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Section Le Caméléon (The Pretender)

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La menace du balai (partie unique)

Auteur : Cebe89 ( cebe898@yahoo.fr )

Où le situer : Il se situe après IOTH, mais à vrai dire où vous voulez je crois, après que Mlle Parker ait arrêté de fumer c'est tout

Genre : Action, Mythologie, Humour

Personnages : Les persos évoqués (Jarod, Parker, Raines, Lyle, Sam, Catherine, Sydney, Broots, ...) sont les personnages habituels du Caméléon, cf disclaimers.

Disclaimers : Bien entendu ni l'auteur de la fic ni l'auteur de ces pages web ne touchent un sou pour cette fic et cette publication... Les personnages de tP ne nous appartiennent (malheureusement) pas, ils sont à Craig W. Van Sickle et Steven Long Mitchell, et les droits aux chaînes possédant la série (cad TNT logiquement, entre autres).

Résumé : Parker et Broots se retrouvent coincés dans un placard à balai...

Notes : Note de l'auteur, mise en place de la fic : " (pas de notes particulière) "

Notes de Syd : Vala, mes commentaires sont en vert comme d'hab'

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« Franchement, je me sens mal à l’aise de faire ça », murmurai-je à Mlle Parker tandis qu’elle continuait à marcher le plus naturellement du monde.
« Franchement, que vous soyez mal à l’aise n’entre absolument pas en considération », me répliqua-t-elle presque du tac au tac, sans aucun ton particulier si ce n’est peut-être de la lassitude, en regardant si quelqu’un venait des deux côtés du couloir.
« Mais nous parlons du bureau de Raines ! » insistai-je en courant à côté d’elle, tout en gardant la voix basse de peur que quelqu’un nous surprenne.
« Justement ! » dit-elle en se retournant brusquement vers moi et en écarquillant les yeux. « C’est le meilleur endroit où l’on puisse trouver ces dossiers sur ma mère que nous recherchons. »
Elle reprit sa course vers le bureau de Raines et y pénétra.
« C’est aussi le meilleur endroit pour nous envoyer directement à la morgue si on nous y surprend », marmonnai-je pour moi-même, sachant qu’elle ne tiendrait de toute façon pas compte de mon objection.

Effectivement, Mlle Parker n’écoutait plus. Elle avait pénétré dans la pièce et était occupée à farfouiller les dossiers sur le bureau de Raines à la recherche de ces fameux ‘dossiers secrets’.
« Il doit bien être quelque part », ne cessait-elle de répéter.
« La vidéo que Jarod nous a laissée à son dernier domicile, celle où on surprend M. Lyle et M. Raines parler de ce dossier… elle est datée de quand ? » demandais-je en entrant à mon tour.
« Avant-hier. C’est pour ça que ce dossier devrait toujours être sur son bureau ! Mais comme Raines ne fait jamais rien comme tout le monde, il n’y est pas ! » Lança-t-elle avec exaspération en jetant le paquet de dossiers qu’elle avait dans la main sur le bureau de Raines.

Le bruit distinct de pas et de la bouteille de Raines se rapprochant nous parvint jusqu’aux oreilles. Je jetai un œil paniqué à Mlle Parker. Elle se précipita vers moi et me poussa pour nous projeter vers la seule porte à moins d’un mètre. Elle l’ouvrit et me poussa à l’intérieur avant de rentrer elle-même au moment où on entendit la porte du bureau de Raines s’ouvrir.

Mlle Parker souffla en s’appuyant contre la porte.
« La prochaine fois, crétin, assurez vous que Raines est vraiment occupé ! » Lança-t-elle avec irritation.
« Je ne pouvais pas deviner que l’entretien qu’il avait avec Lyle ne durerait que cinq minutes ! » me défendis-je en chuchotant.
« Et bien, démerdez-vous ! A cause de vous, on va devoir attendre que ce vieux cramoisi veuille bien aller faire un tour dehors pour pouvoir sortir de ce trou ! D’ailleurs… où sommes-nous ? »

La lumière était faible mais on pouvait très bien distinguer les quatre murs qui faisaient le tour de la pièce – forcément, ils étaient à moins d’un mètre chacun.

« Bravo Broots ! Vous venez de nous enfermer dans un magnifique placard à balais ! Nous allons devoir tenir la compagnie à ces chers balais pleins de poussière ! Je vous laisse le choix de la discussion. »
Son sourire ironique s’effaça aussi rapidement qu’il était apparu et elle soupira bruyamment en lançant sa tête vers l’arrière.
« Je vous rappelle que c’est vous qui nous avez poussé là dedans. Ce n’est pas de ma faute », dis-je avec un léger – très léger – ton de reproche.
« Je vous rappelle que vous étiez censé vous assurer que Raines était occupé le temps que nous visitions son bureau », lança-t-elle entre les dents.

Elle jeta un regard par terre et souffla pour évacuer l’énervement qui la gagnait.
« Génial. Même pas de place où s’asseoir avec tout ce foutoir ! »
Elle passa une main dans les cheveux et poussa avec force les quelques balais qui étaient trop près d’elle à son goût – ce qui ne tourna pas à mon avantage vu qu’ils vinrent s’écraser sur moi.

Le silence s’installa et nous en profitâmes pour écouter ce qui se passait dans la pièce voisine. Apparemment, Raines s’était installé confortablement dans son fauteuil et feuilletait quelques dossiers sur son bureau. Peut-être tenait-il dans la main un de ceux que nous cherchons…

« Peut-être aurions-nous mieux fait de continuer la piste sur Jarod plutôt que de revenir ici faire les recherches sur votre mère. Nous étions proches, nous aurions peut-être pu l’attraper cette fois-ci. Et nous ne serions pas ici », soupirai-je.
« Jarod passe… après ma mère », dit-elle à contre cœur.
« Mais en allant rendre visite à l’hébergeur de Jarod, on aurait peut-être pu l’attraper et il nous aurait aidé à obtenir le dossier que vous voulez », continuai-je.
« Depuis quand suis-je mariée à Jarod ? Depuis quand faut-il que j’aille forcément là où il va ? Depuis quand faut-il que je le suive comme un petit toutou ? » Demanda-t-elle ironiquement mais avec irritation.
Je n’ai pas pu m’empêcher de répondre :
« Et bien, c’est ce que nous faisons depuis le début, non ? On va là où il est passé dernièrement et on récolte les indices pour nous amener à la destination suivante. »

« Encore une remarque de ce genre et je vous fait avaler ce balai, cracha-t-elle en brandissant devant mon nez un des vieux balais tout poussiéreux… en finissant par le manche, ajouta-t-elle en souriant sarcastiquement. »
Je déglutis péniblement et me jura de ne plus prononcer un seul mot avant qu’on vienne nous délivrer.

« Vous n’avez bien évidemment pas votre portable sur vous ? Demanda-t-elle sans attendre de réponse. Sinon, vous auriez déjà appelé Sydney, n’est-ce pas ? »
J’acquiesçai sans prononcer un mot. Pour qui me prenait-elle ?
« Parfait. C’est absolument parfait. Je n’aurais pas pu être dans une meilleure situation : moi, coincée dans le placard à balai du bureau de Raines, avec un crétin et des balais poussiéreux, sans portable, sans patch nicotine et devant attendre que môssieur Dracula daigne bien sortir de son bureau, ironisa-t-elle. Vous avez une solution ? »
Je fis non de la tête – ce qui provoqua chez elle un soupir qui ressemblait plus à un grognement féroce.

Soudain, on entendit clairement Raines se lever de son bureau et se diriger vers nous. Je retint ma respiration et vit Parker se raidir. Heureusement, il ne fit que prendre un papier situé sur le meuble à côté de la porte et on entendit la porte de son bureau s’ouvrir et se fermer.

« Enfin ! Je vais enfin pouvoir sortir de ce trou à rat ! »
Elle se retourna et resta quelques instants devant la porte.

« Il y a un problème Mlle Parker ? »

Elle passa la main dans ses cheveux à nouveau et lança dans un rire nerveux :

« Il n’y a pas de poignée de ce côté de la porte. »

FIN

27 octobre 2004

Fin

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Sydnette la Psy Caméléonne.

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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