Accueil Onyfanfic Section tP Section Hannibal Section K2000 Divers

=====================================

Section Le Caméléon (The Pretender)

=====================================

Persécution (page 1)

Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.

Fan-fiction terminé le : commencé début août 2003, abandonné un temps, poursuivi le dimanche 25 janvier 2004 et terminé le

Où le situer : Il se situe dans la deuxième saison, vers la fin (un peu avant l'épisode final, où on se demande qui est le frère de MP), donc entre "Un don du ciel" ("Red Rock Jarod") et "Mensonges" ("Bank") précisément.

Genre : Mythologie, Action, Thriller, Romance J&P

Notes :

Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").

Bien sûr, comme pour toutes les fics de ce site, les personnages ne m'appartiennent pas (sauf exceptions). Je ne touche pas d'argent pour cela (ben non ! Etonnant, non ? lollll), c'est juste par amour (incroyable) de la série !!

Note 2 : Ce fanfiction est classé NC-17, il contient des éléments pouvant choquer la sensibilité des jeunes lecteurs... Merci de ne pas le mettre entre toutes les mains...

Note 3 : Ce fanfic spécial est dédié à mes "jumelles", Tania Pretender et Vatwin, à Jamie Denton parce qu'il déchire grave et que j'adore Lyle, à Hahyana (ma ch'tite cannibale !! LOLLL), Etoile, Cindimini, CuiCui, Dragon Lady, Mirage, X Laure et tous les autres dingues de Lyle. Les autres, vous fâchez pas de ne pas être cités, mais bon, ce fanfic est spécial, donc je le dédie à ceux qui, selon moi, sont succeptibles de l'apprécier le plus (cause lylonite aigue LOLLL).

La lumière de la Lune se faufilait à travers l'étroite fenêtre de la salle de bain mais passait inaperçue du fait du néon que Mlle Parker avait allumé avant de se glisser dans sa douche. A l'instant, elle se tenait debout, les yeux fermés, laissant les multiples jets étroits la masser doucement. La journée avait été éprouvante. Jarod leur avait encore tendu un piège et Sydney, Broots et elle avaient trouvé une cabine de pêcheur vide. Néanmoins, chose étrange, Jarod avait laissé un mot pour Mlle Parker. Il avait inscrit, au feutre noir sur une photo d'elle : "Méfie-toi. "On" te surveille". Mlle Parker ferma le robinet. Il n'y avait pas eu moyen de savoir d'où provenait la photographie. Ce n'était pas la première fois qu'on la photographiait dans son dos, mais l'inédit était que cette fois on l'avait surprise chez elle, le matin, alors qu'elle ouvrait la portière avant de sa voiture. "On" la surveillait et depuis longtemps puisque "on" connaissait ses habitudes. Peut-être quelqu'un du Centre... Mlle Parker essora ses cheveux d'une poigne ferme et enroula une serviette mauve avant de s'envelopper dans un peignoir d'un ton un peu plus clair. On sonna à la porte. Heureusement qu'elle était sortie de sa douche. Elle énonça d'une voix un peu cassée : "Oui oui, j'arrive" et se dirigea vers le salon. Elle attrapa quelques vêtements qui traînaient sur le divan et les camoufla sous un coussin de soie bleue. Enfin elle ouvrit la porte en commentant : "Sydney, je savais que vous deviez poursuivre vos recherches, mais de là à me prévenir à cette heu...". Elle s'interrompit : personne ne se trouvait sur le perron. Son cellullaire sonnant, Mlle Parker laissa la porte ouverte et revint vers le divan. Elle attrapa l'appareil noir et, appuyant sur une touche, le porta à son oreille en prononçant l'interro-exclamation rituelle :
"Quoi ?!!
- Mlle Parker ? Je voulais m'excuser de ne pas être passé comme prévu mais votre père m'a appelé pour me parler de certains résultats concernant le laboratoire.
- Et c'est juste pour me dire ça que vous m'appelez à cette heure ?! Le bruit du téléphone m'a fait sursauter...
- Oh, vous dormiez ?
- Non, mais j'aurais pu.
- Excusez-moi. Non, j'aurais pu attendre demain pour cela. Un paquet est arrivé pour vous.
- A cette heure ?
- Il s'était égaré semble-t-il. Excusez-nous, à Broots et à moi, d'avoir aperçu le contenu mais il a été ouvert par mégarde, et pas par nous bien sûr.
- Hum. Que contient-il ? Une nouvelle surprise de Superboy ?
- Non, Jarod n'a rien à voir avec ce paquet. Ce sont... de nouvelles photographies.
- De moi ?
- Oui et... Hum.
- Quoi, Sydney ?
- Vous n'êtes pas très habillée dessus.
- Quoi ?!!
- Nous n'avons pas tout regardé, vu la nature des clichés, mais visiblement on vous a surprise dans l'intimité...
- Hum, je comprends mieux pourquoi le paquet a été "égaré"... Il a du passer par diverses mains. Je suppose que Nosferatu a du se rincer l'oeil...
- Je ne sais pas, mais je me fais du souci.
- Pourquoi donc ? Pour la santé mentale de ces voyeurs ?
- Pour vous. Quelqu'un en a après vous.
- Hum... Je suis une grande fille, Sydney. De plus, ce ne sont que des photos. Peut-être est-ce juste un admirateur ou un ex-petit ami frustré.
- Ou un fou dangereux.
- Voyons, Syd... Non, ne vous inquiétez pas. Bon, je vais me coucher, il se fait tard.
- Bonne nuit, Mlle Parker".

Sa voix trahissait son inquiétude. Il s'en faisait vraiment pour elle. Mlle Parker raccrocha et se dirigea vers la porte. Elle allait la fermer quand un objet plat et rectangulaire posé sur le perron attira son attention. Une enveloppe bleu ciel (ça change du mauve, note perso, comprenne qui pourra ;-) ). Elle l'ouvrit, déplia une feuille de riche papier à lettres assorti à l'enveloppe. Elle resta bouche bée. Sur la feuille les caractères étaient espacés, tracés d'une main tremblante. Visiblement on n'avait pas écrit à l'encre. Cette substance rouge noirâtre qui s'écaillait était du... sang. Et le message était très clair. Trois mots pour une affirmation, un présage, une fatalité : "JE TE VEUX".

Après cet événement pour le moins bizarre et prémonitoire, Mlle Parker, malgré son habituel courage qui n'était plus à démontrer, n'était pas très, très rassurée en venant au Centre le lendemain matin. Elle avait une certaine tendance à coller le nez aux rétros afin de vérifier si une voiture n'aurait pas l'idée saugrenue de la suivre. Et elle se traitait mentalement d'idiote quand elle aperçut pour la deuxième fois une berline noire aux vitres teintées, qui empruntait comme elle une petite rue encombrée. Cela lui parut un peu louche. Elle décida de faire comme si de rien n'était, c'est-à-dire de rouler à allure normale en s'arrêtant acheter le journal (chose qu'elle ne faisait à peu près qu'une fois toutes les six semaines...), et en ayant l'air de flâner (puisqu'après tout elle était partie très en avance). Et, dans ses déplacements les plus saugrenus, la berline la suivait, à distance raisonnable. Elle avait fini par repérer le numéro de la plaque d'immatriculation afin de confirmer qu'il s'agissait bien du même véhicule. Elle était bien surveillée. Curieusement, la voiture ne la suivit pas jusqu'au Centre, elle bifurqua une route avant.

Mlle Parker avait donc l'air un tant soit peu préoccupée quand elle croisa Sydney et Broots dans la couloir devant le bureau du psychologue.

"Ce sont les photos ? demanda celui-ci.
- Je vous demande pardon ?
- ... Qui vous mettent dans cet état ?
- Oh, heu, oui et non. C'est-à-dire que s'il n'y avait que les photos..."

Elle s'interrompit soudain en croisant le regard inquisiteur de Broots sur elle. Lui aussi venait en berline noire ! Et il la regardait étrangement...

"... mais il y a aussi la fatigue, compléta-t-elle de manière un peu hâtive, en ne quittant pas Broots des yeux, lequel, gêné, se mit à observer le sol.
- Hum...
- Des nouvelles de Superboy ? Non, bien sûr... Autant croire au Père Noël..."

Elle s'assit, et mit sa tête entre ses genoux pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux. Trop peu de sommeil. Elle n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, écoutant craquer l'ancienne maison de pierre, persuadée que sa demeure était truffée de caméras. A présent, elle doutait de ses collègues, elle ne pouvait avoir confiance en personne. "La confiance peut te tuer ou te libérer...", disait maman, "la confiance peut te tuer... te tuer... tuer...". Elle ne se laisserait pas assassiner si facilement. Elle allait essayer de piéger le piégeur.

Suite bientôt...

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

Site référencé :

sur : , sur : , sur : , sur : ,

sur : Votez pour ce site au Weborama