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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.
Fan-fiction terminé le : commencé le jeudi 15 janvier et terminé le
Où le situer : Il se situe après "Island of the Haunted" ("L'Antre du Diable").
Genre : Mythologie, Action, Fantastique, Romance J&P
Notes :
Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").
Bien sûr, comme pour toutes les fics de ce site, les personnages ne m'appartiennent pas (sauf exceptions). Je ne touche pas d'argent pour cela (ben non ! Etonnant, non ? lollll), c'est juste par amour (incroyable) de la série !!
Note 2 : Ce fanfic, dont la mythologie m'a été confirmée par l'épisode "Ligne de vie" ("Lifeline", # 4), fort intéressant, est dédié à tous ceux qui prônent la théorie de Catherine Parker vivante, et le fait que Raines ne soit pas si pourri qu'il ne le semble (en gros, ne soyez pas manichéens ! - Je le resors souvent ? c un mot que j'aime bien, voui, et alors ? lollllll). Plus "conventionnellement", je dédie cette fic à @ndy 56, à Vicky, à Camidrena, à Sam Parker, à Caro (alias Missy Russell), à Karine (de In the Moonlight), à Shouka, aux Allemands que j'ai contacté récemment et qui sont bien cool, à mon temps libre que j'aimeuh bcp, aux temps où j'écris des fics au boulot, au soleil qui passe par la fenêtre même que ça fait du bien et que non dans le Nord il ne fait pas que pleuvoir, à toute la famille de Celui-que-j'adore (chut, Vatwin, on se tait, oki ??? LOLLLLL) et que j'ai croisé hier (j'écris un dimanche cette dédicace, un certain dimanche, je ne vais pas à la bibliothèque tous les jours ;-) ), à mon prof de maths de 4e-3e que je n'ai pas vu depuis un moment mais que j'adore, à ma "meilleure amie" (je ne vois pas comment dire autrement, c une amie, et c la meilleure ;-) même si ordinairement une meilleure amie n'est pas comme elle) qui un jour fut la plus géniale des enseignantes (décidément, on remonte loin dans les souvenirs aujourd'hui !!), à Robert (la chanteuse) à cause de "Jeannette" "Elle se promène", à Amélie Nothomb pour ses textes pour Robert ("Requiem pour une soeur perdue" m'arrache tjrs ce petit sourire ma foi fort inquiétant... LOLLLL) et sa métaphysique peu ordinaire, à Nanne, à Chibi, à Lyyn, à Mac, à Vivi, à Chibi, aux auteurs de fics que j'ai oubliés (oops !), à Jean-Jacques Goldman qui a intérêt à ce que son prochain album soit du style d'"En passant" LOLLLL et que j'adore depuis longtemps, à Mylène même si elle s'en fout ;-), à tous les dingues comme moi seuls et incompris qui se promènent ("sur la bande FM", ah heu, non...) dans les cimetières et créent des histoires dans leur tête toute la journée, à mon oreiller parce que je l'aimeuh LOLL, à mon ours en peluche Patou qui a pô intérêt à fuguer encore une fois - si, si, il s'échappe comme ça la nuit... - , aux fées, aux dieux, aux truffes au chocolat des vacances, au versaillais du samedi, à Nils Hazard - et Marie-Aude Murail - car il m'a un jour tuée et je ne m'en suis pas remise, à Phil Hazard qui n'existe pas plus et c'est bien dommage, à mon philosophe que je n'ai pas encore trouvé mais je garde espoir, à la nuit, à la vie, à la mort, au silence, aux conversations à la con sur le forum et msn, aux délires dans ma chambre le soir avec la musique, à Craig Van Sickle et Steven Long Mitchell sans qui je n'aurais jamais pu écrire toutes ces bêtises - bah oui, sans personnages... -, et enfin aux mots, mes amis de toujours. Et flûte à ceux qui ne comprennent rien à cette longue dédicace, je suis dingue et fière de l'être !! ^+^
"Allô ?
- Eh bien, pas d'apostrophe violente ? De "quoi ?!!" en
pagaille ?..
- Jarod..., prononça la jeune femme d'un ton las.
- La journée a été dure, Mlle Parker ?
- Entre les ordres d'un emphysémateux chauve et manipulateur et
les sarcasmes d'un frère machiavélique et intéressé, j'avoue
qu'elle a été plutôt banale en fait...
- Je vois.
- Pourquoi appelles-tu, Jarod ? Tu veux rentrer à la maison ?
- Je n'ai pas la nostalgie du Centre.
- Pourtant tout tourne autour.
- Oh, je ne prétends pas non plus m'en éloigner. Toi et moi
sommes prisonniers du Centre...
- A jamais.
- A moins que tu n'apprennes à tourner".
Mlle Parker soupira et changea de position, ses membres commençant
à s'ankyloser. Elle massa son poignet endolori, regardant le
diamant en goutte monté sur bague de sa mère, et se décida à
répondre d'un ton mi-las, mi-agacé :
"Jarod, nous en avons parlé plus d'une fois...
- Est-ce que tu as bien enregistré la conversation ?
- Que veux-tu dire ?
- Qu'il doit te manquer quelques données pour réagir...
- Jarod ! rugit la Dragon Lady. J'ai très bien compris ce que tu
espères, mais...
- Mlle Parker, interrompit le Caméléon, je ne parle pas de ça.
Je sais bien que tu n'es pas prête à voir la vérité en face (Mlle
Parker grimaça). Je te parle de ta situation au Centre. Ca
devient dangereux pour toi.
- C'est gentil de t'inquiéter, mais...
- C'est normal, je... je t'ai... Enfin, sache que je... sache-le...
(pourquoi
on me regarde comme ça ? J'ai rien fait du tout moi... du JJG ? Où ça donc ? Là-bas ? Où tout est neuf,
et sauvage aussi, même que c'est un continent sans grillage,
beau comme on n'imagine pas ? Là où j'ai laissé des bouts de
moi, au creux de chaque endroit, un peu de chair à chaque
empreinte de mes pas ? Bon, j'ai intérêt à arrêter, je sais
par expérience que ce jeu peut durer longtemps...)
- ... (elle était complètement soufflée. Jamais il n'avait été
aussi direct). Ja... Jarod... Je... Je...
- Regarde sous le coussin derrière toi".
Mlle Parker soupira. Elle n'avait pas su exprimer le fond de sa pensée, mais sans doute était-ce mieux ainsi. Elle soupira le coussin. Sur le cuir noir se détachait le blanc d'une enveloppe légèrement jaunie, avec dans le coin droit un dessin d'ange. Elle décacheta précautionneusement l'enveloppe et en sortit une feuille de papier pliée en trois, sur laquelle figuraient ces mots :
Ma petite fille chérie,
Si tu lis cette lettre, c'est que tu es parvenue jusqu'à cette terre maudite. Je l'ai confiée à Margareth, la mère de Jarod et mon amie. Je sais qu'elle choisira le bon endroit, elle aussi a un formidable instinct.
Je voudrais que jamais tu ne découvres toutes ces horreurs, les meurtres et les trahisons, mais le destin me contredira. Je sais déjà que tous ces secrets te seront bientôt familiers. Excuse-moi de ne pas avoir su t'en protéger, mais nul n'est armé pour affronter de telles forces. La Prophétie est vraie, c'est une certitude pour moi. Je n'ai jamais tenu l'intégralité des parchemins, mais il n'est pas difficile, quand on se rappelle de votre enfance, à Jarod et à toi, de deviner que le peu que j'en ai lu est rigoureusement exact. Ne renie jamais tes vrais amis, ma chérie. Et pardonne, même à ceux qui semblent impardonnables. Je pense là à ton père mais aussi à bien d'autres... La haine n'est pas une armure solide. La confiance, elle, peut te tuer, mais aussi te rendre libre. Tout comme l'amour. Le temps m'est compté, je ne peux te parler autant que je le voudrais. Un jour, peut-être, Margareth vous l'expliquera, si je ne suis plus là pour le faire... Je t'aime, ma chérie. Protège-toi et protège ceux que tu aime et qui t'aiment.
Avec toute mon affection,
Maman
Mlle Parker avait les yeux embués de larmes.
Elle était incapable de parler, bien qu'ayant toujours le
cellulaire solidement pris dans sa fine main, comme dans un étau
d'ivoire. Enfin, alors que le Caméléon respectait son silence
profondément, presque religieusement, elle se décida à
demander, la voix hésitante :
"Où as-tu trouvé cette lettre, Jarod ?
- Chez un certain Abel Parker.
- Raines ? Eh bien...
- Elle était à côté de la boîte bleue de la poupée d'Ange.
- Pourtant elle était vide...
- La lettre était dans la doublure.
- Je vois. Ce salaud de Raines ! Me cacher ça !
- Il t'en aurait peut-être parlé.
- Tu plaisantes ! Nous parlons bien du même Raines, là ??!
- Il respecte la mémoire de ta mère.
- Oh oui, de celle qu'il a assassinée...
- Ca reste à prouver".
Mlle Parker eut l'air choquée :
"Tu as vu comme moi ce DSA, non ?
- Celui de la mort de ta mère ? Hummm.
- C'est ce que j'appelle une preuve indiscutable.
- Il est brouillé.
- Certes, mais Raines a bien tué ma mère.
- Regarde la date de la lettre".
La caméra fait un gros plan. En haut à droite de la lettre, figure une toute petite inscription : 3 janvier 2001. Les yeux de Mlle Parker s'agrandissent.
Générique.
Mlle Parker fixait la lettre, incapable
d'articuler un mot.
"Mlle Parker ?
- Je... je...
- C'est normal que tu sois choquée. Je crois que je vais te
laisser.
- Depuis quand tu préviens avant de raccrocher au nez, toi ?"
Elle riait à travers ses larmes.
"Jarod... Ca voudrait dire que...
- Ne te fais pas encore trop d'idées...
- Jusqu'à l'année dernière, ma mère était vivante. Ce n'est
pas une idée, mais une réalité.
- Pas de doute.
- C'est dingue ! Mais comment... ?
- Raines n'a pas tué Catherine.
- Mais... le DSA ... ?
- Une simulation, je suppose. Ce ne serait pas la première fois.
Il y a eu Lyle. C'était également le cas dans l'ascenceur et déjà
ta mère faisait confiance à Raines, aussi aberrant que cela
paraisse.
- Ma mère ? Faire confiance à Raines ?
- Réfléchis bien, Mlle Parker. Nous n'avons aucun élément ou
presque qui indique une quelconque haine de Raines envers
Catherine, ou même le contraire. A l'opposé, même, si l'on
considère qu'il est ton géniteur..."
Mlle Parker grimaça, se passant la main sur le visage en
secouant la tête.
"Je ne peux malheureusement pas prouver le contraire... Ca
m'insupporte, mais je ne peux pas affirmer le contraire...
- Si ça tombe, ils s'aimaient...
- N'exagérons rien.
- Vu que parfois des "ennemis" s'aiment, tu sais, tout
est possible... Ils étaient amants, donc sans doute se sont aimés.
- Jarod... (le ton était légèrement agacé) Oh mon Dieu, ma mère,
vivante !..."
Tut tuuuut tuuuuut
"Bien sûr, il raccroche... Remarque, au moins cette fois il
a prévenu..."
Mlle Parker reposa le combiné sur la table basse devant le canapé,
et resta plongée dans la contemplation de la lettre...
Mll
Sa
Suite bientôt...
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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