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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Oublier (partie unique)
Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.
Fan-fiction terminé le : commencé et terminé le lundi 9 août 2004.
Où le situer : Il se situe après IOTH.
Genre : Général, Romance, Drame
Notes :
Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").
Bien sûr, comme pour toutes les fics de ce site, les personnages ne m'appartiennent pas (sauf exceptions). Je ne touche pas d'argent pour cela (ben non ! Etonnant, non ? lollll), c'est juste par amour (incroyable) de la série !!
Note 2 : J'ai écrit ce fanfic d'une traite, sans trop réfléchir, après que l'idée me soit venue soudainement en réfléchissant aux possibilités de l'après-Carthis. Il me plaît bien et c'est une fin shippeuse qui me convient, car pas trop shippeuse qd même :-) Vala ! Enjoy !
Dédicace aux auteurs de fics sur tP, tous autant qu'ils sont, j'en lis pas mal en ce moment et je m'étonne toujours des ressemblances et des différences notables :-) Les fans de tP sont vraiment des êtres à part. Spéciale dédicace à Sataï Nad (pas auteur tP certes, mais j'ai été très contente d'avoir de ses nouvelles), à Titia, à ma Clo et ma Vatwin, à Shouka, Sam Parker, Eléa de Lune, Manouchka, Sam Parker, Missmountainer, Ange Cavalière, Eléa de Lune, @ndy 56, Cami, Vicky, ...
Les talons-aiguilles résonnent bien
tristement sur le sol du bureau de Mlle Parker.
"Tout va comme vous voulez, mademoiselle ?"
La Dragon Lady se retourne, et demande, le ton las :
"Pas de nouvelles je suppose ?"
Le psychologue regarde le sol puis se décide à affronter le
regard si triste et si bleu de sa collègue.
"Non, vous savez bien que non..."
Il hésite, puis demande :
"Où vous-ont ils affectée ?
- Ils m'ont mise en retraite anticipée...
- Pour de bon ?
- Non, en attendant... Lyle et Raines ne savent pas encore
comment me trouver meilleure torture que celle qui ravage mon
coeur en ce mom..."
Elle étouffe un sanglot.
Sydney s'approche et, la Dragon Lady ne lui
opposant aucune résistance franche, met ses bras autour des épaules
de la brunette et lui murmure des paroles réconfortantes à
l'oreille.
Puis ils marchent dans des couloirs quasi-déserts.
"En tout cas, ne vous laissez pas faire par eux.
- Tout m'est égal, Sydney.
- Ils ont compris à présent.
- Je m'en fiche. Qu'ils croient ce qu'ils veulent à propos de
Jarod et moi. Oui, je l'aim... heu...
- Vous l'aimiez... (sourire sydneyien)
- Peut importe. Ils sont bien avancés, maintenant, ces hauts
dirigeants ! Plus de proie ! Ca me rassure dans un sens, jamais
plus ils ne le tortureront. Mais il ne méritait pas ça. Vous
savez, Sydney, quand j'ai croisé le regard de sa mère, l'autre
jour..."
Il sortent du Centre et poursuivent leur marche à travers le
jardin vers les parkings extérieurs. Sydney s'étonne :
"Vous avez assisté aux funérailles quand même ? Je ne
vous ai pas vue !!
- J'étais toute en noir.
- Tout le monde était en noir... Mais comme le Centre avait donné
des ordres...
- Ca fait bien longtemps que je transgresse les lois à mon
avantage, Sydney. Vous aussi, d'ailleurs. (pause) Mais là...
Quand j'ai croisé le regard de cette pauvre femme, j'ai cru que
mon coeur allait exploser... Et tout ça est ma faute !
- Votre faute ? Je croyais que c'était Lyle qui avait tiré sur
Jarod, moi...
- Oui, ça c'est la version officielle. Lyle a voulu sauver ce
vieil amphysémateux rouillé qu'est Raines et a été obligé de
tirer sur le Caméléon. C'est ce qu'ils marquent dans les
rapports... en oubliant bien entendu les rancoeurs qu'avait Lyle
à l'égard de Jarod.
- Oh, ne croyez-vous pas qu'il l'admirait quelque part ?"
Mlle Parker fait un geste d'ignorance de la main.
"Je ne sais pas, c'est vous le psy... Mais Jarod était trop
fort pour lui en tout cas, il avait l'impression qu'il ne pouvait
accéder à un certain stade...
- ... tout le temps que Jarod était vivant. Oui, c'est comme ça
que je l'ai interprêté aussi. Et puis cette allusion à l'Elu
qu'il a faite, c'est vraiment étrange.
- Lyle sait à présent beaucoup plus de choses qu'il ne le
laisse entendre, vous savez... Mais il n'empêche que c'est ma
faute...
- Je ne vois pas en quoi, Mlle Parker. Vous culpabilisez d...
- Je sais que j'ai raison.
- Je fais ça aussi vous savez. Moi aussi j'ai passé des nuits
à retourner la scène dans ma tête, à chercher où j'avais
failli. Mais non, il faut cesser cela.
- Ecoutez, je vais vous révéler quelque chose. Vous ne l'avez
jamais su, personne ne l'a jamais su, et le seul témoin auditif,
si je puis dire, a été abattu sur l'île peu de temps après (nota : bah
heureusement, sinon on lui faisait bouffer sa théière !!). Sur Carthis, Jarod
et moi nous sommes beaucoup rapprochés. Vraiment beaucoup, et
plus encore que ce qu'Ils croient sûrement. Puis je l'ai regretté.
Et, à l'aéroport de Glasgow, avant de monter dans l'avion, nous
nous sommes retrouvés tous les deux, et je l'ai superbement
ignoré.
- Pourquoi ? Pour le paraître ?
- Oui et non. Je trouvais ça dangereux pour lui comme pour moi.
C'est là que je me trompais. Il m'a proposé plus ou moins
directement de prolonger cette relation que nous avions établie
sur Carthis... Et j'ai refusé, plus froide qu'un glaçon. Et
depuis, plus de contact, plus d'indices. Ca, vous avez remarqué.
- Oui, et aussi votre attitude, mais je n'avais pas su l'interpréter
complètement, si ce n'est qu'il vous manquait.
- Il me manque encore, Sydney, et je ne peux plus me consoler...
Et vraiment, tout est de ma faute. Car si j'avais dit oui, plus
ou moins en tout cas, il serait resté en contact avec moi et
j'aurais pu le protéger.
- Lyle vous surveillait constamment, il s'en serait rendu compte...
- Evidemment, il me nargue.
- Ou plutôt il vous adule...
- Que voulez-vous dire ?
- Peut importe... Ce qui compte est que dans tous les cas de
figures, la fin aurait été la même. Vous n'avez rien à vous
repprocher...
- Je ne sais pas..."
Ils arrivent au parking. Mlle Parker et Sydney se séparent après
une brève marque d'affection réciproque.
~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~
Mlle Parker sort de sa Mercedes noire, et
ferme la porte sans la claquer. Puis elle monte lentement les
marches inégales de sa maison de pierre. Elle tire une grosse clé
de sa poche, et ouvre la porte de bois sculpté qui s'efface avec
un léger grincement. Le regard fait le tour de la pièce. Elle
tressaute un instant devant le couvert mis. Mais non, elle a
simplement oublié de prendre son repas la veille et s'est
assoupi en pleurs sur le canapé...
Elle avait simplement oublié qu'elle avait disposé des roses
dans ce vase de cristal. Elle s'approche et tire une des roses,
la plus rouge, la plus brillante, encore pleine de rosée... Elle
joue avec un moment, puis finit par se piquer à force de presser
la tige. Elle regarde la rose avec un air agacé, méchant, puis
soudain son visage s'éclaire d'une lumière d'une beauté et
d'un éclat surnaturels.
Sur la rose est accroché un petit papier vert. Qui a bien pu ??
Ce n'est pourtant pas l'élu de son coeur, vu ce qu'il est advenu
de lui...
Elle décroche le papier, s'asseoit sur le divan, et découvre
cette étonnante lettre :
"Parker,
Quand tu liras ceci, c'est que je serai mort (Parker serre le
papier un peu plus fort et étouffe un sanglot). J'ai demandé à
Sydney de déposer ceci chez toi si un événement grave
survenait, je suppose qu'il l'aura fait, j'ai toute confiance en
lui. Le Centre aura cessé ses recherches. Tu seras libre, ou en
passe de l'être. Du moins je l'espère, ce ne serait que justice.
Quoi que tu en dises, tu ressembles à ta mère en ce sens que
ton coeur est pur. Ne m'en veux pas d'avoir été si lâche, je
n'ai même pas osé te revoir après ce qu'il s'est passé en
Ecosse.
Surtout ne t'en veux pas. Ma disparition n'est pas le fruit d'une
erreur de ta part, je me suis laissé faire. C'est un calcul
total. Je n'en pouvais plus, vois-tu, et sans toi à mes côtés,
je n'avais plus de raison de vivre ainsi, trop malheureux et
solitaire. C'est un choix, et il n'est pas lié qu'à toi mon
amour, ne crois pas que c'est ton refus qui a motivé mon geste,
je savais depuis longtemps que c'était nécessaire. Le Centre ne
me laisserait jamais tranquille, et même si tu avais accepté de
me suivre, ils nous traqueraient tous les deux. Sans compter
cette idée épouvantable de prophétie qui m'obsédait. Alors
autant se débarrasser de tous ces soucis et accéder à une paix
relative.
Je t'aime, Parker, et surtout ne pleure pas (le corps de la
brunette est secoué de spasmes et de sanglots). Je serai
toujours là près de toi, même si tu ne le souhaites pas, tu ne
peux pas m'empêcher de t'aimer plus que tout.
C'est mieux ainsi.
Si tu as besoin de moi, appelle-moi doucement, je serai toujours
là pour toi, où que je sois, où que tu sois.
Qu'il en soit ainsi.
Jarod"
Mlle Parker n'en peut plus de pleurer. Elle serre très fort un
coussin. Le carton sur lequel était inscrits ces mots tombe.
Elle se penche pour le ramasser. Il y a un numéro inscrit derrière,
comme un numéro de téléphone. Peut-être celui de Sydney, ou
d'un psy. "Il aura pensé à tout jusqu'au bout"
murmure-t-elle dans un souffle. Elle saisit son téléphone sans
fil, et compose les chiffres. Elle a besoin de parler, là, tout
de suite.
Une tonalité. Deux tonalités. On décroche.
"Allô, service Sos détresse, je vous écoute.
- Allô, excusez-moi, j'ai eu votre numé..."
Elle s'interrompt immédiatement. Son cerveau a analysé. Son
coeur bondit dans sa poitrine. Oui, il a vraiment pensé à tout.
Elle ne sait pas comment il a manigancé ça, et comment il s'en
est sorti, mais c'est vraiment un amour.
Elle ne parle plus, elle écoute juste ce qu'on lui dit. Elle se
berce avec la voix à l'autre bout. Qui promet un avenir meilleur.
De temps en temps, elle répond, s'excuse, pleure un peu,
beaucoup aussi. Puis finit par raccrocher dans une promesse.
Elle l'aime.
Elle se couche sans bruit, son téléphone encore à la main,
l'observe un instant puis ferme les paupières. Un bref murmure :
"Jarod..."
Et dans son doux sommeil d'ange, Mlle Parker sourit.
Fin
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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