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Tant bien que mal (partie unique)
Auteur : @ndy 56( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Post IOTH
Notes : "
Genre : Songfic
Disclaimers : Ni les personnages ni les paroles de la
chanson ne m'appartiennent. Je ne touche pas d'argent et je ne
fais cela que pour le plaisir.
Time-Line : Post IOTH (c'est ma spécialité.)
Résumé : Une soirée, une chanson, 4 visions des choses...
"
Mlle Parker claque violement la portière après
s'être installée. Elle met quelques secondes à trouver le trou
de la serrure avec le bout de sa clé. Elle est sur les nerfs car
Jarod vient une fois de plus de nous filer entre les doigts. Ou
serait-ce plutôt à cause du mauvais tour qu'il vient de lui
jouer ? Je suis forcé d'avouer que Broots et moi avons eu
beaucoup de difficultés à nous retenir de rire. Jarod m'étonnera
toujours, devenir strip-teaseur pour dénoncer un trafic de
prostitution, je n'en serais aucunement capable. Toujours est-il
que les amis qu'il s'est fait ici ont la particularité d'être
très. Quel mot correspondrait le mieux ? Chaleureux ? Jamais je
n'oublierai l'expression de Mlle Parker quand trois hommes très
peu vêtus mais musclés se sont approchés d'elle. La faire
s'asseoir au beau milieu de la salle pour l'empêcher de suivre
Jarod était une idée vraiment astucieuse. Pendant que l'un la
retenait contre le dossier de sa chaise, les deux autres se dénudaient
peu à peu. Si elle avait pu, elle les aurait tués d'un simple
regard. Au bout d'un très court moment, elle réussit tout de même
à se libérer de leur emprise en jouant des coudes et courut
vers la porte de derrière. Elle l'avait bien sûr manqué et
nous l'avions vue revenir, folle de rage. Elle a même été
jusqu'à attraper l'un des hommes à la gorge, tentant de le
faire parler mais nous l'avons empêchée de faire une bêtise.
Malgré tout, je pense qu'elle est maintenant irritée car elle
est déçue de ne pas l'avoir vu. Un seul coup d'?il lui aurait
permis de s'assurer de son état d'esprit et de santé. Elle
n'est pas loin de craquer, il ne lui manque qu'une phrase ou un
mot qui puisse provoquer un déclic en elle. Elle quittera alors
cette misérable petite vie et trouvera le bonheur aux cotés de
Jarod, j'en suis sûr, mais quand ?
Dans quelques minutes, il faut que je tienne ma promesse. Mon
Dieu, faites que Mlle Parker soit calmée, ce n'est pas Jarod qui
est dans cette voiture et qui ramassera la foudre si elle ne
saisit pas son message. Oh et puis elle est humaine, elle ne va
pas se défouler sur moi. Enfin j'espère. Il n'y a aucune
raison, elle sera plutôt heureuse, je le serais moi. Je rêve
qu'elle se retourne vers moi, arborant son magnifique sourire et
qu'elle me dise merci. Je crois que cela ne peut rester qu'un
souhait et rien d'autre. Jamais la Mlle Parker que je connais,
que nous connaissons Jarod, Sydney et moi ne le ferait. J'espère
seulement qu'elle oubliera ses petites douleurs et qu'elle répondra
à son appel. Je dois faire mon travail, ma mission, dans deux
minutes et elle vient d'insulter un conducteur de tous les noms
de la terre. Le pauvre n'était pas en tort, elle venait de lui
brûler la priorité et il a du écraser sa pédale de frein pour
ne pas nous rentrer dedans. Dans ces cas-là, mieux vaut se taire
qu'essayer de lui faire comprendre qu'elle a fait quelque chose
de mal. A quoi pensai-je ? Ah oui, pourquoi ai-je accepté de
l'aider ? Je vais signer mon arrêt de mort, c'est sûr. Pourquoi
ai-je trouvé que Jarod avait eu une bonne idée ? Parce c'est la
meilleure idée que je n'ai jamais entendue, parce que l'on ne
peut pas dire si facilement ses sentiments droit dans les yeux de
Mlle Parker, parce qu'ils méritent d'être heureux tous les deux.
Aller, courage, je ne veux que son bien après tout, même si je
dois y laisser ma tête, mes mains, ma langue et certainement
autre chose... C'est bientôt Noël, des miracles se produisent
parfois. Je me penche en avant, tends le bras et allume la radio.
Mlle Parker me lance un regard noir qui se transforme instantanément
en étonnement car elle écoute l'animateur.
« Et voici une très belle chanson d'amour, de la part de la
souris au chat. Et son message est : ma vie tient en deux mots,
je t'aime et j'espère que tu comprendras. »
Tu vois la souffrance
Appartient à l'amour
Un peu comme le silence
A la fin de ce jour
Il faut de la patience
Pour se retrouver
Peut-être un peu d'absence
Pour mieux se trouver
Tu vois tous ces doutes
Appartiennent à l'amour
Un peu comme cette route
Qui nous unit pour toujours
Tant bien que mal
On voudrait s'aimer
Mais c'est fatal
Qu'il reste des regrets
Tant bien que mal
On cherche le secret
Pour se parler
Tant bien que mal
Tu vois toutes ces questions
Appartiennent à l'amour
Un peu comme l'illusion
A nos rêves un peu courts
Aujourd'hui nos coeurs tremblent
Nos mains se resserrent
Mais ce qui nous rassemble
C'est aussi ce qui nous perd
Il faudrait s'écouter
Se regarder en face
Apprendre à se donner
Pour mieux s'apprivoiser
Tant bien que mal
On voudrait s'aimer
Mais c'est fatal
Qu'il reste des regrets
Tant bien que mal
On cherche le secret
Pour se parler
Tant bien que mal
Tant bien que mal
On cherche le secret
Pour se comprendre
Tant bien que mal
Tant bien que mal
Tant bien que mal, Hélène Ségara, extrait de l'album Humaine.
Comment fait-il pour me toucher aussi profondément alors qu'il
est si loin ? Broots et Sydney me dévisagent, la bouche entre
ouverte, ils attendent une réponse mais je ne sais même pas si
je la connais. J'ai bien compris ce qu'il a voulu me dire mais
dois-je l'ignorer et rentrer au Centre ou aller le retrouver ? De
toute façon, je ne ais même pas où il se trouve. Et je ne peux
pas tout quitter comme cela pour vivre une vie de fugitive,
constamment en danger qui plus est. Non, je lui ai déjà tout
dit alors pourquoi insiste-t-il ? Je m'arrête au feu rouge,
Broots me donne alors un morceau de papier griffonné. C'est l'écriture
de Jarod, il me demande de regarder sur ma gauche. Comme par réflexe,
je tourne doucement la tête, me demandant ce qui m'attend. Il
est là, dans une sublime Porsche noire décapotable. Le petit
salopard, il me vole ma voiture et aussi mes. mais ce sont mes
valises qui sont à l'arrière ? Il me fait signe de baisser la
vitre, je m'exécute, bien décidée à lui remettre les idées
en place. Il me sourit, de ce sourire agaçant, il brandit un
petit boîtier noir. Je viens de comprendre, cette andouille a
piraté les feux tricolores. Il me dit de me taire et je l'écoute
en silence, comme une gamine à qui on fait la leçon. Mon Dieu,
où est passée Mlle Parker ? Le voilà qui me pose un ultimatum,
cela fait 5 ans qu'il s'escrime à me parler et que je fais la
sourde oreille. Soit je pars avec lui immédiatement, soit il
part définitivement. Je ne pensais pas que cela me ferait si
mal, j'imagine un instant ma vie sans lui. Des larmes emplissent
mes yeux mais ne coulent pas, ma main se pose sur la poignée de
la portière. Je la pousse lentement, pose les deux pieds au sol
et monte dans ma Porsche. Je le regarde fixement pendant. pas
plus d'un dixième de seconde et je l'embrasse. Je suis devenue
folle, c'est sûr, mais cela fait si longtemps que j'avais envie
de la faire.
Ca aura été radical, ce que c'est agréable de la sentir contre
moi, de sentir son parfum et ses lèvres de soie contre les
miennes. Quand on se décolle, je jette un oeil en direction de
la Lincoln. J'ai beau remuer mes souvenirs, je suis sûr que je
n'ai jamais vu d'yeux aussi grands et ronds ! Parker tient ma
main, elle la serre fort et je remarque qu'elle tremble. En fait
non, ce sont les battements de son coeur, ils battent à tout
rompre, je pense que c'est bon signe. Soudain je reviens à la réalité
et me retourne. Des dizaines de voitures se trouvent derrière
nous, certains conducteurs en sont même sortis. Ils nous
regardent avec des airs incommodes et agressifs, nous ne nous
entendons pas car les bruits des klaxons résonnent dans toute la
rue. Je presse un bouton sur ma télécommande, le feu passe au
vert et avant d'appuyer sur l'accélérateur, j'informe Sydney et
Broots que nous les appellerons. Je ne me souviens pas avoir vu
Mlle Parker aussi souriante, que c'est bon de ressentir sa présence
si près de moi. Quand j'ai vu son expression tout à l'heure,
j'ai cru que c'était fichu, qu'elle refuserait comme toujours.
Je crois que je vais mettre beaucoup de temps à réaliser ce qui
vient de se passer. Je lui dit de ne pas se faire de soucis, que
je prendrai grand soin d'elle. Je lui apprend, en désignant ses
valises à l'arrière, que j'ai pris une partie de ses vêtements
ainsi que presque tout ce qu'elle gardait comme objets pour se
souvenir de sa mère. Elle me répond d'une voix mal assurée que
j'ai toute sa confiance. C'est si étrange de la voir comme cela,
son Smith&Wesson bien calé au creux de ses reins, c'est
comme un rêve. C'est sûrement le miracle de Noël, une fête
qui s'annonce la plus mémorable de ma vie car je serai en
compagnie de la femme que j'aime le plus au monde.
The end !!! J'espère que vous avez aimé, je veux bien des feeds
même si vous n'avez pas aimé !! Sinon, pour les inconditionnels
d'Hélène Ségara, vous avez dû remarquer quelque chose non ?
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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