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Souvenirs de Noël (partie unique)

Auteur : Vicky ( vickysg1@wanadoo.fr )

Où le situer : Post IOTH

Notes : Notes de l'auteur : " Genre : Romance MP/J bien sûr
Résumé : C’est Noël et les souvenirs affluent
Situation : Après IOTH
Spoilers : ben si vous connaissez la mythologie de la série tout va bien !
Disclaimer : Pas à moi, pas de sous, juste pour le fun !!
Note de l’auteur : Ceci est ma réponse au challenge lancé par Karine sur son site Inthemoonlight. Juste une chose, faite comme si les évènements d’IOTH s’étaient déroulés en 2003 et non en 2000-2001.
Cette fic est dédié à Andy56, Juliette et Shouka (je vous adore les filles !) ainsi qu’à tous les membres du Centre forum avec lesquels je délire bien : Syd, Miss Parker, Léna, Lazizaneuse, dana… (désolée de ne pas tous vous citer ms je pense à vous tous !) Bisous @ tous !

Bonne lecture !!!

Ne pas publier sans mon autorisation !"

 

Veille de Noël 1970, le Centre

Melle Parker se baladait dans les couloirs du Centre à la recherche de Jarod. C’était son premier Noël sans sa mère, celle-ci étant morte quelques mois plus tôt. Elle n’avait jamais pu oublier cette tragique journée du 14 avril, celle où elle avait vu mourir sa mère dans cet ascenseur. C’était la première fois qu’elle passait la veille de Noël au Centre. D’habitude, elle restait à la maison avec sa mère pour préparer le repas du soir. Mais cette année tout était différent. Elle était même persuadée de passer le jour de Noël dans ces affreux couloirs.

Mais pour le moment, ce qui lui importait c’était de trouver Jarod. Elle était d’abord allée au labo de simulation mais elle s’était rappelé que Sydney n’était pas là et que donc Jarod était en quelque sorte en « vacances ». Elle errait donc dans ce couloir qui menait à sa « chambre ». Quand elle arriva devant, elle ouvrit la porte et entra. Jarod était couché sur son lit, encore endormi. Pas étonnant, il n’était que 7h00 du matin. Elle alla jusqu’à son lit et posa sa main sur son épaule pour le réveiller doucement. Il ouvrit les yeux et tomba sur le regard azur de son amie, sa seule amie.

« Il est quelle heure ? demanda-t-il encore tout endormi.
- 7h00. Je peux rester avec toi ?
- Si les nettoyeurs nous trouvent ensemble on risque d’avoir des problèmes Melle Parker !
- Pas aujourd’hui. C’est la veille de Noël, il n’y a personne au Centre.
- Pourquoi es-tu là toi ?
- Mon père avait du travail, répondit-elle le regard triste. Il m’a obligé à venir avec lui.
- Tu me laisses m’habiller et on va se promener un peu si tu veux. On ira où tu voudras.
("J'irai où tu iras !! Mon pays sera toi, j'irai où tu iras, qu'importe la place, qu'importe l'endroit..." oops, 'scusez, c ma goldmanite aigue !!)
- D’accord ! Je t’attends dehors.
- J’arrive vite. »

Jarod était heureux. Il avait réussit à lui faire esquisser un petit sourire. Il était conscient que depuis la mort de sa mère il était le seul à pouvoir la faire encore sourire. Il savait ce qu’elle ressentait. Quand Sydney lui avait annoncé que ses parents étaient morts, alors qu’il était si heureux de les voir, il était affligé. Il ne comprenait pas pourquoi la vie s’acharnait sur lui comme ça. Il avait grandi dans cet enfer qu’est le Centre, loin de ses parents, loin de toute famille, ensuite on lui annonça qu’il allait enfin voir ses parents avant de lui dire qu’ils étaient morts. Son seul rayon de soleil, ça faisait un peu plus d’un an qu’il l’avait rencontré : c’était sa chère Melle Parker, celle à qui il ne pouvait jamais rien refuser même s’il encourait de graves punitions pour cela. Il se prépara assez vite afin de ne pas la faire trop attendre. Il était bien décidé à lui poser tout de même une question.

« Ca y est ! Alors où veux-tu aller ?
- Peu importe, on a qu’à marcher comme ça, on verra où ça nous conduira.
- D’accord. »

Il se mirent à marcher, l’un à côté de l’autre le long des couloirs. Ils restèrent silencieux un bon moment, profitant simplement de la présence de l’autre. Jarod se décida tout de même à poser la question qui lui brûlait les lèvres.

« Melle Parker ? Pourquoi il n’y a jamais personne à cette période de l’année ?
- Mais parce que c’est Noël !
- C’est quoi Noël ?
- Tu ne connais pas Noël ?!?
- Non, mais je dois te rappeler que j’ai presque toujours vécu ici !
- C’est vrai. Alors Noël c’est la naissance de Jésus Christ, le fils de Dieu. Mais ce n’est que bien des années plus tard que c’est devenu une fête où on s’offre des cadeaux. Je crois que ça vient de Saint-Nicolas qui en Europe offrait des cadeaux début décembre aux enfants sages mais je n’en suis pas sûre. Il faudrait avoir un livre qui raconte l’histoire de Noël pour en être sûrs. »

 

Veille de Noël 2003, appartement provisoire de Jarod

Il referma le livre qu’il tenait à la main. Il le connaissait par cœur. Il l’avait acheté pour le premier Noël qu’il avait passé hors du Centre : Contes et histoires de Noël disait le titre. Il se rappelait de ce que lui avait raconté Melle Parker lorsqu’ils avaient parcouru ensemble les couloirs du Centre en cette veille de Noël 1970. En fait, ils avaient aussi passé le jour de Noël ensemble au Centre. M. Parker devait travailler. Il avait expédié son cadeau pour Parker deux jours auparavant, tout en espérant que ça lui ferait plaisir. Depuis son évasion il lui avait toujours envoyé un petit quelque chose à Noël, mais il savait que le plus beau, même si elle ne l’avouerait jamais, restera ce lapin blanc du premier Noël. S’il faisait ça, c’était pour la remercier d’avoir été là quand ils étaient enfants mais aussi encore maintenant, même si elle ne le sait pas. Il alla à sa fenêtre et leva la tête vers le ciel rempli d’étoiles, toutes plus brillantes les unes que les autres.

 

Au même moment, Blue Cove, Delaware, maison de Parker

Elle venait de refermer la porte sur le livreur qui venait de lui porter un paquet. Il était assez tard, mais elle se doutait que c’était Jarod qui avait souhaité cela, quitte à payer une grosse somme d’argent, prélevée dans les caisses du Centre. Elle se surprit à sourire à cette pensée. En fait, Jarod ne faisait que reprendre ce qui lui appartenait en quelque sorte : on lui avait pris sa liberté, il la reprenait avec dommages et intérêts.

Elle passait une fois de plus Noël seule, mais cette fois c’est parce que l’homme qu’elle croyait être son père était mort. Mais depuis quelques années, elle n’appréhendait plus ce jour car elle était sûre de recevoir au moins un cadeau. C’est ce qu’elle tenait à la main actuellement. Elle alla s’installer sur son canapé et déposa le paquet sur sa table basse. Elle défit le nœud du paquet et déposa le ruban à côté sur la table. De quoi étrangler Jarod s’il le faut, pensa-t-elle, bien qu’elle savait qu’elle ne le ferait jamais. Elle défit ensuite le papier qui entourait le paquet et l’ouvrit. Celui-ci contenait une boite plus petite, qu’elle s’empressa d’ouvrir. Elle refermait un magnifique collier en or plein sur lequel était accroché un pendentif représentant un ange, toujours en or blanc. Elle alla devant le miroir et accrocha le collier autour de son cou. Elle se dirigea ensuite vers sa fenêtre et observa les étoiles.

« Merci Jarod, dit-elle sachant que les étoiles relayeraient son message. »

Elle repensa alors au moment où M. Parker lui avait appris que Jarod s’était enfui.

 

Septembre 1996, le Centre, Blue Cove, Delaware.

Melle Parker marchait dans les couloirs du centre avec Sydney. Elle portait un des ses tailleurs noirs qu’elle affectionnaient tant, quant à Sydney il avait un costume gris. Ils se retournèrent quand M. Parker les appela.

« Mon ange, Sydney !
- Oui papa ?
- Venez immédiatement dans mon bureau. J’ai à vous parler de toute urgence.
- On arrive, lui répondit Parker.
- Je me demande ce qu’il nous veut, fit Sydney en suivant Parker à travers les couloirs du Centre.
- Moi aussi, mais plus vite nous serons là-bas, plus vite nous serons fixés ! »

Une heure plus tard, Parker était de retour dans son bureau. La réunion avec Sydney, son père et raines venait de se terminer. Son père lui avait annoncé que Jarod s’était enfui du Centre la nuit précédente. M. Parker venait de lui confier la charge de le ramener à la « maison ». Devant les autres, elle avait encaissé la nouvelle sans broncher, mais là dans son bureau, seule, elle réfléchissait à la situation. Celui avec qui elle avait tant partager durant son enfance avait décidé de quitter le centre de son plein gré. Ce n’était pas comme si elle avait continué à partager avec lui ces dernières années, bien sûr que non, apparemment elle ne comptait pas autant que ça pour lui. Elle ne l’avait pas revu depuis le jour où elle était revenue. Il l’avait presque ignorée d’ailleurs, elle n’avait pas compris pourquoi. Elle était contente de revenir chez elle après toutes ces années et de le revoir, mais lui semblait s’en moquer. Il l’avait à peine regardé.

 

Retour de nos jours, maison de Melle Parker

Parker fut interrompu dans ses pensées par la sonnerie du téléphone. Elle se leva du canapé sur lequel elle s’était lovée et alla décrocher.

« Quoi ? fit-elle d’une voix lasse.
- Bonsoir Melle Parker. Joyeux Noël !
- Bonsoir Sydney, dit-elle le sourire aux lèvres, heureuse d’entendre la voix du psychiatre. Joyeux Noël à vous aussi. Le voyage s’est bien passé ?
- Oui très bien. Michelle et Nicholas sont à mes côtés, ils vous souhaitent également un joyeux Noël.
- Dites-leur la même chose ma part.
- Vous êtes sûr que vous souhaitez passer les fêtes toute seule ? Vous auriez pu vous joindre à nous.
- Ne vous inquiétez pas Sydney. J’ai besoin d’être un peu seule pour réfléchir.
- Si vous changez d’avis vous savez où me joindre.
-Oui ne vous inquiétez pas. Passez de bonnes fêtes Sydney.
- Vous aussi Parker. »

Sur ce, Parker raccrocha et reposa le sans fil sur son socle. Elle resta lovée sur son canapé à réfléchir encore et encore.

 

Pendant ce temps, appartement de Jarod

Celui-ci buvait tranquillement un chocolat chaud assis devant la fenêtre. Il repensait à un autre Noël que lui et Parker avait passé ensemble.

 

Jour de Noël 1971, le Centre

Parker était venu le chercher dans sa chambre en lui expliquant qu’une fois de plus son père avait du travail et qu’elle passerait probablement la journée ici. Pour le moment, il était dans une des pièces du SL15 attendant son amie partie chercher quelque chose. Il y avait dans la pièce un carton contenant tout un tas de ce que Parker appelait des décorations de Noël. Il se dirigea vers le carton et en sortit un truc long dont il ne connaissait pas le nom.

« Pose cette guirlande doucement et haut les mains ! »

Jarod fit ce qui lui avait été dit et se retourna vers l’entrée de la pièce. Devant la porte se tenait Parker, un énorme pistolet à eau à la main en train de le viser.

« Mademoiselle Parker ? Qu’est-ce que tu fais ?
- Je m’amuse, fit-elle en appuyant sur la détente du pistolet à eau.
- Arrête !!!! dit Jarod en riant à cause de l’eau qu’il recevait. »

Il s’approcha de plus en plus jusqu’à arriver à sa hauteur et lui prendre l’objet des mains. Il le jeta par terre près du carton tout en maintenant les mains de Parker dans les siennes. Quand il redirigea son regard vers Parker elle comprit à son regard malicieux que quelque chose allait se passer. En effet, Jarod commença à se frotter à elle avec son pull tout mouillé !

« Jarod arrête !! cria Parker en tentant de se dégager. Tu es tout mouillé !
- Et qui c’est qui m’a mouillé ?
- Je sais c’est moi, dit-elle en lui tirant la langue.
- Bon viens on va dans ma chambre, je vais te prêter un pull sec et je vais me changer. »

Il quittèrent alors la salle et allèrent dans la « chambre » de Jarod. Arrivés là, Parker l’attendit un moment dehors le temps qu’il se change puis il la fit entrer. Il lui passa un de ses pulls et elle retira son chemisier et son gilet trempés par Jarod. Celui-ci, gêné, se tourna sous le regard amusé de son amie. Elle le prévint que c’était bon alors il se retourna et tomba directement sur le regard de Parker. Il resta fasciné par ce regard qui reflétait tant de choses. Il se pencha doucement vers elle et Parker comprenant ce qui allait se passer ferma les yeux. Leurs lèvres se touchèrent alors en un doux baiser, leur deuxième baiser.
(Flûte, c'aurait été un peu plus tard, ils pouvaient même nous faire un ou deux gazéléons, c malin !!)

 

Retour au présent chez Parker.

Elle aussi était en train de se souvenir de ce moment. Elle porta la main à ses lèvres comme pour se rappeler de la douceur des lèvres de Jarod sur les siennes. Elle se rappela aussi du moment qui suivit. Jarod l’avait pris dans ses bras et l’avait bercé doucement. Ils étaient restés un long moment comme ça. Puis de peur de se faire surprendre par M. Parker, ils s’étaient éloignés.

Melle Parker ne savait pas pourquoi tous ces souvenirs lui revenait précisément maintenant. C’est à ce moment-là que le voix de sa mère résonna dans sa tête. Elle ferma les yeux et se concentra sur sa voix. Une demi-heure plus tard, elle sortit de la maison, monta dans sa voiture et démarra vers une direction connue d’elle seule.

 

Même moment chez Jarod.

Tous ces souvenirs n’avaient fait que raviver les sentiments qu’il avait pour Parker et qu’il avait enfoui après Carthis. Il espérait qu’un jour, elle fasse face à ses sentiments elle aussi. Il alla se coucher sur cette pensée, rêvant de Parker.

Il fut réveillé à l’aube par quelqu’un qui frappait à la porte. Il passa un pantalon et se dirigea vers la porte d’entrée. En l’ouvrant, il fut surpris de découvrir qui se tenait de l’autre côté.

« Parker ?
- Ne t’inquiète pas, il n’y a pas de nettoyeurs, je suis venue seule, de ma propre initiative. Je peux rentrer ?
- Oui je t’en prie, dit-il en s’écartant pour lui laisser le passage. »

Melle Parker se dirigea vers la canapé du salon et s’assit. Jarod remarqua qu’elle semblait peu sûre d’elle, chose rare pour une Parker.

« Je suppose que tu veux savoir comment je t’ai retrouvé ?
- Exact.
- Maman. Alors que je me remémorais certains souvenirs, elle m’a parlé.
- De quoi ?
- Elle m’a fait comprendre ce que je refusais de voir.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il, s’attendant tout de même à la réponse.
- Mes sentiments pour toi, murmura-t-elle.
- Et ensuite ?
- Ensuite, j’ai compris que je ne pouvais pas les cacher plus longtemps. J’ai alors pris mes affaires et je suis montée dans ma voiture. Maman m’a indiqué la route grâce à mes voix, et j’ai roulé toute la nuit.
- Et quels sont tes sentiments pour moi ?
- Ca, lui dit-elle avant de se lever et de se pencher vers lui pour lui donner un tendre baiser. »

Ce baiser devint rapidement passionné et c’est à bout de souffle qu’ils se séparèrent. Ils restèrent longtemps les yeux dans les yeux. Jarod fit asseoir Parker sur ses genoux et la serra fort contre lui. Ils avaient tous les deux besoin de ça pour comprendre que tout avait bien changé. Ils restèrent comme ça de nombreuses minutes profitant de la présence de l’autre. Jarod finit par briser le silence.

« Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ?
- Comme je t’ai dit, j’ai pris mes affaires. Ma mère m’a fait comprendre que le Centre détruisait et détruirait toujours ma vie. Je n’y retournerai pas.
- Alors on le détruira. Avec les DSA, on peut faire énormément de dégâts, c’est pour ça qu’ils cherchent à les récupérer. Il suffit que je les donne aux bonnes personnes et on sera débarrassé d’eux pour de bon.
- Espérons-le.
- Ne t’inquiètes pas, fit-il en l’embrassant. »

Le lendemain, ils quittèrent l’appartement de Jarod et se rendirent à Washington pour aller à la NSA. Au bout de deux mois, ils vinrent à bout du Centre et du Triumvirat. Sydney et Broots ne furent pas inquiété et Angelo enfin libre après toutes ces années, est allé vivre avec Sydney.

Jarod retrouva grâce à l’agent Zane sa mère et le reste de sa famille, et lui et Parker se marièrent un an après. Parker lui donna quelques mois plus tard des jumeaux.


FIN !


J’espère que ça vous a plu ! Laissez-moi des mails !!!
Ne vous inquiétez pas la suite de Vague de froid arrive vite !! Quelques jours à patienter !
Bisous
Vicky

 

Fin

 

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

 

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.