux qu’elle était heureuse. Juste avant de partir au restaurant, elle m’a demandé de m’asseoir sur le canapé, me disant qu’elle avait quelque chose à me donner.

Flash-Back

« Je t’ai expliqué qu’aujourd’hui c’était la fête des amoureux, me dit-elle.
- Oui maman.
- Je tiens à te faire un petit cadeau. Ma mère me l’avait donnée quand j’avais ton âge, et je me suis promis de te le donner à ce moment-là. »

Elle me tend une petite boite et me fait signe de l’ouvrir. Dans la boite, je découvre un pendentif argenté représentant un ange accroché à une chaîne argentée également.

« Cet ange te protègera, ma chérie, fait-elle en me mettant la chaîne autour du cou.
- Mais tu es déjà là pour me protéger.
- Oui, mais tu sais que je ne serais pas toujours là. Il arrivera un moment où tu devras te débrouiller seule. Garde cet ange auprès de toi, et le mal ne pourra jamais t’atteindre. »

Fin du Flash-Back

Après la mort de maman, j’ai arrêté de le porter, il me rappelait trop de mauvais souvenirs. Cependant je le conservais dans ma boite à bijou, sur ma coiffeuse. J’ai recommencé à porter ce collier à la mort de Tommy, pour qu’il me protège de nouveau. J’avais eu mon lot de malheur et je voulais arrêter ça.
C’est d’ailleurs avec Tommy que j’ai passé ma deuxième Saint-Valentin inoubliable, notre seule Saint-Valentin. C’était juste quelque temps avant sa mort. Il m’avait déjà proposé de partir dans l’Oregon avec lui mais je n’avais pas encore accepté. Pour fêter dignement la Saint-Valentin, il m’a invité à dîner dans un des plus chers restaurants de Blue Cove et, m’a offert un superbe bracelet en or blanc. Malheureusement, j’ai découvert qu’il avait disparu peu de temps après la mort de Tommy. Je ne l’ai plus jamais retrouvé et c’est ça qui me fait le plus mal. J’ai perdu le plus beau cadeau que Tommy m’avait fait avant sa mort.
Bon, il vaut mieux que je dorme. La journée de demain risque d’être longue même si nous n’avons pas de nouvelles de Jarod.

Samedi 14 février 2004

Je me réveille seulement lorsque mon réveil sonne. Jarod n’a pas appelé ce matin non plus. Il est 7h30, je ferai mieux d’aller me préparer pour aller au Centre. Plus vite j’irai, plus vite j’en sortirai ; du moins c’est ce que j’espère.

Une heure plus tard, au Centre, Bureau de Melle Parker

Sydney est venu me voir dès mon arrivée, il semble préoccupé par mon état. Il sait que la Saint-Valentin est une période difficile pour moi. Je sais que pour lui non plus ça ne doit pas être facile, il aimerait pouvoir être auprès de Michelle et Nicolas au lieu d’être ici, et je le comprends. J’aimerais parfois moi aussi changer la passé, faire en sorte que ma mère ne soit pas morte, que Tommy soit encore là aussi, que tout mon présent soit bouleversé mais c’est impossible. C’est pourquoi j’ai appris à me résigner, à vivre cette vie que je n’aime pas, à rentrer chez moi pour trouver une maison vide et un lit froid.
Je sens que cette journée va être très longue et sans aucune nouvelle de Jarod de surcroît.

Le soir, dans la voiture de Melle Parker

Je ne m’étais pas trompée. Jarod n’a donné aucune nouvelle et la journée fut très longue. J’ai été convoquée dans le bureau de Raines qui voulait savoir où en étaient les recherches sur le p’tit génie. Ce crétin de Lyle est venu me voir deux fois aujourd’hui, me montrant sa nouvelle conquête chinoise qu’il comptait emmener dîner ce soir. En y repensant, j’aurais peut-être dû la prévenir que c’est elle qui risque de faire office de dîner. Et maintenant, je rentre seule chez moi, avec rien à faire pour la Saint-Valentin. Il faut dire que je l’ai un peu cherché. J’aurais pu sortir plus souvent le soir ces derniers temps et j’aurais peut-être eu un rendez-vous. Mais depuis la mort de l’homme que je pensais être mon père, je n’ai plus envie de m’amuser avec les hommes comme avant. En fait ce n’est pas depuis cet événement si je ne me voile pas la face, c’est depuis le fameux soir devant la cheminée chez Ocee. Ce moment de faiblesse comme je l’appelle. Je n’ai plus envie de rien d’autre, et ce coup de fil après que nous soyons rentrés a compté lui aussi.
Il m’a proposé un tournant mais je n’ai pas pu le prendre en sachant que quelqu’un, lui, m’y attendait. Au fond de moi, je ne voulais pas qu’il meure à cause de moi, comme Tommy. C’est de ma faute si Tommy est mort et je ne pourrais pas supporté que Jarod meurt lui aussi par ma faute.
Ce jour n’est pas bon pour moi !! Pourquoi faut-il que je laisse parler mon cœur aujourd’hui ? Oublions ça. Me voilà enfin chez moi, ce soir je vais passer une soirée tranquille. Bon où sont ces fichus clés maintenant ? Ah les voilà ! Je ressens une étrange sensation. On va faire attention et ouvrir doucement la porte.
Mais qu’est-ce que… ? La table de la salle à manger est dressée pour deux, avec des chandelles, une douce odeur s’échappe de la cuisine. Que se passe-t-il donc ici ?

" Bonne Saint-Valentin Melle Parker, fait une voix derrière moi. »

Je me retourne doucement même si je sais déjà à qui appartient la voix. Je l’entend refermer la porte. Ca ne sert à rien que je prenne mon arme, je sais que je ne tirerai pas. Finalement, je me retrouve face à lui. Il porte un élégant smoking blanc, ce qui le change de son noir habituel.

« Jarod ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? dis-je de mon ton le moins sympathique possible.
- Tu ne te souviens pas, il y a quelques années, je t’ai demandé d’être ma Valentine. Comme tu ne m’as jamais répondu, j’ai pensé que tu acceptais.
- Quoi ? fais-je avant de me remémorer l’événement en question. Ce n’est pas parce que je n’ai rien dit que je voulais être ta Valentine !!
- Vas plutôt te changer dans ta chambre. Je t’attends ici.
- Tu me fais confiance à ce point ! dis-je en éclatant de rire. Tu sais que je pourrais appeler le Centre !
- J’ai débranché ta ligne téléphonique. Et quand à ton portable, dit-il en brandissant son trophée, je crois qu’il sera mieux avec moi.
- Jarod !!
- Vas te changer avant que le dîner refroidisse. »

Voyant que je ne peux rien faire d’autre, je fais comme il dit et je me dirige vers ma chambre. Je reste clouée sur le pas de la porte en l’atteignant : sur mon lit est posée une superbe robe rouge. Je la prend et me dirige vers la salle de bain pour me changer. Elle est vraiment magnifique : la robe a le dos nu jusqu’au creux des reins et m’arrive juste au-dessus du genou. Sur le devant, elle a un décolleté assez plongeant. Jarod veut vraiment profiter du spectacle. Je ressors de ma salle de bain et me dirige vers la coiffeuse pour me remaquiller un peu. C’est là que j’aperçois une boite de chaussure. Elle renferme une paire d’escarpins de la même couleur que la robe.
Enfin prête, je ressors de la chambre et retourne dans le salon où est resté Jarod. Quand j’arrive celui-ci m’observe sous toutes les coutures avec un regard approbateur. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis heureuse qu’il pose un regard comme ça sur moi. Il me fait signe de m’asseoir et va chercher le repas dans la cuisine. Il a vraiment fait les choses en grand. Finalement, je suis heureuse de ne pas avoir à être toute seule ce soir. Ces talents de caméléon n’ont pas été gaspillés ce soir. Le repas est succulent.

« Parker, tu dois tout de même te demander pourquoi je suis ici ce soir.
- C’est exact.
- Si je suis ici c’est pour te dire au-revoir. »

En entendant cette phrase, je laisse tomber ma fourchette. Jarod va partir.

« Comme tu l’as remarqué, je ne donne plus de nouvelles au Centre depuis un moment. J’en ai marre Parker, marre de courir, marre de me cacher. C’est pour ça que je pars, que je quitte même le pays. Tu ne me reverras jamais. "

Je reste muette devant ses paroles. Je le fixe comme si je ne comprenais pas ce qu’il me disait, comme si je ne voulais pas comprendre.

« Parker, si je suis venu aujourd’hui, c’est aussi pour te demander de partir avec moi, de quitter le Centre.
- Pourquoi te suivrais-je ? arrivai-je à dire.
- Je t’aime Parker, me lâche-t-il d’un coup. »

Je n’y étais pas préparé. Je sens les larmes me monter aux yeux. J’essaye de les retenir en vain. Elle roulent allègrement sur mes joues. Jarod les vois, se lève de sa chaise et vient s’agenouiller à côté de moi. Avec son pouce, il essuie les larmes tandis que moi je le regarde toujours. Je vois dans ses yeux qu’il ne me ment pas. Il pense ce qu’il dit, et de toute façon Jarod dit toujours ce qu’il pense. Mais que dois-je faire ? Accepter sa déclaration et partir avec lui ou le rejeter une fois de plus. Sauf que cette fois si je le rejette, il partira définitivement, il quittera ma vie. Je sais que ça je ne peux pas le supporter. Alors je dis les premiers mots auxquels je pense.

« Je t’aime aussi, Jarod, lui dis-je avant de l’embrasser tendrement sur les lèvres. Merci de m’offrir le plus merveilleux des cadeaux : ma liberté.
- Alors tu pars avec moi ? me demanda-t-il incrédule.
- Oui, je pars avec toi. Je ne peux pas imaginer mon futur sans toi près de moi. J’ai mis du temps à le comprendre, mais je sais maintenant que tu fais parti de ma vie de façon permanente. Tu représentes mon passé, mon présent et mon futur. »

On s’embrasse à nouveau, cette fois-ci plus passionnément. On se lève et je le conduis dans ma chambre. On partira demain mais on a du temps à rattraper d’abord.

Le lendemain matin, chez Parker

Je me réveille doucement et m’aperçois que mon caméléon, dans les bras duquel je suis, dort encore. Je décide la réveiller par un doux baiser. Il ouvre les yeux et je tombe enfin sur son regard chocolat. Je sais que les premiers temps seront difficiles mais la vie à ses côtés sera merveilleuse, je le sais, je le sens.



Fin

J’espère que ça vous a plu !!!
Des petits mails seraient les bienvenus ! Si si je vous assure !!!
@ la prochaine
Vicky

Fin

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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