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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Une étoile dans la nuit (partie unique)
Auteur : Eléa de Lune ( ln_esmeralda@yahoo.fr )
Où le situer : Il se situe n'importe où dans la série après "Road Trip"
Notes : Notes
de l'auteur : "Série : le Caméléon
Résumé : Parker se retrouve bloquée dans un ascenseur
avec une femme. Loccasion de faire le point sur sa vie et
de faire connaissance avec cette jeune femme.
Disclaimer : les personnages ne sont pas ma propriété,
je ne touche pas dargent pour ce que je fais, seul votre
plaisir est ma récompense, alors pensez aux feedbacks
merci
ln_esmeralda@yahoo.fr
Note de lauteur : cette fanfic ne raconte rien de spécial,
cest seulement loccasion ici de faire rencontrer
Parker et cette femme que vous reconnaîtrez. Elle se situe forcément
après Road Trip, je lavais pensé pour après Inner Sense.
Libre à vous de limaginer après IOTH.
Bonne lecture
"
Partie 1
Je laurai. Il ne me glisserait pas entre les doigts cette
fois. Javais posté un homme à chaque issue, c'est-à-dire
en bas des deux cages descalier, deux sur le toit, et deux
au parking sous terrain. Limmeuble avait beau faire vingt
étages, je le coincerai. Javais fait bloquer les deux
autres ascenseurs jusquà nouvel ordre et je pris le
dernier restant pour monter jusquau seizième étage,
chambre quarante sept, chambre que Broots avait localisé grâce
aux récents indices que le génie avait semés.
Appuyée contre la paroi du fond, je pensais déjà à la fin
heureuse de cette fuite qui aura duré quatre ans
la tête
renversée en arrière je regardais défiler les chiffres
lumineux des étages. Lhomme à barbe qui était monté au
deuxième descendit au quatrième, et au sixième une jeune femme
monta. Javais pris soin de ranger mon arme, bien que lavoir
en main maurait calmé. Cest dans des situations
telles que celle là que lon se rend compte combien ces
ascenseurs vont lentement. Et cette musique dambiance faite
pour me relaxer, ne faisait que taper plus encore sur mes nerfs.
Quand soudain, entre le douzième et le treizième étage, lappareil
produisit une secousse brutale, me projetant à terre, avant de simmobiliser.
« Cest la meilleure
! » sifflai-je entre les dents.
Linsistante musique dambiance sétait tue, la
lumière sétait éteinte laissant seulement la faible
lueur dune lampe de secours. Je me relevai tant bien que
mal, et voyant que la jeune femme faisait de même je ne lui
demandai pas si ça allait.
Je sortis mon portable. Pas de réseau. Je me retournai vers la
jeune femme et elle me fit signe que le sien non plus navait
pas de réseau. Je me mis à frapper la porte de lascenseur,
plus pour la forme que pour me faire entendre. La gamine fit de même
et je réalisai vite combien nous étions ridicules. Jentrepris
douvrir les portes avec les mains, mais celles-ci ne bougèrent
pas dun centimètre et ma manucure toute récente en prit
un coup. Men voulant de ne pas y avoir penser plus tôt jouvris
furieusement la caissette encastrée à droite des portes, où se
trouvait toujours le téléphone de liaison avec le rez-de-chaussée
et les secours. A ma grande surprise ce fût Broots que jeus
au bout du fil.
- « Broots.. ! que se passe-t-il bordel... ?!
- euh
Mademoiselle Parker
eh bien
votre
ascenseur sest bloqué entre le douzième et le treizième
étage
- Triple abruti... ! je men étais rendue compte
répondez
plutôt aux questions qui suivent, pourquoi et comment
et
venez mouvrir ces portes
-
et bien Mlle
cest le système électronique
qui est défaillant, c'est-à-dire les portes sont bloquées et
ne peuvent être ouvertes, et que la réparation risque de
prendre un peu de temps
-
arrêtez de bafouiller et dites moi clairement combien de
temps je vais rester ici
?
-
euh et bien
je dirais à peu près une heure
-
une heure
? je vous donne trente minutes pour réparer
ce foutu appareil si vous tenez a votre tête Broots
-
oui Mlle
»
Je me tournai vers la jeune femme à qui je navais pas prêté
attention depuis le début et lui dit « Problème technique,
dans une demie heure il sera réglé ». Elle sourit et sassit
par terre en me disant « ça ne métait jamais arrivée,
je navais vu ça que dans les films
»
Mouais ben moi non plus. Je retirai ma veste Gucci et je massis
en face delle, la tête renversée en arrière, comment
voulez vous ne pas avoir dulcère avec un boulot pareil ?
Je fulminais intérieurement. Avec le remue ménage des
techniciens Jarod allait facilement pouvoir senfuir
*~*~*~*~*
La gamine, contrairement à ce que jaurais pu penser, ne sétait
pas mise à paniquer. Elle était assise là, sereine. Presque
trop à mon goût. Ses yeux pétillaient de malice, et je me
demandais ce qui pouvait bien lexister dans la situation présente
Sans men rendre comte, je me pris à lobserver
attentivement. Ses boucles rousses lauréolaient. On aurait
dit une jolie poupée avec ses grands yeux noirs. Comme mon
regard devait se faire trop insistant, elle me fixa à son tour
puis me sourit.
Quelque chose me fit mal, comme si un bout de moi-même se décrochait
et faisait une longue chute avant de tomber avec douleur. Comme
si on me forçait à admettre ce que jétais, ou plutôt ce
que je nétais plus, ce que javais perdu avec le
temps. Etrange sensation, puis je compris. Ce sourire. Un sourire
chaleureux, confiant, spontané, libre, autant de choses qui mavaient
depuis longtemps quittées.
Toujours en souriant, elle me demanda :
- « Quelquun vous attend ? »
Comme je mis du temps à répondre, elle précisa.
- « Dans limmeuble. Est-ce que vous êtes attendue ? oh !
ou bien vous travaillez ici, nest ce pas ?
- Je viens voir un vieil ami » lui dis-je en essayant de lui
rendre un sourire des plus sincères.
Un vieil ami. Voilà ce que cétait. Une vieille
connaissance avec qui la relation sétait dégradée avec
le temps. Etait-ce comme cela que je définissais ma relation
avec Jarod ? Je me maudis davoir employé le terme relation.
Nos contacts se limitaient à de rares entrevues quil
planifiait la plupart du temps dans son jeu stupide du chat et de
la souris, ou encore à des appels téléphoniques quil
daignait me donner selon son humeur. Non, ceci nétait pas
ce quon aurait pu appeler une relation normale.
Mais bien que je men veuille horriblement de ladmettre,
il existait certains éléments de notre passé commun quil
métait impossible de dénier.
Un vieil ami
non, je dirais plutôt un ami denfance.
- « Les amis sont précieux » me dit la gamine, me souriant
toujours, « tout comme les amours » ajouta-t-elle.
Je notai quelle porta ses doigts à son annulaire gauche.
Un anneau en or surmonté dune pierre sy trouvait
discrètement. Elle le fit tourner sur son doigt. A son regard je
compris quil était là depuis peu.
- « Vous êtes fiancée ? »
Je naurais pas su dire pourquoi jengageai la
conversation avec la gamine. Quavais-je à y perdre ? Il métait
si rare davoir une discussion normale, sans parler dhorreur,
de trahison, de manipulations génétiques. Et puis, ce temps qui
ségrenait si lentement
La gamine hocha la tête.
- « Depuis deux jours
! »
Avec tous les efforts que je pus faire, je ne réussi pas à
sourire. Sans que je my attende, je repensai à Thomas, à
son chalet, à notre chalet et au reste. Moi aussi javais
été fiancée, javais connu ce bonheur, ce sentiment dinvulnérabilité
près de lui. Puis javais tout perdu. Si vite.
Javais tourné la page, mais ce bonheur étalé, ces gens
heureux me rappeler de douloureux souvenirs. Il fallait pourtant
que joublie, le passé appartient au passé. Il fallait que
je relève la tête.
Si javais été seule, là, jaurais pleuré. Je naurais
rien retenu. Pleuré de rage, de douleur, de chagrin non pas pour
Thomas, mais parce que je ne peux pas fuir la réalité, je ne
peux plus. Cette réalité qui constamment profère que je serais
seule pour le reste de ma vie, et bien au delà peut être.
La gamine dut se rendre compte de mon état. Elle ne souriait
plus, elle paraissait même gênée. Il faudrait que jarrête
de parler delle comme dune gamine car ce nest
pas le cas. Cest ce que javais cru en la voyant
entrer dans lascenseur, mais en lobservant bien je maperçus
que cest bien une femme. Sa tenue vestimentaire, son
blouson de cuir rouge lui donnait lair rebelle quont
les jeunes. Cela contrastait évidemment avec mon tailleur noir,
strict. En réalité elle était lopposition de ce que jétais,
elle était le blanc, jétais le noir. Enfin quelle
importance ? Je ne la connaissais pas et je ne la reverrai jamais.
Pourquoi sarrêter sur ces détails ?
- « Je suis désolée si je vous ai rappelé de mauvais
souvenirs. » me dit elle à mi-voix, « vous voulez en parler ?
»
Bon sang ! Quavaient-ils tous à vouloir me psychanalyser
! Je refusais de parler de Thomas avec une inconnue. Avec
quiconque dailleurs. En y regardant de plus près, ce nétait
pas Thomas le réel problème. Ce souvenir en déclenchait dautres,
et je constatai avec amertume que le problème se situait au
niveau de ma vie en général. Quel chantier ! Cela me fit
sourire
- « Ma vie est une accumulation déchecs et de désillusions
Cest aussi simple que cela ! » lui avouai-je.
- Il ne faut pas être si dure avec soi même
il y a
toujours des lumières dans la nuit, même si vous ne les
percevez pas, elles sont là, comme des étoiles
ne vous
laissez surtout pas gagner par le désespoir, elles sont là et
un jour vous vous en rendrez compte
» Elle me prit les
mains et me les serra.
Comment pouvait elle prétendre cela sans me connaître, en
ignorant tout de ma vie ? Cétait de ses conseils que lon
donne au coin dune rue. Croyez en vous. Soyez positif.
Niaiseries. Je me suis souvent demandé comment javais évité
de péter les plombs en faisant ce boulot. Il était éreintant
tant sur le plan physique que sur le plan moral, cette chasse à
lhomme à travers le pays me poussait souvent à bout. Mais
la perspective de coincer Superboy, et de voir son expression à
ce moment là, toujours mavait maintenue debout. Mais voilà
la seule et unique raison et justement tout le paradoxe. Je nai
pas de vie, et je cours incessamment aux quatre coins du
continent. Faites moi songer à écrire mes mémoires... !
- « Cest pour bientôt le mariage ? » lui demandai-je,
plus pour détourner la conversation vers elle que par réel intérêt.
- « Je ne sais pas » dit-elle en soupirant, « il nest
pas réellement prêt à sengager. Son passé le rattrape.
Il doit régler des comptes avec lui même et les ombres de son
passé. Et puis il faut quil se pose ! Il est toujours en déplacement
à venir en aide aux autres. Il ma promis de sarrêter
bientôt et de sinstaller avec moi » dit-elle en souriant.
Elle effleura lanneau de ses doigts une nouvelle fois. «
Il est tellement mystérieux vous savez
je ne sais presque
rien de lui en réalité
sauf quil maime
! »
Faites moi penser à ne plus rester bloquée dans un ascenseur
avec ce type de femme ! Je suis une parfaite inconnue à ses yeux
et elle me prend pour sa psy
elle va épouser un homme dont
elle ne connaît rien et qui doit régler des comptes avec son
passé
Rien de tout cela ne minspirerait confiance
Comment peut-on être si naïve, si peu méfiante
je
rectifiais intérieurement, jétais peut être trop souvent
sur la défensive pour pouvoir donner ce genre de leçons. Je ne
lui dis rien mais nen pensais pas moins. Jespère
pour elle sincèrement que ce type est quelquun
de bien.
- « Vous voulez le voir en photo ? » me dit-elle en fouillant
son sac à la recherche de son portefeuille.
- « Bien sûr » lui répondis-je bien quelle nattendait
pas réellement de réponse.
Au moment où elle récupérait enfin son portefeuille, le téléphone
de secours sonna.
En un bond je fus debout, le combiné fixé à loreille.
Partie 2
- « Mlle Parker, cest moi
euh... jai réinitialisé
le système électronique
bien quen réalité la
panne vienne de
- Broots
!
- Oui Mlle
voilà, cest réglé
jugez par vous-même
»
Pendant que ce crétin bafouillait dans mon oreille, lappareil
séclaircit et après une secousse reprit sa montée
interrompue une demie heure avant.
Je me doutais que le génie avait profité de lagitation
pour se faire la belle et cette idée mexcédait
Par
acquis de conscience je voulais tout de même me rendre dans sa
chambre.
Quand les portes souvrirent, la gamine la jeune
femme - se tourna vers moi et me tendit sa main ouverte.
- « Ravie de vous avoir connue. »
Je lui empoignai ma main. « Moi de même. »
Après un dernier de ses sourires, elle lâcha ma main et partit
vers la gauche. Quelques pas à peine après, elle se tourna et
me dit « Au fait mon nom est Zoey Bright ! », puis je vis ses
boucles tournées au coin à droite.
Je mis quelques secondes à repérer un plan de létage et
plus précisément la chambre que louait Jarod, la chambre W47,
dans laile Ouest. Létage était étrangement vide et
jen supposai que limmeuble avait été évacué suite
à lincident dans lascenseur.
Jarrivai rapidement à la chambre W47 et tandis que je mapprêtai
à forcer la serrure je vis la gamine, Zoey en sortir.
- « Oh ! on était destinées à se croiser aujourdhui !
» dit elle en riant « vous avez trouvé votre ami ? Apparemment
létage a été évacué par mesure de sécurité. Mon
fiancé nest pas là non plus. »
Mon cerveau eut incroyablement du mal à enregistrer toutes les
informations correctement. Je vérifiai le numéro de chambre
devant laquelle jétais. W47 était affiché en gros caractères.
- « Oh ! mais vous cherchiez Jarod cest ça ? quelle coïncidence
vous imaginez ! cest le destin qui a voulu que lon
soit bloquées dans ce même ascenseur ! ça alors ! «
Jétais sonnée. KO. Comme si une brute mavait envoyé
son poing dans la poitrine. Impossible de respirer. Je dus mappuyer
contre le pan du mur pour reprendre mes esprits et mon souffle.
Il devait y avoir erreur. Je me repris.
- « Non
je me suis trompée daile, sa chambre est de
lautre coté, mais elles sont vides, il doit être en bas
lui aussi. Nous devrions redescendre. »
Au rez-de-chaussée, Broots mattendait. Je neus pas
la force de linsulter. Le voyage du retour se fit en
silence.
Je narrivais pas à y croire, je ne pouvais pas y croire.
Cette Zoey avait du se tromper. Combien de Jarod y a-t-il dans
tout le pays ?
Il mavait abandonné. Jarod avait trouvé quelquun
qui laimait et quil aimait, il fondera bientôt une
famille, puis il moubliera.
Ma réaction mécoeura. Je pouvais continuer à vivre sans
lui. Quavait il été toute ma vie, à part source de
soucis ? Mais comment Superboy pouvait réduire à néant cette
chasse, ce jeu, notre jeu auquel on sadonnait
depuis si longtemps ? Il balayait ainsi tous nos souvenirs denfance
dun revers de manche. En voulant oublier le Centre, il
allait finir par moublier.
*~*~*~*~*
Jétais chez moi depuis deux heures et cétait la
seule conclusion que jen tirais. Il tirait un trait sur moi.
Je nétais plus rien à ses yeux. Lui non plus nétait
rien pour moi dailleurs, jessayais vainement de men
convaincre. Il ne mavait même pas averti. Que je suis
stupide... ! Quaurais-je voulu... ? Un faire-part de
mariage avec de jolis nuds roses ?
Je métais enfoncée dans le canapé, un verre de scotch à
la main et la bouteille tout près. Le tableau était pathétique
Parker ! Je men rendais compte. Rien ne mattachait à
Jarod, aucun sentiment. Je voulais que rien ne mattache à
Jarod, et pourtant il représentait tant de choses
tant de
choses si dures à savouer
je crois que lalcool
commence à faire effet, je me rends bien compte que je mapprête
à dire, à penser des choses qui ne devraient même pas
effleurer mon esprit
Comment peut-on rester forte quand les
dernières bases de sa vie sécroulent ?
Une larme parcourut le long de ma pommette mais avant quelle
natteigne le menton je lavais essuyé.
Peut on mourir de solitude ? Javalai une gorgée dalcool.
Cest étrange, jai été seule une grande partie de
ma vie et cest lorsquune personne et celle quon
ne soupçonnait pas vous tourne le dos quon se rend
compte de sa détresse.
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
La sonnerie du téléphone me fit sursauter. Je regardai le réveil,
2h34. Seconde sonnerie. Jarod ? Avant que la troisième sonnerie
ne retentisse, je métais hissée jusquau téléphone
et avais pris le combiné, puis métais rallongée, calant
celui-ci entre ma joue et un coussin.
- « Parker
?
- Jarod
tu
pourquoi
pourquoi tu ne mas
rien dit ? je
» Jétais pitoyable, lalcool membrumait
lesprit et je narrivais à exprimer ce que je voulais
lui dire. Javais tant de choses pourtant à lui reprocher
- « Jignorais que tu te souciais de ma vie privée
» il ny avait aucune ironie dans sa voix, aucun indice qui
montrait quil était prêt à reprendre le jeu.
- « Jarod, tu las fait intentionnellement ? De nous
coincer toutes les deux dans cet ascenseur ? Dans un ascenseur
Jarod ! Jai été stupide de croire que tu ne maurais
pas fait ça
- Ce nétait pas moi ! La panne. Ce nétait pas moi,
cétait un réel problème technique. Et... je ne taurais
jamais fait subir ça dans un ascenseur, ni tout ça, je navais
rien prévu cette fois Parker, je te le promets, je ne suis pas
cruel, tu le sais
»
Je me relevai contre le dossier du canapé. Les larmes me
montaient aux yeux et il était hors de question que Superboy mentende
pleurer.
- « Arrête Jarod ! Arrête de jouer les bons samaritains ! En
te mariant tu
tu romps le contrat, la chasse, le jeu
cest fini ! Alors arrête tout dans ce cas, nessaie
plus de me réconforter, ne mappelle plus, oublie moi
!
- Parker, écoute moi sil te plait. Jai rompu les
fiançailles.
- Quoi ? mais quest-ce
- Laisse moi terminer Parker je ten prie
cest
très important. Jai rompu les fiançailles avec Zoey parce
que lorsque je vous ai vu sortir toutes les deux de limmeuble,
jai enfin compris pourquoi javais si peur de mengager
avec elle. Si je ne voulais pas mengager, cest parce
quil y a quelque chose au Centre qui me retient toujours.
Et jai beau vouloir fuir le Centre, sans cesse jy
repense parce que tu y es Parker. Et tant que tu y seras, je ne
pourrais jamais couper les liens
tu comprends ? Parker
? »
Je comprenais mais je ne voulais pas laccepter, je ne
pouvais pas. Cette fille rousse dans lascenseur avait déclenché
ce qui dormait paisiblement depuis trente ans. Non, ce que javais
enfoui de force et oublié avec le temps.
- « Parker
tu te souviens de notre première rencontre ?
Je suis tombé amoureux de cette petite fille que lon ma
présentée lors de cette simulation, et ce que je veux te faire
comprendre, cest que jaime toujours cette petite
fille devenue grande. Parker...? »
Foutues larmes ! Impossible de les retenir plus longtemps. Jarod
avait toujours su me comprendre et être là quand javais
besoin de lui. Il était là, plus que jamais. Il avait touché
un point que j'avais farouchement nié et dissimulé toutes ces
années.
- « Jarod
tout va trop vite. Je ressens des sentiments que
je nai jamais osé tavouer mais il me faut du temps
pour les éclaircir et me les avouer à moi-même avant tout. Ça
fait tellement longtemps que je refuse tous sentiments quil
me faut du temps pour réapprendre à les accepter
Jarod,
est-ce que tu es prêt à attendre quelques temps ?
- Prends ton temps Parker, je serais toujours là, à nimporte
quel moment
prends soin de toi
»
Il raccrocha et comme chaque fois jentendis la tonalité
frustrante résonner. Je reposai le combiné.
Dehors, la nuit était noire, la lune absente laissait la pièce
plongée dans lobscurité. Mais je savais à cet instant précis
que Jarod était ma lumière, mon étoile dans la nuit
Cest la nuit quil est beau de croire en la lumière.
Edmond Rostand. Cyrano de Bergerac
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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