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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Le message (partie unique)
Auteur : @ndy56( missparker63@hotmail.com )
Où le situer : Il se situe après IOTH
Notes : Note
de l'auteur : "Genre : Un peu de tout.
Résumé : Parker va découvrir un message, mais de quoi sagit-il
? Vous le saurez en lisant le prochain épisode. Meuh non, la réponse
est dedans, ah vous alors, comment vous êtes
Note : Post IOTH (sinon je ferais comment pour les mettre
ensemble ??)
Disclaimers : Les personnages ne mappartiennent pas
? et si cétait le cas, la série serait déjà entrée
dans le livre des records pour le nombre impressionnant dépisodes
tournés ! Lol "
Elle venait de raccrocher le combiné après
une discussion hautement philosophique avec Jarod, concernant le
tapage nocturne causé par la sonnerie du téléphone à plus de
minuit.
Une fois de plus, elle allait sendormir en étant irritée
par les propos agaçants du Caméléon, à croire que cétait
un réel plaisir quil saccordait à lénerver
à 3h du matin. Mlle Parker rabattit la couverture sur son épaule
en soupirant, elle nallait pas lui faire ce cadeau, cette
journée avait été épuisante alors elle sendormirait
rapidement. Elle resta un long moment à réfléchir dans la pénombre,
simplement éclairée par les reflets des rayons de la lune dans
son miroir. La jeune femme pensait à sa vie au Centre, aux
raisons quelle sobstinait à suggérer à Jarod pour
justifier le fait quelle restait dans cette maison des
horreurs. Bien sûr, elle se sentait prisonnière, elle était
consciente des risques quelle encourait si elle cherchait
à fuir ou à créer des problèmes à Raines et Lyle mais elle
évinçait ces idées pour garder les vrais arguments.
Ce coup de téléphone venait de lui prouver une chose de plus vis-à-vis de Jarod, il lattirait dans ses pièges ou la contactait sans arrêt à des heures pas possibles simplement pour veiller sur elle. Elle esquissa un demi-sourire pour elle-même, il faisait tout comme elle, il ne voulait pas sécarter de sa route pour avoir de ses nouvelles et la savoir en sécurité. En continuant de le chasser, elle gardait une emprise sur lui, elle savait quil allait bien et pouvait le couvrir si besoin il y avait, comme si de rien était. Cétait le seul moyen quelle avait trouvé pour que personne ne se rende compte de ses sentiments, parce quils étaient bien là et elle ne pouvait les ignorer. Elle aimait Jarod de toute son âme mais ni Sydney, ni le Caméléon et encore moins Raines et Lyle ne devaient être au courant, cen allait de leur survie à tous les deux.
Il était vital quelle avoue tout au génie, elle étouffait, elle avait besoin de se confier car la tension qui régnait depuis peu au Centre devenait insupportable. La hiérarchie exigeait des résultats, Lyle navait de cesse de la narguer avec ces soi-disant indices et le vampire asthmatique narrêtait pas lui rendre des visites inopinées pour avoir des rapports précis et de plus en plus contraignants Elle sentait quelle allait craquer, quelle était très fragile et se rendait compte quelle était au bord du gouffre et quil fallait quelle remonte la pente avant darriver au point de non retour. Si elle ne se reprenait pas, ce pourrait être fatal en autre pour elle mais aussi et surtout pour Jarod, ce quelle ne se pardonnerait pas. Parker se promis alors de ne plus se voiler la face, à la prochaine occasion, elle lui révèlerait les moindres sentiments quelle éprouvait à son égard.
La jeune femme lâcha un profond soupir, elle jeta un il sur son réveil et son regard se posa sur un petit tube en plastique de couleur orange foncé sur lequel il y avait un petit autocollant blanc comportant quelques lignes. Elle tendit le bras pour le saisir, ôta le bouchon et renversa deux pilules blanches dans le creux de sa main avant de reposer le flacon sur la table de nuit pour attraper un verre deau. Elle avala les médicaments en une gorgée puis se recoucha sur lautre coté et ferma les yeux jusquau lendemain matin. Quelques jours auparavant, Sydney les lui avait prescrits car elle était toujours très énervée et le caractère à vif, ce qui aurait pu lui créer des problèmes si elle ne sétait pas contrôlée face à Raines ou à son frère.
+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+ (j'aime cette transition-chat ^+^!)
Mlle Parker marchait à pas rapides dans le couloir, elle se dirigeait vers son bureau et ne souhait pas rencontrer son frère de peur de lui coller sa main en pleine figure. Elle venait dapprendre par Broots que celui-ci avait trouvé une piste sur Jarod et quil lavait manqué de très peu alors il avait au moins une partie de ses affaires personnelles. Déjà agacée par le fait quil ait eu de lavance sur elle, la jeune femme fut bien plus excédée quand elle reçut linterdiction dapprocher le butin de près ou de loin. Ses talons aiguilles claquaient dun bruit sec et vif contre le sol jusquà ce quelle sarrête net, elle leva les yeux au ciel en prenant une longue inspiration pour se calmer : Lyle lattendait patiemment, appuyé contre lencadrement de la porte de son bureau. Elle avança vers lui, se tenant droite et le menton haut, se donnant le regard le plus méprisant qui lui était possible puis lui fit face en arborant un grand sourire.
« Comment vas-tu soeurette ?
- Permets-moi de te féliciter pour ces magnifiques résultats
Lyle.
- Tu ne men croyais pas capable, nest-ce pas ?
- Tu as totalement raison, comment un abruti dans ton genre a
bien pu retrouver la trace dun Caméléon ? Je dois avouer
que jai toujours été jalouse de t
- Ma perspicacité ?
- Non, je pensais plutôt à ton indifférence vis-à-vis des règles.
- Et pourrais-je savoir ce que tu entends par là ? »
Parker sapprocha de lui, elle mesurait deux ou trois centimètres
de plus que son frère quand elle était à talons, un avantage
quelle ne négligeait pas. Elle inclina légèrement la tête
de façon à lui dire ce à quoi elle pensait au creux de son
oreille, tout en lui tenant la gorge avec sa main droite.
« Je sais très bien quespionner
Broots est une chose que tu ne tes pas gêné à faire
»
Parker le lâcha et sécarta dun pas pour croiser ses
bras sur sa poitrine tandis que Lyle souriait, il refit le nud
de sa cravate et rajusta sa veste avant de relever la tête. Il
ne répondit pas immédiatement, comme sil cherchait ses
mots pour tenter de sortir une phrase aussi cinglante que celles
quavait lhabitude de lui rétorquer sa soeur.
« Tu as un humour décapant soeurette, je comprends maintenant
pourquoi tu es dans cet état. Cela ténerve au plus haut
point que jai été si près du but.
- Tu te trompes complètement, je ne minquiète pas du tout
car je sais que tu nas aucune chance de le ramener.
- On verra ça, je dois te laisser Parker, jai du travail
car je dois étudier les indices recueillis
»
Elle eut envie de lui dire ses quatre vérités mais elle lui lança un regard noir et réussit à se contenir juste assez de temps pour entrer dans son bureau et se servir un verre pour se décontracter. Elle avala de nouveau deux pilules puis sinstalla confortablement dans son sofa pour boire son Whisky en attendant que Broots daigne sortir de son trou pour lui annoncer du nouveau. Comme linformaticien ne vint pas, elle décida de rentrer chez elle malgré les ordres de Raines, sil obtenait des informations, Broots lappellerait aussitôt. Elle attrapa ses clés de voiture et descendit au parking, avant de se mettre au volant, elle retira sa veste de tailleur bordeaux pour la déposer sur le siège arrière. Elle sinstalla ensuite et enfonça laccélérateur en direction de Prayer Road, où se trouvait sa magnifique villa de pierres.
+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+
La jeune femme ouvrit la porte, posa ses clés
sur la table basse et alla à sa chambre pour choisir un livre,
dans le but de soccuper pendant un moment. Elle ne trouva
aucun ouvrage quelle ne connaissait déjà par cur
alors elle vérifia dans lancien atelier de sa mère si
elle ne trouvait rien dintéressant. Elle remua quelques ébauches
de peintures, quelques débuts de lettres et toutes sortes de
livres sur lart. Depuis que Thomas lui avait fait cette
porte et quelle pouvait venir dans ce lieu emplis de
nostalgie, elle navait pas osé bouger le moindre objet ou
retirer la poussière, comme si sa mère allait lui revenir et
reprendre ses projets en cours. Elle buta dans un trépied et
tendit la main sur le mur pour se retenir, dans son élan elle
fit se décrocher un cadre qui tomba au sol.
Parker sursauta au bruit et se sentit coupable davoir brisé
le verre, elle se pinça les lèvres comme si elle venait de
faire la plus grosse bêtise de sa vie. Elle se pencha et ramassa
la peinture et lencadrement séparément, les tenant du
bout des doigts de façon à ne pas plus les abîmer. Elle posa
le tout sur le bureau puis alla chercher de quoi nettoyer le sol
des éclats de verre et réparer luvre de sa mère.
Quand elle fut de retour et quelle saccroupit pour
rassembler les débris, elle trouva un morceau de papier sur
lequel était écrit « George Bernard Shaw ». Elle sourit en
lisant ce moment et repensa à son M. Parker au moment de sa
fuite, il lui avait rappelé une phrase qui avait touché sa mère
: « Une famille est très puissante et ne peut être détruite
par le plus faible de ses membres ». Après sêtre remémoré
ce souvenir, Parker se demanda ce que faisait ce nom caché à larrière
dun cadre, ce nétait pas un fait anodin, surtout en
connaissant le passé douteux de sa famille.
Elle se redressa et observa les restes du cadres un instant, celui-ci était en piteux état mais elle lausculta sous toutes les coutures, à la recherche dune piste. Pourquoi sa mère avait-elle choisit cette peinture ? Il y avait forcément une raison et elle devait absolument la trouver, cétait plus fort quelle car cétait sûrement un moyen de plus de mettre la main sur quelques réponses à ses milliers de questions. Hélas, elle ne trouva rien, pas le moindre indice, elle décida dapporter les débris dans son salon pour avoir plus de lumière mais elle nobtint rien de plus satisfaisant. Elle allait se servir un autre verre quand la sonnerie de son téléphone portable retentit alors elle sassit sur laccoudoir de son sofa, tenant le mobile dans une main et son Whisky dans lautre.
« Quoi ?
- Est-ce que ça va ?
- Quest-ce que ça peut te faire ?
- Pourquoi nes-tu pas au Centre ?
- Je ten pose des questions ?
- Oui, mais je ne te dirai pas où je suis.
- Ah ah. Quest ce que tu veux ?
- Me tenir au courant, tu as des informations pour moi ?
- Pas qui te concernent directement mais jimagine que tu es
déjà au courant ?
- De quoi parles-tu ?
- Comme par hasard, je trouve un mystérieux message et tu mappelles
aussitôt. Si je trouve des caméras chez moi, tu te souviendras
toute ta vie de notre prochaine rencontre.
- Quel message, je ne comprends rien de ce que tu racontes. »
Parker prit une gorgée et avala rapidement
pour rétorquer dune façon des plus cinglantes, une des
choses quelle appréciait faire, particulièrement avec
Jarod quand elle en avait loccasion car cela lui permettait
de prouver quelle était forte. Mais le Caméléon nétait
pas dupe, il savait quil ne pouvait pas rivaliser contre la
jeune femme question sarcasme mais il la connaissait très bien,
elle nétait pas aussi résistante et insensible quelle
sobstinait à vouloir lui faire croire, à lui comme à
tous les employés du Centre dailleurs.
« Cest ça, fous-toi de moi en plus.
-Tu sais que tu peux être particulièrement exaspérante parfois
?
-Pas autant que toi. Excuse-moi Jarod, je suis sur les nerfs en
ce moment. »
Jarod fronça les sourcils, jusque là Parker sétait montrée
vraiment froide, distante et soudainement elle employait une voix
triste et presque emplie de tristesse. Il se demanda ce qui lui
arrivait et sentit immédiatement que quelque chose nallait
pas mais il nosa pas sétendre sur le sujet, de peur
de la faire souffrir encore plus. Il lécouta donc
commencer ses explications sur cet étrange message, très
attentivement.
« Tu connais George Bernard Shaw ?
- Un écrivain du XIX ème siècle cest ça ?
- Cétait surtout lauteur favori de ma mère, jai
trouvé un mot qui était dissimulé dans un cadre avec son nom
inscrit dessus.
- Ce qui na certainement pas été fait au hasard.
- Cest aussi ce que je me disais mais je ne vois pas à
quoi cela me conduit, rien dautre nest inscrit sur lencadrement.
- Ce message tétait destiné, jen suis sûre, tu
dois être la seule à pouvoir le déchiffrer.
- Jai eu beau chercher, je ne vois pas de piste.
- Je ne peux rien pour toi. La clé est en toi, dans tes
souvenirs, dans ton cur. »
Il raccrocha à ces derniers mots et laissa
Parker tellement plongée dans ses pensées quelle garda le
combiné un instant contre son oreille avant de se rendre compte
quil ny avait plus personne au bout du fil. Elle lâcha
un soupire et jeta un il suspicieux en direction de la
peinture qui reposait sur la table en bois. Elle trouverait des réponses,
quoi quil lui en coûte, même si elle devait passer des
jours et des nuits à se creuser la tête et à visionner des DSA.
Elle le leva et tourna un rond pendant plusieurs minutes, elle
devait trouver un moyen davoir des informations, elle
devait savoir pas où commencer mais cétait le noir total,
elle navait aucune idée de la marche à suivre. Elle se décida
à retourner au Centre, espérant avoir des conseils de la part
de Sydney, ou peut-être même de Broots, du moment quils
lui apportaient leur aide.
Mlle Parker patientait au feu rouge, tapotant du bout des doigts
sur le volant de sa sublime Porsche noire et fixant le panneau en
se demandant quand la lumière verte apparaîtrait. Elle allait démarrer
quand une berline de couleur rouge foncé sarrêta à sa
hauteur, la vitre teintée se baissa et elle pu reconnaître
Jarod. Celui-ci lui demanda de faire demi-tour jusquà chez
elle car ils devaient parler, elle le fit sans discuter car elle
savait quil était une des personnes les mieux placées
pour laider à résoudre cette affaire mystérieuse. Mais
évidement, la « vraie » raison était quelle était
ravie de le voir, de ressentir sa présence à ses cotés pour la
soutenir dans ces démarches qui pourraient être difficiles à
vivre. Elle détourna les yeux pour voir si la voie était libre
puis appuya sur laccélérateur pour exécuter un rapide
virage en plein carrefour, au risque davoir un accident,
mais son avenir lintéressait bien plus que de la tôle éventuellement
froissée.
+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+
Elle lui ouvrit la porte, lui désigna le canapé et lui apporta
les débris du cadre et le morceau de papier à moitié déchiré
davoir été lu et relu. Il resta silencieux, le temps de
les examiner, Parker ne le dérangea pas et resta appuyée contre
le mur en face du jeune homme. Il lobservait parfois et
scruta un long moment le dessin fait à la peinture, une uvre
de Catherine Parker, un geste assuré et précis à certains
endroits et tremblant à dautre. Cela traduisait létat
desprit dans lequel elle se trouvait quand elle peignait
cette toile, elle avait dû mettre des jours à la faire, Jarod
le sentait. La peinture représentait Mlle Parker et sa mère
assises dans lherbe au pied dun chêne, une
couverture étalée devant elles sur laquelle reposaient quelques
fruits et des livres. Limage était magnifique, très douce
et rassurante, comme un souvenir figé que personne ne pourra
oublier tellement la vision est pleine de joie et damour à
revendre.
Mlle Parker savança doucement, comme effrayée, elle saccouda
au dossier du sofa et observa la peinture par-dessus lépaule
de Jarod, humant au passage son parfum attirant. Elle sémerveilla
à son tour, se remémorant la scène : elle se goinfrant de
myrtilles et sa mère posant son livre en souriant pour jouer
avec elle. Ce fut à cet instant quelle réalisa, louvrage
posé sur lherbe, sa couverture, cétait un livre de
Georges Bernard Show. Elle porta sa main à sa bouche en pensant
quelle était idiote de ne pas y avoir pensé avant puis
alla chercher le livre en question pour le feuilleter. Ils ne
trouvèrent rien de plus, Jarod proposa alors à Mlle Parker de
se rendre à lendroit exacte où elle venait avec
Catherine, ils espéraient être sur une piste qui tenait la
route. Le Caméléon monta aux cotés de la jeune femme et elle démarra
en direction de la sortie de la ville, lendroit précis se
nommait « Green Field » et était réputé pour son calme et sa
nature verdoyante.
+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+
Elle arrêta la voiture sur le bord dun petit chemin de
terre, ils en descendirent et se dirigèrent vers une vieille
barrière en bois, celle-ci devait être blanche autrefois et
aujourdhui, la peinture sécaillait de toute part. Lendroit
était sublime, les arbres offraient toutes les nuances de rouge
et de vert, les fleurs rendaient une impression darc-en-ciel
de bleu, rouge et jaune. Ce paysage semblait si paisible, si
tranquille loin de toutes les horreurs de la vie à Blue Cove, cétait
ce repos que venaient chercher Mlle Parker et sa mère quand
elles venaient passer des heures ici à bavarder toutes les deux.
Jarod jeta un il sur la jeune femme, elle avait lair
émerveillée de revoir ce lieu de paix, ses yeux bleus profonds
brillaient des larmes qui les emplissaient et elle était figée
sur place. Le Caméléon ne savait pas comment réagir, bien quelle
pleurait, elle semblait heureuse de revenir dans le passé pour
redécouvrir cette forêt envoûtante. Il lobservait sans
dire un mot, de peur de la déranger, il ne faisait que la suivre
quand elle sécartait et sarrêter quand elle restait
immobile, comme si cétait elle qui décidait des choses à
faire.
« Je ne suis jamais revenue ici depuis la mort de maman. Cest
encore plus majestueux que ce à quoi je mattendais.
- Est-ce que cest cet arbre quelle a représenté sur
sa toile ? »
Il tendait le bras pour désigner un magnifique chêne au tronc
volumineux qui se trouvait à lécart des deux rangées darbres
qui longeaient le chemin. A son pied, lherbe était touffue
et juste assez longue pour la fouler. Mlle Parker acquiesça,
elle sapprocha de la barrière pour la pousser mais elle émit
une résistance, la jeune femme leva alors la jambe pour lenjamber
et Jarod la suivit jusquà larbre. Une fine brise
soulevait les cheveux de Mlle Parker et faisait légèrement
rougir le haut de ses pommettes, la faisant apparaître si
naturelle. Le Caméléon ladmirait, le vent, les larmes, la
voix tremblante, tout cela la rendait si belle, si humaine comme
si le masque quelle sétait forgé depuis des années
commençait peu à peu à se briser. Il savança vers elle,
il attrapa son bras qui pendait le long de son corps et glissa
ses doigts jusquà tenir sa main pour sapprocher
doucement de lendroit où sa mère sasseyait, contre
le large tronc du chêne. Elle le suivit, fermant les yeux pour
se souvenir des moments merveilleux quelle avait passés
ici des années plus tôt.
« Je me rappelle lavoir vu tenir une boîte en métal un
jour. Quand nous sommes reparties, elle ne lavait plus avec
elle.
- Assis-toi, je vais la trouver. »
La jeune femme sexécuta et Jarod se mit à creuser
soigneusement la terre, à la recherche de leur passé car tout
ce qui concernait Parker avait aussi rapport avec sa vie. Au bout
de quelques minutes, il sentit quelque chose de dur et extirpa un
boîtier métallique de la terre fraîche. Il le tendit à Parker
qui le posa sur ses genoux et essuya ses larmes. Ses mains
tremblaient, elle avait peur de ce quelle allait encore découvrir
sur elle et son immonde famille mais elle souleva le couvercle,
plus déterminée que jamais à en finir. Elle ne trouva quun
DSA, daté de 6 mois après sa mise en scène dans lascenseur,
donc un jour avant que Catherine ne soit lâchement assassinée
par Raines. Mlle Parker vérifia la boîte mais elle ne contenait
rien de plus, elle pensa alors au jour où le vampire asthmatique
lui avait parlé de ce CD. Ils se trouvaient ce jour-là dans un
des niveaux souterrains du Centre, Parker le tenant en joug et
lui enfermé derrière des barreaux. Il lui avait alors expliqué
que sa mère avait consigné toute les informations concernant le
Centre et ses agissements sur un DSA que personne navait
jamais retrouvé.
Elle se tourna vers Jarod et en un regard lenjoignit à la
suivre pour rentrer visionner ce DSA chez elle mais il lui
ordonna de saccroupir. Elle ne compris pas alors il se jeta
sur elle et ils tombèrent sur le sol au moment où des coups de
feu retentirent. Le Caméléon se trouvait sur Parker, il mettait
ses mains sur son visage pour la protéger et quand le bruit
cessa, ils rampèrent pour se cacher derrière le large tronc du
vieux chêne. La jeune femme glissa le DSA dans sa poche et dégaina
son Smith & Wesson pour répliquer mais Jarod posa ses mains
sur larme. Elle tenta de résister mais il lui conseilla
plutôt de se faire discrète, ainsi personne ne serait blessé
et ils verraient peut-être qui leur tirait dessus. Après un
soupire, elle se résigna et le suivit, ils se faufilèrent dans
les buissons et longèrent la vieille barrière jusquà une
haie de un mètre. Jarod avança doucement sa tête et vit que
les hommes, évidement des nettoyeurs, marchaient en direction du
grand arbre. Il attrapa alors le bras de Parker et lui dit de
passer en première par-dessus la haie, ce quelle fit
rapidement puis ils coururent à toute vitesse vers la route en
contrebas de la colline.
Quand ils abordèrent la pente, Mlle Parker
heurta une racine qui dépassait du sol et tomba à la renverse
en entraînant Jarod avec elle. Ils dévalèrent une dizaine de mètres,
se cognant aux pierres et aux arbres qui leur faisaient obstacle.
Quand leur chute cessa, ils secourent leurs vêtements et Le Caméléon
se précipita vers son amie pour prendre de ses nouvelles. Il laida
à se relever et à marcher en passant son bras autour de sa
taille car sa cheville la faisait souffrir. Ils ne firent que
quelques pas le long de la petite route quand deux limousines
leur barra le chemin et une Lincoln noire ne les bloque par derrière.
Des véhicules sortirent une demi-douzaine de nettoyeurs armés
jusquaux dents qui les encerclèrent puis Raines et Lyle
apparurent à leur tour. Jarod passa alors devant Mlle Parker
pour la protéger et ils observèrent autour deux pour vérifier
sil existait un moyen de senfuir en un seul morceau.
Mais aucune possibilité sûre ne soffrit à eux alors ils
durent se rendre, la Dragon Lady lança son Smith&Wesson à
son frère et ils sallongèrent tous les deux, face contre
terre.
« Comment nous ont-ils repéré ?
- Je crois que pour les caméras planquées chez toi tu te
trompais de cible
- La ferme vous deux ! Passez-moi le DSA. »
Jarod et Parker échangèrent un regard inquiet, la jeune femme
ne voulait pas donner ce CD à son frère, cétaient sûrement
des centaines de réponses à ses questions qui senvoleraient
en fumée à tout jamais. Lyle simpatienta, il sapprocha
de Parker et lui attrapa une poignée de cheveux pour soulever sa
tête en arrière et lui posa une seconde fois sa question.
Sachant quelle navait pas le choix si elle tenait à
vivre encore un peu, elle sortit alors le DSA de sa poche et le
lui tendit. Il le lui arracha violement des doigts et ordonna aux
nettoyeurs de les amener à la limousine où se trouvait Raines,
il sécarta ensuite deux en leur jetant un dernier
regard méprisant. Après quils soient menottés, quatre
hommes les saisirent aux bras, ils tentèrent de se débattre
mais ils nétaient pas en bonne posture et Jarod reçut un
coup de poing en plein visage avant de monter dans limpressionnante
voiture noire.
« Estimez-vous heureux, avant de mourir vous aurez au moins la
chance de visionner ce DSA en entier. »
Après avoir terminé sa phrase, Raines inséra le DSA dans le
lecteur qui reposait sur le siège à coté de lui et tous les
quatre gardèrent le silence le plus complet pour écouter ces révélations.
Ce fut un choc pour Mlle Parker de voir apparaître sa mère à lécran,
malgré son air tourmenté et le fait quelle soit enceinte,
elle paraissait en bonne santé. Ses longs cheveux bruns
reposaient sur ses épaules, elle était vêtue dune fine
robe à fleur dont les trois derniers boutons étaient ouverts et
elle était assise sur un sofa. Ses mains étaient croisées sur
ses genoux et la lumière qui provenait de la fenêtre dans son
dos projetait de jolis reflets sur sa chevelure. Elle esquissa un
sourire forcé, elle semblait gênée, elle séclaircit la
gorge et commença à parler. Mlle Parker tremblait de tout son
être, des larmes perlaient aux coins de ses yeux, Jarod aurait
voulu la prendre dans ses bras pour la rassurer mais il avait lui
aussi les mains entravées. Il posa ses yeux sur Lyle qui
regardait attentivement la vidéo, sans témoigner le moindre
sentiment de peine ou de regret du fait de ne jamais avoir connu
sa mère.
« Bonjour mon Ange, je tiens tout dabord à te dire
combien je taime et combien je suis fière de toi, je ne
sais pas quel âge tu as aujourdhui mais jespère que
ta vie te sourit davantage que par le passé. Lendroit que
jai choisi pour dissimuler ce DSA était douteux, il ny
avait pas beaucoup de chances pour que tu ne le trouves un jour
mais je savais que si tu en avais besoin, soit le hasard, soit
tes voix ty conduiraient.
Jimagine déjà toutes les questions qui doivent vous
hanter, toi et Jarod, jespère que vous allez bien tous les
deux et que vous vous entendez toujours à merveille.
Je vais commencer par le jour où je me suis introduite dans un
des sous terrains du Centre, lorsque Raines et Mr Parker étaient
en visite à New Genesis. Je savais quils détenaient des
parchemins avec lesquels ils pouvaient faire pression sur le
Triumvirat pour garder toute influence et tout pouvoir. Mais
quand jai ouvert la boîte, elle était vide, ils menaient
le Triumvirat en bateau depuis le début, ton arrière grand-père
navait jamais rapporté ces parchemins avec lui aux Etats-Unis.
Jai réussi à rencontrer Margaret, la mère de Jarod, et
à la convaincre de maider à retrouver ces rouleaux car jétais
sûre quils nous permettraient de détruite le Centre et de
libérer tous ses prisonniers. Nous nous sommes donc décidées
à aller à Carthis, une île en Ecosse, après avoir trouvé des
indices et des dessins à Blue Cove. Nous avons trouvé le mur où
était représenté un des bas-reliefs que nous possédions, nous
y avons même pris une photo que je garde précieusement avec moi.
Hélas, Margaret était poursuivie par des nettoyeurs et elle sest
sauvée juste avant que je découvre ces parchemins, dissimulés
dans la crypte de lîle. Je les ai donc lus, jai
appris que si quelquun de vil trouvait lElu, il
obtiendrait alors tout pouvoir sur le monde et ferait régner le
mal. Le seul moyen de le trouver était de fonder le Centre, ce
qua fait ton arrière grand-père, même si sa fille avait
caché les parchemins, car il se souvenait de ce qui était écrit
sur ceux-ci.
Jai préféré les laisser où ils étaient car javais
peur que les hommes du Centre ne les trouve et je suis rentrée
à Blue Cove où jai simulé ma mort car quelquun me
menaçait pour je révèle la cachette des rouleaux. Cette mystérieuse
personne me disait quelle tuerait ma petite fille et mon
mari, je ne voulais pas prendre ce risque et me suis dit que si lon
me croyait décédée, on ne vous ferait aucun mal.
Jai fait confiance à Mr Raines, mais mes voix me disent
aujourdhui quil est devenu un instrument du mal et
que lui aussi veut ces parchemins, je sais que je ne sortirai pas
vivante de cet endroit. Je vais donc demander à Edna Raines de
cacher ce DSA dans mon atelier, elle est désormais la seule en
qui je peux avoir totale confiance.
Il faut que vous trouviez ces rouleaux et que vous fassiez tomber
le Centre sinon tous mes efforts nauront servi à rien,
vous devrez vous battre mais je sais que vous ferez de votre
mieux.
Je taime mon Ange, je souhaite que tu ne me rejoignes que
le plus tard possible, et surtout jespère que cet
enregistrement pourra taider car si tu le vois aujourdhui
cest que tu vis toujours dans lhorreur du Centre.
Enfuis-toi et vis ta vie, fais le bien autour de toi comme jai
essayé de le faire car tu verras, cest une des meilleures
choses au monde. Adieu mon Ange
»
Jarod et Parker pleuraient tous les deux à chaudes larmes, ils comprenaient beaucoup de choses maintenant, le Caméléon représentait leur avenir à tous les deux et ce devait être le bien. Ils ne quittaient pas lécran des yeux, Raines retira le DSA et lécran devint noir, il glissa le CD dans la poche intérieure de sa veste et sortit du véhicule. Il appela deux nettoyeurs et leur dit de soccuper des cas des deux prisonniers, ceux-ci les attrapèrent et au moment où ils descendaient de la limousine, des sirènes se mirent à résonner dans toute la forêt. Deux des sbires de Lyle les conduisirent alors plus profond dans le bosquet et les mirent à genoux, Parker et Jarod étaient terrorisés car ils ne savaient pas quoi faire pour redresser la situation. Ils étaient menottés, désarmés et venaient de voir une vidéo terriblement remuante, ils étaient à la fois bouleversés et désemparés. Les deux hommes pointèrent ensuite leurs armes sur leurs têtes et deux coups de feu retentirent entre les arbres, faisant trembler la nature et séchapper des dizaines décureuils affolés. Les deux corps tombèrent lourdement sur le sol, leur sang dun rouge vif coulait de leur nuque et leurs yeux se figèrent.
Lyle et Raines avaient été arrêtés par la
police, ainsi que tous les autres nettoyeurs, quand Sydney et
Broots firent leur apparition, les visages tirés par linquiétude
qui les torturait depuis quelques heures. Voir tous les
dirigeants du Centre partir en vitesse quelques temps auparavant
avait attisé la curiosité de linformaticien qui avait
piraté les ordinateurs des Lyle et Raines. A la vue des
enregistrements effectués dans la maison de Mlle Parker, il
avait appelé Sydney et celui-ci avait convaincu la police de les
suivre. Ils recherchaient maintenant leurs deux amis et
entendirent les deux coups de feu alors ils se précipitèrent
vers lendroit dont ils provenaient et découvrirent deux
corps sans vie. Jarod et Parker se jetèrent dans les bras du
psychologue et de lhomme chauve. Les policiers qui sapprochaient
à leur tour avaient très bien visé, et juste à temps pour éviter
une atroce mise à mort. Ils détachèrent les menottes des deux
amis et tout le monde redescendit en direction des voitures. On
leur offrit des couvertures, un café et on leur apprit quun
DSA venait dêtre trouvé sur Raines, ce qui les aiderait
fortement dans leur enquête.
Mlle Parker était assise à larrière dun véhicule
de police et une femme lui appliquait une bande sur la cheville
pour la maintenir bien droite. Jarod quant à lui, faisait
quelques pas sur le bord de la route pour tenter de réaliser ce
qui avait failli leur arriver. Il avait eu vraiment peur, il ne sétait
jamais senti aussi près de la mort que quand il avait cette arme
pressée contre la nuque. Il pensait à sa famille, il avait cru
les perdre à tout jamais et maintenant il allait pouvoir les
retrouver sans risquer sa vie et sans être poursuivi par les
agents du Centre. Mlle Parker ne pouvait donc plus rester dans la
Maison des Horreurs désormais, peut-être arriverait-il à lui
faire comprendre ses sentiments à son égard ? Il prit une
grande inspiration et sapprocha de la jeune femme en la
fixant droit dans les yeux, il pourrait se perdre dans les siens
car il réussissait à y lire tant de choses, de question, de détermination
et de souffrance. Il avala sa salive et sassit à ses cotés
quand la policière se leva. Il se pencha et vérifia létat
dans lequel se trouvait sa cheville, elle était assez enflée
mais ça devrait aller après avoir fait un plâtre.
« Tu nas pas trop mal ?
- Cest supportable.
- Quest-ce que tu vas faire maintenant ?
- Je pense que je vais aller minstaller ailleurs, loin de
tout ça pour tenter doublier. Bien que je sache que cest
impossible. Jai pensé à aller vivre à Portland, dans lOregon,
là où Thomas voulait quon habite.
- Cest une bonne idée, cela lui aurait fait très plaisir.
- Et toi ? Jimagine que tu vas continuer à chercher ta
famille, mais le Centre tombé tu devrais obtenir de nouvelles
informations ?
- Oui, mais je me disais que tu
que tu pourrais peut-être
venir avec moi ? Tu vois, cherchr ma famille, visiter les Etats-Unis
- Tu mas déjà fait traverser le pays en long, en large et
en travers, crois-moi, je connais ma géographie sur le bout des
doigts ! »
Ils souriaient tous les deux mais ils
redevinrent sérieux en une fraction de seconde. Mlle Parker
avait bien compris la proposition mais elle navait plus dexcuse,
elle devait affronter sa peur de se dévoiler à nouveau, comme
elle lavait fait avec Tommy. Elle baissa le regard, elle
sentait que Jarod était impatient davoir sa réponse, elle
navait quun mot à dire mais pourquoi était-ce si
dur ? Il lui fallait du temps, elle préférait partir quelques
semaines, pour réfléchir et faire repartir sa vie de zéro.
Elle releva la tête et tenta un sourire forcé avant de lui
expliquer son point de vue.
« Je crois que je vais partir quelques temps. Nous pourrons
rester en contact, je serais heureuse de pouvoir un jour
rencontrer ta famille. »
Jarod ferma les yeux, il était vraiment déçu et ne savait pas
comment réagir à sa décision. Il savait simplement quil
devait la respecter et quelle avait besoin de repos pour
reprendre sa vie en main. Il la vit se lever, aidée dun
policier, elle monta dans un véhicule et lhomme sinstalla
au volant pour démarrer. Mlle Parker appuya sa tête contre la
vitre en observant le ciel, une larme coulant de nouveau sur sa
joue car elle ne savait pas si elle avait vraiment fait le bon
choix pour son avenir. La voiture sécarta doucement,
laissant Jarod debout au milieu de la route, en compagnie de
Sydney et Broots qui avaient posé leur main sur son épaule. Les
trois hommes étaient tristes de cette décision, ils regardèrent
la voiture séloigner jusquà ce quelle tourne
puis ils allèrent répondre aux questions des inspecteurs.
+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+^+
Cela faisait quelques jours que Mlle Parker préparait son départ
de Blue Cove, un camion de déménagement était déjà passé
chercher une partie de ses meubles et elle devait maintenant se
rendre à Portland pour accueillir le chargement. Elle avait
trouvé une belle maison dans la forêt, elle avait besoin de
quelques travaux, ce que recherchait la jeune femme en achetant
car elle avait besoin de se détendre de cette façon. Elle
enroulait des cadres avec du plastique à bulles, elle avait
adaptée sa tenue à la situation. Pour une fois, au lieu de
porter lun de ses éternels tailleurs avec minijupe, elle
était vêtue dun débardeur col « V », dun jean délavé
mais tout de même chaussée de bottes à talons. Elle porta un
des derniers cartons dans lallée de son jardin et le posa
à larrière de sa Porsche, à coté de boîtes en métal.
La jeune femme se redressa et passa son avant-bras sur son front,
on était en plein été et elle ne sétait pas reposée
une seconde depuis le début de la matinée.
Elle se tourna une dernière fois vers sa grande maison, elle était
triste dabandonner ce lieu car elle y gardait de
magnifiques souvenirs denfance mais elle ne supportait plus
rester à quelques kilomètres du Centre. Elle indiqua aux
derniers déménageurs quils pouvaient y aller puis se mit
au volant, elle avait prévu de sarrêter dans un motel
quelques heures plus tard pour y prendre une bonne douche et y
passer la nuit. La Dragon Lady sécartait de sa maison
quand un 4x4 sarrêta en travers de la route, la portière
souvrit et Jarod sapprocha delle. Celle-ci
avait les yeux grands ouverts, elle ne simaginait pas le
revoir de si tôt et il était là, devant elle, lunettes sur les
yeux et sourire aux lèvres. Il sassit sur son capot, en
faisant bien attention de ne pas labîmer au risque de se
faire réprimander puis posa sa main sur le pare-brise.
« Je nen ai pas pour longtemps, jai
bien réfléchis pendant ces trois semaines et jai pris une
décision.
- Ah oui ? Et sur quel sujet ?
- Je nai encore jamais visité Portland, Oregon, alors je
veux y aller avec toi. Je veux y vivre avec toi, my marier
avec toi, y avoir des dizaines denfants avec toi et y
vieillir avec toi. »
Tout en disant cela, il navait pas arrêter de sourire,
Mlle Parker, quant à elle, restait la bouche entre ouverte et
les yeux ronds. Elle nétait pas sûre davoir bien
entendu, après tout, cétait peut-être le soleil qui lui
tapait sur la tête ? Elle bafouilla quelques mots avant de
retrouver ses esprits.
« Est-ce que ça va Jarod ?
- Très bien, écoute
Jai quelque chose à tannoncer
- Je crains le pire.
- Et bien, ça peut être génial comme ça peut être un désastre,
suivant ta réaction.
- Vas-y, ne me fais pas attendre plus longtemps.
- La police à retrouvé ton petit frère.
- Quoi ? Où ? Quand ?
- Cest un peu compliqué, mais il est là, avec moi.
- Ils tont laissé lemmener ?
- Et bien, je ne tai pas tout dit
»
La jeune femme descendit de voiture et suivi Jarod à larrière
du 4x4, là il ouvrit la portière et Parker pu prendre dans ses
bras un adorable petit garçon de deux ans. Il avait les cheveux
bien bruns et de grands yeux bleus pétillants, il avait un
sourire qui allait dune oreille à lautre. Mlle
Parker nen revenait pas, il lui avait beaucoup manqué,
elle sétait souvent demandé où il était mais elle
savait très bien que jamais Mr Parker ou Raines ne laurait
laissée lapprocher, de près ou de loin. Elle sy était
donc fait une raison, mais le voir aujourdhui était
presque irréel, elle était ravie et celui-ci le paraissait
aussi car il avait collé le menton sur son épaule et ne la
quittait plus. Elle interrogea Jarod du regard, quavait-il
de plus à lui révéler sur cet enfant ? (Cest bon je
sais, tout le monde à compris, enfin, tous les shippers
lol)
« Quand tu avais été au commissariat au moment du meurtre de
Thomas ? Et bien ils tavaient fait un prélèvement dADN,
alors quand ils ont trouvé lenfant, ils ont comparé son
ADN avec le tien et ils sont tout à fait compatibles.
- Oh mon Dieu, tu es en train de me dire que je suis sa vraie mère
?
- Exactement, et ils ont testé mon ADN à moi aussi, ce qui
signifie que je suis également le père de ce garçon.
- Mais comment est-ce possible ?
- Le Centre possédait une banque du sperme, ils y avaient
conservé le mien et avaient du te prélever des ovules quand tu
étais encore une adolescente.
- Jai tellement de mal à croire que nous sommes ses
parents
- Est-ce que cela taide à faire ton choix maintenant ?
- Bien sûr que oui, je taime Jarod et cela maide
considérablement ! Il ny a quune seule chose que je
ne pourrais pas taccorder. »
Son visage était redevenu sombre et triste,
Jarod sinquiéta, il avait pourtant pensé à tout. Mlle
Parker tenait lenfant avec un bras et attrapa le menton du
Caméléon a ave sa main libre.
« La seule chose qui me sera difficile, ce sera de te faire des
dizaines denfants, jen veux bien 3 ou 4 mais plus de
dix
Ca fait tout de même beaucoup.
Ils éclatèrent de rire et sembrassèrent tendrement, se
serrant tous les trois dans les bras. Jarod les laissa retourner
à la Porsche pour rejoindre le 4x4, il décrocha le siège
enfant et le plaça dans la voiture de la jeune femme, à larrière,
il le remplit avec les boites métalliques. Il se glissa ensuite
dans le siège conducteur pour que Mlle Parker profite de leur
enfant durant le trajet. Ils trouvèrent rapidement un nom qui
leur convenait à tous les deux, il sappellerait Craig, et
appelèrent Sydney et Broots pour tout les tenir au courant de
tous ces changements. Le couple sinstalla dans une sublime
villa de Portland, Jarod effectuant différents métiers pour
avoir un salaire et recherchant activement sa famille avec laide
de sa femme. Quelques semaines après, ils furent tous réunis et
apprirent que Sydney était retourné vivre en Belgique, en
compagnie dAngelo, et que Broots était à Paris avec
Debbie.
Fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnn !!!! lol.
Bon, bah vous savez ce que vous avez à faire si ça vous a pu (ou
non, vous voyez, je pense à vous les noromos !) envoyez-moi des
feeds sil vous plaît !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Marchi boukou
!!!
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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