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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Un conte de Noël (partie unique)

Auteur : Sam Parker ( elombzh@yahoo.fr )

Où le situer : Il se situe après IOTH

Notes : Notes de l'auteur : "Fic pour le challange n°3 L'histoire est écrite du point de vue de Parker. "

 


Le Centre, Blue Cove, Delaware, 24 décembre 2003

Bureau de Parker

Il n’est encore que 14 H, et la journée est loin d’être finie. Il faut que Sydney, Broots et moi partions pour New York, sur la piste de notre petit Génie. Dans sa quête de la veuve et de l’orphelin, il n’y a pas de pause en particulier la veille de Noël.

(Cette fois si, il était venu e aide à un jeune garçon qui avait perdu ses parents dans un accident de voiture et qu'on voulait séparé de son petit frère de deux ans.
Le gamin avait menacé les services sociaux de les descendre s'il ne le laissait pas vivre avec lui.
Jarod avait non seulement permis aux deux frères de vivre ensembles, mais en plus et grâce au Centre, encore une fois, il leur avait offert une vie de rêve.)

Pourquoi faire tout ça ? Je n'en vois plus l'intérêt. La vie est si monotone. Il court, je le chasse. Ce jeu de la souris devient si lassant que j'ai du mal à me lever le matin.
Broots et Sydney entrent dans mon bureau. Je pense que Sydney a remarqué mon état :

- Mademoiselle Parker, ça va ?
- Très bien. Le jet est prêt ?
- Oui on venait vous chercher.
- Allons-y.

J'attrape ma veste et je sors de mon bureau suivie de Sydney et de sa patience irréprochable ainsi que de Broots toujours aussi nerveux. Nous traversons le Centre pour retrouver la piste de décollage où l'avion nous attend. Je monte la première, comme d'habitude. L'avion décolle. Nous en avons pour une heure en gros.

Au bout de dix minutes, le stress de me retrouver en face de Jarod me fait perdre patience. Je commence à faire les cents pas dans l'espace très clos de l'avion.
En réalité depuis que nous sommes revenus de Carthis, se sera la première fois que nous aurons une chance de trouver Jarod. Nous n'avons jamais eu de contacts visuels depuis le temps passé ensemble sur cette île.
Il s'est passé tant de choses là bas. Des choses que ni Jarod ni moi ne pouvons faire semblant d'ignorer. J'ai mis du temps à l'accepter mais je pense que ses quelques jours sur l'île m'ont non seulement rapprochée de Jarod mais aussi réveiller des sentiments en moi que j'ai passé tant d'années à renfermer. Il est de plus évident que pour lui ces sentiments sont réciproques, mais encore qu’il nous est impossible de les exprimer par peur de représailles pour l'un comme pour l'autre.
J'aimerai que tout cela soit différent. J'aimerai que toute ma vie soit différente. J'aurai aimé rencontrer Jarod dans des circonstances différentes…………………………………… :

- Mademoiselle Parker ?
Je sursaute. Pourquoi ce crétin de Broots me dérange en pleine réflexion :

- Nous allons atterrir, vous devriez vous asseoir.
- Oui.

Machinalement je prends place à coté de Sydney sur le siège et boucle ma ceinture.

Une fois dehors, je demande à Broots où se trouve l'appartement de Jarod et nous partons louer une voiture pour nous rendre à l'adresse. Au service de location de voiture je demande une belle jaguar noire mais ils n'ont en pas. Je leur demande donc la voiture la plus puissante qu'ils ont et après avoir vérifié la marchandise nous prenons la direction de l'école Théodore Rooswelt.
Dans la voiture je ne dis pas un mot, concentrée sur ce qui va se passer :

- Parker ?
- Quoi ?
- Pourquoi avoir loué cette voiture ? C'est la plus chère.

Je souris :

- Je sais. Mais comme vous le savez déjà, c'est toujours le Centre qui règle nos dépenses quand il s'agit de Jarod.
- Oui ?
- Alors pourquoi est-ce qu'on roulerait dans une poubelle ?
- Vous avez raison.

Je ne dis plus rien. Je me demande ce que je vais faire lorsque nous trouverons Jarod. Déjà comment va t–il réagir lorsqu'il me verra arriver. Je ne sais plus quoi penser. Mais il faut que je réagisse vite. On arrive. Je gare la voiture, nous sortons très rapidement et prenons la direction de l'appartement de Jarod qui se trouve au troisième étage d'un petit immeuble au sein même de l'école. Nous montons les trois étages qui nous séparent de notre génie. J'ai le cœur qui s'emballe, j'attends ce moment de puis si longtemps et pourtant, je ne sais pas ce que je vais faire. Mes sentiments pour lui ont beaucoup changés depuis ces quelques jours sur Carthis. On arrive devant la porte. D'un coup de pied je l'ouvre violemment. Nous trouvons Jarod très occupé à décorer son sapin de noël. Je souris à cette vue en sachant déjà ce que je vais lui dire :

- Pose cette guirlande doucement et haut les mains !

Surpris par mon entrée, Jarod fait un bond et se retourne vers nous. L'expression qui se lit sur son visage me fait sourire de plus belle. Il me donne l'impression d'avoir à nouveau dix ans lorsque que nous nous étions rencontrés. Lorsque j'avais pénétré dans la salle de simulation, il se trouvait derrière une vitre et il avait beaucoup de capteurs disposés sur le corps et le visage. A l'époque, je ne savais pas à quoi ils servaient. Dès que je l'avais vu, j'avais senti quelque chose en moi que je n'avais jamais senti encore et que je n'ai jamais ressenti depuis. Je m'étais avancée jusqu'à la vitre tout en lui souriant, le cœur aussi battant qu'aujourd'hui. J'avais placé m'a main contre cette vitre qui nous séparait et il avait fait de même et j'avais senti de l'électricité passer entre nous. Lui aussi souriait et on était rester un moment à se regarder, les yeux dans les yeux…………………… :

- Mademoiselle Parker ?
- Quoi ?
- Ça fait un moment que vous n'avez pas bougé.

Je donne un rapide coup d'œil à Sydney et me concentre à nouveau sur Jarod. Il me regarde d'un air amusé :

- Qu'est ce qui te fait rire ?
- Rien.

Etant donné la situation, je ne comprends pas pourquoi il a l'air aussi serein :

- Bon et bien, on va rentrer à la maison, Jarod.
- Je te suis.
- Quoi ?

Je ne comprends pas ce qu'il vient de dire. Sydney non plus nous le regardons tous les deux avec insistance et une grande surprise (photo). Ça sent le coup fourré. Il me sourit et se plante devant moi :

- Qu'est ce que tu attends ? On y va.

Bien que je ne comprends pas encore vraiment ce qui se passe je fais demi tour et sors de l'appartement suivie de très près par Jarod. Mais alors que je descends les escaliers que Sydney, Broots et moi avions emprunté, à la vitesse de l'éclair tout à l'heure, Jarod m'attrape par le cou de la main droite et mon smith et wesson de la main gauche et se retourne vers mes deux comparses :

- Je vous conseille de ne rien tenter et de me laisser partir.
- Mais Jarod.
- La ferme, j'ai pris une décision. Je ne marcherai pas dans votre combine Sydney.
- Jarod
- Toi, tais-toi.

Jarod vient de resserrer son étreinte sur mon cou. Je sens son souffle chaud sur mon visage et son cœur battre dans mon dos. Il me menace toujours avec mon arme et commence à me forcer à descendre les quelques marches qui nous séparent de la sortie. Sydney et Broots nous suivent de près. Je ne sais plus quoi penser. Depuis la dernière fois que je l'ai vu il me semble qu'il ai changé. Serait'il capable de me descendre pour continuer à garder sa liberté. Nous sommes dehors. Il se dirige vers sa voiture et m'y fait entrer. Puis il fait le tour :

- Ne tentez rien Sydney. Je ne voudrais pas faire de mal à Parker.

Il s'engouffre dans la voiture à coté de moi et démarre.
Nous roulons pendant environs dix minutes. Le silence devient pesant. Je ne sais pas où il m'amène, mais ce qui est sur c'est qu'il est très pressé. Nous arrivons dans un petit aéroport. Il me fait sortir de la voiture et me rend mon arme.
Je ne comprends plus. Pourquoi fait-il cela ? Ce n'est pas parce que je suis seule que je ne peux pas le ramener au Centre. Il a sûrement une idée derrière la tête. Toujours aussi surprise je récupère mon bien sans le quitter des yeux et je finis pas lui demander :

- A quoi rime ton petit jeu ?
- Je veux t'offrir la possibilité de changer de vie.
- C'est à dire ?

Jarod me regarde comme s'il attend que je réagisse. Mais je ne fais rien. Il finit par dire :

- Suis-moi et quittons la région.
- Tu es devenu fou ou quoi ?
- Je veux que tu viennes avec moi. Viens s'il te plait.

Je le regarde avec insistance. Il semble être sincère. Mais comme d'habitude je feins mes sentiment en répondant :

- Tu crois savoir ce que je veux.
- Là n'est pas la question, je te demande de venir avec moi.
- Je ne peux pas tu le sais bien.
- Tu te souviens de ce que je t'ai dis en Afrique.
- Oui.
- Je dirai qu'en ce qui te concerne ce n'est pas une question de le pouvoir c'est de le vouloir.
- Qu'est ce que tu veux dire par là ?
- Tu te caches toujours derrière le Centre.
- C'est faux.
- Non, j'ai raison. Si tu l'avais voulu tu serais partie depuis longtemps.
- Tu sais bien que si l'on quitte le Centre, on ne reste pas assez longtemps en vie pour en profiter.
- Et bien si, regarde moi.
- Ce n'est pas la même chose.
- Pourquoi ?
- Le Centre a besoin de toi, ils te veulent vivant, mort tu ne sers plus à rien.
- Mais toi tu peux disparaître.
- Je n'ai pas le courage de le faire.

Jarod sait ou frapper pour faire mal. Il a tellement raison. Pourquoi je reste au Centre. Pour être sûre de quoi. D'avoir une bonne situation. Je sens des larmes monter jusqu'à mes yeux. Pour le cacher je tourne la tête. Il le remarque et me dit :

- Tu vois bien que j'ai raison. Dis-moi ce qui t'empêche vraiment de partir.
- Je sais pas.
- Oh si tu le sais.
- ……………………………
- alors.

Je me retourne le visage inondé de larmes :

- J'ai peur Jarod.
- Dis-moi de quoi.
- Je n'ai plus confiance en personne.
- Aies confiance en moi……………………………… Je sais que je n'ai pas été toujours très cool avec toi. Mais tu sais que tu peux avoir confiance en moi.
- Oui ça je le sais, Jarod.
- Et bien, viens avec moi.
- Mais.
- Il n'y a pas de mais.

Mon regard ne peut pas se détacher du sien. Lui aussi ne me quitte pas des yeux. Non restons là un moment et il finit par s'approcher et poser ses mains sur mes épaules. Je sens encore ce courant électrique que j'avais senti il y a trente ans. Il me fait frissonner. Je peux voir dans ses yeux que lui aussi est très troublé par la situation. C'est en effet la première fois que nous nous trouvons si proches depuis ces courts instants sur Carthis. Mais la situation était légèrement différente. Jarod venait de me dire qu'il voulait que je parte avec lui. Je sais au plus profond de moi que c'est ce que je veux faire. Pourquoi j'hésite. Son regard deviens de plus en plus insistant. Je baisse les yeux. Les sentiments que je ressens pour lui sont clairs maintenant : Je l'aime c'est tout.
J'aimerai le lui dire, le lui crier mais aucun son ne sort de ma bouche. Après un long moment de silence je craque et il m'attire contre lui. Ses bras sont toujours aussi rassurants que quand nous étions jeunes et qu'il me réconfortait après la mort de Maman, de Faith. Je ne me suis j'aimais sentie aussi bien depuis si longtemps. Je me calme petit à petit et je me desserre de son étreinte. Il me regarde dans les yeux et me sourit :

- Montons dans l'avion avant que tu ne change d'avis et que tu me menaces encore une fois de ton arme.

Je souris à cette phrase qui est pourtant bien réaliste. Nous prenons la direction de la piste de décollage. Nous prenons place et l'avion décolle. Au bout de quelques minutes je finis pas lui demander :

- Où est-ce qu'on va ?
- J'ai pensé qu'on pouvait partir dans l'ouest.
- L'ouest c'est vaste.
- L A.
- Le pays des stars
- Oui.
- Et on va faire quoi ?
- Vivre.
- Jarod, comment tu vas faire pour retrouver ta famille ?
- Je me débrouillerai tout seul.
- Tu as eu des nouvelles ?
- Non. Pas de ma famille.
- C'est à dire ?
- Je pense que j'ai retrouver le bébé Parker.
- Où ça ?
- Et ben pas très loin d'L.A figure-toi. Tu veux que je te dise la vérité. J'avais peur que tu réagisses comme tu sais si bien le faire. Si nous partons c'est pour le retrouver.

Je bois littéralement ses paroles. Il sait où le petit se trouve. Mais comment fait-il pour toujours tout savoir. Il sait tout en ce qui me concerne, mais quand il s'agit de sa famille il rame. Mais maintenant je vais tout faire pour lui venir en aide et le rendre le plus heureux du monde :

- Tu sais Parker, je ne me fais pas de soucis, je sais que je vais les retrouver.
- En tous cas tu peux compter sur moi.

Le sourire qui se lit sur son visage me comble de bonheur. Tandis que je plonge mon regard dans le sien, il prend mes mains dans les siennes. Ce contact ne fait que confirmer ma décision de partir avec lui. Nos doigts s'entrelacent et nous nous perdons une fois de plus dans les yeux l'un de l'autre pendant le reste du trajet.

Une fois arrivée à Los Angeles nous passons prendre une chambre à l'hôtel étant donné l'heure tardive. Fatigués par le voyage nous nous endormons rapidement et finissons la nuit dans les bras l'un de l'autre.

Le lendemain, quand je me réveille, je trouve Jarod endormi auprès de moi. Il ressemble à un vrai bébé quand il dort. Je reste à le regarder par peur de le réveiller en me levant. sa respiration est calme et profonde :

- On dirait un ange !

Jarod sursaute. Je ne me suis même pas rendu compte que je parlais à voix haute :

- Tu me disais quelque chose ?
- Je suis désolé de t'avoir réveillé, j'ai parlé à voix haute.
- C'est pas grave. Joyeux Noël Parker.
- Joyeux Noël.
- Attends.

Jarod se lève et va fouiller dans son sac. Il en sort un paquet cadeau :

- Tiens c'est pour toi.
- Jarod, tu n'aurais pas du !

J'attrape le paquet que me tend Jarod et l'ouvre. Il contient une magnifique chaîne avec un ange comme pendentif :

- Tu n'aurais jamais du Jarod.
- Ça me fait plaisir.
- Et moi je n'ai rien pour toi.
- Tu plaisantes tu m'as fait le plus beau cadeau.

Il attrape le collier pour me le passer autour du cou :

- Ca te va à ravir.
- Merci.

Il passe la main dans mes cheveux. Je n'arrive pas à détacher mes yeux de son regard. Le courant est de plus en plus fort entre nous. Nos deux visages se rapprochent, nos lèvres se touchent. C'est le baiser le plus doux et le plus agréable que j'ai jamais reçu. Il est tendre puis passionné. Jarod attrape mon visage dans et main. Je passe mes main autour de sa taille. Le temps semble s'être arrêté autour de nous. Jarod me prend dans ses bras et me dépose doucement sur le lit. Je souhaite que personne ne vienne arrêter ce moment. C'est le plus magique que j'ai jamais vécu et pour rien au monde je ne voudrais qu'il s'arrête.

****************

La lune est à présent déjà haute dans le ciel. Je regarde les étoiles qui brillent plus que jamais. Enroulée dans les bras de Jarod qui dort sur mon épaule. Je suis en train de vivre les plus beaux moments de mon existence. Quand je repense à tout ce que nous avons vécu tous les deux, je ne peux pas imaginé que tout ça soit fini et que nous allons pouvoir vivre une vie comme tout le monde. Peu à peu, je sens le sommeil m'emporter vers le doux pays des rêves.

Lorsque je me réveille, je suis seule. Les draps sont tirés du côté de Jarod. J'entends de l'eau couler dans la salle de bain. Soudain, une pensée horrible me viens à l'esprit. Cette scène je l'ai déjà vécue avec Thomas. Peut être que Jarod. Non ce n'ai pas possible. Par précaution je me lève et je me dirige vers la salle de bain. J'entre. Mon sang ne fait qu'un tour. Il n'y a personne sous la douche. Ça recommence. Il lui on fait du mal. Jarod. Non dites-moi que ce n'ai pas vrai………………… :

- Bouh.
- Jarod. Mon Dieu. Tu m'as foutu la trouille.
- Eh mais calme toi.
- Tu m'as fait peur.
- Je voulais voir ta réaction.

Je n'en peux pas plus. Des larmes se mettent à couler de mes yeux :

- Attends c'était simplement une blague. Ne vas pas te mettre dans état pareil.
- Je n'en t'ai jamais parler mais c'est exactement comme ça que j'ai retrouvé Thomas.
- Et ben voilà. Pour un génie, j'arrive quand même à mettre les pieds dans le plat. Je suis désolé.
- J'ai juste eu peur c'est tout.
- Crois-moi. Celui qui arrivera à me coincer n'est pas né.

Il me prit dans ces bras. Ce que je redoutais :

- Parker !
- C'est plus fort que moi.

Jarod resserre encore son étreinte :

- S'il te plait, arrête de trembler. Calme-toi.

Nous restons un moment dans cet position. Je me calme peu à peu et Jarod me propose d'aller déjeuner.

J’ai maintenant retrouver mon calme. Nous déjeunons tous les deux sous le soleil de Californie. La journée va être magnifique. Je repense à ce que Jarod m’a dit la veille. Je vais probablement retrouver une des rares personne qui compte encore à mes yeux, le bébé Parker. Cet enfant qui ne doit pas encore avoir de prénom :

- A quoi tu penses ?
- Au bébé.
- Je le savais. On va aller vérifier la piste.
- Oui.
- Ecoute, va te préparer et on y va.
- Ok. Merci Jarod.

Je me lève, dépose un baiser sur ses lèvres et vais passer sous la douche.
Ce moment de solitude me parait une éternité. Je n’ai qu’une envie, me retrouver au plus vite auprès de Jarod
Une fois prête, nous partons tout de suite. Le trajet se passe dans le silence, mais contrairement au dernier, ce silence est agréable et nous permet de savourer le moment. Dès qu’il a démarré, Jarod a pris ma main dans la sienne et ne la plus lâchée.

Nous arrivons devant une grande bâtisse qui me fait penser en plus petit, froide et sombre. Une fois à l’intérieur, nous nous adressons à l’accueil :

- Bonjour, je m’appelle Jarod MORSE. Je vous ai téléphoné il y a trois jours à propos d’un de vos enfants.
- Bien sûr, puis-je vois vos papiers.

Jarod présenta une fausse carte d’identité ainsi qu’une carte du FBI, tout aussi fausse :

- OK, je suppose que c’est sa mère.
- Oui.
- Venez, suivez-moi.

Nous traversons une grande salle où jouent de nombreux enfants et arrivons devant une nurserie.
La jeune femme nous demande d’attendre et entre à l’intérieur :

- Comment tu te sens.
- Nerveuse.
- Tout va bien ce passer.
- Pourquoi lui avoir menti Jarod ?
- Je ne lui ai pas menti.
- …………………… Qu’est-ce que tu veux dire.
- Le bébé Parker est ton fils
- ……………………………………………………………………………
- Et en réalité, c’est notre fils.

Je sens que tout tourne autour de moi. Mes jambes sont molles. Jarod me soutient pour ne pas que je m’écroule et m’aide à m’asseoir :

- Ça va aller ?
- Euh, oui, enfin je crois…………… Tu es sûr de ce que tu dis ?
- Oui. En …………………………………
- Le voilà.

La jeune femme est devant moi, l’enfant dans les bras. Elle me le tend. Je prends cet enfant que je n’ai plus revu depuis environs un an et demi. Le petit me regarde dans les yeux. il ne semble pas avoir peur bien au contraire :

- Agent Morse comme vous vous êtes occupé de tout, je fais signer les papiers à Madame et vous pouvez amener le petit avec vous aujourd’hui.
- Vraiment ?
- Oui. Nous avons regroupé toutes ses affaires.
- Jarod ?
- Et si on allait signer ces papiers.
- Suivez-moi.

Non retraversons la grande salle. Les enfants se sont arrêtés de jouer et nous regardent à présent. Nous entrons ensuite dans le bureau de la directrice. Cette dernière reconnaît Jarod et sort les papiers nécessaires.
A tour de rôle nous signons les formulaires et nous prenons congés des membres qui se trouvaient être présents pour sortir avec le bébé.
Alors que nous rejoignons la voiture, j’ouvre les yeux en grand. Je ne crois pas qui je vois arriver en face de moi : Ethan. Jarod qui jouait avec le petit ne l’a pas vu :

- Jarod !
- Oui.
- Regarde.

Il lève les yeux et aperçoit son frère :

- Mon dieu !
- Jarod, Mademoiselle Parker ! Je savais que je vous trouverai ici.

Ethan se jette dans les bras de Jarod puis dépose sur ma joue un baiser :

- Vous m’avez tellement manqués !
- Toi aussi Ethan.
- Tu vas bien Mademoiselle Parker ?

Mais je ne réponds pas. Je ne le peux pas. Ça fais trop pour moi. Trop de choses trop rapidement. Jarod me prends par les épaules :

- Tu veux t’asseoir ?
- Non, je vais bien. Excuse-moi tu disais Ethan ?
- Je te demandais si tu allais bien.
- Surprise mais oui tout va bien.
- Je sais que vous êtes ensembles tous les deux et je trouve cela génial.
- Merci.
- Merci.
- Jarod. Tu viens de faire une surprise à Parker. Et bien c’est à mon tour de t’en faire une.

Ethan se retourna laissant apparaître à mes yeux et surtout à ceux de Jarod, Margaret, J2, Emily et le Major Charles.
Jarod, la bouche grande ouverte regarde sa famille s’approcher. Il détache son regard, le tourne vers Ethan, puis ensuite vers moi :

- Ne reste pas là Jarod. Va les voir.

Jarod part en direction de sa famille. Une fois à leur hauteur, il se jette dans leur bras.
Ethan et moi regardons cette scène avec nostalgie. Une larme perle au coin de mon œil, mais , pour une fois je ne cherche pas à la cacher. Je me retourne vers Ethan :

- Comment tu les as trouvé ?
- J’ai voulu retrouver mon père et ce sont mes voix qui m’on guidées. J’ai voulu les utiliser pour te retrouver aussi, mais jusqu’à ces quelques jours je ne pouvais pas. Tu n’as pas continué à te servir de ton sixième sens ?
- Non. Disons que je n’ai pas écouté.
- C’est pour cela que je ne te trouvais pas.

Je me retourne. Jarod avance dans ma direction suivi de près par toute sa famille. Il se jette dans les bras d’Ethan :

- Merci, p’tit frère.
- J’ai fait ce que je devais faire.

Jarod lâcha notre frère et me pris dans ses bras. Il sent que je suis un peu gênée par la situation :

- Maman, Papa, vous connaissez Parker.
- Oui bien sûr.
- Je vous présente notre fils.
- Jarod c’est ton fils.
- Disons que j’ai appris récemment qu’il c’étaient servi de mon matériel génétique et de celui de Parker pour créer un super caméléon.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis un génie et que Parker possède le même don que sa mère et qu’Ethan.
- C’est pour ça ?
- Je pense oui. Pourquoi autrement ?
- Comment tu l’as découvert ?
- Je ne comprenais pas comment il avait pu disparaître. Alors j’ai cherché et je l’ai trouver, bien caché ici. S’ils l’avaient gardé au Centre, tu aurais sûrement interféré leur projet.
- Donc ils l’ont caché.
- Oui. Il vaut mieux pas que nous restions là.
- Où on va ?
- Nous avons une maison sur la plage. On vous emmène.

Nous prenons tous la direction de la maison des parents de Jarod. Je ne me sens pas très à l’aise avec eux. Il est vrai que Jarod et moi sommes ensemble mais je ne peux pas m’empêcher de penser à ce que je lui ai fait subir pendant ces six années. Alors j’imagine très bien ce qu’ils peuvent penser de moi.
Nous arrivons à destination et les parents de Jarod nous proposent de boire un verre pour fêter les retrouvailles.
Jarod semble être heureux comme jamais il ne l’a été jusque là. Je me surprends à sourire rien qu’en le regardant, savourant son bonheur.

Le reste de la journée se passe dans la joie et la bonne humeur.
Dans la soirée, je ressens le besoin de m’isoler. Je confie donc le petit qui ne m’a pas quitter d’uns semelle de la journée à Ethan et je sors sur la plage.

La mer est calme. Sans vague. Je repense à tout se qui vient de ce passer. Jarod et moi, le bébé, les parents de Jarod. Toutes ces choses se bousculent dans mon esprit. Je pense qu’il me faudra quelques jours pour vraiment imprimer tout cela. Je sens que quelqu’un approcher. Je me retourne et vois Jarod venir dans ma direction, un grand sourire sur les lèvres :

- Parker. Pourquoi tu restes seule ?
- J’avais besoin de m’isoler.
- Ça va ?
- Oui.
- Tu es sûre ?
- Ça va aller, t’en fait pas. C’est juste que………
- Raconte.
- Je ne me sens pas très à l’aise avec tes parents.
- Je l’ai vu. Et eux aussi.
- C’est vrai.
- Ils ne t’en veulent pas.

Je souris :

- Qu’est-ce qui te fait rire ?
- Si seulement tu disais la vérité.
- Mais c’est ce que je fais.
- Jarod, je m’en veux déjà moi-même.
- Tu ne dois pas.
- Je t’ai pris six ans de ta vie.
- Arrête avec cela.

Sans que je ne puisse répondre quoi que ce soit, il me prend dans ses bras et me serre très fort. Nous desserrons notre étreinte et nous nous regardons dans les yeux. A chaque fois je me fais avoir. Son regard est si pénétrant que je m’y plonge une fois encore. J’arrive à ressentir ses sentiments rien que par son regard.
Voyant que je suis ailleurs, il dépose sur mes lèvres un doux baiser pour me faire redescendre sur terre :

- Viens, on rentre.

Il me prend la main et nous retournons à l’intérieur. Lorsque nous entrons tout le monde se retourne vers nous :
- Ca va tous les deux ?
- Oui maman.
- Mademoiselle Parker. Nous savons que vous pensez ne pas être la bienvenue ici.

Je baisse les yeux et les relèvent lorsque je vois Margaret s’approcher de moi :

- Ne vous en faites pas. Nous ne vous en voulons pas. Vous avez fait une erreur. Tout le monde fait des erreurs.
- La mienne a duré six ans.
- Mieux vaut tard que jamais, Mademoiselle Parker.

Tout le monde me regarde dans les yeux :

- Aller, ne la regardez pas comme ça. Viens t’asseoir avec nous, mon ange.

Je me dirige en direction de Jarod, toujours aussi nerveuse. Il me fait s’asseoir sur ses genoux et passe ses bras autour de ma taille. Il ressent mon état et dépose un baiser sur ma joue :

- Vous n’avez pas de soucis à vous faire.
- Je voudrais………… Je ………………………… Je suis vraiment désolée de la peine que j’ai pu vous faire en vous empêchant de retrouver Jarod.
- Le principal c’est qu’il aille bien.
- Oui.
- Et nous savons que vous comptez énormément pour lui.

Jarod se tourne vers moi :

- Ils ont raison tu sais.
- Je le sais.
- C’est pour ça que je restais en contact avec toi.
- Oui, je le sais aussi.
- Jarod qu’est-ce qu’on va faire maintenant.
- Je sais pas commencer une nouvelle vie.
- Mais tu sais que je ne suis pas rentée au Centre. Ils vont me chercher.
- Elle a raison.
- Je ne sais pas.
- Ils savent que vous êtes ici ?
- Non on est partis très vite.
- C’est à dire.
- Jarod m’a tout simplement menacé avec mon arme. Je ne sais pas comment ça a marché d’ailleurs.
- C’est vrai.
- Jarod. On ne va pas pouvoir vivre normalement tant que le Centre sera.
- Et qu’est-ce que tu veux qu’on fasse.
- Qu’on s’occupe de tout ça.
- Tu veux dire détruire le Centre.
- Pas obligatoirement le Centre mais les personnes qui s’y trouvent oui.
- Comment ?
- Et monsieur l’agent du FBI.
- Oui.
- Et ben passe voir ton grand patron.
- Dois-je te rappeler que je ne suis pas agent du FBI ?
- Mais tu dois connaître du monde.
- Oui c’est vrai.
- Appelle et raconte.
- Tu crois.
- Oui.
- Ok.

Jarod me pose à côté de lui, se lève, attrape son téléphone portable et part téléphoner dans l’autre pièce.
Il y passe presque une heure et quand il ressort il semble soulagé. Je me lève et marche dans sa direction :

- Alors ?
- Ils nous ont dis de ne pas bouger et d’attendre qu’ils nous rappellent.
- Ok.
- Parker, viens avec moi.
- Où on va.
- C’est une surprise.
- Ok.
- Maman tu peux t’occuper du bébé.
- Bien sûr.

Je quitte la maison et Jarod et moi montons dans la voiture :

- Tu ne veux vraiment pas me dire où on va.
- Ok. Je n’ai pas seulement téléphoné au FBI tu sais.
- Et qui tu as appelé ?
- J’ai trouvé une superbe maison au bord de la mer et j’aimerai que tu y vive avec moi.
- Jarod.
- Tu ne veux pas ?
- Bien sûr que si.
- On va aller la visiter tous le deux et on verra ensuite.
- Ok.

Lorque nous arrivons à l’adresse que l’agence a donné à Jarod, la personne est déjà là. Elle nous fait entrer et visiter toute la maison. Je la trouve géniale, spacieuse, lumineuse, un vrai palace. Jarod me regarde d’un air amusé :

- Alors ?
- C’est super.
- Elle te plait.
- Oui.
- On la prend.
- Jarod !
- Quoi elle te plait et j’imagine que demain elle ne sera plus à vendre ?
- Il y a des chances.
- Alors montrer nous les papiers à signer.
- Et comment tu va faire pour l’acheter.
- Et bien je vais demander à ma banque préférée.
- C’est trop dangereux.
- Je payerai en liquide.
- Jarod.
- Y a pas de problème.

Nous signons tous les deux la promesse de vente et sortons de la maison avec les clés en poche :

- Ecoute, on va attendre que le tout se soit arrangé pour emménager ok.
- Ok.
- Tu n’as pas à avoir peur tout est fini maintenant.

Jarod me prend dans ses bras. Ces moment de contact me font toujours le même effet. Ils me donnent des frissons.
Nous nous embrassons et reprenons la route.

Lorsque nous arrivons chez les parents de Jarod tout le monde est là, heureux de savoir que Jarod et moi avons pris la décision de vivre ensemble.
Nous passons à table. Ma nervosité n’existe plus. J’ai l’impression de commencer vraiment une nouvelle vie.


Epilogue (Je sais qu’il n’a pas de prologue mais bon)

Nous sommes la veille de la nouvelle année. La maison est toujours aussi grande que lorsque nous l’avons visitée la première fois même si Jarod et moi venons d’y emménager. Jarod est en train de disposer des décorations un peu partout :

- Je sais que Noël est passé …………
- Mais je n’ai rien dit.
- Je veux que tout soit parfait.
- Je sais que c important pour toi.

Jarod descendit de sa chaise et me prit dans ses bras :

- Parker. Dis-moi que tu es heureuse.
- Je le suis Jarod.
- Dis-le moi.
- Je suis heureuse.

Il dépose sur mes lèvres, un baiser de plus que je lui rend quand tout un coup on sonne à la porte. Je me dirige vers là porte et ouvre.
Il s’agit de la famille de Jarod. je les fais entrer. La soirée peut commencer.
Tout le monde est heureux.
A minuit tout le monde s’embrasse pour la nouvelle année qui commence. Jarod se retourne vers moi :

- Parker ?
- Oui ?
- J’ai une question à te poser.

Jarod s’approche de moi et sort une petite boite en velours de sa poche. Comme un vrai gentleman, il se met à genoux et ouvre la boite qui contient une superbe bague comme je les aime :

- Est-ce que tu veux m’épouser ?

Mes yeux se remplissent de larmes :

- Oui Jarod.

Il saisit la bague et me la passe au doigt se relève et m’embrasse comme jamais je ne l’ai été.

Tout le monde est heureux de ce qui viens de se passé et nous finissons la soirée dans une joie que je ne suis pas prête de laisser partir.

Notre mariage est organisé en été. Tout le monde y est convié.
Jarod et moi partons en lune de miel à Paris en France après avoir vérifié qu’il n’avait pas de danger pour le reste de notre famille. Nous avons aussi adopter légalement le bébé Parker que nous avons décidé d’appeler Gabriel. Gabriel va bientôt avoir la chance d’être un grand frère car je suis enceinte de jumeaux, fille et garçon.
Je vis un véritable rêve. Le Centre n’est plus. Raines, Lyle et les autres sont derrière les barreaux. Les locaux servent aujourd’hui au annexes du FBI. Sydney et Broots sont eux aussi libérés et vivent dans le Delaware
La vie pour Jarod et moi s’ouvre désormais à nous et nous faisons tout pour en profiter un maximum.



 

Fin

 

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

 

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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