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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Retrouivailles (Class Reunion) (partie unique)
Auteur : Nicky ( NickyM96@yahoo.com )
Notes : Vicky
explique :
"Traducteur
: Vicky
E-mail du traducteur : vickysg1@wanadoo.fr
Résumé : Melle Parker revoit deux de ses anciennes amies
et elles l'aident à retrouver son cur.
Catégorie : romance Melle Parker/Jarod
Disclaimer de l'auteur : Not my characters. I'm just using
them for some fun. They'll be returned when I'm done.
Disclaimer du traducteur : pas à moi, pas de sous
Note du traducteur : Cette fic est pour tout ceux qui
m'ont écrit et m'ont fait des compliments sur mes fics. The
pretender_fanjarod2003, j'espère qu'elle te plaira ! "
Bon, comme d'hab' pour le code couleur : lors de la rédaction Vicky et Syd pour les rajouts en archivant ce texte ici !
Parti. Sans une trace. Disparu. Aucun mot de
lui depuis presque trois mois.
Melle Parker roula sur le côté pour regarder à travers la fenêtre
de sa chambre d'hôtel. Elle était dans la belle et ensoleillée
ville de Charleston, Caroline du Sud, essayant de s'échapper de
tout ça. Mais elle ne voyait pas le soleil. Elle ne pouvait pas
sentir la chaleur. Elle était loin des couloirs sombres du
Centre, mais elle se sentait toujours prise au piège. Son cur
se sentait toujours accabler. Le silence était rageant. Elle va
vers son portable, vérifiant qu'il est allumé, mais elle sait
qu'elle ne recevra pas d'appel. Ces temps sont terminés. Ce jeu
est fini. Il y a 81 jours il a appelé pour dire au-revoir. Mais
elle ne le savait pas à ce moment. Elle ne réalisait pas ce que
ça signifierait pour elle. Elle peut se souvenir de ce jour si
clairement, comme si c'était hier. La dernière fois qu'ils ont
entendu parler de Jarod.
"Quoi ?" cria-t-elle dans le téléphone. Il était
deux heures du matin. Pourquoi devait-il toujours appeler aussi
tard ? Quand la voix de l'autre côté n'a pas répondu, elle
parla encore. Cette fois elle était même plus qu'agacer. "Qu'est-ce
que tu veux, Jarod ?"
"C'est une bonne question, Melle Parker" répondit-t-il
laconiquement.
Cela semblait étrange pour elle. Pas son
habituelle attitude désinvolte. Il semblait incertain de ces
intentions. Confus même. Ça la touchait. Jarod a toujours eu
une logique à sa folie, aussi il parlait. Mais ce soir, il
semblait détaché et perdu.
"Jarod, tu vas bien ? Tu ne sembles pas toi-même," lui
demanda-t-elle gentiment, s'étonnant même elle-même de sa
soudaine inquiétude.
"C'est une bonne question, Melle Parker," répéta-t-il.
Mais cette fois-ci il chuchotait presque.
"Jarod, tu me fais peur," dit-elle presque hystériquement.
"Qu'est-ce qui se passe avec toi ?" Elle commençait
vraiment à s'inquiéter maintenant. Ce jeu de minuit qu'il
jouait a soudainement arrêté d'être drôle. Ce n'était pas
une partie du rituel nocturne, lui appelant pour la tourmenter
avec des morceaux ou des pièces de son passé. Autre chose est
entrain de se passer.
"J'essayais juste de t'aider," dit-il finalement.
"Je n'avais jamais eu l'intention que tu sois blessée. Mais
ils te blesseront, Parker. A moins que tu t'en ailles."
"Jarod, tu sais que je ne peux pas partir. Pas avant
"
"Je sais," la coupa-t-il. "Pas avant que tu ne
m'aies ramené. Tu ne pensais pas que je le savais ? Tu ne
pensais pas que je savais combien tu me blâmes d'être la chose
qui te lie à cette prison ? Mais je ne peux pas y retourner. Pas
même pour ta liberté. Je ne pourrais jamais y retourner. Mais
tu ne peux pas rester. C'est trop dangereux."
"Qu'essaies-tu de dire ?"
"J'ai été égoïste. Tellement égoïste," continua-t-il,
sans même entendre sa question précédente. "Je t'ai laissée
là-bas, me chassant pendant toutes ces années. J'étais libre,
mais tu ne l'étais pas. Ca aurait si facile de juste disparaître.
Ne jamais donner de nouvelles. Mais je ne pouvais pas faire ça.
Je ne pouvais pas te laisser. Je vois maintenant que mon égoïsme
t'a gardée prisonnière beaucoup trop longtemps. Je suis si désolé,"
gémit-il.
"Je ne comprends pas, Jarod. Qu'est-ce que tu
"
mais elle est encore coupée.
"Tu mérites ta liberté, toi aussi. Et ma présence autour
t'en empêche. Aussi, je vais faire la seule chose que je peux
faire. Je vais te laisser partir. Tu ne seras plus forcée de me
trouver
s'il n'y a rien à trouver. Adieu, Melle Parker,"
dit-il, n'essayant plus de retenir ses larmes. Il les laissa
couler comme il écoutait ses supplications effrénées avant de
finalement raccrocher le téléphone.
Elle entendit le clic, mais continua de
l'appeler jusqu'à ce que la tonalité lui rappela qu'il était
vraiment parti. Elle raccrocha lentement le téléphone, sa main
tremblant pendant ce temps. Elle se recoucha sur le lit, mais était
incapable de se rendormir. Son esprit se repassant ce qui venait
d'arriver.
Le lendemain, elle entra dans son bureau seulement pour trouver
qu'il était déjà occupé par son père et son frère.
"Nous avons des nouvelles, mon ange," dit son père.
"A propos de quoi ?" demanda-t-elle innocemment, bien
qu'elle sache que c'est à propos de Jarod. Elle avait un fâcheux
pressentiment dans le creux de son estomac. Qu'as-tu fait, Jarod
? pensa-t-elle en se préparant mentalement à ce que son père
s'apprêtait à lui dire.
"Ils ont trouvé sa voiture cette nuit. Bousillée,"
commença Lyle. Entendre sa voix lui fit baisser sa garde un
moment, mais elle regagna son sang-froid rapidement. "Le
corps était brûlé ne permettant pas d'identification, mais
"
"Un corps ?" interrompit-elle. "Quel corps ? Est-ce
que Jarod
"
"Nous sommes sûrs que c'est lui, mon ange. On a le dossier
dentaire et des échantillons de l'ADN du tissu qu'il restait
pour le prouver," expliqua son père.
"Nous avons même retrouver les DSA," ajouta Lyle avec
un sourire. "Il a toujours dit qu'ils les emporteraient dans
sa tombe. Je suppose qu'il a vraiment essayé," ria-t-il.
Mais il s'arrêta ensuite lorsqu'il accrocha le regard froid de
sa sur. "De toute façon, beaucoup d'entre eux ont
aussi été détruit, mais on va essayer de voir maintenant ce
qu'on veut sauver."
"Qu
Que s'est-il passé ?" bégaya-t-elle. Tout
ce qu'elle ressentait est un engourdissement parcourir son corps
alors que sa conversation avec Jarod de la nuit dernière
traversait son esprit. Etait-ce ce qu'il voulait dire par la
laisser partir ? Etait-ce son moyen de la libérer ? Parce
qu'assez bizarrement, maintenant que la traque était
officiellement terminée, elle se sentait plus prise au piège
qu'avant.
"Nous avons sa description dans tous les hôpitaux des
environs. Je suppose que c'était une bonne chose parce que la
nuit dernière nous avons reçu l'appel au sujet de l'accident.
Ils l'ont emmené à l'hôpital, mais le temps que nous soyons là,
il était déjà parti. Voici la copie du rapport de police,"
dit son père alors qu'il lui remettait un épais dossier.
Elle feuilleta et eut presque un haut-le-cur
devant les épouvantables photos dans le dossier. Elle ne pouvait
juste pas croire que c'était arrivé à Jarod. Après tout ce
temps. C'est comme ça que les choses se sont terminées pour lui.
"A quelle heure tout ça est arrivé ?" réussit-elle
à demander, récupérant du traumatisme de voir ces photos.
" L'heure de la mort est juste ici sur la feuille de l'hôpital.
23h47. Il est mort à l'hôpital un peu avant minuit,"
expliqua Lyle.
"Minuit ?" demanda-t-elle confuse. "Je pensais
"
mais elle laissa cette pensée s'estomper. Peut-être que tout était
un rêve. Peut-être que le coup de téléphone ne s'est jamais
passé. Les évènements de toute la nuit étaient répertoriés
ici dans le dossier sur ces genoux, aussi clair que le jour.
L'ambulance a répondu à l'accident à environ 23h30 la nuit
dernière. Ils ont rejoint l'hôpital en environ 10 minutes, où
Jarod a été déclaré mort. C'était tellement clair. Ou pas ?
"Viens, Lyle. Je pense que nous avons besoin de donner à ta
sur quelques temps pour avaler ces nouvelles. Il semble que
le projet Jarod soit officiellement terminé," soupira-t-il
avant de sortir. Lyle suivit et Melle Parker resta seule avec
l'atroce réalité.
Elle ne savait pas exactement combien de
temps elle est restée assise ici, mais la chose suivante dont
elle se souvenait, c'était que Broots et Sydney étaient dans
son bureau avec elle. Le dossier était maintenant sur son bureau
et elle était couchée sur son canapé. Sydney passa une lumière
devant ses yeux et Broots tapotait gentiment sa main, semblant un
peu inquiet.
"Melle Parker, pouvez-vous m'entendre ?" lui demanda
Sydney, semblant quelque peu soulagé quand elle commença
finalement à répondre à leur présence.
"Bien sûr que je peux vous entendre. Vous êtes juste
devant moi, faisant briller cette lumière sur mon visage. Qu'est
que vous faites là tous les deux de toute façon ?" leur
demanda-t-elle.
"Votre père nous a dit les nouvelles. A propos de Jarod,"
murmura Broots.
"Nous sommes venu ici pour voir si vous saviez et nous vous
avons trouvée assise dans votre fauteuil, dans une sorte de
transe. Nous sommes ici depuis environ 20 minutes, mais c'est la
première fois que vous dîtes quelque chose ou même
reconnaissez que nous sommes là," expliqua Sydney.
"Une transe ?" demanda-t-elle.
"Vous étiez probablement choquée," lui dit Sydney.
"Mais vous semblez bien maintenant. Je pense que vous
devriez aller chez vous et vous reposer.
"Je vais bien," protesta-t-elle.
"A la maison, Parker," exigea Sydney. "Chez vous
ou l'hôpital. C'est votre choix."
"Très bien," se céda-t-elle. "Je rentre chez moi."
Elle alla vers son bureau pour rassembler ses affaires, mais ses
mains ne pouvaient pas arrêter de trembler. Elle abandonna
finalement et demanda de l'aide. "Est-ce que l'un d'entre
vous peut me ramener chez moi ?" murmura-t-elle doucement.
"Bien entendu, Melle Parker," offrit Broots. "Laissez-moi
faire ça pour vous. " Il attrapa ses affaires alors que
Sydney l'escortait dehors. Ils la ramenèrent chez elle et elle
monta silencieusement dans sa chambre, laissant les deux hommes
dans le salon.
"Vous pensez qu'elle ira bien, Syd ?" voulut savoir
Broots.
"Ca va prendre un peu de temps. Elle et Jarod avait ce lien
que personne ne comprenait. Ils ne l'ont même pas compris eux-même,
mais je pouvais le voir. C'était quelque chose qui faisait que
Jarod était impossible de trop s'éloigner d'elle, même si elle
le traquait. Et c'était quelque chose qui faisait qu'elle ne
pouvait pas s'autoriser à l'attraper et le ramener au Centre,
sans qu'elle le réalise," dit Sydney à l'homme. Il regarda
les escaliers qu'elle venait juste de monter et soupira. Elle
n'en sortira peut-être jamais, se dit-il. Tristement, il se
retourna et marcha vers la porte. "Laissons-la seule. Elle a
beaucoup de choses à régler."
Les deux hommes quittèrent calmement la
maison, chacun se demandant jusqu'à quel point Melle Parker était
affectée par la mort de Jarod.
Melle Parker entendit la porte se refermer puis la voiture démarrer
alors que Broots et Sydney s'en allaient. Elle attendit que la
voiture soit partie depuis longtemps avant de redescendre. Elle
sauta sur son canapé et attrapa l'identificateur d'appel et
scruta les entrées précipitamment. Elle cria presque tout haut
lorsqu'elle trouva ce qu'elle cherchait. Quelque chose pour
prouver qu'elle n'avait pas rêvé. Une entrée d'un numéro
inconnu. Arrivé chez elle à 02h17. Ce n'était pas un rêve.
Jarod avait vraiment appelé. Et s'il a appelé à 02h17, alors
il ne pouvait être mort à minuit comme son père pensait. C'était
juste un autre jeu de Jarod. Son soulagement qu'il soit vivant
fut bientôt remplacé par la colère de l'avoir fait passé par
tout ça. Elle lui dirait définitivement ce qu'elle pensait
quand il appellerait ce soir.
Mais il n'appela pas. Pas cette nuit. Ou la nuit d'après. Ou la
semaine suivante. Ou le mois suivant. La colère de Melle Parker
se transforma en chagrin et confusion. Bien qu'elle sache que
Jarod est vivant et hors des dangers du Centre, il était
toujours loin d'elle. Elle ne comprenait pas pourquoi ça
importait qu'il parte, mais son cur lui faisait mal néanmoins.
Melle Parker passait son temps à rechercher sans conviction le
Major Charles et le clone de Jarod, essayant de ne pas penser à
Jarod, mais sans réussite. Elle ne voulait pas retrouver le
Major. Elle voulait encore moins rester au Centre. Tout ce
qu'elle voulait c'était Jarod dans sa vie de nouveau. Elle ne réalisait
pas combien il était une part d'elle jusqu'à ce qu'il parte.
Son père remarqua son manque d'enthousiasme à faire son travail.
Il l'attribuait à l'ennui et décida d'accéder à sa requête
de retourner à la décontamination. Mais avant de reprendre son
ancien travail, il a aussi exigé qu'elle prenne deux semaines de
vacances. Juste pour clarifier son esprit et retrouver son but.
Et c'est comment elle a atterri ici en Caroline du Sud. Mais au
lieu d'amusement et de soleil, elle a passé toute la semaine au
lit. La moitié du temps en pleurant. Et le reste du temps,
essayant de comprendre pourquoi l'absence de Jarod lui fait aussi
mal.
Le soleil fit son apparition à travers la fenêtre et vint
briller dans ses yeux. Elle décida qu'il était temps de sortir
du lit et essayer de s'amuser un peu. Elle se sortit du lit et
alla se laver et s'habiller, déterminée à laisser le passé
derrière elle et continuer sa vie. Les rues plus bas
grouillaient de monde, se déplaçant précipitamment vers leurs
différentes directions. Quelque uns étaient des touristes comme
elle. Mais certains étaient des hommes d'affaires, se précipitant
vers leur prochain rendez-vous. Ou des étudiants, se dépêchant
d'aller à leurs cours suivants. Tellement de monde. Si facile de
se mêler. Excepter qu'ils semblent tous savoir quelque chose
qu'elle ignore: un pull en laine et la chaleur de Charleston ne
vont pas très bien ensemble. Même début mars.
Elle enleva son pull et le noua autour de sa taille pendant
qu'elle remarquait un vendeur de glaces italiennes en haut de la
rue. Elle se précipita vers le vendeur le plaisir glacé.
Essayant toujours de nouer son pull et ne faisant pas attention
aux gens en face d'elle, elle finit par entrer dans une femme lui
faisant tomber ses propres coupes de glaces italiennes.
"Je suis tellement désolée," s'excusa Melle Parker
rapidement. "Je n'ai pas fait attention et je suppose que
j'ai juste du vous heurter."
"Ce n'est vraiment rien," répondit la femme baissant
les yeux et essuyant les tâches de glaces qui avaient gicler sur
sa jupe. "Les accidents arrivent."
"S'il vous plaît, laissez-moi vous en acheter une autre,"
offrit Melle Parker surprise que la charme du sud déteint déjà
sur elle.
"Parker ?" demanda la femme lorsqu'elle releva
finalement les yeux et vit à qui elle parlait. "Est-ce que
c'est toi ?"
"Tanzi ?" répondit Melle Parker à la femme quand elle
la reconnut. "Tanzi Donovan ! Regarde-toi. Tu sembles
exactement la même, stupéfiante comme d'habitude,"
complimenta Melle Parker. Elle recula un instant et admira la
femme qui se tenait devant elle. Cela faisait tellement longtemps
qu'elles ne s'étaient pas vues, qu'elles ont eu du mal à se
reconnaître. Mais Melle Parker ne pouvait pas oublier la beauté
frappante d'une de ses meilleures amies. Elle était presque
aussi grande que Melle Parker. Son épaisse et longue chevelure
noire pendait juste au-dessous de ses épaules et sa peau marron
et douce était toujours parfaite. Melle Parker sourit et se
rapprocha de sa vieille amie et les deux s'étreignaient
chaleureusement. "Que diable fais-tu ici ?"
"Je vis ici maintenant. Drew et moi avons démarré notre
propre affaire il y a deux ans," répondit Tanzi.
"Drew Lawrence ? Comment avez-vous fini ici toutes les deux
?" demanda Melle Parker curieuse.
"Marchons," proposa Tanzi. "Tu semble avoir chaud
et ma maison et à deux blocs d'ici. Nous pouvons y aller et nous
détendre. Drew devrait être là-bas aussi, aussi nous pourrons
tout rattraper. Nous te dirons ce que nous faisons. Et tu pourra
nous dire ce que tu fais toi aussi."
Toutes les deux commencèrent à marcher vers
la maison de Tanzi et Melle Parker se demandait juste quelle
partie de sa vie elle pouvait partager avec elles. Tellement de
choses se sont passées depuis qu'elle les connaissait. C'était
une époque différent où elle était une personne différente
vivant une vie différente.
Tanzi et Drew étaient ses camarades de chambre à l'internat où
son père l'avait envoyée. Elle était toute si différentes que
c'était un miracle qu'elles restent ensemble tout le temps. Mais
elles se ressemblaient dans le sens où elles étaient juste de
petites filles seules. Elles se sont rejointes et sont devenues
très proches. Toutes les trois étaient inséparables. Les
meilleures amies. Mais la remise des diplômes signifiait qu'il
était temps de suivre des chemins différents. Et M. Parker
avait des projets pour son Ange qui n'incluait pas de la place
pour ses amies. Tanzi et Drew sont parties pour avoir une expérience
universitaire normale pour des filles de leur âge. L'expérience
universitaire de Melle Parker était faite pour la préparer à
sa vie au Centre.
"Tanzania Donovan ! Cette maison est incroyable,"
s'exclama Melle Parker lorsqu'elles rejoignirent la résidence de
Tanzi. "Toutes ces maisons sont stupéfiantes." Elle
regarda vers le bas de la rue et remarqua les maisons de couleurs
différentes qui bordaient l'avenue. De grandes, maisons sur
trois étages bâties sur l'eau il y a des années. Des maisons
qui avaient résistées à l'épreuve du temps, des ouragans et
de la guerre.
"Ca s'appelle le chemin de l'Arc-en-ciel, pour la raison que
tu peux évidemment voir," lui expliqua Tanzi, hochant la tête
vers toutes les maisons de couleurs différentes. "Ces
maisons sont ici depuis des centaines d'années. Une jour on
t'emmènera faire le grand tour de Charleston, complétant avec
le tour en calèche à travers la ville et l'excursion à travers
les cimetières. Mais maintenant, entrons. Je ne peux pas
attendre de voir la tête de Drew quand elle te verra."
Elle monta les escaliers menant à la maison,
traînant Melle Parker derrière elle.
"Drew !" hurla Tanzi quand elle entrèrent. "J'ai
une surprise pour toi. Viens voir."
"Qu'est-ce que c'est ?" Une petite femme avec des
cheveux châtains courts arriva de la véranda. Elle était aussi
belle que Tanzi et Melle Parker, mais à son propre look. "Mel
Parker !" cria-t-elle lorsqu'elle vit Melle Parker juste
derrière Tanzi. Elle courut vers elle et la serra dans ses bras.
"Que fais-tu ici ?"
" J'ai demandé à Tanzi la même chose à propose de vous
deux," dit Melle Parker en souriant. "Je suppose qu'on
a beaucoup de choses à rattraper. Ça fait trop longtemps."
"Amène-la dans le salon, Tanzi. Je vais aller chercher du
thé glacé," proposa Drew. Les jeunes femmes entrèrent
dans le salon et commencèrent à parler sans s'arrêter pendant
des heures. Elles avaient des années à rattraper. Des années
de petits amis à comparer. Des années de changements qu'elles
avaient subies. Mais, à la fin de la soirée, c'était comme si
elles avaient quinze ans de nouveau. Le lien qu'elles avaient
partagé s'était reformé.
"Mel, tu dois rester ici avec nous. Nous avons plein de
chambres comme tu peux le voir. Tu peux avoir tout le troisième
étage pour toi si tu le souhaites," supplia Drew.
"Allez Mel. Tu peux faire venir tes bagages dans la matinée.
J'ai plein de choses à te mettre jusque là. Pense juste que
c'est un remboursement où j'ai emprunté tes affaires quand nous
étions au pensionnat," rit Tanzi.
"D'accord. Si ça ne vous dérange pas. J'adorerais rester
ici," dit Melle Parker en souriant.
"Bien. Maintenant, on peut recommencer à parler. Mel, c'est
ton tour de nous dire ce qui s'est passé dans ta vie. Des hommes
valant d'être mentionnés ?" demanda Drew.
""Il n'y a personne," dit rapidement Melle Parker,
essayant d'éviter le sujet. "Et toi, Tanzi ? Tu repousses
toujours les hommes avec un bâton ?"
"Non, non, non. On a déjà parlé de moi. C'est ton tour
Parker. Maintenant parle," exigea Tanzi.
"OK, il y avait quelqu'un. Mais il est parti. Fin de
l'histoire," leur dit Melle Parker.
"Où est-il allé ? Oh, je sais ! Il s'est tiré avec ta
domestique ? Ta secrétaire ? Ton facteur?" cria Drew avant
qu'elles éclatent toutes de rire par rapport à la dernière
proposition.
" Non, il est mort," soupira Melle Parker après
qu'elles se calmèrent. "Il a été tué il y a un an et
demi. Il s'appelait Thomas et était un homme bien. Il m'aimait
tellement et était tellement bien pour moi. Je l'ai trouvé avec
une balle dans la tête sous mon porche. Il s'est avéré que
c'est ma belle-mère qui était celle qui l'a tué." Elle
baissa les yeux et essuya une larme qui est arrivée à tomber.
"Désolées, Parker. On ne savait pas," s'excusa Drew.
"Tu es là pour t'échapper, n'est-ce pas ?" Tanzi la
regarda et réalisa. "Tu avais juste besoin de t'échapper.
Mais pas de son souvenir. Tu as dit que c'était un homme bien et
qu'il t'aimait. Mais l'as-tu aimé ?"
"Je l'aimais, mais
"commença Melle Parker.
" Mais pas autant que tu aimais quelqu'un d'autre. Et ce
quelqu'un d'autre est celui qui t'as conduit ici. Qui est-ce ?"
"Tanzi, comment fais-tu ça ?" demanda Melle Parker,
surprise du pouvoir de déduction de son amie. "Tu as raison.
J'ai aimé Thomas. Mais, il y a toujours eu quelqu'un d'autre. Je
ne pouvais même pas l'admettre, mais c'est vrai. Tu peux juste
me regarder et dire ça, n'est-ce pas ?"
"C'est un don," dit Tanzi dans un petit rire. "D'accord,
ça suffit. Qui est cet homme qui te fait craquer ?"
"Il s'appelle Jarod," avoua Melle Parker à ses amies
enthousiastes.
"Jarod. Jarod. Ce nom me semble familier. Attends une
seconde. Est-ce que c'est ce mec dont tu avais l'habitude de
parler tout le temps au pensionnat ?" demanda Drew.
"Oui, c'est lui," leur dit-elle.
"Jarod est une personne réelle ? Ne sois pas choquée,
Parker, mais on a toujours pensé que tu l'avais inventé. Nous
n'avons jamais pensé qu'il était réel" admit Tanzi.
"Des fois, même moi je n'étais pas sûre qu'il existait,"
dit Parker vaguement. Elle se déplaça vers une des grandes fenêtres
sur le devant de la maison et regarda les gens faisant une
promenade nocturne le long des quais. Des vieux. Des jeunes. Des
familles. Des couples. Marchant ensemble et se tenant par la main.
Appréciant la compagnie l'un de l'autre. Et à cet instant, elle
ne s'est jamais sentie aussi seule ou autant en manque de Jarod.
Elle se retourna pour faire face à ses amies. "De toutes façons,
il est parti aussi. Je ne sais pas où il est. Tout ce que je
sais c'est que je l'ai fait partir. Je ne le reverrai
probablement jamais." Elle se sentit tout à coup dépressive
et plus dans l'humeur de parler encore. "Je suis un peu
fatiguée les filles. Je vais aller me coucher maintenant. Bonne
nuit," avant de monter les escaliers vers sa chambre.
"Wow, ce Jarod a sûrement son cur," commenta
Drew.
"Il l'a toujours eu, Drew. Mais elle est tellement blessée
parce qu'elle ne l'a pas réalisé avant qu'il soit parti. Et
maintenant, c'est trop tard" conclut Tanzi. "Je vais vérifier
si Parker est installée et j'irais me coucher aussi. Bonne nuit."
Elle allèrent toutes se directement se
coucher après cette longue soirée de discussion. Drew était
assez bouleversée que son amie soit si triste. Aussi elle monta
avec ses projets pour qu'elle se sentent mieux. Elle alla dans sa
chambre et ferma la porte ainsi personne n'entendrait. Elle décrocha
le téléphone et composa un numéro.
"Allô," répondit une voix masculine.
"Salut, Rich. C'est Drew. Tu es occupé ?" demanda-t-elle
innocemment, sachant parfaitement bien qu'elle le réveillait.
"Non. J'étais juste entrain de dormir," répondit-il
avec sarcastiquement. "Qu'est-ce que je peux faire pour toi
?"
"Rien. Je me demandais juste si tu voulais venir pour le
brunch demain ? Je sais que tu quittes la ville aussi penses que
c'est une manière de te remercier. Tu nous as tellement aidé
ces derniers mois. C'est le moins qu'on puisse faire,"
insista Drew.
"D'accord, mais seulement pour un petit moment
"
"Parfait" le coupa-t-elle. "Tu viens vers 13h00,
d'accord ?" Elle raccrocha et eut un petit sourire sournois.
Rich était juste ce dont Parker avait besoin. Un homme bien,
honnête qui lui enlèverait tous ses problèmes de son esprit,
au moins pour un moment. Elle se coucha et essaya de dormir, mais
elle était trop excitée à faire des plans pour le rendez-vous
impromptu qu'elle venait d'arranger pour son amie.
Le matin trouva Drew au même endroit, ayant à peine dormi, mais
ça ne lui faisait rien. Elle était trop excitée pour dormir.
Elle abandonna finalement l'idée de dormir et descendit à la
cuisine pour préparer le brunch. Elle laissa faire son
imagination lorsque Melle Parker dévala les escaliers, cherchant
désespéramment du café.
"Oh, tu es une de ces personnes," remarqua Drew. "Comme
Tanzi. Complètement grognon jusqu'à ce qu'elle ait sa tasse de
café matinale. Tiens," dit-elle, offrant à Melle Parker
une tasse fumante.
"Est-ce que mes bagages sont déjà arrivés de l'hôtel?"
demanda Melle Parker quand le liquide chaud commença finalement
à réchauffer son sang et à la relaxer.
"Oui. Tes bagages sont devant la porte d'entrée. Ils sont
arrivés quand tu dormais et je ne voulais pas te réveiller.
Alors je leur est fait laisser tes affaires devant la porte. Je
peux te les monter
"
"Drew !" cria Tanzi alors qu'elle descendait les
escaliers comme une enragée. "Qu'as-tu fait Melle Lawrence
? Pourquoi J. Richardson a appelé et m'a demandé s'il y a
quelque chose qu'il pouvait apporter pour le brunch ?" Elle
regarda Drew avec une regard critique et attendit juste qu'elle
avoue.
"Oh, aurais-je oublier de dire que je l'ai invité cet après-midi
?" dit Drew d'un air penaud.
"Qui est J. Richardson ?" demanda Melle Parker,
curieuse.
"Nous avons quelques problèmes avec nos affaires plus tôt
cette année. Rich nous a aidé à en sortir. Il est resté
quelques mois mais je pensais qu'il quittait la ville aujourd'hui.
Mais apparemment je me trompait. Apparemment Drew et moi
l'aurions invité au brunch aujourd'hui," dit Tanzi, jetant
un regard accusateur sur Drew.
"OK, je l'ai invité la nuit dernière ! Poursuis-moi. Je
pensais seulement qu'il t'ôterait tes problèmes pour un moment,
Mel. Peut-être te dérider un petit peu," dit-elle avec un
sourire prudent.
"Tu m'as arrangé un rendez-vous ?" hurla Melle Parker.
"Drew ! Comment as-tu pu ?"
"Relax, Mel. C'est vraiment un mec sympa. Très doux et prévenant.
Un parfait gentleman. Et très beau à regarder," dit Drew.
"Elle a raison. Ce mec est totalement sexy," approuva
Tanzi. Drew et moi nous sommes honteusement jetées sur lui la
première fois que nous l'avons rencontré."
"Je ne peux pas croire que tu aies fait ça," dit
encore Melle Parker, mais cette fois-ci seulement avec fausse colère.
"Mais, puisque tu l'as fait, je suppose que ça ne fera pas
mal de le rencontrer," dit-elle laissant un sourire se
former sur ses lèvres. Il semblerait que Drew la connaisse
presque aussi bien que Tanzi. Un bel homme avec qui elle passera
juste la journée pourrait être un moyen d'égayer un peu son
humeur.
"Oh oh, je connais ce regard," se moqua Tanzi. "Faites
attention M. J. Richardson. Parce que Melanie Parker rôde
!"
Elle pouffèrent toutes de rire avant de se retirer dans leurs chambres pour se préparer pour le brunch.
"Comment je suis, Tanzi?" demanda
Melle Parker, avançant et reculant devant son miroir.
"Tu es bien, Mel. Comme dans les six autres tenues que tu as
essayées," répondit Tanzi impatiemment.
"Mais est-ce que je suis bien comme 'J'ai essayé des tenues
toute la matinée donc je ferais mieux d'être bien' ? Ou suis-je
bien comme 'Je suis aussi bien dans tout ce que je porte' ?"
Melle Parker se regarda dans son miroir encore une fois. Elle
portait un chemisier moulant noir et gris avec des manches trois-quarts
qui s'arrête à la taille. La jupe était aussi moulante, mais
pas aussi courte que celle qu'elles portent d'habitude. Celle-ci
descend jusque juste au-dessous du genou. Mais pour compenser la
longueur il y avait des fentes de chaque côté de la jupe qui
allaient jusqu'à mi-cuisse. Une paire de bottes en cuir noir
complétaient le look.
"Mel, qu'est-ce que ça peut faire ? Tu ne connais pas cet
homme. Et il quitte la ville aujourd'hui, donc tu ne le reverra
probablement jamais. Tu es bien. Il sera impressionné." Les
yeux de Tanzi s'animèrent quand elle entendit la sonnette.
"Quoi que tu fasses, tu dois te décider maintenant. Parce
que je pense que c'est lui. Je descends. Ne soit pas trop longue,"
prévint-elle, avant de sauter hors de la chambre.
Melle Parker jeta un dernier coup d'il à sa tenue avant de
changer d'avis. C'était son look, mais c'était trop la personne
qu'elle essayait de laisser derrière elle. Elle fouilla dans sa
valise et dans l'armoire avant de se changer dans quelque chose
d'un peu plus sport. Pour aller avec la nouvelle attitude qu'elle
espère adopter. Un simple chemise blanche, un pantalon noir et
des sandales noires. Elle mit ses cheveux en arrière avec un
bandeau imprimé léopard et sourit à son image. Parfait, pensa-t-elle
alors qu'elle quittait la chambre pour rejoindre les autres.
"Tu t'es encore changée ?" plaisanta Tanzi quand elle
vit Melle Parker descendre. "Tu es bien quand même. Mais
d'une manière parfaite. Très simple et élégante."
"Merci, Tanzi," sourit Melle Parker. Elle chercha
nerveusement le visiteur dans la pièce. "Ok, où est ce mec
?"
" Il est dehors sur le pont. Je pensais qu'on pourrait
manger devant la piscine," suggéra Drew. "Viens.
Laisse-moi te présenter." Elle attrapa la main de Melle
Parker et se dirigea vers la piscine.
"Alors, que penses-tu de lui ?" chuchota Tanzi.
"De quoi ? Du derrière de sa tête? Parce que c'est tout ce
que je vois pour le moment," chuchota aussi Melle Parker et
toutes les deux rirent doucement.
"Rich," appela Drew. "Je veux te présenter une de
nos amies qui séjourne ici. Elle se joindra à nous pour le
brunch. J. Richardson, voici Mel Parker. Mel, voici
"
"Jarod ?" demanda Melle Parker incrédule quand l'étranger
se retourna enfin.
Jarod leva les yeux et resta muet. Ca faisait
des mois qu'il ne l'avait plus vue, mais elle était encore plus
belle que dans ses souvenirs. Son cur commença à battre
à toute allure et il n'était pas certain si c'était parce
qu'il avait qu'elle le ramène ou s'il était juste ému de la
revoir. Il essaya de prononcer son nom, mais les mots
n'arrivaient pas à sortir.
Melle Parker le fixa et malgré toutes les émotions
contradictoires qui passaient dans son esprit, elle les ignora
toutes et se retrouva bientôt dans ses bras. Elle le serra fort
sentant on cur battre contre sa poitrine. Sentit la chaleur
de son corps jusqu'à ce qu'elle soit convaincue qu'il était
vraiment là avec et que ce n'était pas seulement un fantôme.
Elle recula un peu et le regarda fixement, des larmes embuant
leurs yeux. Sa main se leva vers son visage et elle le caressa,
essuyant doucement une larme qui coulait sur sa joue.
Mais aussi vite qu'elle s'était retrouver dans ses bras, et le
repoussa, son soulagement de le revoir se transformant complètement
en colère. Des mois de chagrin et de vide prirent place et cette
main qui caressait doucement sa joue avant, revint et le gifla.
Assez fort pour presque le tuer sur place.
"Comment as-tu pu ?" hurla-t-elle, permettant
finalement à des mois de rage de faire surface.
"Parker
" commença-t-il, essayant de lui
expliquer son absence.
"Il semble que vous vous connaissez déjà tous les deux,"
dit Drew, spécifiant l'évidence. Tanzi la fit taire rapidement,
qui voulait entendre ce qu'il se passait entre Jarod et Melle
Parker.
"Trois mois. Pas un mot de toi," continua-t-elle à
hurler. "Je pensais que tu étais mort ! Est-ce que tu
connais les photos ton soi-disant corps carbonisé que mon père
m'a montré ? Est-ce que tu sais le nombre de fois où je me suis
réveillée au milieu de la nuit, me demandant si tu allais
appeler ? Est-ce que tu sais
" elle s'arrêta, essayant
de reprendre son souffle. Mais quand les mots s'arrêtèrent, les
larmes commencèrent. "Est-ce que tu sais combien tu m'as
manqué ?" réussit-elle enfin à dire à travers les
sanglots.
" Je suis désolé," murmura-t-il. "Parker, je
suis tellement désolé. Mais j'ai fait ça pour toi. C'était ma
faute s'ils étaient capable de te garder au Centre. Je devais
faire mieux les choses. Je devais partir parce que je savais qu'éventuellement
ils te laisseraient partir si je n'étais plus dans le coin."
Il se rapprocha d'elle et tenta de la toucher, mais elle s'éloigna
brusquement de lui. "Parker, ne t'éloigne pas de moi,"
supplia-t-il. "Nous devons parler."
"Pourquoi pas ? Tu t'es éloigné de moi. Tu m'as laissé là-bas.
Encore. Exactement comme tu l'as fait il y a 4 ans," dit-elle
doucement.
"Je le devais. Tu ne comprends pas. Ta vie était en jeu.
Ils allaient te tuer," admit-il.
"Quoi ?" les yeux écarquillés de surprise.
"Je suis parti pour sauver ta vie. J'ai reçu un message
d'Angelo. Un mot du Centre qui disait qu'ils étaient de plus en
plus déçu de ton manque de réussite à m'attraper. Il ne
voulait pas juste te retirer l'affaire, de peur que tu ne me préviennes.
Aussi ils allaient se débarrasser de toi. Pour le bien,"
lui expliqua-t-il, essayant de faire en sorte qu'elle croit en
lui. "J'ai essayé tant de fois de te faire ouvrir les yeux,
Parker. Quand je t'ai donné ces articles sur Lyle assassinant
des enfants à son collège. Et quand je t'ai conduit à cette
cabane qu'il avait chez lui. Mais tu n'as pas tenu compte de ces
avertissements. Et tu ne m'aurais pas cru si je t'avais dit qu'il
voulait te tuer. Alors j'ai fait la seule autre chose que je
pouvais pour sauver ta vie."
"Tu as simulé ta propre mort et tu es parti," finit-elle.
"Je n'avais pas réalisé que tu te faisais tant de souci,"
murmura-t-il. "Je n'avais pas réalisé que tu voulais que
je reste."
"Moi non plus," reconnut-elle calmement. Elle le
regarda de nouveau et vit la marque rouge que sa paume avait
laissée sur son visage. "Je suis vraiment désolée pour ça,"
dit-elle avec un petit sourire.
Il prit le sourire comme un bon signe et se
rapprocha un peu d'elle.
"Ca ne fait pas si mal," lui dit-il, se rapprochant
encore. "Ca semble pire que ça ne l'est."
"Oh, pauvre bébé," dit-elle, levant sa main vers son
visage pour la frotter doucement. "Peut-être que je
pourrais l'embrasser et la faire aller mieux."
"Ca pourrait aider," dit-il. Il fit un dernier pas,
franchissant la distance qu'il restait entre eux et l'attrapa par
la taille avec ses deux mains.
"Comment c'est ?" demanda-t-elle avec séduction alors
qu'elle déposait un doux baiser sur sa joue. "Est-ce que ça
va mieux ?"
"Un petit peu," dit-il avec une timidité feinte.
"Je pense que j'en aurais besoin d'un de plus cependant."
Elle se souleva pour l'embrasser sur la joue,
mais cette fois il tourna sa tête légèrement, lui faisant
manquer sa cible. A la place, ses lèvres rencontrèrent les
siennes dans un court, mais doux baiser.
Il se recula un instant pour jauger sa réaction, et être sûr
qu'elle n'était pas sur le point de le frapper encore. Mais il
vit un énorme sourire s'étendre sur son visage.
"Je pense que nous venons juste de battre un record,"
se moqua-t-elle. "Pour le plus long temps entre un premier
et un second baiser. Je ne peux pas croire que ça t'as pris plus
de 20 ans avant de m'embrasser à nouveau. J'espère seulement
que tu n'as projeter de me faire attendre encore 20 ans pour un
troisième baiser."
"Je n'ai pas projeter de te faire attendre plus de 20
secondes pour un troisième baiser," dit-il en souriant, se
penchant pour capturer sa bouche à nouveau. Mais cette fois,
profondément et très passionnément.
"Hum hum," firent Drew et Tanzi en chur derrière
eux, faisant rappeler bruyamment à Jarod et Melle Parker qu'ils
ont un public.
"Je vous avez oubliées," dit Melle Parker en
rougissant.
"C'est tellement mignon," dit Tanzi une petite larme à
l'il. "C'est bon de voir que le grand amour surmonte
tout."
"Oui," reconnut Drew. "Alors, que ce passe-t-il
après ?"
"Je ne peux pas y retourner," dit Melle Parker décidée.
"Pas à Blue Cove. Pas au Centre. Sûrement pas chez mon père.
J'espère que cette invitation à rester avec vous les filles est
valable indéfiniment."
"Bien sûr, Mel. Nous ne l'avions pas vu d'une autre façon,"
déclara Drew.
"Ca sera drôle. Les trois mousquetaires de nouveau réunies,"
ajouta Tanzi. Les jeunes femmes se rejoignirent en une étreinte
pour fêter leurs retrouvailles.
"Ca fera mieux les quatre mousquetaires," dit Jarod.
"Parce que je n'irais nulle part. Maintenant que j'ai une
raison pour rester." Il éloigna Melle Parker du groupe et
noua ses bras autour d'elle, ne voulant pas la laisser repartir.
"Ceci si tu le veux, Parker."
"Je ne sais pas si j'ai déjà eu le choix en la matière,
Jarod," avoua-t-elle. "Je savais que je t'aimais depuis
le premier jour où je t'ai rencontré. Et je savais qu'un jour
nous finirions juste comme ça."
"Bonne réponse, Parker," dit Jarod en souriant alors
qu'il la rapprochait pour l'embrasser encore." Bonne réponse."
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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