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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Nouveau départ (page 4)

Auteur : Tania Pretender

Où le situer : Il se situe après la fic "Against Fire" (même auteur, bien entendu).

Notes : NC-15 svp, cad que cette fic, par qques scènes un peu difficiles à supporter pour les plus jeunes, est recommandée pour les adolescents de plus de quinze ans et adultes. Merci de votre compréhension. On n'ira pas vérifier non plus, mais ne venez pas vous plaindre après ;-) (je rigole, hum...)

CHAPITRE 5 : RETROUVAILLES


Jarod fourra la main dans sa poche, et ressortit un morceau de papier froissé : c’était un billet de 40 dollars, c’est à dire plus que le prix d’un ticket de Car New-York - Dover. Il lui resterait tout juste assez d’argent pour prendre un taxi jusqu’à Blue Cove…

Il avait 3 heures d’attentes avant l’arrivée du Car, et ne savait vraiment pas comment les utiliser… Il décida de flâner dans les rues, profitant du soleil et de la foule, peut-être pour la dernière fois….si Lyle avait raison, si Miss Parker ne voulait plus de lui, alors il abandonnerait… Il appellerait Lyle et attendrait que celui ci vienne le chercher ; il n’y avait que ça à faire, Parker était toute sa vie, et il avait déjà oublié sa famille. Tout ce qu’il voulait, c’était la revoir une dernière fois… sentir une dernière fois son parfum et entendre sa voix…

Il rencontra en chemin un joueur de guitare qui s’étripait la voix pour se faire un peu d’argent de poche… Il était habillé d’une drôle de façon, avec un pantalon très large et très sale et une veste en lin. Jarod se rappela avoir vu des photos du grand concert de Woodstock et sourit en voyant le jeune musicien…

« Salut, fit celui ci, tout en continuant à gratter. Je te vois pas souvent traîner dans le coin…
- Parce que vous vous rappelez tous les gens qui passent ? je suis peut-être simplement un touriste ?
- Bah je voulais juste savoir, man… Don’t be angry ! Mais tu sais, ici, c’est pas un quartier que des gens comme toi fréquentent…En général…
- comment ça, des gens comme moi ?
- ch’sais pas, tu m’a l’air plutôt bien sapé, pour un mec qui traîne dans les rues sans savoir où il va…
- Je sais bien où je vais ! Je vous pris de m’excuser, je suis pressé…
- tu m’avais pas l’air, en flânant, tout à l’heure… me dit pas que j’te fais peur ! aller, viens t’asseoir, je suis sûr que tu as des trucs a dire a un mec paumé comme moi.
- Bon…c’est vrai que j’ai 3 heures a perdre…
-Je m’appelle Kurt. Comme Kurt Cobain.
- qui ?!
- me dit pas que tu le connais pas ! c’est un monument de la musique ce type ! il a changé le monde, avec sa musique ! il s’est suicidé en 94… ouaip… il s’est taillé les veines… Il déprimait, le mec… tu m’étonnes. Un mec aussi éclairé que lui sur les conneries du monde…
- c’est quand même un peu facile de se tuer pour ça, non ?
- Ouais, mais tu vois, lui, il avait le succès, l’amour, l’argent. Et avec tout ça, il était pas heureux. Ca l’a fait flippé. Il s’est tué. T’es heureux, man ?
- Pardon ?
- Je te demande si tu es heureux.
- Non.
- Pourquoi ?
- C’est un peu trop long à expliquer.
- J’croyais que tu avais trois heures à tuer ?
- Il m’en faudrait le double. Et puis… J’ai pas envie de déballer tout ça maintenant…Je sais pas si demain je serai encore là.
- Ah non…Me dit pas que toi aussi…
- Non…non, je ferais pas ça. Des gens ont besoin de moi. Ils comptent sur moi. Mais ça dépendra d’elle
- Ah les femmes…
- On verra sa réponse…
- Et si elle dit non ?
- Un coup de fil et je repars pour l’Afrique.
- Ca a pas l’air de t’enchanter.
- C’est pas très drôle là bas.
- Bah alors reste !
- Non. Je peux pas… c’est …
- Compliqué, je sais… Bon ! et si on jouait un peu de musique ?
- Je sais pas jouer.
-Et bien tu m’écouteras, alors ! »

« Kurt » pris sa guitare et se mit à chanter :

« If I had to lose a mile
If I had to touch feelin’
I would lose my soul the way I do
I don’t have to think
I only have to do it
The results are always perfect
But that’s old news

Would you like to hear my voice
springled with emotion ?
Invented at your birth
I can see the end of me
My hole expands I cannot see
Formulate affinity
Store deep inside me. »

« Sympa, ta chanson…
- Ouais. C’était vraiment un bon groupe, Nirvana…
- Bon, il faut que j’y aille. Salut.
- Attends, fit Kurt alors que Jarod s’éloignait. Je connais même pas ton nom !
- Oublie moi !
- Sympa comme nom, fit – il à mi-voix. »

Jarod ne savait même pas pourquoi il avait passé tout ce temps avec ce gamin dingue d’un chanteur mort… Il aurait tout aussi bien pu rester trois heures à la gare. Mais bon. Maintenant, l’heure était venue de prendre le car. Il arriverait chez elle à 22 heures environ. Elle serait forcément là.

Il ne savait même pas s’il avait hâte de la voir. Etait-il effrayé par la réaction qu’elle pourrait bien avoir ? que craignait-il, au juste ? avait-il au moins un quelconque sentiment en lui ? Il se sentait si vide… Il avait peur de ne plus être digne de son amour, si amour il y avait. Il avait peur de n’être même plus amoureux lui même. De n’être qu’un animal, incapable d’émotion. D’émotion pure. Toutes les pensées et les émotions qu’il avait ressenti ces derniers temps n’avaient été que primitives, bestiales. La peur, la haine, le crainte, le souffrance. Il ne se sentait même pas à moitié humain. Mais avec elle… Oui, avec elle tout serait différent. Il ferait comme si de rien était, il ferait semblant, prétendrait, et tout irait bien… Elle le prendrait dans ses bras et ils s’embrasseraient… et ils partiraient loin de cet enfer. Loin.


« Ici Lyle. Allô ?
- …
- Oui. Vous êtes sûrs ? Elle est à Dover, pas à Blue Cove ? parfait… L’utiliser comme appât ? non, non…je refuse toute confrontation. Surveillez là, et empêchez là de rentrer chez elle. Tuez la s’il le faut !
- …
- Et Jarod ? Pas de nouvelles ? Il sera sans doute bientôt là. Il n’a envie que d’une chose, c’est de la voir.
- …
- J’en veux au moins 5 . Il ne doit pas nous échapper.
- …
- Et je le veux vivant ! la vie des autres m’importe peu…Quoique si tu pouvais me garder ma sœur en pas trop mauvaise état, j’aimerais bien jouer un peu.
- …
- J’arrive. Je serais là dans 5 heures maximum. »

Parfait. Tout était parfait. Il était presque sûr de l’endroit où se trouvait le Caméléon, il allait enfin se débarrasser de sa sœur - et tant pis pour ses sentiments, le caméléon était plus important ! – et il ferait d’une pierre deux coups, prouvant à Jarod que Parker n’est pas venue et ne veut plus de lui… il était vraiment très fort… Et il savait qu’une fois face à Jarod, effondré d’entendre la triste vérité, il détiendrait tout pouvoir sur lui ; il avait déjà gagné…


« Calmez vous mademoiselle ! respirez…

- Sydney ! Il faut partir maintenant ! vous ne comprenez pas bien… Jarod ! il est en grand danger ! il faut partir maintenant pour Blue Cove !
- Mlle Parker, êtes vous sûr que ce n’était pas qu’un rêve ?!
- Oui ! c’était beaucoup trop réel ! je ne suis pas folle Sydney ! c’était aussi réel que ma prémonition après l’explosion ! ce sont mes voix ! elles m’ont parlé !
- quoi ? fit Laetitia. Elle entend des voix ?
- Ce n’est pas vraiment le moment, je crains, pour expliquer tout ça
- …
- bon. Mlle Parker et moi allons partir immédiatement à Blue Cove. Broots on reste en contact. Essayez de savoir quels sont les déplacements de M. Lyle.
- Oui Sydney. Tout de suite.
- Je prends mon téléphone avec moi. Mlle Parker ?
- Oui ?
- Votre 9 mm ?
- dans mon holster, dans ma valise.
- prenez le. J’espère que vous n’en aurez pas besoin, mais on est jamais trop prudent »

Personne n’avait envie de bouger. Le temps était comme figé… Ils avaient passé presque 24 heures à rechercher la moindre piste, non-stop, et étaient désespérés. Et voilà que tout d’un coup, la vie de Jarod était grandement en danger et qu’il fallait agir dans l’urgence !

Ce fut l’attitude de Sydney qui remua tout le monde. Lui qui d’habitude si serein, si passif, si distant par rapport aux évènements se mettait à donner des directives, et semblait vraiment bien maîtriser la situation, alors que Miss Parker même en était incapable.

En réalité Sydney avait vraiment peur pour son protégé… Il avait peur que la « vision » de Miss Parker se révèle vrai, pire encore, qu’elle se soit déjà révélée… Il serait alors déjà trop tard… Il se sentait tellement coupable de n’avoir rien fait… depuis… depuis déjà l’accident de son frère, Jacob, il aurait dû réagir. Trop de monde avait souffert. Et Jarod le premier…

Ils grimpèrent dans la voiture de Miss Parker et se dirigèrent vers la route nationale à destination de Blue Cove.


Mais au même moment, alors qu’ils prenaient la route, tous les évènements se précipitaient… Jarod était depuis une demi-heure dans le taxi en route pour BlueCove, conduit par un homme un peu trop curieux. Au même instant, le jet de Lyle venait de se poser sur l’aéroport du Centre, et il se dirigeait déjà vers l’ancienne maison de Parker qui était à présent presque vide.

« Alors vous allez faire quoi de beau à Blue Cove, monsieur ? Il n’y a pas grand chose, a part une grosse entreprise qui emploie les deux tiers de la ville.
- Je sais. Je suis allée voir une amie de longue date. Des choses à régler.
- oh ! je vois, fit-il en souriant
- non vous ne voyez rien du tout. C’est très compliqué ! »

Et sur ces dernières paroles il tourna la tête, mettant fin à la conversation. Le reste du voyage sembla alors lui durer une éternité. Il n’arrêtait mas de se demander ce qui pourrait bien arriver. Depuis 24 heures déjà, depuis qu’il avait quitté la France, le temps semblait s’être arrêté. Il ne savait plus quelle heure il était, ni quel jours, ni ce qu’il faisait. Il n’essayait même pas de réfléchir aux risques qu’il encourait en retournant dans cette maudite ville. A vrai dire, pour la première fois depuis ce qui lui semblait une éternité, son cerveau prodigieux avait arrêté de tout enregistrer, tout mesurer, tout calculer. Il avait cessé de fonctionné. Etait sur « arrêt sur image », comme le Temps.

« Voilà monsieur ! ça fera exactement 18$85. Et bon courage avec la ptite dame !
- Ouais…c’est ça…au revoir ! »

Jarod claqua la portière, souffla, et se dirigea vers la porte.


Lyle venait juste de sortir de l’avion. Déjà il prenait une voiture de service, en compagnie de son informaticien qui le briefa :

« Nous avons déjà 6 nettoyeurs sur place, dont Willy et Chuk. C’est à dire un à chaque sortie possible, porte ou fenêtre, ainsi que deux dans la maison. Avec vous, ça sera 3.
- Parfait. Ils ne sont pas à découvert, bien sûr ?!
- Non, bien entendu ! Les deux à l’intérieur attendent cachés également. Si Jarod arrive avant vous, ils ne se montreront pas. Comme vous l’avez demandé. Sauf s’il essaie de repartir.
- Parfait ! tout semble en ordre.
- Une dernière chose : quels sont les ordres si le Caméléon se débat ?
- Il ne se débattra pas. Croyez moi. »
Lyle avait hâte. En réalité il mourrait d’impatience. Tous ces longs mois de travail, certes jouissifs mais tout de même pénibles, allaient porter leur fruit. Il allait enfin gagner, définitivement.


« Roulez plus vite, Sydney ! le temps presse !
- Mlle Parker ! calmez vous, cela ne fera pas avancer les choses ! vous savez bien que je serais déjà là bas si je le pouvais ! je suis déjà bien au dessus de la limite autorisée ! Si on tombe sur un radar, on se fera retarder !
- Et bien je flinguerai l’agent de police… »

Plus l’heure approchait, plus Miss Parker avait un mauvais pressentiment. Ses voix ne cessaient de lui répéter de se dépêcher, que le danger était proche et qu’elle devait être prudente… Si seulement elles pouvaient être un peu plus utile !!! De toute manière, Miss Parker serait prête a tout pour libérer Jarod. Il avait assez souffert. Elle tuerait son frère, son père et ferait même exploser tout Blue Cove s’il le fallait… mais Jarod serait libre, et ils auraient leur chance tous les deux.


Lyle arriva en trombe dans l’élégante maison qui avait tant vu. Personne. Les 2 nettoyeurs apparurent, et ils discutèrent un moment. C’étaient Willy et Chuck.

« Tout est prêt ?
- oui. On a même déjà fait affrété le jet pour l’Afrique. On pourra partir aussi vite que possible !
- Parfait. C’est génial. Bon. Retournez vous cacher. S’’il n’est toujours pas là, il ne va pas tarder.
- M. Lyle, vous êtes sûr qu’il viendra ?
- Je n’en doute pas un instant. Il est devenu aussi prévisible qu’un chien à qui on a appris à faire des tours ! »

Lyle n’eut pas à attendre longtemps. Très bientôt, il entendit une porte claquer.


Jarod se précipita sur la porte et sonna. Il sonna autant qu’il pouvait, et attendit autant qu’il pouvait. Pas de réponses. Il devrait enfoncer la porte. Il s’apprêtait à prendre son élan, quand il remarqua que la porte avait déjà été forcée.

Le Caméléon eut un mauvais pressentiment. Il se rua à l’intérieur en criant : PARKER ! personne ne répondit. Il rappela, encore, et encore, quand soudain, quelqu’un apparut de la cuisine

« elle ne viendra pas.
- Lyle ? Comment…
- Comment j’ai su ? J’ai compris pourquoi tu t’étais échappé, c’est tout. Je te connais. Tu le sais, je te connais par cœur. Plus que quiconque.
- Non…Elle va arriver…
- Je suis déçu, tu sais… Déçu que tu te sois enfui. Que tu n’aies pas appelé…
- J’allais le faire, je vous le jure. Je voulais juste…
- voir si je disais la vérité ? Tu ne m’as pas cru ? tu ne me fais pas confiance ?
- Je… non… si ! je sais pas… Je suis perdu. Je suis fatigué.. j’en ai marre.
- Je te comprends. Aller viens, on rentre… Il est tard…
- non. Elle va venir…
- Non, elle ne viendra pas.
- ELLE VA VENIR ! »

Au fur et a mesure de là discussion, Lyle tentait de se rapprocher de Jarod, mais celui ci était de plus en plus agité… Il devenait troublé, tremblait, et sa voix n’était plus aussi sûre et monocorde.

« Elle ne viendra pas !
- SI !
- Elle s’en fiche, Jarod ! »

Le Caméléon frissonna. Depuis le début de cette histoire, jamais M. Lyle ne l’avait appelé par son prénom. Pourquoi ? Il devait l’avoir probablement fortement contrarié. Mais il s’en fichait. Il paierait le prix fort s’il le fallait, mais il DEVAIT la revoir. A n’importe quel prix. Il devait l’entendre dire de sa propre bouche.

« non…non
- Elle s’en fiche. Tu crois franchement qu’elle s’intéresse à toi ? Elle n’a même pas prix la peine de venir pour toi ! Elle n’avait plus besoin de rester au Centre, elle a refait sa vie. Elle t’a déjà oublié. Elle n’a pas besoin de toi. Elle n’a même pas pris la peine de venir pour te le dire en face !!!
- Elle ne doit pas savoir que je suis là… Elle ne s’attendait pas à ce que je vienne ! moi qui voulait lui faire la surprise ! j’aurai dû lui téléphoner. Je suis idiot. Je vais le faire maintenant.
- NON ! fit Lyle en posant sa main fermement sur celle de Jarod, qui cherchait à saisir le combiné.
- pourquoi ?
- je fais ça pour toi, tu comprends pas ? pour t’éviter trop de douleur. Elle le savait. Je suis désolé, mais elle le savait. Ses voix, tu as oublié ? Elles l’auraient prévenue si tu étais venu… si elle t’avait attendu, elle aurait entendu des voix, la guidant... Elle t’aurait retrouvé, si elle t’avait cherché. Mais elle s’en fiche ! elle n’a même pas la politesse de te le dire en face ! avoue le, reconnais-le au fond de toi même !
- Non…gémit le Caméléon…non »

Et il s’effondra aux pieds de Lyle, sanglotant. Les deux nettoyeurs sortirent de leur planque et l’un d’eux tira une paire de menottes de sa ceinture.

Mais au même moment, la porte s’ouvrit en un fracas et Sydney et Parker, arme au poing, apparurent.

« Tu es venue ! fit Jarod, les larmes aux yeux.
- Jarod, écoute-moi, il faut que tu..
- Ah l’imbécile ! cria Lyle en pensant à son nettoyeur sensé surveiller sa sœur jumelle. Mais au même moment, alors que tout le monde avait les yeux rivés sur Jarod, Willy dégaina.

Toute la scène semblait se passer au ralenti. Et pourtant, comme dans un mauvais rêve, personne ne pouvait bouger ni faire quoi que ce soit. Tout le monde était bloqué… Seule la balle avançait… elle fendait l’air, plus vite que jamais, invisible, héroïque. Elle parcouru sa trajectoire pour venir se loger dans la poitrine de Miss Parker.

Celle ci s’effondra. Elle eut un halètement. Et pendant ce cours instant, Jarod seul réagit. Il se rua sur elle, pour essayer de la sauver, de lui dire qu’il l’aimait… Lui dire la vérité, la sauver, comme dans les films. Il y avait cru jusqu’au bout, elle était venue ! à présent, il avait le droit à sa fin heureuse, il l’avait méritée !

Elle avait été touchée juste au dessus du cœur.

« Parker ! tu es venue ! fit il, les larmes mêlées à son sourire.
- Jarod… Mon Jarod… Le premier qui m’ait embrassé…
- Chut ! ne dit rien ! je vais appeler une ambulance, tout va s’arranger !
- Jarod je… J’ai finalement pris ce tournant…avec toi… Je t’aime… »

Et elle rendit un dernier souffle. Cela suffit à Jarod. Il ne lui en fallait pas plus pour que tout se remette en place. Qu’il se rappelle ces mois de torture avec Lyle, le lavage de cerveau, la vrai nature de son tortionnaire, tout ce qu’il avait fait. A Parker, à lui. A son frère…

« Nooooooon ! » hurla-t-il dans un cri déchirant ; il se saisit du Smith&Wesson de la Dragonlady et fit feu, à l’aveuglette, la vue broyée par ses larmes. Il ne remarqua même pas qu’il avait mortellement atteint Willy, le responsable, et que Chuck était blessé à l’épaule. Il tenta de se ruer vers Lyle, mais ce lâche s’enfuit. Jarod était déchaîné.

Mais alors qu’il croyait la partie finie, les 4 autres Nettoyeurs, suivis de près par Lyle, sortirent de leur cachette et encerclèrent le Caméléon. Sydney avait été assommé.

« C’est dommage que tu réagisses comme ça, Jarod. Ca aurait vraiment été plus facile pour tout le monde, surtout toi, si Parker n’était pas venue… Il va falloir tout recommencer… ce n’est pas moi que ça déplait. »


FIIIIIIIN…
Alors ? a votre avis ? que va-t-il arriver à Jarod ? va-t-il DE NOUVEAU retourner au TriumVirat ? réussira-t-il à s’échapper ? Vais-je faire appel à un Deus ex Machina ? (meuh nan on te connaît Clo !)

Et Parker ? Est elle encore en vie, ou bien morte ? (tsss nous sommes shippers, nous avons confiance ! surtout ceux qui sont briefés LOLL )

Que de questions sans réponse !!! ( ça me rappelle quelque chose :p ) (un certain épisode, tP 2001 - entre autre !! - )

Oui je sais je suis à tuer… (nan, sinon on pourra pas te harceler pour avoir la suite !!! he he he)
Mais j’ai une bonne nouvelle ! c’est A SUIVRE !

Bas oui c’est une trilogie ! (ze le savais, na ! *tire la langue*)
Donc après Against Fire et Nouveau Départ, vous aurez droit à D’Amour et de Sang…

Bon je préviens tout de suite, je me suis inspirée d’un roman de Marie Aude Murail du même nom… mais elle ne m’en voudra pas, l’idée était trop bonne… et puis y’a que l’idée que je reprends, l’histoire ressemblera même pas ! disons que juste la mythologie sera pompée.

En parlant de mythologie, vous découvrirez ENFIN cette foutue histoire de rouleaux. Et le destin de Parker et Jarod, du pourquoi ils ont ensemble, et aussi le … prénom de Parker !!! tadadammm ! (si nous nous mets Germaine, attation hein !! Comment ? Un truc qu'on a négocié ensemble ? Ah ça va, c juste Gertrude alors ! Mici ma Zumelle !! LOLLL)

Pour info je prends l’idée de Martin Winckler pour le prénom… Les adeptes de M.Winckler savent donc comment je vais l’appeler :p (tsss et ceux qui ont cherché avec toi, tu les oublies ceux-là ? voui, c pô incompatible avec être fan de Martin Winckler ! D'autant plus que j'ai exactement la même vision que lui du statut de Parker LOLLL - cf un certain dossier... - )

Et je vous préviens, c’est pas pour tout de suite le numéro trois !
J’ai quand même le bac oral de Français dans 6 jours et j’ai riiiien foutu argggh !
Puis j’ai aussi une très bonne idée de crossover qui me trotte dans la tête depuis un chti bout de temps. Aller, bizooooooo



ps : la chanson dans le début, c'est "oh me" de Nirvana :p

Fin (pour l'instant gnark ! LOLL)

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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